Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
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Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
L'agresseur, âgé de 56 ans, a fugué mercredi matin alors qu'il était en promenade dans la cour de l'hôpital de Saint-Egrève, dans l'Isère, où il avait été placé d'office.
Le pronostic vital de la victime, un étudiant-chercheur dans une école d'ingénieurs à Grenoble, était toujours "engagé" mercredi soir.
- le 12/11/2008 - 22h33
Un jeune homme a été grièvement poignardé, mercredi dans le centre de Grenoble, par un homme qui s'était échappé d'un hôpital psychiatrique et avait déjà commis trois agressions du même type par le passé, a indiqué une source proche de l'enquête. Mercredi matin, cet homme, âgé de 56 ans, était en promenade dans la cour de l'hôpital de Saint-Egrève (Isère) où il avait été placé d'office et où il disposait d'un accès libre au parc, lorsqu'il a fugué. Il a ensuite pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau et poignardé dans le ventre un passant en sortant du magasin.
Le pronostic vital de la victime, un étudiant-chercheur dans une école d'ingénieurs à Grenoble, âgé de 26 ans, était toujours "engagé" mercredi soir.
L'auteur présumé des coups, qui souffrirait de schizophrénie et "entendrait des voix", a été interpellé sur les lieux de l'agression et avait réintégré l'hôpital mercredi soir. Par le passé, il a commis trois agressions du même type qui se sont soldées chaque fois par son placement d'office en hôpital psychiatrique. En 1989, il a poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles (Isère).
Le parquet de Grenoble va prendre contact avec les médecins-psychiatres de Saint-Egrève pour vérifier si l'homme est en mesure d'être entendu, puis va "demander une expertise très précise sur son état mental afin de déterminer si l'intéressé peut ou non être jugé", a-t-on indiqué de source judiciaire.
pas grave , il sera replacé d'office , mais comme le psychiatres vont le laisser libre de fuguer , on peut s'attendre à d'autres blessés à Grenoble !
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Grenoble - Le déséquilibré ne présentait aucun signe avant-coureur
c'est incroyable !!
ona souvent discuté sur l'irresponsabilité des juges face à leurs erreurs , mais ce n'est rien face à l'irresponsabilité des psychiatres !
Ici ils sont simplement complices d'un meurtre !
Leur fou avait déjà prouvé par le passé qu'il agressait lorsqu'il était dehors , et les psys , recommencent l'expérience !
c'est une honte !
Condoléances à la famille de ce jeune étudiant qui a perdu la vie parce que les psychiatres sont eux mêmes des cinglés dangereux !
L'hôpital , d'où s'est échappé un schizophrène avant de poignarder mortellement un étudiant mercredi, s'apprêtait à lui accorder des "sorties à l'essai".
Son directeur estime que "dans les derniers mois, (le malade) n'avait pas eu de comportement tel qu'il justifiait d'être admis en unité pour malade difficile".-
le 13/11/2008 - 08h44
Fallait-il laisser sortir le déséquilibré qui a mortellement poignardé un étudiant à Grenoble mercredi ? "Rien, en ce qui concerne l'équipe médicale, qui a observé ce patient ces derniers temps, ne laissait présager qu'il allait commettre des actes de la nature de ceux qui lui sont reprochés aujourd'hui", a assuré mercredi soir Michel Gellion, le directeur de l'hôpital de Saint-Egrève mercredi soir.
Le malade mental n'avait pas d'autorisation de sortie pour mercredi mais pour les prochains jours, les médecins comptaient lui accorder "des sorties d'essai", a précisé le directeur. Mercredi, l'homme, qui souffrirait de schizophrénie, a fugué, pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau avant de frapper le premier passant venu, un étudiant de 26 ans. Le jeune homme est mort de ses blessures mercredi dans la soirée. Par le passé, il avait déjà commis trois agressions du même type, blessant grièvement trois personnes. [/b
La dangerosité est un critère qui n'est pas facile à prendre en compte par l'équipe médicale. Il est surtout difficile de mesurer la progressivité de la 'guérison' que l'on peut espérer", a plaidé le directeur de l'institut psychiatrique. "Dans les derniers mois, il n'avait pas eu de comportement tel qu'il justifiait d'être admis en UMD" (unité pour malade difficile), a-t-il poursuivi. "[b]L'équipe médicale estimait qu'il y avait nécessité de le réhabiliter dans le sens où il faut le réhabituer à vivre dans la cité", a encore expliqué le directeur.
c'est incroyable !!
ona souvent discuté sur l'irresponsabilité des juges face à leurs erreurs , mais ce n'est rien face à l'irresponsabilité des psychiatres !
Ici ils sont simplement complices d'un meurtre !
Leur fou avait déjà prouvé par le passé qu'il agressait lorsqu'il était dehors , et les psys , recommencent l'expérience !
c'est une honte !
Condoléances à la famille de ce jeune étudiant qui a perdu la vie parce que les psychiatres sont eux mêmes des cinglés dangereux !
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Grenoble: expertise pour établir la responsabilité pénale du meurtrier
13.11.2008, 16h17
AFP
Pas la peine de payer un psy pour procéder à une expertise , on sait déjà qu'il sera déclaré schizo , confié à un HP , et dans un an , les psychiatres le laisseront sortir sous prétexte qu'il n'a tué personne à l'HP !
Tant pis pour la prochaine victime en 2009!
13.11.2008, 16h17
Le parquet de Grenoble a annoncé jeudi avoir ordonné une expertise devant établir si le malade mental, qui a poignardé un étudiant la veille à Grenoble et déjà auteur de deux agressions, pouvait être considéré comme pénalement responsable.
L'expertise "doit se prononcer sur sa responsabilité pénale" et établir "si son discernement a été altéré ou aboli" au moment du meurtre, a déclaré le procureur de la République de Grenoble, Jean Philippe, lors d'une conférence de presse.
Cette expertise s'inscrit dans le cadre d'"une information judiciaire pour meurtre" ouverte par jeudi le parquet, qui a également ordonné une autre expertise pour déterminer si l'auteur pouvait ou non "être entendu et mis en examen".
L'agresseur présumé, âgé de 56 ans, interpellé peu après les faits, "n'avait aucune conscience de ce qu'il venait de faire", a indiqué le procureur.
Il a déclaré aux enquêteurs avoir agressé sa victime "au hasard, sans aucune explication si ce n'est une voix qui le commandait", a ajouté le procureur.
La victime, Luc Meunier, un étudiant chercheur de 26 ans originaire de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), est décédée dans la soirée. Une autopsie sera réalisée samedi.
"Une victime particulièrement innocente a été tuée pour rien", a regretté le procureur, exprimant un "sentiment d'échec, une révolte".
Le malade mental, dont l'état a été jugé incompatible avec une garde à vue mercredi, a été placé en chambre d'isolement dans l'hôpital psychiatrique où il séjournait jusqu'à sa fugue mercredi matin, sous le régime de l'hospitalisation d'office.
Le parquet, animé d'une "volonté farouche que de tels faits ne puissent pas se reproduire", a demandé au juge d'instruction de délivrer un mandat d'amener afin de ne laisser "aucune possibilité de prochaine sortie" à ce malade, dejà auteur de deux agressions en Isère, en 1995 et 2006.
"La justice va vérifier dans quelles conditions l'homme a pu sortir de l'hôpital" en dehors de ses permissions, a ajouté M. Philippe.
Nicolas Sarkozy devait réunir jeudi à 16H00 les ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Santé à l'Elysée afin de faire le point sur cette affaire.
AFP
Pas la peine de payer un psy pour procéder à une expertise , on sait déjà qu'il sera déclaré schizo , confié à un HP , et dans un an , les psychiatres le laisseront sortir sous prétexte qu'il n'a tué personne à l'HP !
Tant pis pour la prochaine victime en 2009!
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
il est où le principe de principe de précaution chez les psy ???? à quoi pensent-ils quand ils relâchent ce genre de tarés ????.... ils savent pourtant que ces malades savent bien cacher leur jeu perfide , mais ils persistent et signent en les libérant en pensant avoir raison.....le pauvre humain qui n'a pas a "subir" l'enfermement à vie ... sauf que dehors il y a des millions d'humains(eux-aussi) potentiellement victimes; que c'est le tirage au sort , la loterie pour ces malades libérés !
franchement , à quand une réforme et un grand nettoyage dans cette profession ????
franchement , à quand une réforme et un grand nettoyage dans cette profession ????
Invité- Invité
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
cette réforme a été proposée , pour ce qui est des fous dangereux , ayant passé à l'acte par Dati , mais devant a montée au creneau des gauchistes , des psyd , des juges , elle a été mise au frigo !
Il suffit d'être déclaré " irresponsable " par les psys pour avoir le droit de tuer impunément !
Il suffit d'être déclaré " irresponsable " par les psys pour avoir le droit de tuer impunément !
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Le Droit moderne a conservé les principes fondamentaux du Droit romain :
en premier lieu, pour que l'auteur d'un crime ou d'un délit soit puni -ou du moins punissable-, il faut naturellement que la loi désigne le fait reproché comme crime ou délit (nullum crimen sine lege), et prévoie une peine contre son auteur (nulla poena sine lege).
Mais il faut aussi, et c'est là où la médecine mentale est concernée, que l'acte soit intentionnel, c'est-à-dire commis en conscience et volonté, et que son auteur soit capable de comprendre et vouloir.
Or, un prévenu en état de démence, ou selon une formule plus moderne, atteint d'un trouble psychique ou neuropsychique, peut être reconnu comme incapable de comprendre et vouloir, incapable d'avoir une intention délictueuse ou criminelle (au sens juridique).
La Justice décide alors que l'auteur du crime ou du délit n'est pas punissable :
Donc le problème est que l'acte est dans notre droit , simplement nié ( il n'a pas tué ) , et qu'il n'est pas prévu en conséquence de placer d'office en HP , avec controle judiciare de la durée de l'enfermement !
Ce tueur fou de Grenoble a été replacé enHP mais rien ne nous certifie qu'il y restera sous controle des psys !
- si l'irresponsabilité est constatée pendant l'instruction, et que le juge estime il n'y a pas lieu de poursuivre cet auteur, celui-ci bénéficie alors d'un non-lieu (décision prise par le juge d'instruction).
Précisons ici que non-lieu ne signifie pas que l'acte n'a pas eu lieu, qu'il n'a pas été commis, mais qu'il n'y a pas lieu de poursuivre son auteur. Mais on a pu dire ou lire que cette négation "annulait l'acte du sujet", et de ce fait que "le travail de réparation ne pouvait pas avoir lieu" (M.N. Vacheron, 1993).
- Si l'irresponsabilité est constatée au cours du procès, l'auteur du crime ou du délit bénéficie d'un acquittement ou d'une relaxe (décision prononcée par la juridiction de jugement : dans le cas de l'acquittement, par la Cour d'Assises, dans le cas de la relaxe, par le Tribunal Correctionnel).
Dernière édition par livaste le Ven 14 Nov - 9:41, édité 1 fois
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
le fameux "non-lieu" .....celui qui donne une impression d'aigreur aigue aux victimes .... celui qui encourage tout malade a recommencer !.....
Invité- Invité
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
C'est aus que cela ne donne pas le pouvoir à la justice d'enfermer le " malade tueur " dans un HP !
Et tu as parfaitement raison , un non - lieu est le plus total déni de justice pour les victimes !
Il y a non lieu , donc je suppose que les morts se relèvent puisqu'ils n'ont pas été tué ,mais ce qui est sur , c'est qu'il n'y aura pas d'indemnisation !
La victime poignardée ou torturés qui ne meurt pas mais reste handicapée à vie , pas victime , donc pas indemnisée !
Et tu as parfaitement raison , un non - lieu est le plus total déni de justice pour les victimes !
Il y a non lieu , donc je suppose que les morts se relèvent puisqu'ils n'ont pas été tué ,mais ce qui est sur , c'est qu'il n'y aura pas d'indemnisation !
La victime poignardée ou torturés qui ne meurt pas mais reste handicapée à vie , pas victime , donc pas indemnisée !
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
juste pour savoir Livaste...as-tu deja rencontré des juges qui condamnent ce fameux "non-lieu" ...? existe-il des juges qui sont POUR réformer la justice, pour qu'elle soit moins "laxiste" ??? parce qu'on n'entend toujours QUE ceux qui sont contre !!!
idem pour les pilote ....on n'entend que ceux qui manifestent jamais l'autre revers ....
et après on dit que les journalistes sont du coté de la droite....
idem pour les pilote ....on n'entend que ceux qui manifestent jamais l'autre revers ....
et après on dit que les journalistes sont du coté de la droite....
Invité- Invité
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Oui Franline , il y a des juges qui sont génés par ces non lieu , et tous ne sont pas opposés à la réforme .
Mais on ne les interroge pas .
Il y a un autre article qui me scandalise , c'est celui de la prescription !
Pour les meurtres elle est de 10 ans , pour les affaires de 30 ans , mieux vaut donc tuer que de braquer une banque !
Mais on ne les interroge pas .
Il y a un autre article qui me scandalise , c'est celui de la prescription !
Pour les meurtres elle est de 10 ans , pour les affaires de 30 ans , mieux vaut donc tuer que de braquer une banque !
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Un récit qui apporte quelques lumières sur les conséquences de ' irresponsabilité " pour cause de maladie mentale .
Les victimes n'existent pas , ne sont pas indemnisées puisqu'il n'y a pas de jugement , pas de coupable et donc pas de vitime !!!
Une victime d'un schizophrène témoigne
Par LEXPRESS.fr, publié le 14/11/2008 17:10 -
Les victimes n'existent pas , ne sont pas indemnisées puisqu'il n'y a pas de jugement , pas de coupable et donc pas de vitime !!!
Une victime d'un schizophrène témoigne
Par LEXPRESS.fr, publié le 14/11/2008 17:10 -
Romain S. a été poignardé en 2006 par un schizophrène qui partageait sa chambre d'hôpital. Il se bat aujourd'hui contre ce qu'il appelle "les négligences" de l'institution, alors qu'un étudiant vient d'être tué à Grenoble par un patient qui s'était évadé de l'hôpital psychiatrique.
Agé de 23 ans, Romain S. étudie aujourd'hui l'informatique en Ecosse. En janvier 2006, alors qu'il était hospitalisé à Chambéry (Savoie), il avait été grièvement blessé par son voisin de chambre. Ce jeune homme, schizophrène, avait lui-même été admis dans l'établissement après avoir sauté de la fenêtre de son domicile, et s'être fracturé les talons. A la suite du drame de Grenoble (Isère) où un étudiant a été tué mercredi 12 novembre à coups de couteau par un patient qui s'était évadé de l'hopital psychiatrique, Romain S. crie son indignation.
Que vous est-il arrivé exactement?
J'étais hospitalisé à Chambéry, lorsque j'ai vu arriver dans ma chambre un patient dont les deux talons étaient fracturés. Il était en orthopédie avec moi, et visiblement, le personnel de l'hopital n'avait pas été tenu au courant de ses troubles psychiatriques lourds. On l'a mis dans ma chambre, parce que nous étions à peu près du même âge. Au premier abord, je n'ai rien remarqué. Nous avons eu une conversation plutôt cordiale. Il me paraissait juste très marqué physiquement. Et puis, tout a dérapé. Il m'a d'abord proposé de la cocaïne. J'ai refusé gentiment et je me suis dit tant qu'il est gentil il n'y a pas de problème. Après, j'ai su qu'il s'était engueulé avec une infirmière parce qu'il ne voulait pas prendre ses médicaments. Qu'il s'était vanté de possèder deux couteaux. L'un d' entre eux avait été découvert et confisqué. Cette nuit-là, j'ai travaillé très tard, et je me suis endormi. Ce sont les coups de couteau qui m'ont réveillé. Il me frappait et me tenait des propos incohérents tout en m'insultant. J'ai tenté d'alerter d'abord discrètement l'infirmière, mais la sonnette ne fonctionnait pas. A 5 heures, parce qu'elle entendait du bruit, elle a fini par venir voir dans la chambre. J'avais le coeur percé, et j'avais peur pour elle. Je lui ai fait signe, elle a fait sortir mon agresseur, puis j'ai appelé la police. Ils ne m'ont pas tout de suite cru. Quand les secours sont enfin arrivés, j'ai été opéré tout de suite, il y avait urgence pour ma vie. J'ai passé deux semaines à l'hopital, puis j'ai été transporté à Grenoble à la suite de complications.
Vous vous dites aujourd'hui indigné. Pourquoi?
Ce que je ne supporte pas, c'est la manière dont mon affaire a été traitée. Des pressions ont été exercées sur moi et sur ma famille pour que ce soit étouffé. On nous parlait d'un malheureux concours de circonstance. Je n'ai reçu d'excuses de personne. J'ai porté plainte contre mon agresseur pour tentative de meurtre. Il a été déclaré irresponsable. J'ai aussi engagé une action au tribunal administratif de Grenoble, pour que soient déterminées les responsabilités. Mon agresseur était connu. Il avait des antécédents de violence en absence de traitement, situation dans laquelle il était le jour où il s'en est pris à moi. Ses parents avaient prévenu de sa dangerosité, lorsqu'il ne prenait pas ses médicaments
Qu'espérez-vous aujourd'hui?
D'abord je trouve lamentable qu'il faille qu'une victime ait été tuée à Grenoble pour que le président de la République réagisse. Moi, je n'ai jamais été reçu par le juge d'instruction qui travaillait sur mon dossier. Je n'ai reçu à ce jour aucun dédommagement, et l'hôpital intente une action en diffamation contre moi! Je souhaiterais être reconnu comme victime, qu'on arrête de me parler d'un concours de circonstances malheureux, alors qu'il y a eu des négligences. C'est dur de vivre avec ça. Je suis sujet à des angoisses et des cauchemars. Quand j'ai besoin d'aller dans une clinique, je demande à être seul. Dans la rue, je me méfie de tout le monde. Qu'on reconnaisse qu'il s'est passé quelque chose, cela m'aidera vraiment.
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
"Il faut éviter les traitements démagogiques ou irréalistes en matière d'enfermement psychiatrique"
Par Richard de Vendeuil, publié le 14/11/2008 18:35 - mis à jour le 14/11/2008 18:45
il était guéri ???qu'est ce que c'est quand ils les virent pas encore guéri !!
elle est où la prudence quand un cinglé peut sortir , acheter un couteau , donc avoir sur lui du fric ???
Le Président de la République en appelle à une réforme de l'hospitalisation psychiatrique. Qu'en pensez-vous?
qu'importe à boitel les victimes , ce qui lui importe c'est de ne pas être responsable !
il travaille enfin il glande dans le plus grand HP de France , des lits il n'en manque pas , de la place , il n'en manque pas , mais dès qu'on lui fait admettre ( decision judiciaire ou administrative ) un malade , sa seule préoccupation est d ele faire sortir aussitôt !
j'ai eu plusieurs jeunes qui ont été placés dans son service , en quelques années , cela a toujours été le même scénario , ils étaient guéris en 1 semaine , et pouvaient repartir agresser , tuer ou se suicider peinards , boitel s'en lavait les mains !
[quote]Il faut savoir qu'il y a dix-huit mois, sous l'égide du ministère de la Santé, plusieurs groupes de travail ont été réunis pour plancher sur ces questions - dont, notamment, les "sorties d'essai". Nous étions à la veille de l'élection présidentielle et la réunion n'a pas eu de suites.
Pourrait-on relancer la démarche?
Pourquoi pas. Mais à condition de le faire avec le ministère de tutelle, la Santé. Or, j'ai l'impression qu'on veut pratiquer autrement - peut-être par décret. Ou via le Parlement. C'est une option qui implique qu'on soit attentif pour éviter les dispositifs démagogiques ou irréalistes faute de moyens pour les mettre en oeuvre.
Il faut, par exemple, bien prendre en compte et évaluer la pénurie de psychiatres et d'infirmiers auxquels les établissements sont confrontés. Il s'agit aussi de renforcer l'offre de soin en prison. En l'état, on ne peut y soigner quelqu'un contre son gré. C'est donc les hôpitaux qui prennent le relais et ils ne sont pas toujours organisés pour faire face.
Aujourd'hui, nous vivons en France dans un contexte où la privation de liberté pour ce type de patient n'est pas - comme ailleurs en Europe - du ressort du juge mais du préfet. Dans une société devenue de plus en plus répressive, c'est inquiétant. Un contrôle et une plus grande implication des juges nous paraît plus adéquats.
Il n'empêchera pas que des patients disjonctent gravement - toujours la question du risque zéro - mais ce serait un mieux. Dans tous les cas, il faut être prudent, ne pas tomber dans des travers tels que, en Belgique, la loi de protection sociale où justice et psychiatrie sont étroitement mêlées. cela aboutit à la création d'une sorte de centres de rétention, qui ne nous semblent pas la meilleure solution.
Partager l'info : [/quote
Boitel est un gauchiste faignasse !
Par Richard de Vendeuil, publié le 14/11/2008 18:35 - mis à jour le 14/11/2008 18:45
Olivier Boitard est président du Comité d'action syndical de la psychiatrie, médecin-chef de l'Hôpital psychiatrique de Clermont de l'Oise. Il réagit au meurtre d'un jeune homme, à Grenoble, par un déséquilibré. Et aux annonces faites à la suite de ce drame par Nicolas Sarkozy.
Comment réagissez-vous à l'affaire grenobloise du schizophrène fugueur poignardant dans la rue un jeune étudiant de 26 ans?
Je comprend bien l'émoi qu'elle suscite. L'émotion est d'autant plus forte que chacun s'identifie à cette fatalité qui fait que la victime était inconnue du meurtrier et que, donc, il aurait pu s'attaquer à vous ou à moi...
D'aprés ce que j'en sais, le patient de l'hôpital de Saint-Egrève était stabilisé et allait - ou venait de - bénéficier d'une procédure dite de sortie progressive. Il a dû être victime de ce qu'on appelle une pulsion compulsive. C'est trés rare en phase de traitement. Mais on n'est jamais à l'abri dans un domaine où le risque zéro n'existe pas.
il était guéri ???qu'est ce que c'est quand ils les virent pas encore guéri !!
Avec ce type de patient, nous sommes pourtant particulièrement vigilants et procédons très progressivement, afin de réduire autant que faire se peut les risques. On passe ainsi d'une permission de sortie dans le parc de l'institution, à deux heures à l'extérieur puis à une journée, et ainsi de suite.
elle est où la prudence quand un cinglé peut sortir , acheter un couteau , donc avoir sur lui du fric ???
Le Président de la République en appelle à une réforme de l'hospitalisation psychiatrique. Qu'en pensez-vous?
Depuis quelques temps, chaque loi en la matière est relié à un fait divers. C'en est presque devenu, politiquement, une méthode.
Il est évidemment plus porteur devant l'opinion publique de dire "je protège les victimes" et de réprimer. Mais ce ne peut être toute la réponse. C'est aussi pour cela que nous sommes signataires de la pétition "perpétuité sur ordonnance", qui condamne les excès de la rétention de sûreté.
qu'importe à boitel les victimes , ce qui lui importe c'est de ne pas être responsable !
il travaille enfin il glande dans le plus grand HP de France , des lits il n'en manque pas , de la place , il n'en manque pas , mais dès qu'on lui fait admettre ( decision judiciaire ou administrative ) un malade , sa seule préoccupation est d ele faire sortir aussitôt !
j'ai eu plusieurs jeunes qui ont été placés dans son service , en quelques années , cela a toujours été le même scénario , ils étaient guéris en 1 semaine , et pouvaient repartir agresser , tuer ou se suicider peinards , boitel s'en lavait les mains !
[quote]Il faut savoir qu'il y a dix-huit mois, sous l'égide du ministère de la Santé, plusieurs groupes de travail ont été réunis pour plancher sur ces questions - dont, notamment, les "sorties d'essai". Nous étions à la veille de l'élection présidentielle et la réunion n'a pas eu de suites.
Pourrait-on relancer la démarche?
Pourquoi pas. Mais à condition de le faire avec le ministère de tutelle, la Santé. Or, j'ai l'impression qu'on veut pratiquer autrement - peut-être par décret. Ou via le Parlement. C'est une option qui implique qu'on soit attentif pour éviter les dispositifs démagogiques ou irréalistes faute de moyens pour les mettre en oeuvre.
Il faut, par exemple, bien prendre en compte et évaluer la pénurie de psychiatres et d'infirmiers auxquels les établissements sont confrontés. Il s'agit aussi de renforcer l'offre de soin en prison. En l'état, on ne peut y soigner quelqu'un contre son gré. C'est donc les hôpitaux qui prennent le relais et ils ne sont pas toujours organisés pour faire face.
Aujourd'hui, nous vivons en France dans un contexte où la privation de liberté pour ce type de patient n'est pas - comme ailleurs en Europe - du ressort du juge mais du préfet. Dans une société devenue de plus en plus répressive, c'est inquiétant. Un contrôle et une plus grande implication des juges nous paraît plus adéquats.
Il n'empêchera pas que des patients disjonctent gravement - toujours la question du risque zéro - mais ce serait un mieux. Dans tous les cas, il faut être prudent, ne pas tomber dans des travers tels que, en Belgique, la loi de protection sociale où justice et psychiatrie sont étroitement mêlées. cela aboutit à la création d'une sorte de centres de rétention, qui ne nous semblent pas la meilleure solution.
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Boitel est un gauchiste faignasse !
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Grenoble: une victime du déséquilibré poignardée au même endroit en 1995
Il y a 8 heures
bien j'ai une proposition , le déséquilibré ne peut être condamné puisqu'il sera déclaré irresponsable par ces mêmes psychistres , mais les psychiatres , qui ne sont pas irresponsables , on les traduit en justice en qualité de complices d'assassinat !
Il y a 8 heures
GRENOBLE (AFP) — Une victime du malade mental, qui a tué un étudiant dans le centre de Grenoble mercredi, a raconté comment, treize ans plus tôt, ce même agresseur l'avait poignardée à "quelques dizaines de mètres" de l'endroit du crime, dans un entretien au Dauphiné libéré publié samedi.
"Moi je m'en suis sorti, je suis un miraculé", déclare Daniel Duvert, retraité résidant aux Abrets (Isère).
Le 10 mai 1995, "je me rendais à une réunion importante. J'étais un passant comme un autre. Un homme est arrivé en face de moi et m'a planté. Il devait avoir son couteau sous son imperméable, je ne l'ai pas vu. Je n'ai donc rien fait pour l'empêcher de m'atteindre. Ensuite, j'ai eu beaucoup de chance", raconte M. Duvert, qui a été grièvement blessé.
L'agression s'était produite à "quelques dizaines de mètres" de l'endroit où l'étudiant, Luc Meunier, 26 ans, a été poignardé mercredi, dans une rue commerçante de Grenoble.
Autres similitudes troublantes : le déséquilibré Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, avait également fugué du CHU de Grenoble où il était interné et avait acheté son couteau dans la même quincaillerie où il s'est procuré mercredi le couteau fatal à l'étudiant, assure le quotidien.
M. Duvert, qui a dû prendre des calmants après avoir appris le meurtre de l'étudiant, avait à l'époque porté plainte contre le CHU qui a été condamné, après que son agresseur, un schizophrène, a été reconnu pénalement irresponsable.
Selon le journal, M. Guillaud, considéré comme "instable" depuis les années 70, a fait un premier séjour en hôpital psychiatrique en 1980, avant que sa schizophrénie ne soit diagnostiquée trois ans plus tard.
Selon le parquet de Grenoble, M. Guillaud avait également commis une deuxième agression similaire à l'arme blanche, en 2006 à Miribel-les-Echelles (Isère).
Le parquet a ordonné deux expertises dans le cadre d'une information judiciaire pour meurtre, l'une concernant l'opportunité d'entendre et mettre en examen le tueur présumé, l'autre destinée à déterminer la responsabilité pénale de M. Guillaud, actuellement en chambre d'isolement à l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), d'où il a fugué mercredi.
bien j'ai une proposition , le déséquilibré ne peut être condamné puisqu'il sera déclaré irresponsable par ces mêmes psychistres , mais les psychiatres , qui ne sont pas irresponsables , on les traduit en justice en qualité de complices d'assassinat !
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Grenoble - Le déséquilibré pourra être entendu par un magistrat
Une expertise a conclu que l'état mental de l'homme qui a mortellement poignardé un étudiant à Grenoble est "compatible avec son audition et son éventuelle mise en examen".
Ce déséquilibré a déjà commis trois agressions du même type qui se sont soldées chaque fois par son placement d'office en hôpital psychiatrique.
- le 18/11/2008 - 18h41
Une expertise a conclu que l'état mental de l'homme qui a mortellement poignardé un étudiant à Grenoble est "compatible avec son audition et son éventuelle mise en examen".
Ce déséquilibré a déjà commis trois agressions du même type qui se sont soldées chaque fois par son placement d'office en hôpital psychiatrique.
- le 18/11/2008 - 18h41
Jean-Pierre Guillaud, 56 ans, souffre de schizophrénie. Soigné dans un service psychiatrique, il a déjà commis plusieurs agressions. Le 12 novembre dernier, il s'est ainsi échappé de l'hôpital où il était soigné. Il a ensuite pris un bus pour Grenoble, acheté un couteau et poignardé dans le ventre un passant en sortant du magasin. Le jeune homme, un étudiant-chercheur dans une école d'ingénieurs à Grenoble, âgé de 26 ans, devait mourir peu après.
A la suite de cette agression, le parquet de Grenoble a pris contact avec les médecins-psychiatres de l'hôpital de Saint-Egrève, d'où Jean-Pierre Guillaud s'était échappé à l'occasion d'une promenade dans le parc, pour vérifier s'il était en mesure d'être entendu par un magistrat. Le résultat de l'expertise est arrivé ce mardi : le médecin qui l'a examiné a jugé son cas "compatible avec son audition et avec son éventuelle mise en examen".
Trois agressions du même type
Cette expertise ne permet cependant pas de préjuger de la responsabilité pénale de l'agresseur. Pour savoir si l'homme pourra ou non être jugé, une deuxième expertise a été ordonnée dans le cadre de l'information judiciaire ouverte par le parquet. Ses résultats ne seront pas connus avant plusieurs semaines.
Jean-Pierre Guillaud, qui "entendrait des voix", est malheureusement un habitué de ce genre de passage à l'acte. Il a déjà commis trois agressions du même type qui se sont soldées chaque fois par son placement d'office en hôpital psychiatrique. En 1989, il avait ainsi poignardé dans le ventre un clochard à Grenoble, en 1995 un autre passant dans la ville après s'être échappé de l'hôpital, puis en 2006 un résident d'une maison de retraite de Miribel-les-Echelles.
Re: Criminalité - Poignardé par un déséquilibré échappé de l'hôpital
Grenoble: Guillaud "soulagé" de son acte
Source : AFP
20/11/2008 | Mise à jour : 16:28 |
Qu'il reste enfermé jusqu'à la fin de son existence , ce qui évitera de nouvelles victimes !
Source : AFP
20/11/2008 | Mise à jour : 16:28 |
Le déséquilibré, qui a mortellement poignardé un étudiant, Luc Meunier, le 12 novembre à Grenoble, s'est déclaré "soulagé" d'avoir commis un meurtre après quatre tentatives infructueuses, devant les juges qui l'ont mis en examen, a dit son avocate, Me Danièle Toubiana.
"Il s'est déclaré soulagé car ca fait 20 ans qu'il essaie de tuer quelqu'un, qu'il n'y arrive pas", a déclaré aux journalistes, Me Toubiana.
"C'est la cinquième fois qu'il essaie de tuer quelqu'un", a-t-elle assuré, ajoutant que son client, un schizophrène de 56 ans, s'était dit "satisfait d'avoir répondu à la voix qu'il aime" et qu'il "appelle Satan".
Selon son avocate, Jean-Pierre Guillaud a également affirmé avoir "acheté un couteau" une semaine avant le meurtre de Luc Meunier et tenté d'agresser une personne, qui s'était défendue, des faits que les enquêteurs tentent de vérifier.
La justice impute officiellement à Guillaud deux agressions à l'arme blanche en 1995 et 2006, pour lesquelles il a été reconnu pénalement irresponsable.
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Qu'il reste enfermé jusqu'à la fin de son existence , ce qui évitera de nouvelles victimes !
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