Parti communiste - A louer, cause crise : bâtiment historique du PCF

Le bâtiment du 120 rue La Fayette, dans le Xe arrondissement de Paris, est depuis longtemps intimement lié à l'histoire du Parti communiste. La décision de le louer est donc symboliquement lourde. Révélée par Le Parisien, elle a été confirmée ce vendredi par le parti lui-même. La proposition datait du mois d'août dernier : du fait de ses problèmes financiers, le PCF avait alors proposé de mettre en location non seulement un étage de son siège, place du Colonel-Fabien, mais aussi des bâtiments de sa Fédération de Paris : le fameux "120" cher à Aragon... La décision de louer "au prix du marché" et non de vendre l'ensemble du bâtiment, soit 1500 mètres carrés, a finalement été prise à l'issue d'une consultation des adhérents parisiens en septembre.

Le PCF s'était installé en 1920, après le Congrès de Tours, dans cet immeuble de quatre étages qui appartenait à la SFIO. On y conservait la photo - témoin des "grandes heures" communistes -,de la banderole qui ornait la façade de l'immeuble en 1936, lors du Front populaire, portant ces mots "Pain, paix, liberté". Le Parti avait ensuite quitté cet immeuble historique pour la place du Colonel-Fabien en 1972, où a été érigé le fameux dôme signé Oscar Niemeyer.

"C'est une question d'efficacité"

La Fédération de Paris du PCF avait pris le relais dans cet immeuble demeuré propriété du "national". Elle va déménager place du Colonel-Fabien où elle occupera un demi-étage, selon Ian Brossat, président du groupe PCF au Conseil de Paris. "Il n'y a pas eu de fronde, d'inquiétude particulière. C'est une question d'efficacité : il y a une certaine absurdité à avoir des locaux vides, place du Colonel-Fabien, autrement plus agréables", explique-t-il, justifiant également ce choix par la "décision de miser au maximum sur les arrondissements et la réhabilitation des locaux d'arrondissements". Selon lui, "le PCF à Paris, c'est six permanents. On n'a pas besoin d'une série de bureaux, mais beaucoup plus de salles dans les arrondissements".

Quant à l'étage du Colonel-Fabien proposé à la location, il est désormais occupé, depuis le mois d'août, par la société Autochenille, production spécialisée en BD et films d'animation.

Et pourquoi ne pas loger des sans-papiers dans ces locaux vides ? C'est vrai, 1500 m² ça fait de la place, non ? Et puis louer des locaux pour gagner de l'argent je trouve ça limite pour des communistes, sans parler du placement en plein coeur de Paris quand tant de prolétaires victimes du capitalisme sont obligés de vivre dans de lointaines banlieues ...

Eh bien messieurs les donneurs de leçons, le DAL manifeste dans les rues de Paris. Faites enfin un bon geste logez les gratos mais vos hurlements sont loin de vos bonnes actions. Chiche !!!! Proposez des appartements à des prolétaires pour une fois; vous les avez assez bafoués depuis 75 ans. Bons baisers de Moscou.

Peut etre pour des mal loges !

Vire vite vite soyez humains il ya des sans abris que vous n arretez pas de claironner vite logez les svp soyez humains

Et bien voila de quoi faire des appartement pour les SDF .........! Eux qui n'arrèttent pas de critiquer le gouvernement pour des logements sociaux ......Nous allons voir ce qu'ils vont en faire de leur immeuble.........

Georges a écrit:Un parti en manque d'argent loue leur siège, et un autre encore plus fauché le vend.

Georges a écrit:Pour les petits partis, dont l'ensemble représente au moins 40% des électeurs dans la réalité mais quasiment aucuns élus dans les grandes assemblées, c'est vraiment dur, mais évidemment c'est voulu. Tout est fait pour qu'il n'y ai que deux partis : un parti de droite (l'UMP) et un parti social démocrate (le PS). Une démocratie qui élimine 40% des citoyens, tu parle d'une démocratie !

le 26/12/2008 à 17h45
Et pourquoi ne pas loger des sans-papiers dans ces locaux vides ? C'est vrai, 1500 m² ça fait de la place, non ? Et puis louer des locaux pour gagner de l'argent je trouve ça limite pour des communistes, sans parler du placement en plein coeur de Paris quand tant de prolétaires victimes du capitalisme sont obligés de vivre dans de lointaines banlieues ...