Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
4 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Bastien Hugues (lefigaro.fr)
24/02/2009 | Mise à jour : 19:31 |
Alerté par la jeune victime, l'établissement n'aurait pas prévenu la justice. Le rectorat de Lille annonce une enquête administrative.
Incroyable carence de l'atablissemnt , à moins que ce ne soit du jeanfoutisme et du mépris pour les enfants qui y sont scolarisés !
Bastien Hugues (lefigaro.fr)
24/02/2009 | Mise à jour : 19:31 |
Alerté par la jeune victime, l'établissement n'aurait pas prévenu la justice. Le rectorat de Lille annonce une enquête administrative.
Les faits remontent au 10 février. Ce jour-là, deux garçons scolarisés au collège-lycée Gambetta d'Arras (Pas-de-Calais) et âgés de 12 ans, attirent une jeune fille de leur établissement dans les toilettes, avant d'en abuser sexuellement. La même journée, ils réitèrent leurs actes dans une annexe du centre de documentation et d'information (CDI).
Leur victime, âgée de 13 ans, prévient rapidement l'équipe pédagogique de l'établissement. Oui mais voilà, selon La Voix du Nord, «au lieu d'en référer sans délai à l'autorité judiciaire pour enquête, comme l'impose l'article 40 du code de procédure pénale, la direction aurait mené sa propre enquête, convoquant les différentes parties et des témoins pour faire le jour sur cette affaire».
Ce n'est que le 16 février qu'une enquête est ouverte par le parquet d'Arras, suite à une plainte déposée la veille par la mère de la victime. Toujours selon La Voix du Nord, les deux agresseurs, mis en examen pour agressions sexuelles, auraient reconnu les faits.
Erreur de procédure ou volonté délibérée de l'établissement de ne pas faire parler de lui ? Le rectorat a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative. Mardi soir, ni la direction du collège-lycée Gambetta ni l'association de parents d'élèves n'étaient joignables.
Présentés à un juge pour enfants, les deux jeunes suspects ont été mis en examen et doivent subir prochainement des expertises psychologiques. Non responsables pénalement, les deux garçons n'encourent que des sanctions éducatives. Mardi, le rectorat affirmait pour sa part que «les agresseurs feront l'objet de mesures disciplinaires dans les meilleurs délais ». La jeune fille, elle, devrait changer d'établissement et bénéficier d'une aide psychologique.
Incroyable carence de l'atablissemnt , à moins que ce ne soit du jeanfoutisme et du mépris pour les enfants qui y sont scolarisés !
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Mais non, voyons, c'est une technique de conciliation parce que balancer un enfant (je mets le terme exprès) à la Police et à la Justice, c'est pas humain! Voyons, pauvres petits choux qui n'ont fait QUE violer une gamine, il ne faut pas les traumatiser en les envoyant à la Police!
Elle est belle, notre société: on fait l'apologie du sexe désacralisé, de la violence, du crime impuni, de l'alcool, de la drogue, et quand un drame arrive, "Oh, c'est pas grave, ils sont jeunes, ils s'amusent...."
Elle est belle, notre société: on fait l'apologie du sexe désacralisé, de la violence, du crime impuni, de l'alcool, de la drogue, et quand un drame arrive, "Oh, c'est pas grave, ils sont jeunes, ils s'amusent...."
The Shadow- Conseiller général
- Nombre de messages : 1125
Age : 39
Date d'inscription : 15/01/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Et c'est encore la victime qui doit changer d'établissement !
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
j'ai également été choquée Shimmy mais il est vrai que maintenant une victime qui ose dénoncer son bourreau risque fort !
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
livaste a écrit:j'ai également été choquée Shimmy mais il est vrai que maintenant une victime qui ose dénoncer son bourreau risque fort !
Mais dans quel pays vivons-nous ?
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
le pays qui a été formaté dans la bien-pensance idéologique de gauche ....c'est d'autant plus flagrant dans l'EN !
Invité- Invité
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Le pays comme tu dis si bien n'a pas été formaté par la gauche ... Mitterrand a été au pouvoir de 1981 à 1995 avec des périodes de cohabitation avec la droite
La constitution a été écrite par Michel DEBRE en collaboration et avec l'acord du Général De Gaulle ( homme de gauche notoirement connu ).
Sinon nous avons été dirigés par Georges Pompidou, Valery Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ... tous homme de gauche très connus !
La constitution a été écrite par Michel DEBRE en collaboration et avec l'acord du Général De Gaulle ( homme de gauche notoirement connu ).
Sinon nous avons été dirigés par Georges Pompidou, Valery Giscard d'Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy ... tous homme de gauche très connus !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
certes mais qui MANIPULE l'opinion publique depuis des lustres ? .... toutes ces associations gauchistes , syndicats , politiques infiltrés DANS les associations telles que SOS racisme ...? (ce qui n'a fait qu'amplifier le sectarisme d'ailleurs à force de considérer un maghrébins comme un être inférieur a protéger du méchant blanc!)
les bien-pensants et 68 ards qui ont tout fait pour faire passer les enfants pour des rois , et bientôt interdire la fessée ....le non-rôle de l'iufm d'apprendre a un prof à maintenir le respect et la discipline dans leurs classes qui selon eux n'est pas leur rôle .... un prof n'a pas à jouer le rôle d'un éducateur .... sauf qu'on voit où ça mène !
sans parler de toujours excuser l'absence d'éducation des parents victimes de la société selon certains a gauche .... accentuer l'assistanat au détriment de la responsabilisation !
tu me diras ....la "droite" de Chirac s'apparentait bien au radical-socialisme et en rien à la responsabilisation .... alors il faudra bien deux mandats de la droite actuelle pour bousculer un peu les mentalités pro-béquilles !
les bien-pensants et 68 ards qui ont tout fait pour faire passer les enfants pour des rois , et bientôt interdire la fessée ....le non-rôle de l'iufm d'apprendre a un prof à maintenir le respect et la discipline dans leurs classes qui selon eux n'est pas leur rôle .... un prof n'a pas à jouer le rôle d'un éducateur .... sauf qu'on voit où ça mène !
sans parler de toujours excuser l'absence d'éducation des parents victimes de la société selon certains a gauche .... accentuer l'assistanat au détriment de la responsabilisation !
tu me diras ....la "droite" de Chirac s'apparentait bien au radical-socialisme et en rien à la responsabilisation .... alors il faudra bien deux mandats de la droite actuelle pour bousculer un peu les mentalités pro-béquilles !
Invité- Invité
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
franline a écrit:certes mais qui MANIPULE l'opinion publique depuis des lustres ? .... toutes ces associations gauchistes , syndicats , politiques infiltrés DANS les associations telles que SOS racisme ...? (ce qui n'a fait qu'amplifier le sectarisme d'ailleurs à force de considérer un maghrébins comme un être inférieur a protéger du méchant blanc!)
les bien-pensants et 68 ards qui ont tout fait pour faire passer les enfants pour des rois , et bientôt interdire la fessée ....le non-rôle de l'iufm d'apprendre a un prof à maintenir le respect et la discipline dans leurs classes qui selon eux n'est pas leur rôle .... un prof n'a pas à jouer le rôle d'un éducateur .... sauf qu'on voit où ça mène !
sans parler de toujours excuser l'absence d'éducation des parents victimes de la société selon certains a gauche .... accentuer l'assistanat au détriment de la responsabilisation !
tu me diras ....la "droite" de Chirac s'apparentait bien au radical-socialisme et en rien à la responsabilisation .... alors il faudra bien deux mandats de la droite actuelle pour bousculer un peu les mentalités pro-béquilles !
Des associations manipulent les citoyens français ... si tel était réellement le cas ton Nicolas Sarkozy n'aurait surement pas le poste qu'il occupe. Un peu de réalisme et de crédibilité ... tu ne vas pas nous faire un "cornevin" bis !
Tu es en plein délire ... la droite de Chirac dont tu étais vraisemblablement membre de SON parti politique n'stait pas un radical-socialiste ... il suffit de souvenir des débats entre Mitterand et lui pour penser l'opposé !
Mais il est vrai que cela peut être une façon de se disculper en faisant supporter à l'autre Président de Droite les erreurs de politique !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Franline a pourtant raison , si la gauche a été au pouvoir de 1981 à 2002 ( et non à 1995) , elle en a profité pour infiltrer , noyauter les corps constitués de l'Etat . Avant 1981 , effectivement l'EN était déjà plus qu'à gauche , marxiste même , mais depuis 81 , c'est également et surtout la justice qui est devenue la grande courroie gauchiste , plus proche d'ailleurs de la gauche radicale que du ps .
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Passation CHIRAC/SARKOZY : le mirage de l'alternance
Alors qu'arrive la fin du mandat de Jacques CHIRAC et que sonne l'heure du bilan, les commentateurs sont presque tous unanimes : il n'y a rien à retirer des 12 ans de présidence de ce dernier, à l'exception de son refus d'entrer dans le conflit irakien. "Douze ans pour rien" pourrait-on titrer. A cette idée du "bilan zéro" vient se superposer une autre analyse: "CHIRAC n'a rien fait parce qu'au fond, il n'était pas vraiement de droite". L'image d'un président de droite n'assumant pas le programme et l'idéologie de sa famille politique revient souvent dans les commentaires. CHIRAC aurait été en réalité un "radical-socialiste", préférant le "confort de l'immobilisme" au mouvement incessant de la réforme, un républicain "plus social que libéral". En contrepoint, la campagne très à droite de Nicolas SARKOZY apparait alors comme un vent nouveau soufflant sur la France, une vrai alternance à "cette France de l'échec et du replis sur soi" (stigmatisée par le vote NON au référendum sur la Constitution européenne)....
http://laviecommeellevient.20minutes-blogs.fr/tag/bilan
http://www.leparisien.fr/politique/pasqua-livre-ses-memoires-sur-les-annees-chirac-19-11-2008-314940.php
Pasqua livre ses mémoires sur les années Chirac
A 81 ans, Charles Pasqua, sénateur des Hauts-de-Seine, vient de publier un nouveau tome de ses "Mémoires". Cet ouvrage qui est un "Manuel politique" selon l'auteur s'avère être en fait une vraie critique sur les années Chirac allant de 1988 à 1995. Outre des anecdotes très personnelles, Charles Pasqua livre en effet sa propre analyse sur cette période qu'il n'hésite pas à qualifier de "magnifique désastre" "Chirac, je le dis aujourd'hui, c'est une erreur de casting, affirme l'ancien ministre de l'Intérieur.
Il est sympa, il serre les mains, mais il est resté radical-socialiste." Mardi 18 novembre, Charles Pasqua s'est plié de bonne grâce à une séance de dédicaces salle René Coty, au Sénat, en présence de son éditeur, Denis Jeambar, des éditions Seuil. Etaient présents également de nombreux militants, sympathisants et proches de Charles Pasqua.
leparisien.fr
si ça venait de moi , mais non....
il a cassé l'image de la droite à l'époque en allant contre son propre camps.
Invité- Invité
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
PETITE RECTIFICATION ( si vous le permettez ! )livaste a écrit:Franline a pourtant raison , si la gauche a été au pouvoir de 1981 à 2002 ( et non à 1995) , elle en a profité pour infiltrer , noyauter les corps constitués de l'Etat . Avant 1981 , effectivement l'EN était déjà plus qu'à gauche , marxiste même , mais depuis 81 , c'est également et surtout la justice qui est devenue la grande courroie gauchiste , plus proche d'ailleurs de la gauche radicale que du ps .
La Gauche a été au pouvoir de 1981 à 1995 date de l'élection de Jacques Chirac, et je veux bien être bon prince, de Juin 1997 à mai 2002 avec Jospin en qualité de premier ministre suite à la dissolution de l'Assemblée Nationale par Chirac. Mais sous Mitterand la droite a été au pouvoir de 1986 à 1988 et de 1993 à 1995.
Depuis la cinquième république la gauche a donc été seule au pouvoir de 1981 à 1986, de 1988 à 1993 et de 1997 à 2002 soit 15 ans ... par déduction la droite a donc eu les commandes de ce pays durant 36 ans, et si elle n'a pas su manoeuvrer pour dépolitiser l'EN elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
l'EN étant politisée depuis 1882 il aurait fallu employer quels procédès pour la dépolariser ??
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
il ne veut pas COMPRENDRE que Chirac n'est , et n'a jamais été de droite . ...un radical-socialiste immobiliste ...
Invité- Invité
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
franline a écrit:il ne veut pas COMPRENDRE que Chirac n'est , et n'a jamais été de droite . ...un radical-socialiste immobiliste ...
Tu as raison !
Chirac, le fondateur du RPR et de l'UMP est un radical-socialiste ( immobiliste ? )... !
Tout le monde te suis sur ce point ... sauf moi l'idiot !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
bah , je t'ai mis quelques exemples en haut tu n'as qu'a lire.... perso , je n'ai jamais voté pour Chirac...trop à gauche !
Invité- Invité
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Voilà pour ce qui est de Jacques CHIRAC , le fondateur du parti multi-courants dénommé UMP :
CHIRAC
Jacques Chirac, né le 29 novembre 1932 dans le 5e arrondissement de Paris, est un homme d'État français qui a exercé les plus hautes responsabilités de la Ve République.
Il fut Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1976) puis, inaugurant la première cohabitation, celui du socialiste François Mitterrand (1986-1988).
Il est le 5e président de la Ve République (22e président de la République) du 17 mai 1995 au 16 mai 2007, période incluant la troisième cohabitation (1997-2002).
Il fut également le premier maire de Paris (1977-1995) après le rétablissement de cette fonction (supprimée entre 1871 et 1977, son prédécesseur était Jules Ferry). Il siège au Conseil constitutionnel dont il est membre de droit depuis la fin de son second mandat de chef de l'État.
En 1988, Jacques Chirac se présente à l'élection présidentielle.
Confronté à la remontée spectaculaire de François Mitterrand dans les sondages, il se lance dans une tournée dans toute la France pour expliquer sa politique. Au premier tour, il obtient seulement 19,94 % et est talonné à droite par Raymond Barre qui en attire 16,6 %, et se trouve largement distancé par François Mitterrand et ses 34,1 %.
Le journaliste Éric Zemmour a rapporté que Jacques Chirac aurait eu une entrevue secrète avec Jean-Marie Le Pen entre les deux tours, ce qu'il a toujours nié. En fait, il y aurait eu deux rencontres selon Franz-Olivier Giesbert. La première se serait déroulée un mois avant le premier tour par l'intermédiaire d'un ami commun, le général Pierre de Bénouville. Il s'agissait d'une prise de contact afin de que les deux hommes puissent se jauger. Une seconde rencontre aurait eu lieu entre les deux tours.
Cette fois, Charles Pasqua est l'intermédiaire qui organise l'entrevue chez un ami armateur. Cette fois-ci, Chirac a pris sa décision et fait preuve d'une « inflexible intransigeance » à la grande stupéfaction de Jean-Marie Le Pen. Opposant une fin de non recevoir, Chirac aurait demandé au chef du Front national de ne pas lancer le moindre appel en sa faveur. Lors de son allocution du 1er mai 1988, Jean-Marie Le Pen ne pouvait plus que déclarer : « Pas une voix pour Mitterrand ! » laissant ses électeurs libres de choisir entre le vote blanc et le bulletin Chirac. Depuis cette date, Jean-Marie Le Pen nourrit une rancune envers Jacques Chirac.
Lors d'un débat télévisé rugueux, Jacques Chirac affronte le président sortant (Mitterrand) durant lequel le président affirme « dans les yeux » qu'il n'était pas au courant des tractations pour libérer les otages du Liban.
Au soir du second tour de l'élection le 8 mai 1988, Jacques Chirac subit une défaite cuisante en n'obtenant que 45,98 % des voix. Son camp est démoralisé, et sa femme va jusqu'à affirmer : « les Français n'aiment pas mon mari ».
De nouveau dans l'opposition, il reste maire de Paris, réélu triomphalement en 1989 et travaille à se maintenir en tête de l'opposition. En 1991, il déclare qu'il est « absolument hostile au plan Delors tendant à instituer en Europe une monnaie unique ».
1993-1995 : la Deuxième cohabitation
Face aux grandes difficultés du gouvernement de gauche, il participe à la campagne législative de 1993 qui voit la victoire écrasante de la droite.
Échaudé par l'expérience précédente, il préfère rester en retrait et laisse Édouard Balladur devenir Premier ministre, formant ainsi la Deuxième cohabitation. L'accord tacite entre les deux hommes est simple : à Édouard Balladur l'Hôtel Matignon, à Jacques Chirac le Palais de l'Élysée en 1995.
Cependant Édouard Balladur, au vu de sa popularité, décide de se présenter à l'élection présidentielle : les partisans du président du RPR crient à la trahison, d'autant que le Premier ministre entraîne avec lui une large partie des chiraquiens du premier cercle, la plupart membres de son gouvernement, dont Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua.
Philippe Seguin, un temps hésitant, se lance dans la bataille auprès du candidat « légitime » et devient avec Alain Juppé et Alain Madelin un des principaux soutiens de Jacques Chirac. Celui-ci, espérant devancer Édouard Balladur, annonce sa candidature tôt, le 4 novembre 1994. Il entame une campagne dynamique et centrée sur le thème de la « fracture sociale ».
Jacques Chirac réussit à éliminer Édouard Balladur au premier tour, avant de remporter le second face à Lionel Jospin, candidat socialiste, avec 52,64 % des voix : il devient président de la République.
1995- 2002 : Premier mandat présidentiel
À son arrivée à l'Élysée, le 17 mai, il nomme Alain Juppé Premier ministre. Ce dernier met l'accent sur la lutte contre le déficit de budgétaire et la dette de l'État afin de respecter le pacte de stabilité de l'Union européenne et d'assurer l'arrivée de l'Euro.
Le 16 juillet 1995 à l'occasion du 53e anniversaire de la rafle du vélodrome d'hiver, Jacques Chirac reconnait « la faute collective » de la France et déclare : « ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français. »
Dès juillet 1995, une de ses toutes premières décisions est d'effectuer une ultime campagne d'essais nucléaires avant la signature du TICE, afin de permettre au CEA de développer son programme Simulation.
Cette décision, arrivée au moment du cinquantenaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, provoque un tollé, en particulier en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, aux États-Unis et dans les milieux écologistes, sans qu'il cède : la campagne d'essais a lieu.
La politique internationale de la France change subitement en Yougoslavie, où le président ordonne des représailles suite au meurtre de soldats français, conjointes avec l'OTAN, qui met fin à la guerre civile.
Il mène parallèlement une politique qui le rapproche des pays arabes tout en travaillant au processus de paix dans le conflit israélo-palestinien. La France rejoint le commandement intégré de l'OTAN, après avoir tenté d'obtenir pour un militaire européen (en fait, français), le commandement sud de l'Otan, basé à Naples.
Le 22 février 1996, le président annonce sa décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national. Ce choix de suspension, et non d'abolition, doit permettre de le rétablir en cas de conflit armé.
Le 22 octobre 1996, il se rend en Israel et se met en colère contre le chef de la sécurité israëlienne en l'accusant de provocation à l'égard des commerçants palestiniens.
De plus en plus impopulaire, le gouvernement d'Alain Juppé doit affronter des grèves massives durant l'hiver 1995-1996, dues à la réforme des retraites du public et au gel du salaire des fonctionnaires.
Devant l'essoufflement de sa majorité, il risque une dissolution, attendue par beaucoup et probablement conseillée par Dominique de Villepin, de l'Assemblée nationale le 21 avril 1997, soit onze mois avant la date prévue. Pris de court, ni son parti ni son électorat ne comprennent son geste tandis que l'opposition crie à la manœuvre. Les élections qui suivent voient la victoire de la « gauche plurielle », menée par Lionel Jospin.
Jacques Chirac nomme ce dernier Premier ministre.
1997 - 2002 : la Troisième cohabitation
La Troisième cohabitation est bien plus longue que les précédentes, puisqu'elle dure cinq ans.
Le président et le Premier ministre tentent de parler d'une seule voix dans le cadre de l'Union européenne ou de la politique étrangère, se rendant ensemble aux sommets européens (comme lors des deux autres cohabitations), même si on y assiste parfois à des passes d'armes verbales entre les deux hommes.
C'est à cette époque qu'éclatent les affaires politico-financières au sujet du RPR et de la mairie de Paris
À l'initiative d'un député socialiste, Arnaud Montebourg, trente députés (dix-neuf PS, quatre « verts », quatre radicaux, deux PCF et un MDC) déposent une motion demandant la traduction de Jacques Chirac devant la Haute cour. La motion est rejetée. Dans une décision du 22 janvier 199916, le Conseil constitutionnel, présidé alors par Roland Dumas, confirme au président son immunité telle qu'elle est définie dans la constitution.
Le gouvernement Jospin connaît une popularité importante, marquée par la loi des 35 heures, la baisse du chômage et la reprise économique mondiale de la fin du siècle.
Partant favori, le Premier ministre décide de rétablir le calendrier initial des élections (la présidentielle avant les législatives) et surtout obtient du président (et pressé également par l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing) d'abord très réticent, qu'il propose la modification de la Constitution pour transformer le septennat en quinquennat. Le 24 septembre 2000 la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans est adoptée par un référendum marqué par une abstention record. (30,19% de participation, 73,21% de oui 26,79% de non).
Face à la pression de ses soutiens, les sondages lui étant peu favorables, Jacques Chirac décide d'annoncer plus tôt que prévu sa candidature pour l'élection présidentielle, le 11 février 2002 lors d'un meeting à Avignon, devançant ainsi Lionel Jospin (ce dernier annonce sa propre candidature le 20 février).
S'appuyant sur la jeune garde des députés RPR, il favorise la formation progressive d'un nouveau parti qui doit voir la fusion du RPR, de l'UDF et de DL : l'Union pour la majorité présidentielle. Les futurs éléments de ce nouveau parti (que l'UDF, dirigée par François Bayrou, refuse de rejoindre) développent les thèmes de la sécurité et de la baisse des impôts.
Après un début de campagne moyen, Jacques Chirac prend du poil de la bête suite aux erreurs de Lionel Jospin Fort de sa grande expérience des campagnes présidentielles, Jacques Chirac mène alors une campagne dynamique, notamment sur les thèmes de la baisse des impôts (promesse de baisse de 33 % de l'impôt sur le revenu) et de l'insécurité, très largement relayé et diffusé par les médias (les Guignols de l'info de Canal + accusent TF1 et son journal de 13h d'amplifier le mouvement ; la gauche parle de « sentiment d'insécurité ») qui multiplient le temps d'audience sur le sujet et celui de la violence urbaine.
Lionel Jospin voit dans le même temps sa campagne s'essouffler. Le 21 avril, c'est la surprise, « comme un coup de tonnerre » : Lionel Jospin est battu dès le premier tour. Jacques Chirac, arrivé en tête avec 19,88 % (le plus faible score pour un président sortant) se voit opposé à Jean-Marie Le Pen.
Souvent décrit comme un antiraciste viscéral, assuré de l'emporter, il décide de refuser de débattre avec son adversaire, déclarant que « face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Il laisse alors la gauche et la jeunesse manifester en appelant à voter pour lui et est élu avec un score sans commune mesure : 82,21 %.
2002-2007 : second mandat présidentiel
2002 - 2005 : Jean-Pierre Raffarin Premier ministre
Lionel Jospin lui ayant aussitôt remis sa démission, il nomme un membre de Démocratie libérale, Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre, lequel gouverne par ordonnances pendant quelques semaines :
l'UMP, alors créée par l'association du RPR, de Démocratie libérale et d'une large partie de l'UDF, remporte largement les élections législatives suivantes, et obtient la majorité absolue à l'Assemblée Nationale, avec 365 des sièges. Jacques Chirac peut à nouveau s'appuyer sur une majorité parlementaire. Il s'appuie également sur un groupe de députés UDF réduit à 30 membres, et nomme un seul ministre issu de ce parti, Gilles de Robien, député-maire d'Amiens.
Jean-Pierre Raffarin entame la mise en œuvre de certaines des promesses de la campagne : baisse de l'impôt sur le revenu et multiplication d'actions ciblées contre la délinquance, avec son très médiatique et populaire ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et contre l'insécurité routière, avec le ministre des transports Gilles de Robien. Viendront ensuite l'assouplissement des 35 heures, la réforme des retraites et de la sécurité sociale, la décentralisation.
Du 26 août au 4 septembre 2002, Jacques Chirac est présent au sommet de la Terre qui s'est tenu à Johannesburg. Il est accompagné par des représentants de quelques entreprises françaises des secteurs des services essentiels, et par des ONG. Il affirme, dans le cadre d'une intervention restée célèbre : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
La situation internationale, marquée par l'attentat du 11 septembre, voit l'intensification de la politique étrangère du président des États-Unis, George W. Bush, avec qui Jacques Chirac s'entend mal. S'il l'avait soutenu lors de l'intervention en Afghanistan, il place la France, aux côtés de l'Allemagne dirigée par Gerhard Schröder, la Russie dirigée par Vladimir Poutine et la Chine Populaire de Hu Jintao, comme l'opposante principale des États-Unis contre l'invasion de l'Irak. Épaulé par son ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, il obtient que les États-Unis passent par l'ONU avant toute intervention.
Profitant d'un large consensus national sur la question, Jacques Chirac se fait le chantre d'un « monde multipolaire ». Soutenu par les opinions publiques européennes mais seulement par quelques dirigeants (le belge Guy Verhofstadt et l'allemand Gerhard Schröder), il s'oppose aux États-Unis, soutenus par huit gouvernements ouest-européens (dont la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne) et dix pays est-européens et laisse entendre qu'il utilisera son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies tant que la situation n'évoluera pas. Cette annonce lui vaut une campagne hostile, notamment dans une partie des médias anglo-saxons (The Sun titre alors « Chirac is a worm » — « Chirac est un ver »). Les relations avec les États-Unis deviennent exécrables, ne commençant à se normaliser qu'à partir de la commémoration du débarquement en Normandie, quinze mois plus tard.
Lors du défilé militaire du 14 juillet 2002, Maxime Brunerie, un jeune militant d'extrême-droite, tente d'assassiner Jacques Chirac.
Au lendemain d'une défaite massive aux élections cantonales et régionales de 2004 (20 des 22 régions de France métropolitaine passent ou repassent à gauche), il nomme Nicolas Sarkozy ministre d'État, ministre de l'Économie, des finances et de l'industrie : la plupart des éditorialistes politiques (dont ceux du Canard enchaîné, du Nouvel observateur et de l'Express) y voient un moyen de contrer sa popularité toujours aussi forte (contrairement à celle du Premier ministre, au plus bas dans les sondages).
Face aux ambitions présidentielles affichées par Nicolas Sarkozy, il le met en demeure, lors de son allocution du 14 juillet 2004, de choisir entre son fauteuil et le poste de président de l'UMP.
En novembre, Nicolas Sarkozy est élu président du parti et quitte son ministère, alors confié à Hervé Gaymard. En février 2005, celui-ci est contraint à la démission suite à un scandale très médiatisé et est remplacé par le PDG de France Télécom, Thierry Breton.
CHIRAC
Jacques Chirac, né le 29 novembre 1932 dans le 5e arrondissement de Paris, est un homme d'État français qui a exercé les plus hautes responsabilités de la Ve République.
Il fut Premier ministre de Valéry Giscard d'Estaing (1974-1976) puis, inaugurant la première cohabitation, celui du socialiste François Mitterrand (1986-1988).
Il est le 5e président de la Ve République (22e président de la République) du 17 mai 1995 au 16 mai 2007, période incluant la troisième cohabitation (1997-2002).
Il fut également le premier maire de Paris (1977-1995) après le rétablissement de cette fonction (supprimée entre 1871 et 1977, son prédécesseur était Jules Ferry). Il siège au Conseil constitutionnel dont il est membre de droit depuis la fin de son second mandat de chef de l'État.
En 1988, Jacques Chirac se présente à l'élection présidentielle.
Confronté à la remontée spectaculaire de François Mitterrand dans les sondages, il se lance dans une tournée dans toute la France pour expliquer sa politique. Au premier tour, il obtient seulement 19,94 % et est talonné à droite par Raymond Barre qui en attire 16,6 %, et se trouve largement distancé par François Mitterrand et ses 34,1 %.
Le journaliste Éric Zemmour a rapporté que Jacques Chirac aurait eu une entrevue secrète avec Jean-Marie Le Pen entre les deux tours, ce qu'il a toujours nié. En fait, il y aurait eu deux rencontres selon Franz-Olivier Giesbert. La première se serait déroulée un mois avant le premier tour par l'intermédiaire d'un ami commun, le général Pierre de Bénouville. Il s'agissait d'une prise de contact afin de que les deux hommes puissent se jauger. Une seconde rencontre aurait eu lieu entre les deux tours.
Cette fois, Charles Pasqua est l'intermédiaire qui organise l'entrevue chez un ami armateur. Cette fois-ci, Chirac a pris sa décision et fait preuve d'une « inflexible intransigeance » à la grande stupéfaction de Jean-Marie Le Pen. Opposant une fin de non recevoir, Chirac aurait demandé au chef du Front national de ne pas lancer le moindre appel en sa faveur. Lors de son allocution du 1er mai 1988, Jean-Marie Le Pen ne pouvait plus que déclarer : « Pas une voix pour Mitterrand ! » laissant ses électeurs libres de choisir entre le vote blanc et le bulletin Chirac. Depuis cette date, Jean-Marie Le Pen nourrit une rancune envers Jacques Chirac.
Lors d'un débat télévisé rugueux, Jacques Chirac affronte le président sortant (Mitterrand) durant lequel le président affirme « dans les yeux » qu'il n'était pas au courant des tractations pour libérer les otages du Liban.
Au soir du second tour de l'élection le 8 mai 1988, Jacques Chirac subit une défaite cuisante en n'obtenant que 45,98 % des voix. Son camp est démoralisé, et sa femme va jusqu'à affirmer : « les Français n'aiment pas mon mari ».
De nouveau dans l'opposition, il reste maire de Paris, réélu triomphalement en 1989 et travaille à se maintenir en tête de l'opposition. En 1991, il déclare qu'il est « absolument hostile au plan Delors tendant à instituer en Europe une monnaie unique ».
1993-1995 : la Deuxième cohabitation
Face aux grandes difficultés du gouvernement de gauche, il participe à la campagne législative de 1993 qui voit la victoire écrasante de la droite.
Échaudé par l'expérience précédente, il préfère rester en retrait et laisse Édouard Balladur devenir Premier ministre, formant ainsi la Deuxième cohabitation. L'accord tacite entre les deux hommes est simple : à Édouard Balladur l'Hôtel Matignon, à Jacques Chirac le Palais de l'Élysée en 1995.
Cependant Édouard Balladur, au vu de sa popularité, décide de se présenter à l'élection présidentielle : les partisans du président du RPR crient à la trahison, d'autant que le Premier ministre entraîne avec lui une large partie des chiraquiens du premier cercle, la plupart membres de son gouvernement, dont Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua.
Philippe Seguin, un temps hésitant, se lance dans la bataille auprès du candidat « légitime » et devient avec Alain Juppé et Alain Madelin un des principaux soutiens de Jacques Chirac. Celui-ci, espérant devancer Édouard Balladur, annonce sa candidature tôt, le 4 novembre 1994. Il entame une campagne dynamique et centrée sur le thème de la « fracture sociale ».
Jacques Chirac réussit à éliminer Édouard Balladur au premier tour, avant de remporter le second face à Lionel Jospin, candidat socialiste, avec 52,64 % des voix : il devient président de la République.
1995- 2002 : Premier mandat présidentiel
À son arrivée à l'Élysée, le 17 mai, il nomme Alain Juppé Premier ministre. Ce dernier met l'accent sur la lutte contre le déficit de budgétaire et la dette de l'État afin de respecter le pacte de stabilité de l'Union européenne et d'assurer l'arrivée de l'Euro.
Le 16 juillet 1995 à l'occasion du 53e anniversaire de la rafle du vélodrome d'hiver, Jacques Chirac reconnait « la faute collective » de la France et déclare : « ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été secondée par des Français, par l'État français. »
Dès juillet 1995, une de ses toutes premières décisions est d'effectuer une ultime campagne d'essais nucléaires avant la signature du TICE, afin de permettre au CEA de développer son programme Simulation.
Cette décision, arrivée au moment du cinquantenaire des bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, provoque un tollé, en particulier en Nouvelle-Zélande, en Australie, au Japon, aux États-Unis et dans les milieux écologistes, sans qu'il cède : la campagne d'essais a lieu.
La politique internationale de la France change subitement en Yougoslavie, où le président ordonne des représailles suite au meurtre de soldats français, conjointes avec l'OTAN, qui met fin à la guerre civile.
Il mène parallèlement une politique qui le rapproche des pays arabes tout en travaillant au processus de paix dans le conflit israélo-palestinien. La France rejoint le commandement intégré de l'OTAN, après avoir tenté d'obtenir pour un militaire européen (en fait, français), le commandement sud de l'Otan, basé à Naples.
Le 22 février 1996, le président annonce sa décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national. Ce choix de suspension, et non d'abolition, doit permettre de le rétablir en cas de conflit armé.
Le 22 octobre 1996, il se rend en Israel et se met en colère contre le chef de la sécurité israëlienne en l'accusant de provocation à l'égard des commerçants palestiniens.
De plus en plus impopulaire, le gouvernement d'Alain Juppé doit affronter des grèves massives durant l'hiver 1995-1996, dues à la réforme des retraites du public et au gel du salaire des fonctionnaires.
Devant l'essoufflement de sa majorité, il risque une dissolution, attendue par beaucoup et probablement conseillée par Dominique de Villepin, de l'Assemblée nationale le 21 avril 1997, soit onze mois avant la date prévue. Pris de court, ni son parti ni son électorat ne comprennent son geste tandis que l'opposition crie à la manœuvre. Les élections qui suivent voient la victoire de la « gauche plurielle », menée par Lionel Jospin.
Jacques Chirac nomme ce dernier Premier ministre.
1997 - 2002 : la Troisième cohabitation
La Troisième cohabitation est bien plus longue que les précédentes, puisqu'elle dure cinq ans.
Le président et le Premier ministre tentent de parler d'une seule voix dans le cadre de l'Union européenne ou de la politique étrangère, se rendant ensemble aux sommets européens (comme lors des deux autres cohabitations), même si on y assiste parfois à des passes d'armes verbales entre les deux hommes.
C'est à cette époque qu'éclatent les affaires politico-financières au sujet du RPR et de la mairie de Paris
À l'initiative d'un député socialiste, Arnaud Montebourg, trente députés (dix-neuf PS, quatre « verts », quatre radicaux, deux PCF et un MDC) déposent une motion demandant la traduction de Jacques Chirac devant la Haute cour. La motion est rejetée. Dans une décision du 22 janvier 199916, le Conseil constitutionnel, présidé alors par Roland Dumas, confirme au président son immunité telle qu'elle est définie dans la constitution.
Le gouvernement Jospin connaît une popularité importante, marquée par la loi des 35 heures, la baisse du chômage et la reprise économique mondiale de la fin du siècle.
Partant favori, le Premier ministre décide de rétablir le calendrier initial des élections (la présidentielle avant les législatives) et surtout obtient du président (et pressé également par l'ancien président Valéry Giscard d'Estaing) d'abord très réticent, qu'il propose la modification de la Constitution pour transformer le septennat en quinquennat. Le 24 septembre 2000 la réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans est adoptée par un référendum marqué par une abstention record. (30,19% de participation, 73,21% de oui 26,79% de non).
Face à la pression de ses soutiens, les sondages lui étant peu favorables, Jacques Chirac décide d'annoncer plus tôt que prévu sa candidature pour l'élection présidentielle, le 11 février 2002 lors d'un meeting à Avignon, devançant ainsi Lionel Jospin (ce dernier annonce sa propre candidature le 20 février).
S'appuyant sur la jeune garde des députés RPR, il favorise la formation progressive d'un nouveau parti qui doit voir la fusion du RPR, de l'UDF et de DL : l'Union pour la majorité présidentielle. Les futurs éléments de ce nouveau parti (que l'UDF, dirigée par François Bayrou, refuse de rejoindre) développent les thèmes de la sécurité et de la baisse des impôts.
Après un début de campagne moyen, Jacques Chirac prend du poil de la bête suite aux erreurs de Lionel Jospin Fort de sa grande expérience des campagnes présidentielles, Jacques Chirac mène alors une campagne dynamique, notamment sur les thèmes de la baisse des impôts (promesse de baisse de 33 % de l'impôt sur le revenu) et de l'insécurité, très largement relayé et diffusé par les médias (les Guignols de l'info de Canal + accusent TF1 et son journal de 13h d'amplifier le mouvement ; la gauche parle de « sentiment d'insécurité ») qui multiplient le temps d'audience sur le sujet et celui de la violence urbaine.
Lionel Jospin voit dans le même temps sa campagne s'essouffler. Le 21 avril, c'est la surprise, « comme un coup de tonnerre » : Lionel Jospin est battu dès le premier tour. Jacques Chirac, arrivé en tête avec 19,88 % (le plus faible score pour un président sortant) se voit opposé à Jean-Marie Le Pen.
Souvent décrit comme un antiraciste viscéral, assuré de l'emporter, il décide de refuser de débattre avec son adversaire, déclarant que « face à l'intolérance et à la haine, il n'y a pas de transaction possible, pas de compromission possible, pas de débat possible ». Il laisse alors la gauche et la jeunesse manifester en appelant à voter pour lui et est élu avec un score sans commune mesure : 82,21 %.
2002-2007 : second mandat présidentiel
2002 - 2005 : Jean-Pierre Raffarin Premier ministre
Lionel Jospin lui ayant aussitôt remis sa démission, il nomme un membre de Démocratie libérale, Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre, lequel gouverne par ordonnances pendant quelques semaines :
l'UMP, alors créée par l'association du RPR, de Démocratie libérale et d'une large partie de l'UDF, remporte largement les élections législatives suivantes, et obtient la majorité absolue à l'Assemblée Nationale, avec 365 des sièges. Jacques Chirac peut à nouveau s'appuyer sur une majorité parlementaire. Il s'appuie également sur un groupe de députés UDF réduit à 30 membres, et nomme un seul ministre issu de ce parti, Gilles de Robien, député-maire d'Amiens.
Jean-Pierre Raffarin entame la mise en œuvre de certaines des promesses de la campagne : baisse de l'impôt sur le revenu et multiplication d'actions ciblées contre la délinquance, avec son très médiatique et populaire ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et contre l'insécurité routière, avec le ministre des transports Gilles de Robien. Viendront ensuite l'assouplissement des 35 heures, la réforme des retraites et de la sécurité sociale, la décentralisation.
Du 26 août au 4 septembre 2002, Jacques Chirac est présent au sommet de la Terre qui s'est tenu à Johannesburg. Il est accompagné par des représentants de quelques entreprises françaises des secteurs des services essentiels, et par des ONG. Il affirme, dans le cadre d'une intervention restée célèbre : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs ».
La situation internationale, marquée par l'attentat du 11 septembre, voit l'intensification de la politique étrangère du président des États-Unis, George W. Bush, avec qui Jacques Chirac s'entend mal. S'il l'avait soutenu lors de l'intervention en Afghanistan, il place la France, aux côtés de l'Allemagne dirigée par Gerhard Schröder, la Russie dirigée par Vladimir Poutine et la Chine Populaire de Hu Jintao, comme l'opposante principale des États-Unis contre l'invasion de l'Irak. Épaulé par son ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin, il obtient que les États-Unis passent par l'ONU avant toute intervention.
Profitant d'un large consensus national sur la question, Jacques Chirac se fait le chantre d'un « monde multipolaire ». Soutenu par les opinions publiques européennes mais seulement par quelques dirigeants (le belge Guy Verhofstadt et l'allemand Gerhard Schröder), il s'oppose aux États-Unis, soutenus par huit gouvernements ouest-européens (dont la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne) et dix pays est-européens et laisse entendre qu'il utilisera son droit de veto au Conseil de sécurité des Nations unies tant que la situation n'évoluera pas. Cette annonce lui vaut une campagne hostile, notamment dans une partie des médias anglo-saxons (The Sun titre alors « Chirac is a worm » — « Chirac est un ver »). Les relations avec les États-Unis deviennent exécrables, ne commençant à se normaliser qu'à partir de la commémoration du débarquement en Normandie, quinze mois plus tard.
Lors du défilé militaire du 14 juillet 2002, Maxime Brunerie, un jeune militant d'extrême-droite, tente d'assassiner Jacques Chirac.
Au lendemain d'une défaite massive aux élections cantonales et régionales de 2004 (20 des 22 régions de France métropolitaine passent ou repassent à gauche), il nomme Nicolas Sarkozy ministre d'État, ministre de l'Économie, des finances et de l'industrie : la plupart des éditorialistes politiques (dont ceux du Canard enchaîné, du Nouvel observateur et de l'Express) y voient un moyen de contrer sa popularité toujours aussi forte (contrairement à celle du Premier ministre, au plus bas dans les sondages).
Face aux ambitions présidentielles affichées par Nicolas Sarkozy, il le met en demeure, lors de son allocution du 14 juillet 2004, de choisir entre son fauteuil et le poste de président de l'UMP.
En novembre, Nicolas Sarkozy est élu président du parti et quitte son ministère, alors confié à Hervé Gaymard. En février 2005, celui-ci est contraint à la démission suite à un scandale très médiatisé et est remplacé par le PDG de France Télécom, Thierry Breton.
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
oui oui JC .... tu ne me feras pas changer d'idée .... la pseudo droite Chirac n'a rien à voir avec la droite actuelle !!! Chirac a été coaché par sa fille Claude....super copine de Julien Dray !
a fait de la bien-pensance a toutes les sauces (esclavagisme , ...)
et , il a distribué l'Humanité dans sa jeunesse lointaine !
a fait de la bien-pensance a toutes les sauces (esclavagisme , ...)
et , il a distribué l'Humanité dans sa jeunesse lointaine !
Invité- Invité
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Franline a parfairement raison chirac , sous la coupe de sa fille la gauchiste , nous a complètement trahis .
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Une fois de plus vous avez raison, Chirac c'est bien connu était socialiste ou radical socialiste, il a même distribué l'Humanité à Vaugirard il y a plus d' un demi siècle, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il a créé le RPR pui l'UMP ... je commence à m'inquiéter !
Salut à vous deux !
Salut à vous deux !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Salut à vous deux !
Ça veut dire quoi ? Tu renonces à devenir modérateur ?
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
Je ne sais pas si Sarkozy est plus ou moins à droite que Chirac ou que Mitterand. J'avoue que je ne crois pas que le clivage droite/ gauche soit très pertinent. Je ne vois pas de rupture de Giscard à Sarkozy juste une continuité vers l'intégration européenne avec politique immigrationniste, monétaire absurde,... et j'en passe. Je ne comprend même plus pourquoi l'UMP et le PS se batte. Je pense qu'il s'agit aujourd'hui plus de choix d'auberge que de choix réel en terme de vision du monde ou de principe politique.
bien à vous,
saco
bien à vous,
saco
Invité- Invité
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
sur le plan politique europeenne tu as raison Saco , il n'y a guère de différence entre l'UMP et le ps .
Par contre , quant à la politique pénal , il n'en va pas de même , la gauche a bati sa politique pénale sur la défense des délinquants -seules victimes reconnues , alors que la droite vise toijours à protéger la victime en condamnant le coupable .
Et l'on voit à chaque loi allant dans le sens d'une plus grande sévérité envers les délinquants et criminels , s'élever avec vigueur le choeur des défenseurs des délinqaunts , avec en chef d'orchestre badinter , en solistes guigou et co , avec le choeus de l'armée rouge constituée par les droits del'hommistes , les assocs , et pour choeurs de l'armée verte , les bobosancenot , bové etc etc .
Par contre , quant à la politique pénal , il n'en va pas de même , la gauche a bati sa politique pénale sur la défense des délinquants -seules victimes reconnues , alors que la droite vise toijours à protéger la victime en condamnant le coupable .
Et l'on voit à chaque loi allant dans le sens d'une plus grande sévérité envers les délinquants et criminels , s'élever avec vigueur le choeur des défenseurs des délinqaunts , avec en chef d'orchestre badinter , en solistes guigou et co , avec le choeus de l'armée rouge constituée par les droits del'hommistes , les assocs , et pour choeurs de l'armée verte , les bobosancenot , bové etc etc .
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
livaste a écrit:sur le plan politique europeenne tu as raison Saco , il n'y a guère de différence entre l'UMP et le ps .
Par contre , quant à la politique pénal , il n'en va pas de même , la gauche a bati sa politique pénale sur la défense des délinquants -seules victimes reconnues , alors que la droite vise toijours à protéger la victime en condamnant le coupable .
Et l'on voit à chaque loi allant dans le sens d'une plus grande sévérité envers les délinquants et criminels , s'élever avec vigueur le choeur des défenseurs des délinqaunts , avec en chef d'orchestre badinter , en solistes guigou et co , avec le choeus de l'armée rouge constituée par les droits del'hommistes , les assocs , et pour choeurs de l'armée verte , les bobosancenot , bové etc etc .
Des preuves de ces affirmations polémistes toutes gratuites !
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Deux garçons soupçonnés de viols dans leur collège
démontre nous donc le contraire !Jean-Claude a écrit:livaste a écrit:sur le plan politique europeenne tu as raison Saco , il n'y a guère de différence entre l'UMP et le ps .
Par contre , quant à la politique pénal , il n'en va pas de même , la gauche a bati sa politique pénale sur la défense des délinquants -seules victimes reconnues , alors que la droite vise toijours à protéger la victime en condamnant le coupable .
Et l'on voit à chaque loi allant dans le sens d'une plus grande sévérité envers les délinquants et criminels , s'élever avec vigueur le choeur des défenseurs des délinqaunts , avec en chef d'orchestre badinter , en solistes guigou et co , avec le choeus de l'armée rouge constituée par les droits del'hommistes , les assocs , et pour choeurs de l'armée verte , les bobosancenot , bové etc etc .
Des preuves de ces affirmations polémistes toutes gratuites !
Invité- Invité
Page 1 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Prison - Deux gardiens des Baumettes soupçonnés de trafic d'alcool
» Incendie d'un collège : deux élèves mis en examen
» Isère:incendie volontaire dans un collège
» Fusillade mortelle dans un collège près de Stuttgart
» 307.000 chômeurs en plus attendus dans les deux ans
» Incendie d'un collège : deux élèves mis en examen
» Isère:incendie volontaire dans un collège
» Fusillade mortelle dans un collège près de Stuttgart
» 307.000 chômeurs en plus attendus dans les deux ans
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum