Paris : 53 % des délinquants ne résident pas dans la capitale
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Paris : 53 % des délinquants ne résident pas dans la capitale
Christophe Cornevin
09/02/2009 | Mise à jour : 15:54 |
Selon les chiffres révélés par Le Figaro, la capitale importe plus de la moitié de ses délinquants.
09/02/2009 | Mise à jour : 15:54 |
Selon les chiffres révélés par Le Figaro, la capitale importe plus de la moitié de ses délinquants.
Mieux connaître la géographie criminelle afin de combattre plus efficacement la délinquance dans la capitale. Fort de ce principe simple, la Préfecture de police de Paris a adapté depuis un an un logiciel identifiant le lieu de résidence des voyous qui écument la capitale.
L'enjeu est de taille pour cette ville mastodonte, théâtre de quelque 236 527 crimes et délits l'année dernière. Ce travail de bénédictin a permis de dresser pour la première fois une cartographie révélée par Le Figaro. Et de mettre en évidence, cette fois de manière statistique, que le franchissement du périphérique est devenu un sport habituel pour les malfaiteurs venus de banlieue ou de province.
Selon nos informations, seules 47 % des personnes mises en cause dans les vingt arrondissements sont originaires de la capitale. Paris importe donc plus de la moitié de ses délinquants. Environ 20 % d'entre eux proviennent de la proche banlieue - et en particulier de Seine-Saint-Denis dans un cas sur deux - et 10 % de la grande couronne. Les quelque 22,5 % restant sont composés d'individus débarquant de province, de l'étranger ou sans domicile connu.
«C'est devenu un truisme que de constater que les délinquants profitent du développement des transports en commun pour disperser leur activité et mieux se mouvoir dans l'agglomération, note un analyste. Outre la densification du RER dont la première ligne transversale a été inaugurée en 1977, dix branches de métros ont notamment fait l'objet de prolongement vers la banlieue en 35 ans.»
Les métamorphoses de l'agglomération francilienne, qui compte désormais dix millions d'habitants, ont inversé la donne : la délinquance parisienne intra-muros représentait 1,5 fois celle de la banlieue en 1972. Elle ne cumule plus à présent que 25 % des délits régionaux depuis que les bassins de délinquance ont germé dans le terreau des cités «sensibles» !
À Paris, si quelques secteurs périphériques comme les XIXe, XXe, XIIIe ou encore XVe «produisent» leurs propres délinquants, notamment en raison des ensembles sociaux qui s'y trouvent, des arrondissements plus centraux et mieux desservis par les transports en commun sont touchés par une violence exogène. Pas moins de 80 % des mis en cause dans le Ier arrondissement ne viennent pas de Paris. La proportion est de 68 % dans le VIIIe ou encore de 64 % dans le VIIe…
Déplacements suivis en temps réel et «comités» d'accueil
«Je sais que la situation est particulièrement difficile en Ile-de-France (…). C'est naturellement sur ce bassin que s'exerce sans frontière une délinquance mouvante, notait Nicolas Sarkozy dans son discours du 29 novembre 2007 sur la politique de sécurité intérieure. Devant un parterre de 2 000 policiers et gendarmes à la Défense, le président de la République avait appelé à une meilleure « mutualisation des forces en matière d'ordre public et de circulation» dans la petite et la grande couronne «dans le respect des pouvoirs et compétences des préfets» de dé-partements.
Dès le 4 octobre, alors que des bandes de banlieue venaient de s'affronter une nouvelle fois dans Paris, le ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, avait rédigé une circulaire demandant aux forces de l'ordre une « pratique de la coordination qui soit systématique, quotidienne, permanente et renforcée » en précisant que «cet objectif trouve son fondement juridique dans les compétences du préfet de police».
D'ores et déjà, des structures policières plus transversales font leur preuve. Ainsi, le service régional de la police des transports (SRPT) permet un maillage de surveillance du réseau ferroviaire intégré à l'échelle de l'Ile-de-France par le préfet de police, Michel Gaudin. Chaque déplacement de bandes est suivi en temps réel pour qu'un «comité» d'accueil en civil et en tenue puisse l'intercepter avant que cela ne dégénère.
Par ailleurs, un plan régional antibraquage permet une meilleure diffusion des signalements de suspects entre tous les services. Seule une décision politique de premier ordre, par exemple dans le cadre du projet d'un grand Paris sur lequel planche Christian Blanc, pourrait donner jour à d'autres projets.
Re: Paris : 53 % des délinquants ne résident pas dans la capitale
Pas franchement une surprise...
C'est pour ça, à mort la gentrification et les loyers trop chers, que Paris retrouve une délinquance 100% parisanno-centrée.
C'est pour ça, à mort la gentrification et les loyers trop chers, que Paris retrouve une délinquance 100% parisanno-centrée.
Invité- Invité
Re: Paris : 53 % des délinquants ne résident pas dans la capitale
Je crois Anna que cela prouve que les quartiers ne sont pas si enclavés que veulentnous le faire croire les bobos !
Re: Paris : 53 % des délinquants ne résident pas dans la capitale
livaste a écrit:Je crois Anna que cela prouve que les quartiers ne sont pas si enclavés que veulentnous le faire croire les bobos !
Ils viennent faire quoi les bobos là dedans.
Invité- Invité
Re: Paris : 53 % des délinquants ne résident pas dans la capitale
si tu n'as rien à écrire , tu n'es pas obligé d etroller !
Re: Paris : 53 % des délinquants ne résident pas dans la capitale
Déjà lu sur F. Desouche, je ne peux que livrer le même commentaire:
il fut un temps où les villes étaient entourées de murailles, non pas tellement à cause des risques de guerre, mais pour éviter de laisser rentrer les coquins la nuit…
Mais la République a inventé la nation: tout le monde il est voisin, tout le monde il est Français, tout le monde il est pareil, tout le monde il est bienvenu…Et l’on ouvrit les murailles, on combla les douves, on fondit les herses, on humilia les sergents, on les transforma en policiers ou en gendarmes. Puis la nation découvrit qu’elle n’était pas seule au monde, et qu’après tout, les pays voisin valaient bien autant qu’elle. Et l’on ouvrit les frontières; l’avion, autrefois instrument de guerre devint instrument de voyage. Les lignes de chemin de fer se rejoignirent en ce qui étaient autrefois des frontières, et qui ne l’étaient plus: on supprima les grillages, les barbelés, les postes de douane, on ridiculisa un peu plus policiers et gendarmes, désormais simples fonctionnaires d’une bureaucratie antidémocratique, une élite de la République; on se dit alors que les gens des nations voisines étaient aussi biens que les nôtres, et qu’après tout, ils pourraient bien vivre sur nos terres comme nous pourrions vivre sur les leurs. Et ce fut l’âge du libéralisme, qui forgea le Monde. Pas la planète, pas les continents, non, le Monde avec un grand M, cette entité multiculturelle, multiethnique, multilingue, multiconfessionnelle, multiraciale, où les individus sont remplaçables, interchangeables, et déracinables autant que faire ce peut, afin d’abaisser leurs salaires, de rentabiliser l’économie, de leur arracher les dernières bribes d’un racisme archaïque, qui les poussait jadis à préférer les-leurs aux autres, leur terre à celle des autres, leur culture, leur peuple, leur langue, etc. Alors, on célébra le progrès technologique du 19ème siècle, le progrès social et philosophique du 20ème siècle, et on entra de plein fouet dans le 21ème siècle avec l’avènement de l’antiracisme, du vivre ensemble, du métissage et de la tolérance universelle.
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il fut un temps où les villes étaient entourées de murailles, non pas tellement à cause des risques de guerre, mais pour éviter de laisser rentrer les coquins la nuit…
Mais la République a inventé la nation: tout le monde il est voisin, tout le monde il est Français, tout le monde il est pareil, tout le monde il est bienvenu…Et l’on ouvrit les murailles, on combla les douves, on fondit les herses, on humilia les sergents, on les transforma en policiers ou en gendarmes. Puis la nation découvrit qu’elle n’était pas seule au monde, et qu’après tout, les pays voisin valaient bien autant qu’elle. Et l’on ouvrit les frontières; l’avion, autrefois instrument de guerre devint instrument de voyage. Les lignes de chemin de fer se rejoignirent en ce qui étaient autrefois des frontières, et qui ne l’étaient plus: on supprima les grillages, les barbelés, les postes de douane, on ridiculisa un peu plus policiers et gendarmes, désormais simples fonctionnaires d’une bureaucratie antidémocratique, une élite de la République; on se dit alors que les gens des nations voisines étaient aussi biens que les nôtres, et qu’après tout, ils pourraient bien vivre sur nos terres comme nous pourrions vivre sur les leurs. Et ce fut l’âge du libéralisme, qui forgea le Monde. Pas la planète, pas les continents, non, le Monde avec un grand M, cette entité multiculturelle, multiethnique, multilingue, multiconfessionnelle, multiraciale, où les individus sont remplaçables, interchangeables, et déracinables autant que faire ce peut, afin d’abaisser leurs salaires, de rentabiliser l’économie, de leur arracher les dernières bribes d’un racisme archaïque, qui les poussait jadis à préférer les-leurs aux autres, leur terre à celle des autres, leur culture, leur peuple, leur langue, etc. Alors, on célébra le progrès technologique du 19ème siècle, le progrès social et philosophique du 20ème siècle, et on entra de plein fouet dans le 21ème siècle avec l’avènement de l’antiracisme, du vivre ensemble, du métissage et de la tolérance universelle.
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The Shadow- Conseiller général
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