La Commission européenne propose un plan de relance de 200 milliards d'euros[/b]
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La Commission européenne propose un plan de relance de 200 milliards d'euros[/b]
Economie
AP | 26.11.2008 | 13:52
La Commission européenne a présenté mercredi un plan de relance de 200 milliards d'euros pour le bloc européen.
AP | 26.11.2008 | 13:52
La Commission européenne a présenté mercredi un plan de relance de 200 milliards d'euros pour le bloc européen.
Ce plan de relance sur deux ans, rendu public mercredi, appelle les gouvernements des Vingt-Sept à dépenser plus pour stimuler la croissance et rétablir la confiance des consommateurs et entreprises.
Le plan de relance représenterait 1,5% du PIB de l'Union européenne. Environ 170 milliards seraient débloqués par les gouvernements, le reste par la Banque européenne d'investissement.
"Les temps exceptionnels réclament des mesures exceptionnels", a déclaré le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
"Les emplois et le bien-être de nos citoyens sont en jeu. L'Europe a besoin d'élargir à l'économie réelle sa coordination sans précédent obtenue au sujet des marchés financiers", a-t-il ajouté dans un communiqué.
"Aujourd'hui, les Etats-membres devraient à nouveau tirer avantage des forces de l'UE: une coordination efficace et les bienfaits d'échelle offerts par l'euro et le plus grand marché unique au monde".
Ce plan de relance est annoncé au lendemain de la publication par l'OCDE de ses prévisions pour 2009, selon lesquelles les pays développés risquent de vivre leur pire récession depuis le début des années 80. AP
Re: La Commission européenne propose un plan de relance de 200 milliards d'euros[/b]
La BCE pourrait à nouveau baisser ses taux
MA Delmotte
26/11/2008 | Mise à jour : 13:28 | .
Le président de la Banque centrale européenne a laissé entendre qu'une nouvelle baisse du loyer de l'argent en zone euro était possible.
MA Delmotte
26/11/2008 | Mise à jour : 13:28 | .
Le président de la Banque centrale européenne a laissé entendre qu'une nouvelle baisse du loyer de l'argent en zone euro était possible.
Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, se montre prêt à une baisse des taux d'intérêts. Il s'agira de la troisième baisse depuis le 8 octobre, le principal taux directeur de la BCE est actuellement à 3,25%. Cet éventuel assouplissement monétaire viendrait s'ajouter à la politique budgétaire expansive mise en place par la Commission européenne dans son plan de relance.
Le plan présenté par José Manuel Barroso - président de la Commission européenne - à midi et demi se révèle bien supérieur aux estimations qui annonçaient 130 milliards d'euros. Il totalise 200 milliards d'euros soit 1,5% du produit intérieur brut européen et doit ajouter à l'ensemble des mesures prises par chaque gouvernement de l'union, des fonds européens.
Re: La Commission européenne propose un plan de relance de 200 milliards d'euros[/b]
La Commission européenne laisse trop de liberté aux Etats membres"
Par Thomas Bronnec, publié le 26/11/2008 15:03 -
AFP
Pour Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE, la Commission européenne "laisse trop de liberté aux Etats et certains risquent d'utiliser l'arme budgétaire pour se lancer dans des travaux d'infrastructures, sans doute nécessaire, mais inadaptés car ses effets ne seront visibles que d'ici deux ou trois ans. Ce dont l'Europe a besoin, c'est d'une relance immédiate".
Par Thomas Bronnec, publié le 26/11/2008 15:03 -
AFP
Pour Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE, la Commission européenne "laisse trop de liberté aux Etats et certains risquent d'utiliser l'arme budgétaire pour se lancer dans des travaux d'infrastructures, sans doute nécessaire, mais inadaptés car ses effets ne seront visibles que d'ici deux ou trois ans. Ce dont l'Europe a besoin, c'est d'une relance immédiate".
Bruxelles a dévoilé ce mercredi ses recommandations pour un plan de relance européen. Pour Xavier Timbeau, économiste à l'OFCE, ces mesures sont adaptées aux circonstances, mais elles ne vont pas assez loin. Il explique pourquoi.
Le plan de relance présenté ce mercredi est-il vraiment un plan européen ? C'est surtout une juxtaposition de plans nationaux...
Oui, mais ce n'est pas étonnant. La Commission européenne n'a que très peu de ressources propres, et surtout, elle n'a pas vocation à manier l'instrument de politique budgétaire.
Xavier Timbeau est directeur du département "Analyse et Prévision" à l'Observatoire français des conjonctures économiques". Ce sont les Etats qui ont la main dans ce domaine. En donnant des lignes directrices, en s'assurant que tous les Etats membres relancent leur économie au même moment, elle est complètement dans son rôle.
Le plan est donc adapté à l'ampleur de la crise ?
Dans un certaine mesure, oui. La Commission a largement pris la mesure des circonstances exceptionnelles dans lesquelles nous sommes plongés en indiquant aux Etats jusqu'où ils pouvaient aller : 1% du PIB, c'est considérable. Surtout, elle leur donne du temps, en mettant les critères de Maastricht entre parenthèses pendant deux ans. Clairement, la France est désormais autorisée à laisser filer son déficit jusqu'à 4% du PIB. Mais la Commission n'est pas allée assez loin.
Pourquoi ?
Il faut absolument éviter que les plans de relance adoptés dans chacun des pays ne s'entrechoquent les uns les autres. La relance par la TVA est sans doute la meilleure arme, à la fois en terme de rapidité et d'efficacité, dans la situation actuelle. La Grande-Bretagne vient de décider de l'utiliser. Cela accroît sa compétitivité et risque de creuser le déficit commercial de ses partenaires, dont la France. La Commission a été un peu timide. Elle aurait dû demander que chaque Etat membre aille dans cette direction.
De même pour le soutien à l'automobile. Bruxelles veut encourager les voitures propres, c'est très bien, mais la priorité aujourd'hui, c'est l'économie, pas l'écologie. En France, on peut sans doute concilier les deux objectifs. Mais en Allemagne, où les constructeurs sont spécialisés dans les grosses cylindrées, fortement consommatrices de CO2, le soutien aux voitures vertes va être mal vécu. La Commission européenne laisse trop de liberté aux Etats et certains risquent d'utiliser l'arme budgétaire pour se lancer dans des travaux d'infrastructures, sans doute nécessaire, mais inadaptés car ses effets ne seront visibles que d'ici deux ou trois ans. Ce dont l'Europe a besoin, c'est d'une relance immédiate.
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