les chercheurs en sciences sociales n'aiment pas la banlieue
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les chercheurs en sciences sociales n'aiment pas la banlieue
Ces chercheurs qui rechignent à travailler en banlieue
Marie-Estelle Pech
22/12/2008 | Mise à jour : 22:31 |
comment ces bobos , qui font maintes thèses sur la beauté des quartiers , sur le bienfait de l'immigration , sur la richesse des banlieux métissées , refuseraint d'y aller travailler ?
Ils auraient peur ?? Mais de quoi
Marie-Estelle Pech
22/12/2008 | Mise à jour : 22:31 |
.Les chercheurs de l'EHESS, installés au cœur de Paris, ne souhaitent pas déménager sur le campus qui doit voir le jour entre Saint-Denis et Aubervilliers : ils ont baptisé leurs futurs locaux «le cauchemar de Braudel», du nom du fondateur de l'école. Crédits photo : RICHARD VIALERON/LE FIGARO.
La création d'un supercampus dans le nord de Paris se heurte encore à des réticences. La ministre Valérie Pécresse défend son projet.
Difficile pour les universités parisiennes de franchir le périphérique… pour s'installer en banlieue entre Saint-Denis et Aubervilliers. Le projet de création d'un «supercampus » de 100 000 mètres carrés spécialisé dans les sciences humaines et accueillant 6 500 chercheurs et enseignants ne fait pas que des heureux. Parmi les partenaires (Paris-I, l'École des hautes études en sciences sociales, l'École pratique des hautes études et l'École des Chartes), certains rechignent encore à y déménager. Ce projet est pourtant l'un des dix retenus pour bénéficier du plan campus doté de 5 milliards d'euros promis par le chef de l'État.
Au dernier étage d'un bâtiment flambant neuf de la friche industrielle, la vue sur la basilique du Sacré-Cœur et Montmartre est imprenable. Mais l'environnement proche, des entrepôts et des barres d'immeubles, est nettement moins attrayant aux yeux des chercheurs de l'École des hautes études en sciences sociales qui ont baptisé leurs futurs locaux «le cauchemar de Braudel», du nom de leur fondateur. Aussi, ce dernier reste-t-il aujourd'hui vide.
Les enseignants et doctorants travaillent toujours dans un petit mais très bien placé bâtiment du boulevard Raspail au cœur de Paris, un lieu qui doit être désamianté. Avant le «cauchemar de Braudel» qu'ils ne rejoindront qu'en 2012, une fois qu'une station de métro aura été aménagée à proximité, ils vont bientôt s'installer dans des bâtiments deux fois plus petits, porte de la Chapelle, dans le nord de Paris. L'État louera ces locaux à la Mairie de Paris, qui en est propriétaire, pour 6 millions d'euros par an…
«C'est le prix de la tranquillité», explique-t-on au cabinet de Valérie Pécresse où l'on reconnaît que la force médiatique de l'EHESS est importante. Force signatures de renom et pétitions sont venues au secours des chercheurs. «Au moment où l'on nous a proposé ce bâtiment, il y a plus d'un an, ce site était au milieu de nulle part. Les collègues qui l'ont visité ont pris peur, de plus l'accessibilité était mauvaise», explique Danièle Hervieu-Léger, la présidente de l'EHESS qui considère qu'un passage en force «aurait plombé la suite du projet».
«Digne de Yale ou Stanford»
Pour le gouvernement, la bataille n'est pas encore gagnée. Si l'Institut national d'études démographiques vient d'approuver son déménagement, l'École d'économie de Paris est à son tour réticente. Alors que son conseil d'administration avait voté son déménagement complet, elle ne devrait finalement s'installer que partiellement à Aubervilliers. Certaines de ses activités resteront sur son site du XIVe arrondissement parisien. Cette décision de «multilocalisation» a été prise le mois dernier, «sous la pression de nombreux chercheurs», explique un enseignant.
De son côté, l'université Paris-I éprouve elle aussi des craintes. Elle craint que le déménagement d'une partie de ses étudiants ne l'oblige à quitter des bâtiments historiques du centre de Paris. À ceci s'ajoute le fait que la Ville de Paris n'est pas ravie de voir certains de ces établissements prestigieux partir. Mais, si le projet n'est pas assez ambitieux, «il risque d'être retardé», a indiqué Valérie Pécresse. «Il est indispensable que ce futur campus attire de nouveaux partenaires comme le CNRS», affirme-t-elle, avec énergie, promouvant devant les élus communistes locaux, ravis, un projet «digne de Yale ou de Stanford en terme d'ambition et d'équipements». «Tout le monde se parle, on progresse», explique-t-on au ministère. Le dossier final sera remis au comité de sélection du plan campus en février prochain avant de parfaire un plan de financement.
comment ces bobos , qui font maintes thèses sur la beauté des quartiers , sur le bienfait de l'immigration , sur la richesse des banlieux métissées , refuseraint d'y aller travailler ?
Ils auraient peur ?? Mais de quoi
Re: les chercheurs en sciences sociales n'aiment pas la banlieue
Mwahahahaha, bien écrit Livaste.
Quelle bande de gros cons, ils me sortent par tous les trous en ce moment.
Bouger du boulevard Raspail à Saint-Denis?
Et qui a cru que ces graaaaaands spécialistes de l'EHESS allaient se laisser faire comme ça?
Putain, là on les voit médiatiquement, c'est tellement grave.
A gerber, et à la Lanterne!
Quelle bande de gros cons, ils me sortent par tous les trous en ce moment.
Bouger du boulevard Raspail à Saint-Denis?
Et qui a cru que ces graaaaaands spécialistes de l'EHESS allaient se laisser faire comme ça?
Putain, là on les voit médiatiquement, c'est tellement grave.
A gerber, et à la Lanterne!
Invité- Invité
Re: les chercheurs en sciences sociales n'aiment pas la banlieue
Mwahahahaha, les gauchos de Sud-CNT et autres vermines gauchistes (il est précisé "Paris 1", je suppose donc qu'il s'agit des "grands frères" des crasseux de Tolbiac refusent d'aller vivre auprès de leurs petits protégés? Mais enfin! Toute cette diversité, ces couleurs chatoyantes, la bonne odeur du cannabis et de l'alcool, ils devraient pourtant apprécier!
The Shadow- Conseiller général
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