Zizi: L'instituteur à l'amende
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Zizi: L'instituteur à l'amende
Mardi 31 Mars 2009
Zizi: L'instituteur à l'amende
Par B.B
leJDD.fr
Ils n'ont donc rien à faire , les gendarmes et les juges ?
Ils en sont réduits à épier les instits dans leur classe pour justifier leurs traitements !
Voilà bien des !
Zizi: L'instituteur à l'amende
Par B.B
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Vous aimez le traitement de l’actualité sur leJDD.fr ?La vice-substitut du procureur, Marie-Eugénie Avazéri, s'est montrée plutôt clémente. Elle a requis 600 euros d'amende contre Jean-Paul Laligant, alors qu'il risquait jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende pour voie de fait. Cet instituteur avait menacé un élève de 9 ans qui "sortait son zizi en classe" de "tout couper avec un cutter." Pour lui, il s'agissait "d'une boutade mal comprise".
Jean-Paul Lalignant, instituteur, risque de devoir payer une amende de 600 euros. (Bernard Bisson pour le JDD)
Son village entier était derrière lui. Lundi, ils étaient en effet nombreux, venus de Liernais (Côte-d'Or), à le défendre devant le tribunal correctionnel de Dijon. Une amende de 600 euros a finalement été requise contre Jean-Paul Laligant. En septembre 2008, cet instituteur de 52 ans avait menacé un élève de 9 ans qui "sortait son zizi en classe" de "tout couper avec un cutter." Lui assure qu'il s'agissait "d'une boutade mal comprise". Les enquêteurs n'ont apparemment pas le même sens de l'humour.
Initialement, les parents du petit Julien avaient en effet décidé de ne pas porter plainte. "Pour moi, y'avait pas de quoi fouetter un chat, estime Christophe, le papa. Les gendarmes m'ont dit que les autres enfants étaient traumatisés. Moi je trouve qu'il y a des choses plus graves à la télé!" Les enquêteurs auraient insisté pour qu'il porte plainte. Il refuse: "Je ne veux aucune sanction contre ce monsieur." Sa femme, en revanche, signe, et la machine judicaire se met en branle. Convoqué une première fois devant le tribunal de Dijon, le 23 janvier, pour répondre de "violences aggravées sur mineur de moins de 15 ans par personne assurant une mission de service public et avec arme", l'instituteur a refusé la procédure de reconnaissance de culpabilité. Il a toutefois déjà passé neuf heures en garde à vue.
Pour le comité de soutien à Jean-Paul Laligant, les faits qui lui sont reprochés sont pourtant "anodins." "Le procureur s'acharne", estime Pascal Malter, le président dudit comité. L'intéressé, Jean-Pierre Alacchi, conteste cette version des faits: "Il ne faut pas oublier que l'instituteur s'exprimait devant une classe d'enfants de 8 à 9 ans. Il aurait pris son cutter, en aurait sorti la lame et aurait menacé de couper le sexe d'un enfant simplement pour mettre fin à un chahut? Il est difficile d'admettre cela. J'ai recommandé au parquet d'être pondéré dans cette affaire mais de rappeler les fondamentaux". Outre la suspension de quatre mois infligée par l'Education nationale, l'instituteur risque donc d'avoir à payer une amende de 600 euros, une sanction qui pourrait être assortie du sursis. Un réquisitoire qui a suscité l'indignation du comité de soutien. L'un de ses membres a même été prié de quitter la salle d'audience. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 11 mai.
Ils n'ont donc rien à faire , les gendarmes et les juges ?
Ils en sont réduits à épier les instits dans leur classe pour justifier leurs traitements !
Voilà bien des !
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