Les médicaments étaient revendus au marché noir
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Les médicaments étaient revendus au marché noir
JUSTICE.
Un couple de Châtillon a été condamné hier pour trafic de médicaments. Il s’était fait délivrer indûment pour 140 000 € de cachets.
Valérie Mahaut | 28.11.2008, 07h00
Que la justice fasse son travail , et pour les 2 !
Au fait , quelles étaient leurs professions ?? Travailaient ils ou dépendaient ils de la CMU ???
Un couple de Châtillon a été condamné hier pour trafic de médicaments. Il s’était fait délivrer indûment pour 140 000 € de cachets.
Valérie Mahaut | 28.11.2008, 07h00
Le ParisienS’ILS AVAIENT avalé tous les médicaments qu’ils se sont fait prescrire, ils seraient morts au moins vingt fois. Mario D. et Paula T., un couple de quadragénaires habitant Châtillon, ont été condamnés hier par le tribunal correctionnel de Nanterre à trois ans de prison, dont la moitié avec sursis, pour un énorme trafic de médicaments entre octobre 2005 et décembre 2007.
Un business juteux qui leur rapportait chaque semaine quelque 500 à 700 € , mis au point et entretenu avec la complaisance, sinon la complicité, de médecins peu regardants.
A la barre hier, Paula a continuellement nié. « J’accompagnais Mario, c’est tout », s’est bornée à répéter cette femme au regard noir, soutenant sans ciller celui des magistrats. Dans le box, « en pignant », comme l’a souligné le procureur, Mario s’est présenté en victime. Victime des galères de sa vie, de ses dépendances, de la société.
Subutex, somnifères et antalgiques ultrapuissants
Mais c’est la Caisse primaire d’assurances maladie des Hauts-de-Seine (CPAM 92) qui était victime du couple, jugé pour « escroquerie » et « trafic de stupéfiants ». Les prévenus se sont indûment fait délivrer près de 140 000 € de cachets, revendus sur le marché noir à Barbès.
La CPAM est à l’origine de l’enquête. En examinant dans ses fichiers les consommations importantes de Subutex, le médicament prescrit aux héroïnomanes en sevrage, elle a observé un nombre hallucinant de consultations pour Mario et Paula. Parfois au rythme d’une visite tous les deux jours, l’un et l’autre se faisaient prescrire un traitement, revendu illico sous le métro aérien à Barbès, au prix de 15 à 20 € la plaquette de sept cachets.
« Parfois 5 € à l’unité », a précisé Mario. Paula s’en est fait prescrire presque 4 000 € en un an, son compagnon le double. L’équivalent de 182 mg de ce dérivé de morphine consommés chaque jour, plus de dix fois la posologie maximum.
Le Skenan, antalgique ultrapuissant prescrit en soins palliatifs, faisait l’objet du même commerce, dans des quantités astronomiques également. De même que le Rohypnol, un somnifère, le Cytotec, qui permet d’avorter, et le Diprosone, cette crème qui fait blanchir la peau.
Quand elle a découvert la supercherie, la CPAM a saisi le parquet qui a ordonné une enquête au printemps dernier, menant Mario en détention provisoire en juin.
Mère d’un garçon de 8 ans, Paula avait été laissée en liberté. Mais, outre la peine de prison prononcée hier, celle-ci n’en a vraisemblablement pas fini avec les ennuis. Selon la CPAM, des ordonnances au nom de Mario sont encore délivrées régulièrement. Paula obtiendrait des prescriptions au nom de son compagnon, pourtant incarcéré.
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