Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
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Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
Le haut-commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch, organise lundi 9 mars la première réunion de la commission sur la politique de la jeunesse. Pour les familles, il est temps de faire jouer une plus grande solidarité avec les jeunes
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2367165&rubId=788
Le haut-commissaire à la jeunesse, Martin Hirsch, organise lundi 9 mars la première réunion de la commission sur la politique de la jeunesse. Pour les familles, il est temps de faire jouer une plus grande solidarité avec les jeunes
Michel WINTROP
Difficultés de financement des études, rareté des logements, formation professionnelle insuffisante pour ceux qui quittent la route du parcours scolaire… Ces préoccupations taraudent les familles, et le contexte économique actuel exacerbe leurs inquiétudes.
« Nous sentons monter l’angoisse chez les parents », indique François Fondard, président de l’Union nationale des associations familiales (Unaf), qui pointe les dépenses parfois « insurmontables » des études supérieures pour le budget familial.
Pour le président de l’Unaf, « il faut revoir les critères d’attribution des bourses et les élargir. Entre 20 et 22 ans, elles diminuent très vite, puis disparaissent, alors que les familles soutiennent encore longtemps leurs enfants. Par ailleurs, il faut aussi réexaminer la situation des jeunes sans emploi après leurs études et qui ne peuvent pas toucher le RMI avant leurs 25 ans. »
Pour les non-diplômés, la situation est encore pire
Les témoignages ne manquent pas pour illustrer ces difficultés. Sylvie, une habitante du Val-de-Marne, a dû mettre en gage des objets de famille pour régler les frais de l’école de commerce de son fils, voici deux ans. « Nos revenus ne lui donnaient pas droit à une bourse. Aujourd’hui, ma fille voudrait intégrer l’IUT de journalisme de Tours, mais notre budget va être très tendu si on doit payer un logement. »
François évoque sa fille qui, à la fin de ses études, ne touche pas de chômage, puisqu’elle n’a jamais travaillé, et n’a pas droit à la mutuelle de ses parents. « Les pouvoirs publics devraient réfléchir à un statut particulier pour les jeunes diplômés chômeurs », estime-t-il.
Pour les non-diplômés, la situation est encore pire. À 55 ans, Malika, qui habite Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), désespère de trouver une solution pour sa fille de 18 ans, qui a quitté le lycée en seconde. « Personne ne veut l’embaucher et elle ne sait pas quoi faire. Elle est perdue, ne trouve pas de formation. »
Création d’un « guichet unique » pour les jeunes bienvenue
Dans le monde rural, les préoccupations ne sont pas différentes, selon Jean-Yves Martin, directeur de Familles rurales. « Il y a notamment le problème des transports et de leur prix, puisque les contraintes de déplacement sont particulièrement importantes. »
Pour ce responsable, la création d’un « guichet unique » pour les jeunes serait la bienvenue. Car, « entre les permanences d’accueil information et orientation, les missions locales, les points information jeunesse et Pôle emploi, tout est trop dispersé et compliqué ».
Plusieurs parents évoquent un nécessaire élan de solidarité nationale auquel devrait travailler Martin Hirsch. « Pourquoi les salariés les plus âgés ne prendraient-ils pas en main des jeunes pour les accompagner pendant leurs premières années ? », suggère ainsi Jeanne.
Pour Marie de Blic, responsable du secteur politique familiale à l’Association des familles catholiques, c’est avec les parents que la solidarité doit principalement s’exercer. « Il faut que Martin Hirsch continue à conforter une politique de prévention et d’éducation, dit-elle. Notamment en permettant de développer les réseaux d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents. » Comme le résume une autre mère de huit enfants, la mission de Martin Hirsch est essentielle, car la situation précaire de la jeunesse peut fragiliser la France. « Mais c’est un travail gigantesque. »
http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2367165&rubId=788
Invité- Invité
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
je suis totalement solidaire de l'avenir de mes enfants , et ce jusqu'à ma mort , qu'on ne demande pas aussi d'être solidaire de l'avenir des enfants des autres !
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
livaste a écrit:je suis totalement solidaire de l'avenir de mes enfants , et ce jusqu'à ma mort , qu'on ne demande pas aussi d'être solidaire de l'avenir des enfants des autres !
Il y en a qui ne sont même pas solidaires de leurs enfants.
Mais moi je trouve que la génération baby boomers, celle de mes parents donc, n'a pas à être accusée de freiner ou de se désolidariser des gens de ma génération. Je n'en dirais pas autant de la génération X (ceux nés entre 60 et 75)...
Invité- Invité
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
Il est vrai que la génération de l'après guerre est dans l'ensemble plutôt solidaires des enfants , allant même jusqu'à parfois les surprotéger .
cependant j'ai vu encore trop de jeunes totalement délaissés par les parents , des jeunes ( ou moins jeunes ) jétés dehors par leurs parents .
En fait , comme je l'ai souvent répété , il n'y a pas " une jeunesse " mais des jeunesses , une jeunesse ( incluant les jeunes adultes ) sont les parents , la vie durant , se sentent responsables , et une jeunesse qui ne peut compter que sur les pouvoirs publics .
Tu as raison c'est peut être une génération entière de parents qui se comporte ainsi , la génération du chacun pour soi , la génération de " on a des droits pas des devoirs ".
cependant j'ai vu encore trop de jeunes totalement délaissés par les parents , des jeunes ( ou moins jeunes ) jétés dehors par leurs parents .
En fait , comme je l'ai souvent répété , il n'y a pas " une jeunesse " mais des jeunesses , une jeunesse ( incluant les jeunes adultes ) sont les parents , la vie durant , se sentent responsables , et une jeunesse qui ne peut compter que sur les pouvoirs publics .
Tu as raison c'est peut être une génération entière de parents qui se comporte ainsi , la génération du chacun pour soi , la génération de " on a des droits pas des devoirs ".
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
autour de moi , ceux nés à la même période que moi (68 ) n'ont pas ce laisser-aller .... c'est surement une question d'éducation aussi .Quand on se sent responsable on fait tout pour ses gosses , on va jusqu'a se priver soi-même pour qu'ils puissent avoir le meilleur ! j'en suis pas encore aux études supérieures mais , j'ai déjà anticipé la chose .Et si demain ils doivent être malgré eux des "tanguy" alors , ils resteront à la maison .Je ne m'imagine même pas jeter mes gosses à la rue !
Invité- Invité
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
Le Haut commissaire à la Jeunesse, Martin Hirsch, a souhaité lundi sur France Inter mettre en place une prime pour aider les jeunes chômeurs dans leur recherche d'emploi, à l'instar de celle mise en place dans le cadre du RSA.
D'après agence
http://tf1.lci.fr/infos/economie/social/0,,4299435,00-hirsch-veut-une-prime-pour-aider-les-jeunes-chomeurs-.html
Les jeunes "n'arrivent pas à trouver de travail parce qu'ils n'ont pas les quelques centaines d'euros pour payer le permis de conduire. Quand on était sur les moins jeunes avec le revenu de solidarité active (RSA) au delà de 25 ans, on a mis en place une aide au retour à l'emploi qu'on peut déclencher, et bien je veux qu'on la déclenche", a-t-il déclaré.
Martin Hirsch proposera également "que ceux qui sont en formation professionnelle soient moins payés au lance-pierre, qu'on revalorise l'accès à la formation professionnelle". Il a souhaité aussi "qu'on (...) lance des programmes expérimentaux sur des territoires, pour (...) ne pas laisser un seul jeune sans emploi sans formation". L'Etat a mis "150 millions d'euros" sur ces programmes, a-t-il indiqué.
Une partie des programmes financés par l'UIMM
Il a confirmé que l'UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) financerait "une partie des programmes expérimentaux". Martin Hirsch est aussi "en discussion" avec Total, pour voir si l'entreprise, peut "non pas faire de la charité, mais investir dans un certain nombre de programmes" pour les jeunes.
"Je ferai tout et je prendrai tous les risques pour réussir, pour faire en sorte qu'à la rentrée prochaine, on ne se retrouve pas avec des centaines de milliers de jeunes en plus laissés sans emploi, sans formation ou sans ressource", a-t-il déclaré. Le gouvernement a lancé lundi autour de Martin Hirsch une concertation devant déboucher sur la présentation avant l'été d'une politique globale de la jeunesse, qui devra répondre au vif malaise économique et social des 16-25 ans.
D'après agence
http://tf1.lci.fr/infos/economie/social/0,,4299435,00-hirsch-veut-une-prime-pour-aider-les-jeunes-chomeurs-.html
Invité- Invité
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
Les 16-25 ans broient du noir
Seuls 27% des jeunes Français sont certains d'avoir un bon travail dans l'avenir. Un malaise économique et social auquel Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, devra répondre d'ici l'été.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-16-25-ans-broient-du-noir_745800.html
Seuls 27% des jeunes Français sont certains d'avoir un bon travail dans l'avenir. Un malaise économique et social auquel Martin Hirsch, Haut commissaire aux solidarités actives, devra répondre d'ici l'été.
Le gouvernement a lancé lundi autour de Martin Hirsch une concertation devant déboucher sur la présentation avant l'été d'une politique globale de la jeunesse, qui fait défaut jusqu'ici et qui devra répondre au vif malaise économique et social des 16-25 ans.
"Livre vert"
Le Haut commissaire aux Solidarités actives -dont les prérogatives ont été élargies à la Jeunesse le 12 janvier par Nicolas Sarkozy pour mener une politique "plus cohérente" envers les jeunes- a réuni une soixantaine de personnalités du monde syndical, universitaire, patronal, associatif et politique, dont un tiers de jeunes, pour identifier les réformes à conduire.
La commission, invitée à réfléchir aux difficultés accrues des jeunes à prendre leur autonomie, se réunira cinq fois d'ici fin mai, avant de publier un "Livre vert" en vue d'une consultation grand public par Internet.
"Scénario à à la grecque"
Les orientations finales du gouvernement seront présentées "avant les vacances scolaires d'été", a précisé à la presse Martin Hirsch, soulignant que le gouvernement était "engagé dans une course de vitesse" car la situation des jeunes était déjà "fragile avant la crise". "Ne pas traiter cette question et c'est la société tout entière qui est en danger", a-t-il dit.
"L'accès à l'autonomie va être le chantier prioritaire de cette commission", a-t-il précisé.
L'autonomie est couramment définie par un emploi stable, un logement indépendant, des revenus essentiellement tirés de l'activité, et la mise en couple. Or, le processus se fait selon des "enchaînements de plus en plus complexes", selon le document de cadrage de la réunion.
Cette situation, notamment les difficultés criantes d'accès à l'emploi, avait été mise en lumière lors des manifestations contre le CPE en 2006.
Elle prend une dimension potentiellement explosive avec la crise, qui fait flamber le chômage des 16-25 ans. Les militants des collectifs contre la cherté du logement "Jeudi noir" et contre les stages abusifs "Génération précaire" agitent la menace d'un "scénario à la grecque".
"Grand chambardement"
Parmi les pistes d'action évoquées par Martin Hirsch figurent la poursuite de la réforme des stages dont certaines entreprises continuent d'abuser; le développement de l'alternance qui conjugue cours théoriques et apprentissage en entreprise; le service civique; le financement pérenne des Ecoles de la 2e chance.
Martin Hirsch a aussi promis "un grand chambardement" dans les mécanismes de rattachement au foyer fiscal des parents qui prive le jeune de certaines aides.
Parallèlement, le Haut commissaire aura 150 millions d'euros, issu selon lui du plan de relance, pour financer des "programmes expérimentaux" qui pourront concerner au moins 100 000 jeunes sur 18 mois.
Selon une récente comparaison internationale, citée par les services du Haut commissaire, les jeunes Français sont, après les Japonais, ceux qui ont le moins confiance en leur avenir: 27% sont certains d'avoir un bon travail dans l'avenir contre 60% au Danemark ou aux Etats-Unis.
Défiance
Cette défiance, souvent partagée par les parents, se traduit selon le Haut commissaire notamment par un désengagement citoyen. Un constat qualifié de "totalement réac" par l'Unef pour qui M. Hirsch est là pour jouer les pompiers dans "une situation de quasi-rupture entre les jeunes et le gouvernement".
Le risque, selon son président Jean-Baptiste Prévost, "c'est qu'il ne sorte de la concertation que quelques mesures destinées à colmater les brèches, mais pas une nouvelle donne, passant pour l'Unef par une allocation d'autonomie".
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-16-25-ans-broient-du-noir_745800.html
Invité- Invité
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
et on recommence dans le saucissonnage !
Quand on voit le nombre de licenciés pour cause de crise , va t on nous faire croire que seuls les jeunes sont touchés ?
Va t on nous faire croire qu'il est préférable de virerr le père de famille qui a 3 enfants à charge et les remboursements de la maison ?
Quand on voit le nombre de licenciés pour cause de crise , va t on nous faire croire que seuls les jeunes sont touchés ?
Va t on nous faire croire qu'il est préférable de virerr le père de famille qui a 3 enfants à charge et les remboursements de la maison ?
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
Il ne faut pas limiter le débat à la seule relation parents/enfants. C'est vraiment un question inter- voire trans-générationnelle. La génération post baby boomers est d'ailleurs aussi souvent appelée "génération silencieuse". Elle a hérité de combats divers (la reconstruction d'un monde, mai 68 etc) sans rien en faire, et surtout, sans rien transmettre à notre génération.
On en parlait sur le MEQ mais Aeschimann le résume très bien dans son livre Libération et ses fantômes...
On en parlait sur le MEQ mais Aeschimann le résume très bien dans son livre Libération et ses fantômes...
Invité- Invité
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
c'est la mentalité qu'il faut faire évoluer . Dans les pays nordiques ils associent jeunesse à avenir ! ici comme dans les pays méditerranéens(sauf le portugal) on associe jeunesse à méfiance.
l'alternance est une solution pratiquée dans les pays nordiques , il me semble que Sarko en a parlé ; mais dans le contexte actuel il sera difficile de faire rentrer les jeunes sur le marché du travail alors même qu'on licencie d'abord les jeunes , les intérimaires, les séniors et pour finir le noyau dur (les expérimentés , formés ) dans les cas extrêmes .
l'alternance est une solution pratiquée dans les pays nordiques , il me semble que Sarko en a parlé ; mais dans le contexte actuel il sera difficile de faire rentrer les jeunes sur le marché du travail alors même qu'on licencie d'abord les jeunes , les intérimaires, les séniors et pour finir le noyau dur (les expérimentés , formés ) dans les cas extrêmes .
Invité- Invité
Re: Et si nous étions plus solidaire des jeunes ?
À quelles difficultés sont confrontés les jeunes ?
Pauvreté, logement, chômage : les difficultés sont plus fortes pour les jeunes que pour les autres catégories de la population, rappellent les données publiées lundi par le Haut Commissariat à la Jeunesse.
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/a-quelles-difficultes-sont-confrontes-les-jeunes/920/0/323931
Pauvreté, logement, chômage : les difficultés sont plus fortes pour les jeunes que pour les autres catégories de la population, rappellent les données publiées lundi par le Haut Commissariat à la Jeunesse.
En 2008, 8,18 millions de jeunes de 16 à 25 ans vivaient en France et représentaient 12,7 % de la population.
PAUVRETÉ :
La pauvreté, très liée à la situation des parents vis-à-vis de l'emploi, affecte plus les jeunes : 20,2 % d'entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté (880 euros par mois), contre 13 % de l'ensemble de la population, et 15,5 % sont en situation de pauvreté en termes de conditions de vie, contre 12,2 % de l'ensemble de la population.
LOGEMENT :
- La majorité des 16-25 ans (57 %) vivent encore avec leurs parents, 18 % ont constitué une famille et 13 % vivent seuls.
- Les jeunes ayant quitté le foyer familial sont généralement locataires dans de grandes villes et occupent de petits logements, plus souvent de statut atypique (meublés, sous-locations, etc).
SCOLARITÉ :
- Plus de 40 % d'une génération obtiennent un diplôme du supérieur, près de 62 % d'une classe d'âge obtiennent le bac depuis 1995 et plus de 80 % des moins de 18 ans sont en cours d'étude depuis le début des années 1990, contre moins de la moitié une décennie plus tôt.
- La part de jeunes sans diplôme du secondaire, qui avait fortement baissé, s'est "stabilisée" depuis la fin des années 1990 autour de 17 %, soit 130.000 personnes. Et quelque 10 %, soit 75.000 jeunes, sortent du système scolaire sans diplôme.
EMPLOI :
- Le taux d'emploi des 16-25 ans (28,5 % au 4e trimestre 2008), est l'"un des plus faibles d'Europe" en raison de la durée de la scolarité, d'un moindre cumul études-emploi qu'ailleurs et des difficultés d'insertion professionnelle des moins diplômés.
- Plus d'un tiers des emplois occupés par les moins de 30 ans (35 %) sont des contrats temporaires ou aidés par l'État, contre moins de 15 % pour l'ensemble des salariés.
CHÔMAGE :
- Le taux de chômage des actifs de 15-24 ans est l'"un des plus élevés d'Europe" (21,2 % au 4e trimestre 2008), notamment car les moins de 25 ans présents sur le marché du travail sont souvent peu ou pas diplômés et peinent à s'insérer.
- Moins de la moitié des jeunes au chômage perçoivent une indemnisation, contre 60 % des demandeurs d'emploi.
http://www.lepoint.fr/actualites-societe/a-quelles-difficultes-sont-confrontes-les-jeunes/920/0/323931
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