7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
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7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
Christophe Cornevin
25/02/2009 |
c'est assez impressionnant .
Certes c'est une bonne chose que de lutter contre les escroqueries qui se multiplient sur internet ou contre les sites de formation de terroristes , mais attention cependant , à ne pas inciter également les internautes à devenir les inquisiteurs du web !
Christophe Cornevin
25/02/2009 |
Quelque 299 005 internautes se sont connectés en un mois et demi sur www.internet-signalement.gouv.fr, et 7 267 affaires suspectes ont été révélées : après la récente mise en œuvre de cette plate-forme de signalement des sites illicites, Michèle Alliot-Marie s'est félicitée de ce premier bilan. Au siège de l'Office central de la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCCLTIC), la ministre de l'Intérieur a considéré mardi après-midi qu'«Internet est devenu le terrain de jeu favori des criminels de toutes natures».
Outre 4 504 délits - dont près de la moitié d'escroqueries -, pas moins de 910 signalements fournis concernent des atteintes aux mineurs et 225 des propos xénophobes et racistes. Grâce à ce nouveau système, des affaires a priori insolubles peuvent être élucidées en quelques heures.
Ainsi, en exploitant l'information d'un Suisse qui a repéré un pédo-pornographe sur unforum de discussion, les policiers et gendarmes de la plate-forme ont remonté une piste numérique jusqu'à localiser l'adresse du pervers qui a diffusé les images délictuelles. Ce dernier a été interpellé le 20 février à Paris, après 24 heures d'enquête. Par ailleurs, des signalements ont permis de déjouer des tentatives de suicide et de fermer plusieurs sites de fabrication de bombes artisanales. Ces derniers peuvent inspirer des terroristes, à l'image de ceux qui ont ensanglanté Le Caire dimanche dernier après avoir déniché une recette sur Internet.
c'est assez impressionnant .
Certes c'est une bonne chose que de lutter contre les escroqueries qui se multiplient sur internet ou contre les sites de formation de terroristes , mais attention cependant , à ne pas inciter également les internautes à devenir les inquisiteurs du web !
Re: 7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
Christophe Cornevin ? C'est ça ta référence ?
Christophe CORNEVIN
Christophe Cornevin est un pur produit des écoles de journalisme, usines à fabriquer des petits soldats des médias, qui tapent là où on leur dit de taper, qui font du journalisme comme d’autres font du mediaplanning, qui rédigent des articles comme d’autres rédigent des textes publicitaires… !
Ces gens là ne méritent aucunement la considération habituellement associé à la fonction journalistique (et héritée d’une époque où la presse avait un minimum de conscience professionnelle).
Ils ne sont que des publicitaires. Ils ne méritent pas de protection particulière et certainement pas notre respect ! Traiter Cornevin de “journaliste” c’est insulter des gens comme Robert Fisk…
Fabrication d’épouvantails, mode d’emploi
[Daniel Schneidermann - 17/11/2008]
Stupeur et consternation ! Les terroristes «d’ultragauche» accusés par la ministre de l’Intérieur d’avoir saboté des caténaires de TGV, vivaient paisiblement à Tarnac, petit village de Corrèze. Ils y tenaient même l’épicerie-bar. Les habitants du village expriment tout le bien qu’ils pensaient de leurs commerçants uniques. Qu’à cela ne tienne. Les journaux télévisés unanimes brodent sur la clandestinité du groupe, «qui avait balancé ordinateurs et téléphones portables». Une épicerie, peut-être, mais «une épicerie tapie dans l’ombre», précisa fort sérieusement un journaliste de France 2.
Le journalisme policier est un art difficile. Il ne s’agit pas seulement de recueillir les confidences des enquêteurs, et de tenter tant bien que mal de séparer infos et intox. Il faut encore leur donner la forme d’un roman conforme à ce qu’attendent, selon les cas, les lecteurs, la hiérarchie du journal, ou le ministère. D’où la fabrication ultrarapide «d’épicerie tapie dans l’ombre», d’un «commando» composé d’un «cerveau» et de «lieutenants» réfugiés dans un «QG» ou de «nihilistes potentiellement très violents».
Fabrication, ou résurrection ? Aux plus âgés d’entre nous (disons, les quadragénaires bien avancés) les journaux télévisés de la semaine dernière auront au moins rappelé leur jeunesse. Aux «prêcheurs barbus des caves», aux «gangs ethniques des banlieues», a en effet succédé une autre catégorie de «méchants», bien oubliée, «la mouvance anarcho-autonome». Et resurgissent pêle-mêle les fantômes des glorieux prédécesseurs de MAM, Michel Poniatowski (ministre de Giscard), ou même Raymond Marcellin, titulaire du poste sous Pompidou.
Dans ce concours de fabrication d’épouvantails, notre confrère du Figaro, Christophe Cornevin, se classe hors catégorie.
Les ultraépiciers de Tarnac, aux yeux du Figaro, étaient «en totale rupture de ban avec la société», «embarqués dans un mode de vie altermondialiste, vivotant pour certains du négoce de produits agricoles, fuyant le regard des rares riverains qui les entouraient, ces apprentis terroristes de la gauche ultra présentaient un profil bien particulier.
Agés de 25 à35 ans pour le plus âgé, ces nihilistes considérés comme «potentiellement très violents» étaient articulés autour d’un petit «noyau dur» d’activistes déjà fichés pour divers actes de violences et de dégradation. A priori, aucun d’entre eux ne travaillait. «Cela ne correspondait pas à leur philosophie», lâche un enquêteur. Les femmes de la bande, quant à elles, sont plus volontiers dépeintes sous les traits de “filles de bonne famille issues de la bourgeoisie de province”. Un profil somme toute guère étonnant au regard de la jeune fille chic en Burberry qui répondait au nom de Joëlle Aubron à l’époque d’Action Directe».
Paresse, lâcheté, violence, trahison de sa classe d’origine : tous ces traits de caractères individuellement, sont inquiétants. Regroupés, ils composent un tableau terrifiant. Le lendemain, le titre d’un article du même journaliste nous apprend que «l’ADN est au cœur de l’enquête». Mais au cœur de l’article… rien sur les preuves ADN.
A croire d’ailleurs que la fabrication d’épouvantails médiatiques est une spécialité en soi.
Une recherche au sujet de Christophe Cornevin dans le moteur Google, donne une idée de l’ampleur des compétences du confrère. «Une dizaine de lascars sont affalés sur les bancs de la salle des pas perdus de la 23e chambre correctionnelle, écrit le journaliste. Agés de 17 à 22 ans, ils sont dans leur écrasante majorité originaires d’Afrique noire» (7 septembre 2007, article intitulé «L’essor des gangs africains dominés par le vol et la violence»). «Les barbus s’activent derrière les barreaux», titre leFigaro en septembre. Détails : «Ces religieux clandestins se sont radicalisés en surfant sur Internet, confie un haut responsable de l’AP. Ils distillent des fragments de sourates pouvant faire référence à la violence et reprennent un discours moyenâgeux pour convertir leurs compagnons de cellule.»
Mais lorsque la tendance des épouvantails vire au modèle «trader fou», notre artisan sait aussi se reconvertir, comme dans cette description balzacienne des objets saisis lors d’une perquisition chez l’ancien trader de la Société générale Jérôme Kerviel : «Sur une table placée aux abords de l’impressionnant écran plat qui trône dans la pièce principale, ils ont notamment trouvé deux téléphones portables, un livre de réglementation bancaire, un numéro de la revue Investir intitulé «Comment s’enrichir en 2008», une canette entamée, une boîte de cigares Monte-Cristo et un exemplaire du Coran comprenant une version arabe et sa traduction en français.»
Ça ferait rire, si ça ne faisait pas peur. Ça ferait peur, si ça ne faisait pas rire.
http://www.liberation.fr/medias/0101266655-fabrication-d-epouvantails-mode-d-emploi
Christophe CORNEVIN
Christophe Cornevin est un pur produit des écoles de journalisme, usines à fabriquer des petits soldats des médias, qui tapent là où on leur dit de taper, qui font du journalisme comme d’autres font du mediaplanning, qui rédigent des articles comme d’autres rédigent des textes publicitaires… !
Ces gens là ne méritent aucunement la considération habituellement associé à la fonction journalistique (et héritée d’une époque où la presse avait un minimum de conscience professionnelle).
Ils ne sont que des publicitaires. Ils ne méritent pas de protection particulière et certainement pas notre respect ! Traiter Cornevin de “journaliste” c’est insulter des gens comme Robert Fisk…
Fabrication d’épouvantails, mode d’emploi
[Daniel Schneidermann - 17/11/2008]
Stupeur et consternation ! Les terroristes «d’ultragauche» accusés par la ministre de l’Intérieur d’avoir saboté des caténaires de TGV, vivaient paisiblement à Tarnac, petit village de Corrèze. Ils y tenaient même l’épicerie-bar. Les habitants du village expriment tout le bien qu’ils pensaient de leurs commerçants uniques. Qu’à cela ne tienne. Les journaux télévisés unanimes brodent sur la clandestinité du groupe, «qui avait balancé ordinateurs et téléphones portables». Une épicerie, peut-être, mais «une épicerie tapie dans l’ombre», précisa fort sérieusement un journaliste de France 2.
Le journalisme policier est un art difficile. Il ne s’agit pas seulement de recueillir les confidences des enquêteurs, et de tenter tant bien que mal de séparer infos et intox. Il faut encore leur donner la forme d’un roman conforme à ce qu’attendent, selon les cas, les lecteurs, la hiérarchie du journal, ou le ministère. D’où la fabrication ultrarapide «d’épicerie tapie dans l’ombre», d’un «commando» composé d’un «cerveau» et de «lieutenants» réfugiés dans un «QG» ou de «nihilistes potentiellement très violents».
Fabrication, ou résurrection ? Aux plus âgés d’entre nous (disons, les quadragénaires bien avancés) les journaux télévisés de la semaine dernière auront au moins rappelé leur jeunesse. Aux «prêcheurs barbus des caves», aux «gangs ethniques des banlieues», a en effet succédé une autre catégorie de «méchants», bien oubliée, «la mouvance anarcho-autonome». Et resurgissent pêle-mêle les fantômes des glorieux prédécesseurs de MAM, Michel Poniatowski (ministre de Giscard), ou même Raymond Marcellin, titulaire du poste sous Pompidou.
Dans ce concours de fabrication d’épouvantails, notre confrère du Figaro, Christophe Cornevin, se classe hors catégorie.
Les ultraépiciers de Tarnac, aux yeux du Figaro, étaient «en totale rupture de ban avec la société», «embarqués dans un mode de vie altermondialiste, vivotant pour certains du négoce de produits agricoles, fuyant le regard des rares riverains qui les entouraient, ces apprentis terroristes de la gauche ultra présentaient un profil bien particulier.
Agés de 25 à35 ans pour le plus âgé, ces nihilistes considérés comme «potentiellement très violents» étaient articulés autour d’un petit «noyau dur» d’activistes déjà fichés pour divers actes de violences et de dégradation. A priori, aucun d’entre eux ne travaillait. «Cela ne correspondait pas à leur philosophie», lâche un enquêteur. Les femmes de la bande, quant à elles, sont plus volontiers dépeintes sous les traits de “filles de bonne famille issues de la bourgeoisie de province”. Un profil somme toute guère étonnant au regard de la jeune fille chic en Burberry qui répondait au nom de Joëlle Aubron à l’époque d’Action Directe».
Paresse, lâcheté, violence, trahison de sa classe d’origine : tous ces traits de caractères individuellement, sont inquiétants. Regroupés, ils composent un tableau terrifiant. Le lendemain, le titre d’un article du même journaliste nous apprend que «l’ADN est au cœur de l’enquête». Mais au cœur de l’article… rien sur les preuves ADN.
A croire d’ailleurs que la fabrication d’épouvantails médiatiques est une spécialité en soi.
Une recherche au sujet de Christophe Cornevin dans le moteur Google, donne une idée de l’ampleur des compétences du confrère. «Une dizaine de lascars sont affalés sur les bancs de la salle des pas perdus de la 23e chambre correctionnelle, écrit le journaliste. Agés de 17 à 22 ans, ils sont dans leur écrasante majorité originaires d’Afrique noire» (7 septembre 2007, article intitulé «L’essor des gangs africains dominés par le vol et la violence»). «Les barbus s’activent derrière les barreaux», titre leFigaro en septembre. Détails : «Ces religieux clandestins se sont radicalisés en surfant sur Internet, confie un haut responsable de l’AP. Ils distillent des fragments de sourates pouvant faire référence à la violence et reprennent un discours moyenâgeux pour convertir leurs compagnons de cellule.»
Mais lorsque la tendance des épouvantails vire au modèle «trader fou», notre artisan sait aussi se reconvertir, comme dans cette description balzacienne des objets saisis lors d’une perquisition chez l’ancien trader de la Société générale Jérôme Kerviel : «Sur une table placée aux abords de l’impressionnant écran plat qui trône dans la pièce principale, ils ont notamment trouvé deux téléphones portables, un livre de réglementation bancaire, un numéro de la revue Investir intitulé «Comment s’enrichir en 2008», une canette entamée, une boîte de cigares Monte-Cristo et un exemplaire du Coran comprenant une version arabe et sa traduction en français.»
Ça ferait rire, si ça ne faisait pas peur. Ça ferait peur, si ça ne faisait pas rire.
http://www.liberation.fr/medias/0101266655-fabrication-d-epouvantails-mode-d-emploi
Jeanclaude- Député
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Re: 7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
http://sabotage-blog.blogspot.com/2008/11/christophe-cornevin-fidle-lche-cul-de.html
il ne semble pas être très apprécié de l'ultra-gauche !
Christophe Cornevin, il est peut-être temps que tu écrives à Minute et que tu prennes ta carte au FN, tu ne crois pas ?
il ne semble pas être très apprécié de l'ultra-gauche !
Dernière édition par franline le Mer 25 Fév - 12:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: 7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
http://www.france-mail-forum.de/dos/dos5/dos5lang.htm
excellent article !!!!!
Anne-Charlotte de Langhe, Saïd Mahrane,Christophe Cornevin
Scènes d'émeutes et de vie ordinaire en Seine-Saint-Denis
Figaro 7.11.2005
http://www.france-mail-forum.de/dos/dos5/dos5lang.htm
excellent article !!!!!
Anne-Charlotte de Langhe, Saïd Mahrane,Christophe Cornevin
Scènes d'émeutes et de vie ordinaire en Seine-Saint-Denis
Figaro 7.11.2005
D'Aulnay à La Courneuve, en passant par Sevran, la Seine-Saint-Denis a connu un deuxième week-end difficile.
DU SILENCE, avant que la colère ne gronde, avant la nuit. Devant la caserne des pompiers d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), peu de jeunes sont venus saluer le cortège emmené par des familles de toutes origines. Plus de deux mille personnes, dont dix élus, appellent au calme. Quelques enfants de la cité des Mille-Mille brandissent une banderole, «solidaires des pompiers». Au pied d'une tour, une vingtaine d'adolescents, cagoulés et gantés, huent le cortège. Le maire de la ville, Gérard Goudron, tente d'entamer la conversation. En vain. Il repart sous les insultes. Témoin de la scène, Gino, un déménageur de 22 ans, se désole : «Je les connais et je ne comprends pas pourquoi ils tiennent ce genre de propos.» Mais il craint surtout l'amalgame qui pourrait être fait par «les Blancs».
Abdelkrim, 34 ans, est d'origine algérienne. Après avoir rasé sa barbe de peur d'être confondu avec un islamiste, il se demande s'il ne va pas changer de ville, voire de pays. Habitant depuis quinze ans la cité Gallion, il n'a jamais vu ça. «De mon temps, on protestait, parfois un peu brutalement, mais jamais de cette manière. Sarkozy a raison de les traiter de voyous.» Pour Hamidi Ahmed, 56 ans, fidèle musulman, ce chaos est préjudiciable à l'«oumma» française (la communauté musulmane) et à tous les banlieusards. Il craint les interprétations «politiciennes», celles notamment qui voient dans les émeutiers les instruments d'islamistes. «Ce sont eux, les jeunes, qui récupèrent l'histoire de la grenade dans la mosquée pour leurs actions.»Anne-Charlotte de Langhe, Saïd Mahrane, ...
http://www.france-mail-forum.de/dos/dos5/dos5lang.htm
Invité- Invité
Re: 7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
60 profs agressés chaque jour
Le Figaro 28.02.2008
Christophe CORNEVIN
j'aime vraiment beaucoup ce journaliste qui OSE dénoncer des faits réels !!!!
http://appy.ecole.free.fr/articles/20080228a.htm
Le Figaro 28.02.2008
Christophe CORNEVIN
Le dernier bilan publié par l'observatoire national de la délinquance révèle une augmentation de 30 % des agressions (collèges et lycées) à rencontre du personnel enseignant entre 2002 et 2006.
230 attaques avec arme ainsi qu'une quarantaine de violences sexuelles ont été recensées pendant l'année scolaire 2005-2006.
Page 9 :
Enseignants : soixante agressions chaque jour
Selon une étude de l'Observatoire national de la délinquance, les agressions physiques et verbales contre des professeurs de collège et de lycée ont augmente de 30 % depuis 2002.
L'AURA de l'enseignant n'existe plus tant son autorité est écornée. Autrefois respectés, pour ne pas dire sacralisés à l'époque des sacro-saints “hussards” de la République, les professeurs sont aujourd'hui devenus la cible d'agressions qui se banalisent. Derrière la tentative d'assassinat à l'arme blanche visant Karen Montet-Toutain au lycée professionnel Louis-Blériot d'Étampes, toute une profession essuie au quotidien menaces, insultes et coups. Le dernier bilan publié par l'Observatoire national de la délinquance (OND) sur les collèges et les lycées publics est édifiant.
Se fondant sur le recensement Signa des incidents effectué par les principaux des collèges et les proviseurs des lycées publics en 2005-2006, dernière année de référence, il révèle que les enseignants ont à eux seuls déploré quelque 15 284 agressions de toute nature. Soit une moyenne record de 60 faits par jour, hors vacances scolaires. Considérant que « la situation s'est dégradée depuis 2002-2003 », le document de l'OND précise que « la hausse du nombre moyen d'incidents dont ont été victimes les personnels de direction apparaît modérée (+8 %) comparée à celle qui a touché les surveillants, les conseillers principaux d'éducation et les enseignants ».
Pour ces trois catégories, les agressions auraient bondi d'environ 25 % en quatre ans. Sur l'ensemble de l'année scolaire, les chefs d'établissements ayant accepté de participer aux enquêtes ont déclaré en moyenne 2,61 incidents visant des enseignants. En fait, seul le personnel administratif et ouvrier semble épargné par le phénomène.
Globalement, de septembre 2005 à juin 2006, les personnels de l'Éducation nationale travaillant en collège et lycée ont été victimes de pas moins de 24 329 faits recensés. À 2 275 reprises, soit plus de six fois par jour, il s'est agi de violences physiques sans arme. C'est-à-dire des gifles, coups de pieds et de poings. Dans le même temps, près de 17 000 insultes ou “menaces graves” ont été relevées, représentant près de 7 actes de violences sur 10.
Les actes les plus graves sont curieusement considérés comme « non exceptionnels » par cette étude qui révèle qu'« environ 230 violences physiques avec arme ainsi qu'une quarantaine de violences physiques à caractère sexuel ont ainsi été signalées ». Rappelant que le taux d'exposition des enseignants varie fortement selon le type et la situation de l'établissement dans lequel ils se trouvent, les auteurs du rapport révèlent qu'« en 2005-2006, un enseignant de collège était en moyenne sept fois plus exposé à la violence » qu'un prof de lycée. Dans 93 % des cas, les agresseurs d'enseignants sont des élèves. Ces derniers sont le plus souvent des garçons, même si la proportion de filles impliquées n'est plus marginale (22 %).
« En collège, ces élèves auteurs d'actes de violences apparaissent plus âgés que la moyenne, décrypte en substance le rapport. En particulier, la proportion des 15 ans et plus se monte à 37 %, alors que seuls 11 % de l'ensemble des collégiens se situe dans cette tranche d'âge. » En lycée professionnel, ce sont en revanche les plus jeunes élèves qui se montrent les plus dangereux.
Christophe Cornevin
j'aime vraiment beaucoup ce journaliste qui OSE dénoncer des faits réels !!!!
http://appy.ecole.free.fr/articles/20080228a.htm
Invité- Invité
Re: 7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
Pourquoi ne pas tout mettre ... cet article date de 2005 !!!!
Scènes d'émeutes et de vie ordinaire en Seine-Saint-Denis
Anne-Charlotte de Langhe, Saïd Mahrane, Christophe Cornevin
Figaro 7.11.2005
D'Aulnay à La Courneuve, en passant par Sevran, la Seine-Saint-Denis a connu un deuxième week-end difficile.
DU SILENCE, avant que la colère ne gronde, avant la nuit. Devant la caserne des pompiers d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), peu de jeunes sont venus saluer le cortège emmené par des familles de toutes origines. Plus de deux mille personnes, dont dix élus, appellent au calme. Quelques enfants de la cité des Mille-Mille brandissent une banderole, «solidaires des pompiers». Au pied d'une tour, une vingtaine d'adolescents, cagoulés et gantés, huent le cortège. Le maire de la ville, Gérard Goudron, tente d'entamer la conversation. En vain. Il repart sous les insultes. Témoin de la scène, Gino, un déménageur de 22 ans, se désole : «Je les connais et je ne comprends pas pourquoi ils tiennent ce genre de propos.» Mais il craint surtout l'amalgame qui pourrait être fait par «les Blancs».
Abdelkrim, 34 ans, est d'origine algérienne. Après avoir rasé sa barbe de peur d'être confondu avec un islamiste, il se demande s'il ne va pas changer de ville, voire de pays. Habitant depuis quinze ans la cité Gallion, il n'a jamais vu ça. «De mon temps, on protestait, parfois un peu brutalement, mais jamais de cette manière. Sarkozy a raison de les traiter de voyous.» Pour Hamidi Ahmed, 56 ans, fidèle musulman, ce chaos est préjudiciable à l'«oumma» française (la communauté musulmane) et à tous les banlieusards. Il craint les interprétations «politiciennes», celles notamment qui voient dans les émeutiers les instruments d'islamistes. «Ce sont eux, les jeunes, qui récupèrent l'histoire de la grenade dans la mosquée pour leurs actions.»
Effluves de plastique brûlé
Depuis le début des incidents, Brahim, 37 ans, chauffeur de taxi des Mille-Mille, gare son outil de travail près de la gare, de peur de le retrouver carbonisé. Bouri, Sénégalais de 42 ans, a une autre solution : «Les envoyer faire un stage au bled pour qu'ils voient de près la vraie misère.»
La nuit tombe sur le 93. En pantoufles sur un trottoir de Pantin, Jocelyne, gardienne d'école, se félicite d'avoir caché ses poubelles dès le coucher du soleil. Dans sa loge de la cité des Courtillères, elle ne dort plus depuis trois jours : «Pourquoi détruire tout ce qu'on leur donne, tout ce qui a été payé avec les impôts de leurs parents ? Jamais ça fera revenir leurs copains. Jamais...» Sur le trottoir d'en face, les pompiers éteignent un feu. On sent les effluves de plastique ou de tôle brûlés à vingt kilomètres à la ronde.
Il est minuit. Trois retraitées emmitouflées regardent une bande d'ados enflammer des poubelles et une voiture, à l'entrée du quartier des Mille-Mille. «N'entrez plus, ils vous ont préparé un joli coup fourré !», crient-elles. Faute de lampadaires, de hautes flammes éclairent les murs des immeubles lépreux et des silhouettes font le «V» de la victoire. A quelques mètres, six cars de gendarmes mobiles protègent la caserne. Une heure auparavant, un pompier est revenu ensanglanté d'une intervention.
Vers 2 heures à Saint-Denis, quartier de la Basilique, des policiers de la BAC patrouillent avec flash-balls et matraques. Eblouis par des lampes torches, sept adolescents toisent les fonctionnaires. Leurs camarades ont déjà pris la fuite. Au milieu des rues désertes, un couple d'Africains – la femme portant son nourrisson dans le dos et son mari une petite fille en poussette –, slalome tranquillement entre des brasiers presque éteints. Au même moment, dans un quartier bourgeois de Suresnes (Hauts-de-Seine), flambent quarante voitures garées sous un parking couvert. A trois mètres du sinistre, la sonnette d'une jolie maison en meulières a littéralement fondu.
«Semaine épouvantable»
Il est 3 heures, aux «4000», à La Courneuve, et une pluie de projectiles tombe d'un immeuble sur des pompiers venus éteindre un commerce chinois. CRS et équipages en civil arrivent. De puissants projecteurs balaient les façades où les habitants sont aux fenêtres, comme au spectacle. Une compagnie d'intervention s'engouffre dans une allée, tonfa à la main. «Les keufs vont revenir bredouilles», prophétise, goguenard, l'un des vigiles de la boîte de nuit miteuse située en face. Avec raison.
Pendant ce temps, à Noisy-le-Sec, les «grands frères» se retrouvent pour enterrer la vie de garçon de Salim, 33 ans. L'alcool coule à flot et l'essentiel des apartés concerne les émeutes du département. Raphy, 29 ans, a tenté dans l'après-midi de calmer les ardeurs «des gamins de la cité des Morillons à Montreuil. Mais dès qu'on n'est plus là, ils recommencent». Souad, éducatrice de rue, devrait être sur le terrain, mais, après «une semaine épouvantable», elle décompresse. «Individuellement, ils sont gentils, dit-elle, mais quand ils sont en bande...»
Dans le quartier des Beaudottes, à Sevran, Myriam, femme de ménage, pleure devant les restes de sa petite Peugeot achetée d'occasion, il y a neuf ans. «On a entendu des coups de klaxon, des cris, puis plus rien. Qu'est-ce qui leur passe par la tête ?» A ses côtés, un vieux Maghrébin en robe de chambre écossaise propose de monter des tours de garde pour protéger le parking
Scènes d'émeutes et de vie ordinaire en Seine-Saint-Denis
Anne-Charlotte de Langhe, Saïd Mahrane, Christophe Cornevin
Figaro 7.11.2005
D'Aulnay à La Courneuve, en passant par Sevran, la Seine-Saint-Denis a connu un deuxième week-end difficile.
DU SILENCE, avant que la colère ne gronde, avant la nuit. Devant la caserne des pompiers d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), peu de jeunes sont venus saluer le cortège emmené par des familles de toutes origines. Plus de deux mille personnes, dont dix élus, appellent au calme. Quelques enfants de la cité des Mille-Mille brandissent une banderole, «solidaires des pompiers». Au pied d'une tour, une vingtaine d'adolescents, cagoulés et gantés, huent le cortège. Le maire de la ville, Gérard Goudron, tente d'entamer la conversation. En vain. Il repart sous les insultes. Témoin de la scène, Gino, un déménageur de 22 ans, se désole : «Je les connais et je ne comprends pas pourquoi ils tiennent ce genre de propos.» Mais il craint surtout l'amalgame qui pourrait être fait par «les Blancs».
Abdelkrim, 34 ans, est d'origine algérienne. Après avoir rasé sa barbe de peur d'être confondu avec un islamiste, il se demande s'il ne va pas changer de ville, voire de pays. Habitant depuis quinze ans la cité Gallion, il n'a jamais vu ça. «De mon temps, on protestait, parfois un peu brutalement, mais jamais de cette manière. Sarkozy a raison de les traiter de voyous.» Pour Hamidi Ahmed, 56 ans, fidèle musulman, ce chaos est préjudiciable à l'«oumma» française (la communauté musulmane) et à tous les banlieusards. Il craint les interprétations «politiciennes», celles notamment qui voient dans les émeutiers les instruments d'islamistes. «Ce sont eux, les jeunes, qui récupèrent l'histoire de la grenade dans la mosquée pour leurs actions.»
Effluves de plastique brûlé
Depuis le début des incidents, Brahim, 37 ans, chauffeur de taxi des Mille-Mille, gare son outil de travail près de la gare, de peur de le retrouver carbonisé. Bouri, Sénégalais de 42 ans, a une autre solution : «Les envoyer faire un stage au bled pour qu'ils voient de près la vraie misère.»
La nuit tombe sur le 93. En pantoufles sur un trottoir de Pantin, Jocelyne, gardienne d'école, se félicite d'avoir caché ses poubelles dès le coucher du soleil. Dans sa loge de la cité des Courtillères, elle ne dort plus depuis trois jours : «Pourquoi détruire tout ce qu'on leur donne, tout ce qui a été payé avec les impôts de leurs parents ? Jamais ça fera revenir leurs copains. Jamais...» Sur le trottoir d'en face, les pompiers éteignent un feu. On sent les effluves de plastique ou de tôle brûlés à vingt kilomètres à la ronde.
Il est minuit. Trois retraitées emmitouflées regardent une bande d'ados enflammer des poubelles et une voiture, à l'entrée du quartier des Mille-Mille. «N'entrez plus, ils vous ont préparé un joli coup fourré !», crient-elles. Faute de lampadaires, de hautes flammes éclairent les murs des immeubles lépreux et des silhouettes font le «V» de la victoire. A quelques mètres, six cars de gendarmes mobiles protègent la caserne. Une heure auparavant, un pompier est revenu ensanglanté d'une intervention.
Vers 2 heures à Saint-Denis, quartier de la Basilique, des policiers de la BAC patrouillent avec flash-balls et matraques. Eblouis par des lampes torches, sept adolescents toisent les fonctionnaires. Leurs camarades ont déjà pris la fuite. Au milieu des rues désertes, un couple d'Africains – la femme portant son nourrisson dans le dos et son mari une petite fille en poussette –, slalome tranquillement entre des brasiers presque éteints. Au même moment, dans un quartier bourgeois de Suresnes (Hauts-de-Seine), flambent quarante voitures garées sous un parking couvert. A trois mètres du sinistre, la sonnette d'une jolie maison en meulières a littéralement fondu.
«Semaine épouvantable»
Il est 3 heures, aux «4000», à La Courneuve, et une pluie de projectiles tombe d'un immeuble sur des pompiers venus éteindre un commerce chinois. CRS et équipages en civil arrivent. De puissants projecteurs balaient les façades où les habitants sont aux fenêtres, comme au spectacle. Une compagnie d'intervention s'engouffre dans une allée, tonfa à la main. «Les keufs vont revenir bredouilles», prophétise, goguenard, l'un des vigiles de la boîte de nuit miteuse située en face. Avec raison.
Pendant ce temps, à Noisy-le-Sec, les «grands frères» se retrouvent pour enterrer la vie de garçon de Salim, 33 ans. L'alcool coule à flot et l'essentiel des apartés concerne les émeutes du département. Raphy, 29 ans, a tenté dans l'après-midi de calmer les ardeurs «des gamins de la cité des Morillons à Montreuil. Mais dès qu'on n'est plus là, ils recommencent». Souad, éducatrice de rue, devrait être sur le terrain, mais, après «une semaine épouvantable», elle décompresse. «Individuellement, ils sont gentils, dit-elle, mais quand ils sont en bande...»
Dans le quartier des Beaudottes, à Sevran, Myriam, femme de ménage, pleure devant les restes de sa petite Peugeot achetée d'occasion, il y a neuf ans. «On a entendu des coups de klaxon, des cris, puis plus rien. Qu'est-ce qui leur passe par la tête ?» A ses côtés, un vieux Maghrébin en robe de chambre écossaise propose de monter des tours de garde pour protéger le parking
Jeanclaude- Député
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Re: 7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
En effet c'est un excellent journaliste !
Jeanclaude- Député
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: 7 000 crimes et délits révélés par les internautes en 45 jours
si tu avais compris que les ... était là pour dire que l'article continue dans LE LIEN QUE J'AI MIS sous l'extrait ....tu n'aurais pas eu a recoller bêtement l'article .
oui , il démontre bien la désinformation des journaux de gauche qui essaient de faire passer ces racailles pour des victimes !
oui , il démontre bien la désinformation des journaux de gauche qui essaient de faire passer ces racailles pour des victimes !
Invité- Invité
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