Appel - Marc Cécillon, de la mêlée à la prison
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Appel - Marc Cécillon, de la mêlée à la prison
Crédit Photo : AFP
Marc Cécillon/archives/AFP
D'après agence
il faudra qu'on m'explique la différence , être aller chercher des armes , pour revenr tuer , cela s'appelle pourtant de la préméditation !
Marc Cécillon/archives/AFP
L'ancien rugbyman, condamné en première instance à 20 ans de réclusion pour avoir tué son épouse, comparaît en appel devant la cour d'assises du Gard.
Dépressif depuis l'arrêt de sa carrière, l'ancien sportif avait un taux d'alcoolémie de 2,65 grammes par litre de sang, deux heures après les faits, le 7 août 2004.- le 01/12/2008 - 12h13
Fines lunettes et cheveux grisonnants, pull rouge et chemise blanche, l'accusé a décliné son identité d'une voix sourde, juste avant que les jurés ne soient tirés au sort. Marc Cécillon, l'ancien international de rugby, comparait en appel depuis ce matin devant la cour d'assises du Gard, à Nîmes, pour avoir tué son épouse. En première instance, il avait été condamné à 20 ans de prison.
Après la lecture de l'arrêt de la chambre d'accusation, l'accusé a expliqué qu'il avait fait appel car il ne voulait pas être jugé pour un geste qu'il n'a "pas prémédité". "Vous reconnaissez l'intention homicide mais pas la préméditation, c'est bien ça ?" l'a interrogé la présidente de la cour. "En gros, c'est ça", lui a répondu Marc Cécillon.
Figue emblématique du club de Bourgoin (Top 14), il avait assassiné son épousé Chantal lors d'une fête organisée par des amis, le 7 août 2004. Ce jour-là, l'ex-joueur au physique imposant (1,92 m, 110 kg) avait eu une altercation avec ses hôtes et avait été prié de quitter la soirée. Revenu une demi-heure plus tard, armé d'un 357 magnum, il avait fait feu à cinq reprises sur son épouse avant d'être difficilement maîtrisé. Dépressif depuis l'arrêt de sa carrière en 1999, le sportif avait un taux d'alcoolémie de 2,65 grammes par litre de sang, deux heures après les faits.
Pas de "défilé" de stars du rugby
Le premier procès avait largement tourné autour de la question de la difficile reconversion des sportifs de haut niveau, la défense de Marc Cécillon ayant choisi d'appeler à la barre plusieurs grandes figures du rugby tricolore, comme Bernard Lapasset, alors président de la Fédération française de rugby, Serge Blanco, ex-international et président de la Ligue ou encore Serge Simon, ex-président du syndicat des joueurs. Mais le passé de Marc Cécillon, ses problèmes personnels au moment des faits ainsi que ses regrets exprimés à la barre n'avaient pas empêché les jurés d'aller bien au-delà des réquisitions du parquet général qui avait réclamé une peine de quinze ans.
Cette fois-ci, il n'y aura pas de "défilé"des différents acteurs du monde du rugby. Le nouvel avocat de l'accusé a refusé de s'exprimer avant l'audience, indiquant qu'il pensait que "l'hypermédiatisation du premier procès n'avait pas servi" son client. Les parties civiles, les deux filles et la mère de la victime, attendent ce procès avec un peu d'angoisse. "Ses deux filles savent maintenant comment ça se passe, qu'il se dit des choses difficiles à entendre, notamment sur la vie de leur père", a expliqué Me Xavier Rodamel, faisant allusion aux différents excès de l'accusé. "Elles attendent que leur père soit peut-être un peu plus disert, qu'il parle un peu plus de leur mère et qu'il leur parle un peu plus car les échanges avaient été très brefs lors du premier procès", a-t-il ajouté, espérant que le séjour en prison de Marc Cécillon lui aura permis de faire un travail sur lui-même. Le verdict est attendu vendredi.
D'après agence
Vous reconnaissez l'intention homicide mais pas la préméditation, c'est bien ça ?" l'a interrogé la présidente de la cour.
il faudra qu'on m'explique la différence , être aller chercher des armes , pour revenr tuer , cela s'appelle pourtant de la préméditation !
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