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pour les nostalgiques de castro

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Message  livaste Mar 19 Fév - 12:50

Alina, fille de Castro : «On ne pouvait pas discuter avec lui»

Katia Clarens
19/02/2008 | Mise à jour : 10:31 |
Alina Fenandez a aujourd'hui 50 ans. Peu après son dixième anniversaire, sa mère lui annonce qu'elle est la fille de Fidel Castro. Elle conservera cependant le nom de celui qui a été son père jusqu'alors. En 1993, armée d'un faux passeport, elle quitte Cuba. Elle vit maintenant à Miami où elle s'oppose publiquement au régime de son père. « A l'époque du triomphe de la révolution, j'étais enfant. Je regardais des dessins animés américains à la télévision. Du jour au lendemain, les barbus ont débarqué, avec leurs fusils et leurs colliers de graines. Il y en avait un, visiblement très important, que tout le monde applaudissait. Quelques jours plus tard, j'ai vu cet homme entrer dans le salon chez moi. C'était Fidel Castro. Il venait souvent à la maison le soir. L'avancée de ces barbus avait provoqué un grand bouleversement dans mon existence. Nous avions dû changer de maison, mon père et ma soeur avaient quitté Cuba et étaient, de ce fait, devenus des « vers ». Le nom que l'on donnait, et donne toujours, aux « traîtres » qui désavouent la révolution. Mickey avait été remplacé par des dessins animés russes.

Un jour, j'avais 10 ans, ma mère m'a annoncé que j'étais la fille de Fidel. J'ai presque été soulagée. Parce que soudain, je n'étais plus la fille d'un « ver » mais d'un héros de la révolution. Très tôt cependant, je me suis sentie mal à l'aise face à la propagande martelant que la révolution visait à améliorer les conditions de vie des gens alors qu'il fallait faire des heures de queue pour obtenir un morceau de pain. Un jour, je devais avoir 14 ans, j'ai dit à Fidel que j'avais envie de partir. Il m'a répondu que cela poserait un problème politique, ce que je n'ai pas compris à l'époque. Ce que j'ai compris en revanche, c'est qu'on ne pouvait pas discuter avec lui. Je me souviens d'un événement : sur la place de la cathédrale de La Havane, nous avions vu arriver des petits artisans. Ils vendaient des petites choses qui amélioraient notre quotidien. Un jour, tous furent emmenés et jetés en prison. Lorsque j'ai demandé à Fidel pourquoi il avait fait ça, il m'a répondu : «L'Etat ne doit jamais perdre le monopole du commerce.»

Petit à petit, j'ai pris de la distance. Un jour, je devais avoir 18 ans, un journaliste m'a interviewée et j'ai exprimé quelques critiques sociales. Cela a marqué la fin de ma relation avec Fidel. Mon entrée dans la dissidence. Mais, étonnamment, je n'ai pas été jetée en prison. En moi, l'envie de partir a continué à grandir. En décembre 1993, munie d'un faux passeport espagnol que m'avaient fourni des amis militants d'une association pour la libération des prisonniers politiques, j'ai enfin réussi à m'échapper. Je suis arrivée en Europe comme on arriverait sur la lune ! J'ai constaté avec effroi que le reste du monde ne se levait pas chaque matin en pensant à la courageuse petite île qui luttait contre l'impérialisme. Les gens s'en moquaient complètement. Ça a été un choc. Ensuite, j'ai découvert la valeur de l'argent et les compagnies aériennes qui acceptent de te transporter n'importe où... Aujourd'hui, je vis aux Etats-Unis, plutôt bien. J'anime des conférences, présente des émissions de radio. J'ai, jusqu'à très récemment, pensé que Fidel, se préoccupant de sa postérité, allait entamer une transition à Cuba. Manifestement, il ne le fera pas. «Après moi le déluge!» (Alina s'exprime ici en français, ndlr). Fidel a certes été un personnage important de l'ère des leaders. Mais rien ne justifiera jamais la misère dans laquelle il a plongé le pays. Une révolution est censée aider une société, pas la ruiner.»
(Article paru dans Le Figaro Magazine le 17 juin 2006)


castro quitte le pouvoir , les nostalgiques vont y aller d'une petite larme , pensez donc , le grand bienfaiteur ne sera plus !
qu'ils lisent donc ce commentaire de sa propre fille !
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Message  shimmy Mar 19 Fév - 13:41

Je doute que son frêre soit beaucoup mieux.....

Les Cubains devront encore attendre .
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Message  livaste Mar 19 Fév - 14:55

La tyrannie dynastique intacte des frères Castro
Par Jacobo Machover*
15/10/2007 | Mise à jour : 15:32 |
.
Le pouvoir à Cuba vient de passer des mains de Fidel Castro à celles de Raul Castro. Une succession familiale, digne du régime stalinien le plus caricatural, celui de la Corée du Nord, de la Syrie des el-Assad père et fils ou de la République démocratique du Congo de la famille Kabila. L'on pourrait également faire référence à des exemples plus anciens, tel le Haïti de Papa Doc et Baby Doc. Ainsi finit la révolution cubaine, si romantique, si anti-impérialiste, aux yeux de tant d'intellectuels et d'idéalistes de tous bords : ce n'est, tout bien considéré, qu'une tyrannie dynastique.
L'apparente surprise qui a saisi les commentateurs n'en est pas une. Depuis 1976, Raul Castro était le successeur officiellement désigné.
Mais le castrisme a toujours été, en réalité, une hydre à deux têtes. Fidel Castro en était le symbole, la figure légendaire, tandis que Raul, considéré comme plus pragmatique et tout aussi cruel que son frère, était le véritable chef de l'appareil militaire. Il lui arrivait même de participer, l'arme au poing, aux aventures révolutionnaires menées par la révolution aux quatre coins du globe, en Afrique, au Moyen-Orient ou en Amérique latine. Toujours à l'ombre de Fidel, avec lequel il entretient d'étranges rapports (en 1989, il s'écriait : «Fidel est notre papa !» au moment où tous deux ordonnaient l'exécution de quatre officiers supérieurs pour trafic de drogue et haute trahison au cours de l'«affaire Ochoa»), il est aussi celui qui a assuré la mainmise de l'armée sur les seuls secteurs rentables d'une économie cubaine laissée à l'abandon, à savoir le tourisme, l'électronique et les télécommunications.

Pourra-t-il assurer la continuité d'un régime qui n'a pour autre but que de perpétuer le pouvoir absolu des quelques privilégiés, militaires haut gradés, officiers de la Sécurité de l'État (la police politique), membres dirigeants du parti unique, qui maintiennent sous leur joug l'ensemble de la société cubaine ? Pour peu de temps, en tout cas. Il n'a que cinq ans de moins que son aîné. En outre, il est, de notoriété publique, alcoolique et, lui aussi, gravement malade, il a disparu de la scène pendant de longues périodes, ce qu'il justifie en invoquant des tâches urgentes et ultrasecrètes qu'il est le seul à pouvoir exécuter.

Les nations démocratiques, principalement les membres de l'Union européenne, les pays d'Amérique latine qui ne sont pas inféodés idéologiquement au castrisme, les États-Unis, ainsi que l'opinion publique mondiale, ont aujourd'hui le devoir de refuser une telle succession, dont le caractère antidémocratique ne fait aucun doute. Le Lider Minimo poursuivra la même politique que le Lider Maximo, avec quelques aménagements économiques à la chinoise, mais sans aucune volonté d'ouvrir le pays ni de procéder aux plus élémentaires réformes politiques.

La dissidence interne, faible, divisée, mais extrêmement courageuse et combative, a tout à craindre de cette passation de pouvoirs. Toute brèche creusée au sein d'un système aussi opaque pourrait constituer un appel d'air démocratique pour une population qui doit supporter, depuis quarante-sept ans, les privations les plus extrêmes au nom des idéaux de l'«homme nouveau» chers au commandant Che Guevara, la surveillance et la délation constantes de la part des comités de défense de la révolution (surnommés «comités de mouchards»), l'exil de près de deux millions de Cubains, ainsi qu'une répression impitoyable qui s'est traduite par des centaines de fusillés et des milliers de personnes condamnées à des peines démentielles, pouvant aller jusqu'à trente ans de prison.


L'Histoire n'acquittera pas les frères Castro.
*

Écrivain et universitaire cubain en exil en France. Auteur de Cuba, totalitarisme tropical (10/18).


tu as raison shimmy , le frère n'est pas meilleur que fidel !
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Message  Invité Sam 14 Juin - 17:09

Il est le cerveau caché de la Revolucòn mais en fait, il se pourrait, si Castro se décide à passer l'arme à gauche, qu'il soit plus pragmatique que son frangin en matière de politique internationele.
PAr ailleurs, il est aussi âgé, et son règne ne sera de toutes façons que transitoire. A la limite, mieux vaut une telle transition qu'une guerre civile qui pourrait être appuyée en sous main par Washington (le Little Havana états-unien est très influent...et pour part très riche).
Après, dans le gouvernement, il y a des hommes politiques populaires et qui ont l'éenorme avantage de n'avoir pas vécu 1959, parmi eux Roqe Perez, et je pense que ce genre de politiques pourrait constituer une réelle solution d'avenir pour l'île.

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Message  livaste Sam 14 Juin - 17:19

je reconnais qu'il me surprend plutôt !, et en bien !
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Message  Invité Dim 22 Juin - 19:23

http://www.rue89.com/2008/06/22/adidas-nous-navons-pas-signe-de-contrat-avec-castro


lol!

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Message  zongo Dim 22 Juin - 22:31

Je pense que Castro n'est pas un dictateur comme un autre car étrangement il se préoccupe de sa succession politique. C'est exceptionnel chez les dictateurs dont l'égo habituel fait qu'ils ne songent jamais à ce qui peut bien arriver après leur mort. "Après moi, le déluge" en somme... Là sur ce coup je trouve que c'est assez remarquable pour être noté.
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Message  Invité Lun 23 Juin - 8:03

Car sa longévité tient à la Revolucion et à ce qu'elle signifie pour le pays et pour le sud du continent américain.
par ailleurs, l'intérêt de Castro est quasiment dynastique, presque mégalomaniauqe je pense.

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Message  Invité Mar 24 Juin - 17:32

c'est tatie danièle (épouse de la mitte) qui versera une larme le jour de sa mort....elle si admirative de Castro....

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Message  zongo Mer 25 Juin - 0:24

Perso, Castro c'est pas trop ma tasse de thé. Ce n'est pas que je lui cherche des excuses ou quoi, j'essaye juste d'en parler comme je le ressent. Tout en précisant bien que je n'y connais rien ou presque sur Cuba , que je ne parle pas l'espagnol et que je n'y ai jamais mis les pieds. Mais à mon sens, ça aurait pu être vraiment pire pour Cuba si Castro avait été un dictateur totalitaire style ceux des pays de l'Est. Enfin il a bien un côté totalitaire indéniable, mais je crois qu'il n'est pas du genre à entrainer le pays dans sa propre finitude comme avait pu le faire Hitler par exemple. Et puis même le fait qu'il choisisse une succession (non-démocratique) montre qu'il réussit à imaginer le monde après lui. Ce qui est rare chez les dictateurs, vu leur égo.
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Message  livaste Mer 25 Juin - 0:28

pourtant le choix de son successeur , lui aussi âgé , laisse penser qu'il ne voit pas très loin !!
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Message  Invité Mer 25 Juin - 0:30

Il est possible aussi qu'il s'agisse d'un ego différent, que Castro considère son règne comme ayant apporté beaucoup aux Cubains (*rire jaune*). Bref, il croit sans doute à la doctrine qu'il impose à ses concitoyens, que dis-je sujets, et ça c'est effectivement rare pour un dictateur. Par contre, je trouve que l'exemple d'Hitler est mal choisi, lui aussi, dans un autre genre, croyait fanatiquement en sa propre doctrine, et même pressé par le temps, il a pris le temps d'établir une pseudo succession.
Ce que je dis n'a pas grande valeur ceci dit, étant donné que je ne connais pas très bien ni Castro ni Cuba...

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Message  zongo Mer 25 Juin - 0:40

N'empêche que le bilan qui sera inévitablement dressé après sa mort risque d'être sévère. Après on peut toujours tenter de refaire l'histoire en se demandant ce qui se serait passé s'il n'y avait pas eu ce blocus qui l'a forcé à se tourner vers l'URSS. D'après ce que j'ai compris, cette allégeance à l'URSS n'a pas été de gaieté de coeur et je me demande même à quel point les révolutionnaires cubains se sont demandé si tout n'était pas cuit à partir de ce jour là.

Mais bon comme je dis, Castro, Guevara, c'est pas trop mon truc. Je trouve ce genre de révolutionnaires à la Saint-Just trop dangereux pour la révolution. Comme j'ai déjà du le dire plusieurs fois, je pense sincèrement que la fin est contenue dans les moyens que l'on se donne pour arriver à cette fin. Et je ne crois pas que la violence volontaire puisse mener à une fin heureuse.
J'enfonce des portes qui semblent ouvertes mais pour ce genre de révolutionnaires marxiste-léninistes, ce n'est pas du tout évident.
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Message  Invité Mer 25 Juin - 7:39

Comme pour tout, il faut savoir sortir du manichhéisme...Il faut un peu étudier ce qu'était Cuba sous Batista: un bordel des Etats-Unis, un cloaque, dont profitait une infime minorité de cubains (les premiers arrivés aux USA d'ailleurs après 1959)
Le Revoluciòn restera toujours un instant de libération nationale, inutile de prétendre le contraire. Et elle n'avait d'ailleurs rien de communiste à l'origine, ce n'est venu que très tardivement. Dans ces jeunes années, Castro a milité à toutes les sauces. Le castrime communiste est une idée de...Raùl en sous main.
Certaines figures emblématiques, comme Camillo Cienfuegos qui, à mon avis, est la figure héroïque de Cuba mais l'Histoire ne permet pas de me démentir malheureusement, défilaient dans la Sierra aux cris de "Jamas el Communismo" (je ne traduis pas), bien qu'il ait été emprisonné sous Batista et fiché comme...communiste. Et d'ailleurs, à la tournure autoritaire de la Revoluciòn (dont rien ne prouve qu'elle n'est pas spontanée), il va mourir. Bien sûr dans des circonstances officiellement accidentelles, mais personne ne doute que Castro et son frangin aient fait assassiner leur camarade.

Pour le rapprochement avec l'URSS, il est aussi le fait de la bipolarisation et de la haine entretenue entre l'ïle Crocodile et son puissant voisin. Haine artificiellement entretenue: Cuba importe la plupart de son riz des USA, et ces derniers ont une représentation diplomatique à la Havane (en hiver 2005, elle était entourée d'autels gigantesques sur lesquels trônaient des photos non moins gigantiques d'Abou Grahib, il faudrait que je retrouve me photos volées et que je les scanne, j'avais déjà évoqué le fait de le faire).

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