Les collectivités locales peinent à se financer
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Les collectivités locales peinent à se financer
Les collectivités locales peinent à se financer
Cécile Crouzel
20/10/2008 | Mise à jour : 08:10 | Commentaires 7 .
Le crédit est devenu plus rare et plus cher. Les impôts pourraient grimper.
Je pose une question de beotienne , à quoi bon renflouer les caisses des banques si ces dernières ne conséentent pas à faire des crédits ?
Quelle est l'utilité d'une banque qui ne sert qu'à thésauriser le pognon déposé par les clients mais ne leur rend aucun service ?
Cécile Crouzel
20/10/2008 | Mise à jour : 08:10 | Commentaires 7 .
Le crédit est devenu plus rare et plus cher. Les impôts pourraient grimper.
Conséquence directe de la crise bancaire, l'éventualité d'un assèchement du crédit aux collectivités locales inquiète en haut lieu. Jeudi dernier, des membres des cabinets du premier ministre, du ministère de l'Intérieur et de Bercy, ainsi que des hauts fonctionnaires des Directions du Trésor, du budget et des collectivités locales se sont rencontrés à Matignon pour faire le point. Ils ont décidé de lancer une expertise sur les finances des collectivités de plus de 20 000 habitants et sur celles qui, pour cause de fragilité financière, sont déjà sous surveillance. Cette mission serait confiée au Trésor.
Le temps presse car c'est au dernier trimestre que Régions, départements et communes empruntent le plus. « Beaucoup de travaux sont réalisés au printemps ou à l'été et il faut les payer maintenant », explique Philippe Laurent, président de la commission des finances de l'Association des maires de France (AMF). Par ailleurs, au 31 décembre, les collectivités ont l'obligation de clôturer leurs comptes à l'équilibre. Or, pour boucler le volet investissement, la plupart doit recourir à l'emprunt. « Les collectivités auront besoin de lever 12 milliards d'ici à la fin de l'année », estime Philippe Laurent.
Vont-elles les trouver ? « A priori, oui. Récemment, une banque a retiré une offre de prêt de 15 millions qu'elle avait faite la veille à un département. Mais c'est un cas isolé », précise Michel Klopfer, expert indépendant en finances locales. « Il ne faut pas céder à la panique. Nous avons encore le temps avant le 31 décembre », ajoute Guillaume Denis, chef du service finances à l'Assemblée des départements de France (ADF). Même confiance du côté de Saint-Étienne qui, pourtant, a échoué à lever une dizaine de millions ces derniers jours : « Nous allons revenir à la charge dans quinze jours, lorsque le pic de la crise bancaire sera passé », raconte le maire socialiste, Maurice Vincent.
Reste que l'époque du crédit facile est révolue. Pour un prêt de 30 millions, le département de Loire-Atlantique a reçu des propositions de trois banques, contre cinq à sept habituellement. « Dexia, leader du financement des collectivités, et la Société générale sont les seules à répondre présent comme avant. Et pour les emprunts de montants élevés, plus aucune banque ne veut prêter seule la totalité de la somme », constate Jacques Descourtieux, directeur général de Finance Active, une structure qui conseille 1 200 collectivités dans la gestion de leurs emprunts. Surtout, le coût est bien plus élevé. « Les banques proposent, pour du crédit à 20 ans, des taux d'intérêt allant de 5,10 % à 6 %. Le taux moyen n'était que de 4,95 % il y a un an », ajoute Jacques Descourtieux.
Régime sec
Une amélioration est-elle possible ? « Nous attendons de voir comment fonctionnera pour nous la garantie de l'État. Nous ajusterons alors nos prix », précise un haut dirigeant de banque. Mais un retour des taux à leur bas niveau d'avant la crise semble impossible. Or, ce renchérissement du crédit survient alors que les finances des collectivités sont déjà mises à mal. « Les dotations de l'État sont au régime sec et certaines de nos recettes, comme les droits de mutation qui dépendent du marché immobilier, pourraient fléchir », s'alarme Claudy Lebreton, président PS de l'ADF. Une situation tendue qui n'augure rien de bon pour l'investissement. « Ici, dans les Pays de la Loire, 50 000 emplois dépendent de l'investissement des collectivités, notamment dans le BTP », rappelle le président socialiste du conseil régional, Jacques Auxiette.
Le contribuable risque aussi de devoir régler la facture. Ce sera le cas à Laval. « La charge d'intérêt augmentera de 25 % cette année, soit un surcoût de 1 million d'euros. Pour compenser cela, il faudra certainement que nous relevions les impôts locaux de plus de 10 % en 2009 », explique Jean-Christophe Boyer, l'adjoint socialiste aux finances. Heureusement, toutes les villes n'en sont pas au point de Laval, dont 40 % de la dette sont composés de produits structurés, ces emprunts risqués qui ressemblent au subprime américain.
Je pose une question de beotienne , à quoi bon renflouer les caisses des banques si ces dernières ne conséentent pas à faire des crédits ?
Quelle est l'utilité d'une banque qui ne sert qu'à thésauriser le pognon déposé par les clients mais ne leur rend aucun service ?
Re: Les collectivités locales peinent à se financer
Tu sais j'ai quelque peu réfléchi avec mon mari :
- avec Bush et Sarkozy à la tête d'un sommet international pour refonder le capitalisme on peut s'attendre à tout, même au pire. Ils ont déjà fait leurs preuves en la matière !
Je me souviens encore de la phrase célèbre : JE SERAI LE PRESIDENT DU POUVOIR D'ACHAT ! ... ou ben de celle-ci non mins célèbre : TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS !
- avec Bush et Sarkozy à la tête d'un sommet international pour refonder le capitalisme on peut s'attendre à tout, même au pire. Ils ont déjà fait leurs preuves en la matière !
Je me souviens encore de la phrase célèbre : JE SERAI LE PRESIDENT DU POUVOIR D'ACHAT ! ... ou ben de celle-ci non mins célèbre : TRAVAILLER PLUS POUR GAGNER PLUS !
Invité- Invité
Re: Les collectivités locales peinent à se financer
enfin , à part lancer ton venin anti sarko , tu ne fais pas avancer la discussion !
Au cas où cela t'aurait échappé , Sarkozy a pratiquement été le premier à réagir , et à proposer un controle étatique !
Même ton idole bayrouge l'a reconnu la semaine dernière !
Au cas où cela t'aurait échappé , Sarkozy a pratiquement été le premier à réagir , et à proposer un controle étatique !
Même ton idole bayrouge l'a reconnu la semaine dernière !
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