Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
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Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
LeParisien.fr, 25/12/2008
Le tribunal correctionnel de Nevers a condamné hier, mardi, à 4 ans de prison ferme un homme de 29 ans reconnu coupable «d'acquisition, transport, détention et cession» de drogue, en l'occurence six barrettes de cannabis. Le tribunal a prononcé la peine plancher prévue par la loi du 10 août 2007, pour les récidivistes(...) Le prévenu, originaire de Colombes (Hauts-de-Seine) avait été interpellé en novembre dernier à la suite d'une bagarre entre bandes rivales dans un quartier de Nevers. (...).
http://www.leparisien.fr/faits-divers/quatre-ans-de-prison-pour-six-barrettes-de-cannabis-24-12-2008-352872.php
LeParisien.fr, 25/12/2008
Le tribunal correctionnel de Nevers a condamné hier, mardi, à 4 ans de prison ferme un homme de 29 ans reconnu coupable «d'acquisition, transport, détention et cession» de drogue, en l'occurence six barrettes de cannabis. Le tribunal a prononcé la peine plancher prévue par la loi du 10 août 2007, pour les récidivistes(...) Le prévenu, originaire de Colombes (Hauts-de-Seine) avait été interpellé en novembre dernier à la suite d'une bagarre entre bandes rivales dans un quartier de Nevers. (...).
http://www.leparisien.fr/faits-divers/quatre-ans-de-prison-pour-six-barrettes-de-cannabis-24-12-2008-352872.php
sarkonaute- Maire
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Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Marchiani à eu plus de chance; il s'est prix 4 ans pour abus de biens sociaux et détournement de fond, mai sil n'en fera que 6 mois. Ca coûte mon cher de voler l'Etat et les contribuable que de fumer du cannabis.
C'est bien fait pour le type qui fûme du cannabis, il n'avait qu'à prendre sa carte à l'UMP.
C'est bien fait pour le type qui fûme du cannabis, il n'avait qu'à prendre sa carte à l'UMP.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
c'est un dealer, pas un consommateur.
sarkonaute- Maire
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Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Kauffmann : «Marchiani un héros»
Propos recueillis par Stéphane Durand-Souffland
24/12/2008 | Mise à jour : 20:12 |
Pour Jean-Paul Kauffmann, «Marchiani a été un vaillant soldat de la République, un de ces hommes prêts à descendre dans la fosse aux lions.»
INTERVIEW - Ex-otage du Liban, Jean-Paul Kauffmann défend Jean-Charles Marchiani, le principal artisan de sa libération.
le dealer que vous défendez , il a sauvé combien de vies ???
Propos recueillis par Stéphane Durand-Souffland
24/12/2008 | Mise à jour : 20:12 |
Pour Jean-Paul Kauffmann, «Marchiani a été un vaillant soldat de la République, un de ces hommes prêts à descendre dans la fosse aux lions.»
INTERVIEW - Ex-otage du Liban, Jean-Paul Kauffmann défend Jean-Charles Marchiani, le principal artisan de sa libération.
Le journaliste Jean-Paul Kauffmann a été retenu trois ans en otage au Liban de mai 1985 à mai 1988. Il approuve la grâce présidentielle dont bénéficie Jean-Charles Marchiani, l'homme qui était venu le sauver ainsi que ses compagnons d'infortune - Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Louis Normandin et Roger Auque.
LE FIGARO. - Quand avez-vous vu Jean-Charles Marchiani pour la première fois ?
Jean-Paul KAUFFMANN. - D ans les sous-sols de l'hôtel Summerland, à Beyrouth, le 4 mai 1988. J'étais aveuglé par un bandeau. Lorsque je l'ai soulevé, j'ai vu un homme, revolver à la main - j'apprendrai son nom un peu plus tard. C'était comme remonter des ténèbres vers la lumière, et cet homme était là.
Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
Il y a quelques semaines, au parloir de la prison de la Santé. Quand on parle de «quartier VIP», cela me fait rire… Il était triste, mais pas abattu. Je pense à sa femme et à ses deux garçons : il a subi quatorze mois de détention.
On a l'impression qu'il vient de sortir. Or, sa remise en liberté n'est pas automatique, elle devra être acceptée, courant janvier par un juge d'application des peines. Personne ne lui a donné l'absolution, contrairement à ce que prétendent tel ou tel. Je sais gré au chef de l'État de lui avoir accordé une grâce partielle : il s'est souvenu que Jean-Charles Marchiani avait été un vaillant soldat de la République, un de ces hommes dont les démocraties ont besoin, et qui sont prêts à descendre dans la fosse aux lions. Il a réintroduit dans la communauté nationale des personnes qui en étaient exclues. J'ai été enlevé au Liban en tant que Français. Michel Seurat, lui, n'est jamais revenu. J'ajoute, si cela peut en rassurer certains, que Jean-Charles Marchiani passera Noël et la Saint-Sylvestre en prison…
Un héros ne peut-il pas être, par ailleurs, malhonnête ?
Je refuse de débattre des faits qui ont valu à Jean-Charles Marchiani sa condamnation, car je ne les connais pas. Ce que je puis dire, c'est qu'il a de multiples facettes. Il y a vingt ans, c'était un héros. On dit aujourd'hui de lui que c'est le diable, un voyou - je sais que cela est faux. Dans quelques années, il redeviendra un preux chevalier. Mais c'est avant tout un homme de l'ombre ; son tort aura peut-être été de s'exposer en devenant préfet. La lumière, quelquefois, tue.
le dealer que vous défendez , il a sauvé combien de vies ???
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
livaste a écrit:Kauffmann : «Marchiani un héros»
Propos recueillis par Stéphane Durand-Souffland
24/12/2008 | Mise à jour : 20:12 |
Pour Jean-Paul Kauffmann, «Marchiani a été un vaillant soldat de la République, un de ces hommes prêts à descendre dans la fosse aux lions.»
INTERVIEW - Ex-otage du Liban, Jean-Paul Kauffmann défend Jean-Charles Marchiani, le principal artisan de sa libération.
Le journaliste Jean-Paul Kauffmann a été retenu trois ans en otage au Liban de mai 1985 à mai 1988. Il approuve la grâce présidentielle dont bénéficie Jean-Charles Marchiani, l'homme qui était venu le sauver ainsi que ses compagnons d'infortune - Marcel Carton, Marcel Fontaine, Jean-Louis Normandin et Roger Auque.
LE FIGARO. - Quand avez-vous vu Jean-Charles Marchiani pour la première fois ?
Jean-Paul KAUFFMANN. - D ans les sous-sols de l'hôtel Summerland, à Beyrouth, le 4 mai 1988. J'étais aveuglé par un bandeau. Lorsque je l'ai soulevé, j'ai vu un homme, revolver à la main - j'apprendrai son nom un peu plus tard. C'était comme remonter des ténèbres vers la lumière, et cet homme était là.
Quand l'avez-vous vu pour la dernière fois ?
Il y a quelques semaines, au parloir de la prison de la Santé. Quand on parle de «quartier VIP», cela me fait rire… Il était triste, mais pas abattu. Je pense à sa femme et à ses deux garçons : il a subi quatorze mois de détention.
On a l'impression qu'il vient de sortir. Or, sa remise en liberté n'est pas automatique, elle devra être acceptée, courant janvier par un juge d'application des peines. Personne ne lui a donné l'absolution, contrairement à ce que prétendent tel ou tel. Je sais gré au chef de l'État de lui avoir accordé une grâce partielle : il s'est souvenu que Jean-Charles Marchiani avait été un vaillant soldat de la République, un de ces hommes dont les démocraties ont besoin, et qui sont prêts à descendre dans la fosse aux lions. Il a réintroduit dans la communauté nationale des personnes qui en étaient exclues. J'ai été enlevé au Liban en tant que Français. Michel Seurat, lui, n'est jamais revenu. J'ajoute, si cela peut en rassurer certains, que Jean-Charles Marchiani passera Noël et la Saint-Sylvestre en prison…
Un héros ne peut-il pas être, par ailleurs, malhonnête ?
Je refuse de débattre des faits qui ont valu à Jean-Charles Marchiani sa condamnation, car je ne les connais pas. Ce que je puis dire, c'est qu'il a de multiples facettes. Il y a vingt ans, c'était un héros. On dit aujourd'hui de lui que c'est le diable, un voyou - je sais que cela est faux. Dans quelques années, il redeviendra un preux chevalier. Mais c'est avant tout un homme de l'ombre ; son tort aura peut-être été de s'exposer en devenant préfet. La lumière, quelquefois, tue.
le dealer que vous défendez , il a sauvé combien de vies ???
Un héros qui était à sa troisième inculpation. Il a touché combien pour la libération des otage, car ce n'e"st pas le genre à faire quelque chose pour rien.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
votre surper protégé dealer n'en était pas à son coup d'essai puisqu"il était récidiviste !
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
J'ai sauvé une vie, si je lis bien Livaste, j'ai donc de ce fait, le droit ensuite de voler.
Par contre Georges toi pas avoir compris, dealer méchant car pas sauvé de vie, donc , lui doit se rendre en Prison 4 ans pas 6 mois. Toi avoir compris justice suivant droite ?
Par contre Georges toi pas avoir compris, dealer méchant car pas sauvé de vie, donc , lui doit se rendre en Prison 4 ans pas 6 mois. Toi avoir compris justice suivant droite ?
Invité- Invité
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
si tu as sauvé une vie , ne serait ce qu'une , tu mérites au moins plus d'indulgence que le dealer qui vend de la mort aux gamins du collège !
Il ne s'agit pas d'être autorisé à voler , il s'agit d'être reconnu pour être un assassin quand on deale !
Il ne s'agit pas d'être autorisé à voler , il s'agit d'être reconnu pour être un assassin quand on deale !
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Personne n'est jamais mort pour avoir fumé du cannabis, par contre des millions de personnes sont mortes par l'alcool et le tabac, et pourtant c'est en vente libre et l'Etat se goinfre avec les taxes qu'elle oublie de reverser à la sécu, une des raisons de son déficite.
Georges- Président du Conseil Général
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Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
personne n'est jamais mort d'avoir fumé ??
Tu te dous de nous ?
Tu devrais avoir honte , à ton âge d'encourager les dealers , ou alors tu es totalement inconscient !
Moi j'ai vu des gosses crever sous l'emprise des drogues , des gamins de 16 ans , et je suis révoltée quand je vois des gens comme toi , des pseudos donneurs de leçons qui encouragent ; soutiennent les assassins qui vendent des frogues à ces gamins !
Tu te dous de nous ?
Tu devrais avoir honte , à ton âge d'encourager les dealers , ou alors tu es totalement inconscient !
Moi j'ai vu des gosses crever sous l'emprise des drogues , des gamins de 16 ans , et je suis révoltée quand je vois des gens comme toi , des pseudos donneurs de leçons qui encouragent ; soutiennent les assassins qui vendent des frogues à ces gamins !
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
boulet de l'année, voir de la décennie, non?livaste a écrit:
sarkonaute- Maire
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Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
livaste a écrit:personne n'est jamais mort d'avoir fumé ??
Tu te dous de nous ?
Tu devrais avoir honte , à ton âge d'encourager les dealers , ou alors tu es totalement inconscient !
Moi j'ai vu des gosses crever sous l'emprise des drogues , des gamins de 16 ans , et je suis révoltée quand je vois des gens comme toi , des pseudos donneurs de leçons qui encouragent ; soutiennent les assassins qui vendent des frogues à ces gamins !
Je ne soutiens personne, mais c'est vrai que personne n'ai jamais mort d'avoir fumé du cannabis, il ne faut pas confondre cannabis avec les drogues comme la cocaïne, estasie, LSD,morphine. Moi j'ai vu plein de gens mourir sous l'emprise du tabac et de l'alcool. J'ai un de mes amis restaurateur qui fûme réguliérement du cannabis depuis plus de 30 ans et à 58 ans il fait tous les matins ses 40 kms en vélo, et il a une super forme.
Georges- Président du Conseil Général
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Date d'inscription : 20/07/2008
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
[size=18]Idées reçues sur les drogues douces[/size]
Date de mise en ligne : 21 août 2005
Date de publication : novembre 2002
Extrait du Permanences n°396.
Date de mise en ligne : 21 août 2005
Date de publication : novembre 2002
Extrait du Permanences n°396.
Entre autres sources : Damien Meerman, www.drogue-danger-debat.orgLe cannabis est une drogue douce et sans danger.
La dangerosité pharmacologique du cannabis est désormais scientifiquement prouvée, indépendamment du comportement du consommateur. Le principe psychoactif principal du cannabis est le delta 9 tétra-hydro-cannabinol (THC) [1]. C’est un hallucinogène quoique moins puissant que le LSD [2]. Cette molécule toxique se fixe sur les récepteurs des cellules cérébrales et en perturbe le fonctionnement, entraînant diminution des facultés intellectuelles et des réflexes psychomoteurs, désintérêt et désocialisation. Il existe également des toxicomanies cliniquement graves concernant ce produit faussement réputé doux.
En outre, des études permettent d’affirmer qu’il existe un trouble psychotique propre à la consommation de cannabis : bouffées délirantes aiguës, attaques de panique et angoisses de dépersonnalisation.
Le "hasch" n’a jamais tué personne.
D’après le ministère des Transports, 15% des conducteurs impliqués chaque année dans les accidents mortels de la circulation ont consommé des produits psychotropes [3] et illicites. Le cannabis figure en première ligne, en particulier chez les jeunes.
De nombreuses études internationales prouvent que le cannabis, même pris en petite quantité, produit des effets proches de ceux de l’alcool : temps de réaction allongé, capacité amoindrie de contrôle de trajectoire, mauvaise appréciation du temps et de l’espace, et réponses perturbées en situation d’urgence. En 2001, les pouvoirs publics ont pris des mesures pour permettre, en cas d’accident mortel, le dépistage de cannabis, de cocaïne, d’héroïne et d’autres drogues. En outre, sans tuer physiquement, le cannabis peut tuer socialement et spirituellement une personne. Il tue la volonté, la motivation et finalement la liberté elle-même, constitutive de la dignité humaine.
Pourquoi interdire le cannabis, alors que le tabac, tout aussi néfaste, est en vente libre ?
Un joint contient quatre à cinq fois plus de goudrons et de produits toxiques qu’une cigarette. Un seul joint équivaut donc à 4 ou 5 cigarettes avec filtre. De plus, son mode de consommation (inhalation profonde et prolongée) peut induire des lésions plus périphériques et plus importantes [4].
En outre, contrairement à la cigarette, l’usage régulier du cannabis induit d’importantes perturbations du comportement : apathie et démotivation. Un usage prolongé de cannabis affecte aussi la mémoire et les capacités d’assimilation intellectuelle. C’est pourquoi il est l’une des causes majeures d’échec scolaire à partir de la 3ème ce qui n’est évidemment pas le cas avec la cigarette.
Et l’alcool ? N’est-il pas au moins aussi dangereux et pourtant à la portée de tous ?
L’alcool est moins nocif car il a une durée de vie de 6 heures dans le sang, alors que l’élimination du cannabis demande 96 heures. Quatre jours après avoir fumé un "joint", 50% du produit se trouve encore dans l’organisme. Au bout de huit jours, il en reste 25%.
On dit bien pourtant que le cannabis a des vertus thérapeutiques.
Comme tout psychotrope, le cannabis peut soulager la souffrance des malades en phase terminale. Des expériences médicales ont été menées aux USA, mais les publications et les communications dans les congrès internationaux montrent que la réussite n’a pas été à la mesure des espoirs. Les effets psychologiques secondaires sont désastreux (anxiété, voire crise de panique) et la morphine est plus efficace.
Libéraliser le cannabis permettrait de réduire la consommation, car le goût de l’interdit motive les "fumeurs de joint".
Là où une libéralisation de l’usage du cannabis a été réalisée, en Suède, en Espagne et aux Pays-Bas, on a assisté au contraire à une augmentation considérable de sa consommation, des accidents consécutifs et de la criminalité. La disponibilité des drogues crée la demande. C’est pourquoi tous ces pays ont entrepris de réagir en réduisant leur tolérance (Pays-Bas) ou en revenant à la répression (Suède et Espagne). Le cas suédois est particulièrement éclairant : la Suède est aujourd’hui le pays d’Europe où la délinquance et la toxicomanie sont les moins répandues, et où le taux de Sida est le moins élevé, alors que la distribution de seringues aux toxicomanes est interdite. Pourtant, à la fin des années 60, une politique de tolérance permettait aux médecins de prescrire librement amphétamine et morphine. Le cannabis était en vente libre. L’explosion de la consommation fut stoppée par des mesures d’interdiction et de répression adoptées par le Parlement. De telles mesures furent accompagnées d’un refus social de la drogue, largement exprimé par le public et renforcé par les médias.
L’interdiction du cannabis est une hypocrisie : un monde sans drogue, ça n’existe pas !
C’est le type même du discours de banalisation qui veut rassurer tout le monde : "si la drogue a toujours existé et si l’homme en a toujours consommé, alors pourquoi s’inquiéter ? Dédramatisons". Mais un tel raisonnement conduirait à légitimer toute pratique sociale ancestrale. Pourquoi ne pas légaliser le meurtre, l’inceste, le viol et l’esclavage ? Oui, un monde sans viol n’existe pas, est-ce une raison suffisante pour l’accepter ? D’ailleurs, l’acceptation sociale de la drogue n’a jamais existé, dans aucun temps ni dans aucun lieu. Les partisans de la drogue en liberté veulent un monde sans interdit ni contrainte. Mais un tel monde est utopique parce qu’il n’existe nul part, et totalitaire parce qu’il débouche toujours sur la mort des innocents et des plus faibles.
On peut consommer des drogues et vivre comme tout le monde.
En France, la politique de réduction des risques, mise en œuvre dans les années 90, garantit une consommation propre, contrôlée médicalement. Ainsi on peut en effet être toxicomane et vivre, en apparence, normalement. La toxicomanie a été légitimée socialement, rendue viable, voire confortable. C’est pourquoi elle ne fait plus scandale, elle n’est plus considérée comme une dérive, l’expression d’un désarroi, une menace pour la dignité de la personne humaine.
Le problème de la drogue dans notre société est donc d’abord un problème intellectuel. On ne combat plus la drogue parce que le mal n’est plus reconnu comme tel. La combattre suppose donc de démontrer que toute drogue est un mal, au plan physique, psychique, moral, social et spirituel.
--------------------------------------------------------------------------------
Actualité : le vote d’une loi visant à réprimer la conduite sous l’usage de stupéfiants
Les députés ont adopté, à une large majorité, en octobre dernier, une proposition de loi UMP qui prévoit notamment trois mesures :
créer un nouveau délit pour sanctionner la conduite sous l’emprise de drogues illicites.
instaurer un contrôle systématique de l’imprégnation de stupéfiants sur les conducteurs impliqués dans des accidents corporels.
permettre un contrôle aléatoire de l’usage des stupéfiants sur les routes (avec une prise de sang, on peut éventuellement détecter la présence d’une substance psycho-active).
Chiffres : le cannabis en France
4 millions de consommateurs [5].
Age moyen du fumeur : 27 ans 1/2 [6].
La moitié des adolescents de 17 ans l’ont expérimenté. (55% chez les filles et 60% chez les garçons) [7].
A 19 ans, un jeune sur 6 fume quasi quotidiennement [8].
38% des jeunes déclarent ce produit "facilement disponible" au lycée [9].
120 tonnes sont vendues chaque année.
Ventes qui rapportent 4 milliards de francs.
Dépense moyenne du consommateur : 560 frs/mois [10].
Février 2001 : 34% des Français plutôt favorables à la dépénalisation (26% en 1996) [11].
La perle
"Oui, je prends la défense du hasch occasionnel du samedi soir (...). A la limite, au sein du groupe, celui qui m’inquiète le plus, c’est le gamin qui ne tire pas une bouffée". Marcel Rufo, pédopsychiatre in "Elle", 16 octobre 2000.
Les dangers du cannabis dénoncés dans trois rapports officiels récents
1/ En novembre 2001, l’Inserm (Institut National de la Statistique, des Etudes et de la Recherche Médicale) a publié une expertise collective rompant avec la thèse de l’innocuité du cannabis.
2/ Rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (février 2002). D’après le rapporteur du texte voté "à l’unanimité du bureau composé d’élus de droite comme de gauche", le député Christian Cabal (RPR), radiologue et médecin du travail :
Le cannabis suscite "la mise en route d’un même processus biochimique qu’avec les drogues dures", "facilit[ant] la sensibilité à l’héroïne".
Sa consommation "révèle des personnalités schizophrènes, aggrave les signes de cette maladie et rend réfractaire au traitement".
"Fumé par des adolescents ou des pré-adolescents dont le cerveau est immature, le cannabis entraîne des perturbations définitives de la physiologie cérébrale", qui à leur tour déclenchent "des réactions d’apathie" et débouchent sur "des échecs scolaires".
3/ Rapport de l’Académie nationale de médecine (février 2002) ; il préconise :
"le bannissement de toute tentative de banalisation" du cannabis, qui "peut avoir de sévères conséquences sur le plan physique et psychique, professionnel et social", conséquences "pas assez connues".
un discours politique insistant sur "la perte de liberté que peut induire la consommation de cannabis - surtout lorsqu’elle est intensive et associée à celle du tabac, de l’alcool et parfois d’autres drogues illicites".
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Georges a écrit:Marchiani à eu plus de chance; il s'est prix 4 ans pour abus de biens sociaux et détournement de fond, mai sil n'en fera que 6 mois. Ca coûte mon cher de voler l'Etat et les contribuable que de fumer du cannabis.
C'est bien fait pour le type qui fûme du cannabis, il n'avait qu'à prendre sa carte à l'UMP.
Il y a beaucoup de vérités dans tes propos ( mais la vérité n'est pas toujours bonne à dire ! elle peut offusquée certains ) ... !
Il n'empêche que celui ou celle qui ne respecte pas les lois de la république doivent être sanctionnés ... sinon c'est la grosse pagaïe tu en conviendras !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Hé bien qu'est ce qu'on attend pour mettre tous les fabricants d'alcool qui vendent des prémix en taule alors ? Ah, c'est légal, c'est ça ? Et oui ca aide d'avoir des amis sénateurs et députés...tu as sauvé une vie , ne serait ce qu'une , tu mérites au moins plus d'indulgence que le dealer qui vend de la mort aux gamins du collège !
Invité- Invité
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
livaste a écrit:[
Date de publication : novembre 2002
Extrait du Permanences n°396.Entre autres sources : Damien Meerman, www.drogue-danger-debat.orgLe cannabis est une drogue douce et sans danger.
La dangerosité pharmacologique du cannabis est désormais scientifiquement prouvée, indépendamment du comportement du consommateur. Le principe psychoactif principal du cannabis est le delta 9 tétra-hydro-cannabinol (THC) [1]. C’est un hallucinogène quoique moins puissant que le LSD [2]. Cette molécule toxique se fixe sur les récepteurs des cellules cérébrales et en perturbe le fonctionnement, entraînant diminution des facultés intellectuelles et des réflexes psychomoteurs, désintérêt et désocialisation. Il existe également des toxicomanies cliniquement graves concernant ce produit faussement réputé doux.
En outre, des études permettent d’affirmer qu’il existe un trouble psychotique propre à la consommation de cannabis : bouffées délirantes aiguës, attaques de panique et angoisses de dépersonnalisation.
Le "hasch" n’a jamais tué personne.
D’après le ministère des Transports, 15% des conducteurs impliqués chaque année dans les accidents mortels de la circulation ont consommé des produits psychotropes [3] et illicites. Le cannabis figure en première ligne, en particulier chez les jeunes.
De nombreuses études internationales prouvent que le cannabis, même pris en petite quantité, produit des effets proches de ceux de l’alcool : temps de réaction allongé, capacité amoindrie de contrôle de trajectoire, mauvaise appréciation du temps et de l’espace, et réponses perturbées en situation d’urgence. En 2001, les pouvoirs publics ont pris des mesures pour permettre, en cas d’accident mortel, le dépistage de cannabis, de cocaïne, d’héroïne et d’autres drogues. En outre, sans tuer physiquement, le cannabis peut tuer socialement et spirituellement une personne. Il tue la volonté, la motivation et finalement la liberté elle-même, constitutive de la dignité humaine.
Pourquoi interdire le cannabis, alors que le tabac, tout aussi néfaste, est en vente libre ?
Un joint contient quatre à cinq fois plus de goudrons et de produits toxiques qu’une cigarette. Un seul joint équivaut donc à 4 ou 5 cigarettes avec filtre. De plus, son mode de consommation (inhalation profonde et prolongée) peut induire des lésions plus périphériques et plus importantes [4].
En outre, contrairement à la cigarette, l’usage régulier du cannabis induit d’importantes perturbations du comportement : apathie et démotivation. Un usage prolongé de cannabis affecte aussi la mémoire et les capacités d’assimilation intellectuelle. C’est pourquoi il est l’une des causes majeures d’échec scolaire à partir de la 3ème ce qui n’est évidemment pas le cas avec la cigarette.
Et l’alcool ? N’est-il pas au moins aussi dangereux et pourtant à la portée de tous ?
L’alcool est moins nocif car il a une durée de vie de 6 heures dans le sang, alors que l’élimination du cannabis demande 96 heures. Quatre jours après avoir fumé un "joint", 50% du produit se trouve encore dans l’organisme. Au bout de huit jours, il en reste 25%.
On dit bien pourtant que le cannabis a des vertus thérapeutiques.
Comme tout psychotrope, le cannabis peut soulager la souffrance des malades en phase terminale. Des expériences médicales ont été menées aux USA, mais les publications et les communications dans les congrès internationaux montrent que la réussite n’a pas été à la mesure des espoirs. Les effets psychologiques secondaires sont désastreux (anxiété, voire crise de panique) et la morphine est plus efficace.
Libéraliser le cannabis permettrait de réduire la consommation, car le goût de l’interdit motive les "fumeurs de joint".
Là où une libéralisation de l’usage du cannabis a été réalisée, en Suède, en Espagne et aux Pays-Bas, on a assisté au contraire à une augmentation considérable de sa consommation, des accidents consécutifs et de la criminalité. La disponibilité des drogues crée la demande. C’est pourquoi tous ces pays ont entrepris de réagir en réduisant leur tolérance (Pays-Bas) ou en revenant à la répression (Suède et Espagne). Le cas suédois est particulièrement éclairant : la Suède est aujourd’hui le pays d’Europe où la délinquance et la toxicomanie sont les moins répandues, et où le taux de Sida est le moins élevé, alors que la distribution de seringues aux toxicomanes est interdite. Pourtant, à la fin des années 60, une politique de tolérance permettait aux médecins de prescrire librement amphétamine et morphine. Le cannabis était en vente libre. L’explosion de la consommation fut stoppée par des mesures d’interdiction et de répression adoptées par le Parlement. De telles mesures furent accompagnées d’un refus social de la drogue, largement exprimé par le public et renforcé par les médias.
L’interdiction du cannabis est une hypocrisie : un monde sans drogue, ça n’existe pas !
C’est le type même du discours de banalisation qui veut rassurer tout le monde : "si la drogue a toujours existé et si l’homme en a toujours consommé, alors pourquoi s’inquiéter ? Dédramatisons". Mais un tel raisonnement conduirait à légitimer toute pratique sociale ancestrale. Pourquoi ne pas légaliser le meurtre, l’inceste, le viol et l’esclavage ? Oui, un monde sans viol n’existe pas, est-ce une raison suffisante pour l’accepter ? D’ailleurs, l’acceptation sociale de la drogue n’a jamais existé, dans aucun temps ni dans aucun lieu. Les partisans de la drogue en liberté veulent un monde sans interdit ni contrainte. Mais un tel monde est utopique parce qu’il n’existe nul part, et totalitaire parce qu’il débouche toujours sur la mort des innocents et des plus faibles.
On peut consommer des drogues et vivre comme tout le monde.
En France, la politique de réduction des risques, mise en œuvre dans les années 90, garantit une consommation propre, contrôlée médicalement. Ainsi on peut en effet être toxicomane et vivre, en apparence, normalement. La toxicomanie a été légitimée socialement, rendue viable, voire confortable. C’est pourquoi elle ne fait plus scandale, elle n’est plus considérée comme une dérive, l’expression d’un désarroi, une menace pour la dignité de la personne humaine.
Le problème de la drogue dans notre société est donc d’abord un problème intellectuel. On ne combat plus la drogue parce que le mal n’est plus reconnu comme tel. La combattre suppose donc de démontrer que toute drogue est un mal, au plan physique, psychique, moral, social et spirituel.
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Actualité : le vote d’une loi visant à réprimer la conduite sous l’usage de stupéfiants
Les députés ont adopté, à une large majorité, en octobre dernier, une proposition de loi UMP qui prévoit notamment trois mesures :
créer un nouveau délit pour sanctionner la conduite sous l’emprise de drogues illicites.
instaurer un contrôle systématique de l’imprégnation de stupéfiants sur les conducteurs impliqués dans des accidents corporels.
permettre un contrôle aléatoire de l’usage des stupéfiants sur les routes (avec une prise de sang, on peut éventuellement détecter la présence d’une substance psycho-active).
Chiffres : le cannabis en France
4 millions de consommateurs [5].
Age moyen du fumeur : 27 ans 1/2 [6].
La moitié des adolescents de 17 ans l’ont expérimenté. (55% chez les filles et 60% chez les garçons) [7].
A 19 ans, un jeune sur 6 fume quasi quotidiennement [8].
38% des jeunes déclarent ce produit "facilement disponible" au lycée [9].
120 tonnes sont vendues chaque année.
Ventes qui rapportent 4 milliards de francs.
Dépense moyenne du consommateur : 560 frs/mois [10].
Février 2001 : 34% des Français plutôt favorables à la dépénalisation (26% en 1996) [11].
La perle
"Oui, je prends la défense du hasch occasionnel du samedi soir (...). A la limite, au sein du groupe, celui qui m’inquiète le plus, c’est le gamin qui ne tire pas une bouffée". Marcel Rufo, pédopsychiatre in "Elle", 16 octobre 2000.
Les dangers du cannabis dénoncés dans trois rapports officiels récents
1/ En novembre 2001, l’Inserm (Institut National de la Statistique, des Etudes et de la Recherche Médicale) a publié une expertise collective rompant avec la thèse de l’innocuité du cannabis.
2/ Rapport de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (février 2002). D’après le rapporteur du texte voté "à l’unanimité du bureau composé d’élus de droite comme de gauche", le député Christian Cabal (RPR), radiologue et médecin du travail :
Le cannabis suscite "la mise en route d’un même processus biochimique qu’avec les drogues dures", "facilit[ant] la sensibilité à l’héroïne".
Sa consommation "révèle des personnalités schizophrènes, aggrave les signes de cette maladie et rend réfractaire au traitement".
"Fumé par des adolescents ou des pré-adolescents dont le cerveau est immature, le cannabis entraîne des perturbations définitives de la physiologie cérébrale", qui à leur tour déclenchent "des réactions d’apathie" et débouchent sur "des échecs scolaires".
3/ Rapport de l’Académie nationale de médecine (février 2002) ; il préconise :
"le bannissement de toute tentative de banalisation" du cannabis, qui "peut avoir de sévères conséquences sur le plan physique et psychique, professionnel et social", conséquences "pas assez connues".
un discours politique insistant sur "la perte de liberté que peut induire la consommation de cannabis - surtout lorsqu’elle est intensive et associée à celle du tabac, de l’alcool et parfois d’autres drogues illicites".
Ton texte que je connaissais quelque peu date de 2002 ! Il s'est passé beaucoup d'événements depuis et tu l'as souligné les députés ont consédirés cette drogue comme illicite ... ils ne l'auraient pas jugée comme telle s'ils avaient considérés qu'elle est sans danger pour le consommateur et son entourage !
Ou je me pose question c'est quand on autorise la vente d'une "drogue considérée par l'ensemble du corps médical sans ambiguité, comme drogue dure" et que cette drogue dure en vente libre tue près de 45 000 personnes en France par an et fait souffrir quelque 13 millions de personnes en France ... ! Il faudra qu'on m'explique !
Jeanclaude- Député
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Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Jean Claude , je ne suis pas une mère la morale militant pour l'interdiction de l'alcoole , de la cigarette , du beurre , du sucre etc etc !
Je dis que , cconrairement à ce qu'avancent , en choeur , les fous des drogues et les dealers , la drogue douce n'existe pas pour les gamins , et je soutiens qu'il ne faut avoir aucun laxisme envers ces assassins que sont les dealers qui propspectent aux alentours des collèges !
Maintenant , les adultes , qui se droguent ( tant qu'ils ne prennent pas le volant ) , je m'en tape , je ne me sens pas une âme de sauveur de l'humanité !
Je dis que , cconrairement à ce qu'avancent , en choeur , les fous des drogues et les dealers , la drogue douce n'existe pas pour les gamins , et je soutiens qu'il ne faut avoir aucun laxisme envers ces assassins que sont les dealers qui propspectent aux alentours des collèges !
Maintenant , les adultes , qui se droguent ( tant qu'ils ne prennent pas le volant ) , je m'en tape , je ne me sens pas une âme de sauveur de l'humanité !
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
Et pour les fabricants d'alcool qui cherchent à rendre les ados dépendants, ceux qui mourront plus tard d'un cirrhose, tu en penses quoi ? Que c'est légal, le mot magique ?
Invité- Invité
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
tu sais très bien que j'ai déjà repris ce thème sur le forum et que j'ai demandé que la loi qui protège les mineurs soient totalement appliquée !
L'alccol n'est pas légal quand il est vendu aux mineurs , pas plus que la drogue distribuée à la sortie du collège aux gosses de 13 ans !
L'alccol n'est pas légal quand il est vendu aux mineurs , pas plus que la drogue distribuée à la sortie du collège aux gosses de 13 ans !
Re: Quatre ans de prison pour six barrettes de cannabis
La seule différence avec le cannabis, c'est le lobbying envers nos gentils parlementaires.
Invité- Invité
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