Colère populaire contre les bonus de la City
2 participants
Page 1 sur 1
Colère populaire contre les bonus de la City
Cyrille Vanlerberghe
09/02/2009 | Mise à jour : 07:09 | Ajouter à ma sélection .
Sauvée et nationalisée il y a quelques mois, Royal Bank of Scotland choque en annonçant plus d'un milliard d'euros de bonus cette année.
De notre correspondant à Londres
«
09/02/2009 | Mise à jour : 07:09 | Ajouter à ma sélection .
Sauvée et nationalisée il y a quelques mois, Royal Bank of Scotland choque en annonçant plus d'un milliard d'euros de bonus cette année.
De notre correspondant à Londres
«
Je sais que beaucoup de gens sont en colère contre les bonus excessifs des banquiers», écrivait hier le chancelier Alistair Darling dans le Sunday Telegraph pour présenter son plan de réforme de la gouvernance des banques britanniques. «Il serait injuste de récompenser ceux dont les prises de risques ont fait chuter les banques et qui ont fait souffrir des millions de leurs clients, poursuit-il. Les succès doivent être récompensés. Pas les échecs. » Bien que très clairs, les propos du ministre des Finances de Gordon Brown n'ont apparemment pas suffi à convaincre les dirigeants de Royal Bank of Scotland (RBS), qui devraient verser bientôt un milliard de livres (1,15 milliard d'euros) de bonus à leurs employés pour l'année 2008. Une intention annoncée ce week-end par plusieurs journaux, et qui ne va guère réjouir les contribuables britanniques, qui ont déjà dû avancer 20 milliards de livres l'année dernière pour nationaliser RBS et la sauver d'une faillite qui paraissait certaine. L'affaire est embarrassante pour le gouvernement, propriétaire de 70 % de RBS, mais qui se refuse à interdire toutes les primes sous le prétexte que la plupart d'entre elles sont contractuelles et ne peuvent être retirées de manière rétroactive.
Le scandale des bonus ne concerne pas que RBS, puisque Barclays, qui a profité comme toutes banques britanniques de prêts à conditions spéciales, et Lloyds, qui a été partiellement nationalisée, doivent annoncer dans les jours qui viennent d'importantes récompenses en cash et en actions pour leurs salariés.
Au fur et à mesure que la récession durcit en Grande-Bretagne avec son lot de faillites et de milliers licenciements, le ressentiment à l'encontre des banquiers ne cesse de s'accroître. Depuis des mois, Gordon Brown et son ministre des Finances se sont attaqués à la culture des bonus qui incitent selon eux la prise de risques à court terme. Des attaques qui ne sont pourtant pas encore traduites par des actions concrètes pour réformer le mode de rémunération dans les institutions financières, un texte étant attendu au plus tôt à l'occasion de la présentation du budget en avril.
Re: Colère populaire contre les bonus de la City
la différence entre nos banques et les leurs c'est la nationalisation .... nous avons prêté avec un taux d'intérêt élevé (8%) afin d'aider les particuliers et entreprises ....tout en demandant des contrepartie : pas de bonus !
je ne comprends pas ces anglais qui ne réagissent pas après avoir nationalisé. l'État en est le principal actionnaire il serait donc décisionnaire , pourquoi n'imposent-ils pas l'interdiction de payer ces bonus ?....
je ne comprends pas ces anglais qui ne réagissent pas après avoir nationalisé. l'État en est le principal actionnaire il serait donc décisionnaire , pourquoi n'imposent-ils pas l'interdiction de payer ces bonus ?....
Invité- Invité
Re: Colère populaire contre les bonus de la City
c'est écrit: ils sont contractuels.
c'est pour le futur qu'il faut légiférer.
c'est pour le futur qu'il faut légiférer.
sarkonaute- Maire
- Nombre de messages : 904
Date d'inscription : 23/06/2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum