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Il accuse son médicament de l’avoir ruiné

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Il accuse son médicament de l’avoir ruiné Empty Il accuse son médicament de l’avoir ruiné

Message  livaste Ven 20 Fév - 8:45

Un Nîmois , atteint de la maladie de Parkinson, estime que son traitement l’a rendu accro au jeu. Il réclame le remboursement des sommes englouties.
Boris De la Cruz | 20.02.2009, 07h00



Un habitant de Nîmes, âgé de 60 ans et atteint de la maladie de Parkinson depuis 2001, vient de saisir la commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI). Il espère que la juridiction, composée de magistrats et de médecins, admettra le lien de causalité entre le traitement qu’il a pris durant plusieurs années et son addiction aux jeux.

Mis en cause, « un médicament aux effets secondaires atypiques, puisqu’il a créé une addiction aux jeux et aux sucreries », explique M e Bruno Ferri, avocat du malade et de sa famille.
« Avant sa maladie, mon client grattait des jeux de hasard un peu comme tout le monde, c’est-à-dire deux à trois fois par an. A partir du moment où on lui a prescrit le médicament incriminé, il s’est mis à jouer de façon frénétique, et en cachette de ses proches. Il demandait des sous à tout le monde autour de lui, pour acheter des jeux qu’il grattait de façon impulsive. Il a dilapidé les sacrifices de toute une vie. Un autre malade atteint de Parkinson a réussi, en 2007 à Nantes, à faire condamner le médecin qui avait prescrit ce médicament et le laboratoire qui le met sur le marché », ajoute l’avocat.

« Super-efficace pour soigner les parkinsoniens »

Relevé bancaire à l’appui, la famille du patient montre qu’en une seule journée, il pouvait dépenser 1 200 € en payant avec sa carte bancaire les jeux achetés chez des buralistes. « Cette classe de médicaments est super-efficace pour soigner les parkinsoniens. A mon cabinet, je n’ai qu’un seul cas sur plusieurs centaines qui présente des troubles d’addiction. Le rôle du médecin, lorsqu’il prescrit ce genre de médicaments, est d’avertir des effets secondaires connus depuis trois à quatre ans du monde médical, même s’ils ne sont pas prouvés par une étude scientifique contrôlée », estime le docteur Bassem Ghiba, neurologue dans la préfecture gardoise.
« Je suis en train de faire le calcul des pertes de mon père dues aux jeux, et il a dépensé plus de 10 000 € sur six mois. Le plus gros reproche, c’est que le médecin ne l’a jamais et ne nous a jamais informés des effets secondaires. Sinon, on aurait contrôlé, et on ne serait pas dans cette situation financière désastreuse », confie la fille du malade.


se soigner ou jouer , il faut choisir !
Voilé où mène l'irresponsabilisation , tout est la faute des autres , jamais de soi même !
livaste
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