Les idées des patrons pour sortir de la crise
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Les idées des patrons pour sortir de la crise
j'ai trouvé ces propositions de patrons pour sortir de la crise , je laisse cela à vos commentaires
27/08/2008 |
Alors que le ralentissement économique alourdit le climat de la rentrée, dix PDG livrent au «Figaro» leurs suggestions pour la compétitivité des entreprises.
«Réduire les charges»
«Instaurer un bouclier fiscal»
«Mettre le pression sur la BCE»
Il a raison mais le problème c'est de convaincre un trichet , l'expert fou ,peut être même vendu , qui est sans doute le personnage le plus puissant d'UE !
«Créer la croissance verte»
ça c'est les lèches bottes , les copains de borloo !
«Relancer de grandes infrastructures»
charité bien organisée commence par soi même !
« Faire confiance! »
«Rénover le parc touristique»
charité bien ordonnée .....
« Aider les PME »
«Baisser la TVA !»
«Gagner en flexibilité»
jusqu'à preuve du contraire , total est toujours gagnant sur toute la ligne !!!!!!!!
27/08/2008 |
Alors que le ralentissement économique alourdit le climat de la rentrée, dix PDG livrent au «Figaro» leurs suggestions pour la compétitivité des entreprises.
«Réduire les charges»
Charles Beigbeder (Bouchon/Le Figaro)
» Charles Beigbeder, président de Poweo et membre du conseil exécutif du Medef:
«Outre la baisse des charges, qui reste la priorité pour les entreprises, il faut surtout aider au financement de la croissance. Par exemple, donner beaucoup plus de moyens à Oséo, pour que la banque publique des PME puisse contre-garantir davantage les prêts des banques. Trop d'entreprises n'ont pas les moyens d'innover. Nous avons également un problème à l'export, qui pourrait se résoudre non seulement si l'on enseignait mieux les langues à l'école surtout l'anglais , mais aussi en établissant davantage de partenariats à l'international entre les entreprises. Il faut être ambitieux sans être arrogants !»
«Instaurer un bouclier fiscal»
» Frédéric Bedin, directeur général de Public Système et président de CroissancePlus
« La priorité pour nos entreprises, c'est d'instaurer un bouclier fiscal, comme cela a été fait pour les particuliers. Il pourrait prendre en compte plusieurs critères, tels les profits et la valeur ajoutée. Comme l'État a évidemment besoin de recettes, pourquoi ne pas également penser à un impôt plancher… Mais, au moins, certaines entreprises n'au- raient plus à verser 60 % de leurs profits au fisc ; elles pourraient investir davantage. En tant que patron d'une agence de communication de 350 personnes, je pense aussi qu'il faut faire davantage collaborer entreprise et université. Trop de jeunes ont une image tronquée de l'entreprise.»
«Mettre le pression sur la BCE»
» Reinold Geiger, PDG du groupe L'Occitane en Provence
«Il faut continuer à mettre la pression sur la BCE et le gouvernement allemand en leur expliquant que contrôler l'inflation est très important mais n'est pas tout. Aussi longtemps que le taux de change euro-dollar reste supérieur à 1,20, beaucoup de sociétés européennes ne sont plus compétitives et de plus en plus d'entre elles, y compris allemandes, n'ont pas d'autres choix que de se délocaliser pour survivre. Ce sont les sociétés souvent les plus dynamiques qui exportent en dehors de la zone euro qui sont pénalisées. Notre société, L'Occitane en Provence, deviendra ainsi probablement un groupe américain ou asiatique.»
Il a raison mais le problème c'est de convaincre un trichet , l'expert fou ,peut être même vendu , qui est sans doute le personnage le plus puissant d'UE !
«Créer la croissance verte»
Guillaume Pepy (Bouchon/Le Figaro)
» Guillaume Pepy, président de la SNCF
«Dans la bataille de la nouvelle économie post-pétrole, il faut tirer le meilleur parti des atouts de l'industrie française en matière d'environnement pour prendre une longueur d'avance . Il est indispensable de favoriser les recherches sur les écotechnologies et l'écomobilité pour créer les conditions d'une croissance verte . C'est une condition pour construire un avenir dans une société où le progrès se met un peu moins au service de la technologie et plus au service de l'homme.»
ça c'est les lèches bottes , les copains de borloo !
«Relancer de grandes infrastructures»
» Catherine Pons, PDG des Transports Pons
«Pour relancer l'économie en France, l'État doit s'engager dans une politique de grandes infrastructures, de grands chantiers. L'État donnerait ainsi le “la”, les entreprises pourraient ainsi embaucher puis garder leur personnel… Cette impulsion au démarrage me semble indispensable pour donner un coup de fouet à l'économie. Par ailleurs, pour le secteur du transport routier, il nous paraît indispensable de stabiliser les coûts du carburant à l'échelon européen. Le gazole représente désormais près de 30 % des coûts des entreprises. Cette année, 1 240 entreprises de notre secteur ont disparu.»
charité bien organisée commence par soi même !
« Faire confiance! »
» Xavier Fontanet, PDG d'Essilor
«Faisons confiance à la société civile, les énergies sont là. Il faut simplifier les systèmes, diminuer les réglementations qui freinent l'activité, accorder plus de confiance aux opérationnels de terrain. Ce crédit doit aussi s'appliquer aux fonctionnaires afin qu'ils se prennent en main. Et leur donner l'envie d'être les moteurs de leurs propres réformes. Il faut certes un État puissant, accepté, régalien que les gens aiment bien, mais il ne faut pas aller au-delà, et ne pas prélever au bras gauche pour donner au bras droit. Des taxes en plus ce sont des investissements en moins».
«Rénover le parc touristique»
Gérard Brémond (Réa)
» Gérard Brémond, président de Pierre & Vacances
«Stimuler la croissance et créer des emplois nécessitent un plan de relance de l'offre touristique. Le parc touristique français doit être rénové pour mieux répondre aux nouvelles demandes européenne et française. Cela passe par des incitations fiscales élargies à l'ensemble du territoire français et non plus aux seules zones rurales à revitaliser. Cela doit concerner tous lestypes d'hébergement, dont certains hôtels bien obsolètes. Cela donnerait un coup de fouet au bâtiment. Et quand le bâtiment va, tout va.»
charité bien ordonnée .....
« Aider les PME »
» Philippe Dupont, président du groupe Banque populaire
«Notre pays a besoin d'investir fortement dans la recherche et le développement et de mieux accompagner les transferts de technologies afin d'augmenter notre compétitivité. Il faut aider non seulement les grandes entreprises mais aussi nos PME innovantes à prendre des parts de marché à l'export. Ces PME, premier vivier d'emplois en France, doivent pouvoir s'épanouir sans contrainte. L'État devrait aussi revisiter le socle réglementaire des sociétés. Il devrait rendre les règles qui concernent les PME plus lisibles, plus cohérentes et les assouplir. Ceci afin de libérer l'énergie créatrice de nos chefs d'entreprise et de nos exportateurs.»
«Baisser la TVA !»
» Franck Provost, président du groupe Provalliance
«Les baisses des charges sociales et de la TVA en France changeraient tout ! À l'évidence, cela faciliterait la vie des entreprises et améliorerait le pouvoir d'achat. Cependant, ce serait déjà un grand progrès si notre TVA à 19,6 % pouvait s'inscrire dans la moyenne européenne. Nous souhaitons que les entreprises du secteur des services bénéficient d'une TVA à 5,5 %, comme celle que souhaite la restauration. Les charges sont très pénalisantes, il est bien difficile d'augmenter les salaires dans des entreprises de services qui emploient beaucoup de jeunes. Trop élevées, elles s'ajoutent aux loyers qui s'envolent. Cela explique aussi que les entreprises ont tendance à restructurer plutôt qu'à embaucher.»
«Gagner en flexibilité»
» Christophe de Margerie, PDG de Total
«Il n'y aura pas de relance miracle de l'économie en France. Il faut, comme l'a dit le premier ministre, poursuivre courageusement les réformes structurelles. La priorité des priorités, c'est la flexibilité afin que l'économie française et ses entreprises soient capables de réagir en fonction des circonstances, ce qui n'exclut pas la dimension sociale et le dialogue avec les syndicats. Parallèlement, les entreprises doivent continuer à développer leur capacité à aller chercher la croissance là où elle est ; lorsqu'on investit à l'international, le pays d'origine en bénéficie, et somme toute, chacun est gagnant.»
jusqu'à preuve du contraire , total est toujours gagnant sur toute la ligne !!!!!!!!
Re: Les idées des patrons pour sortir de la crise
Très intéressant, on voit que suivant les patrons il n'y a pas les mêmes sensibilités.
Invité- Invité
Re: Les idées des patrons pour sortir de la crise
En fait, quand on observe un peu les taxes, on s'aperçoit qu'elles sont souvent peu élevées...Le problème, et les patrons en parlent souvent, mais pas forcémment avec le bon vocabulaire, ce qui peut poser des problèmes de compréhension, c'est que les taxes sont trop nombreuses, et selon des critères parfois idiots. Alors il est possible qu'un patron pète rapidement les plombs. A mon sens, il faudrait moins de taxes, peut-être plus élevées...
The Shadow- Conseiller général
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Age : 39
Date d'inscription : 15/01/2008
Re: Les idées des patrons pour sortir de la crise
Instaurer un bouclier fiscal»
<BLOCKQUOTE>» Frédéric Bedin, directeur général de Public Système et président de CroissancePlus
« La priorité pour nos entreprises, c'est d'instaurer un bouclier fiscal, comme cela a été fait pour les particuliers. Il pourrait prendre en compte plusieurs critères, tels les profits et la valeur ajoutée. Comme l'État a évidemment besoin de recettes, pourquoi ne pas également penser à un impôt plancher… Mais, au moins, certaines entreprises n'au­- raient plus à verser 60 % de leurs profits au fisc ; elles pourraient investir davantage. En tant que patron d'une agence de communication de 350 personnes, je pense aussi qu'il faut faire davantage collaborer entreprise et université. Trop de jeunes ont une image tronquée de l'entreprise.»
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«Mettre le pression sur la BCE»
<BLOCKQUOTE>» Reinold Geiger, PDG du groupe L'Occitane en Provence
«Il faut continuer à mettre la pression sur la BCE et le gouvernement allemand en leur expliquant que contrôler l'inflation est très important mais n'est pas tout. Aussi longtemps que le taux de change euro-dollar reste supérieur à 1,20, beaucoup de sociétés européennes ne sont plus compétitives et de plus en plus d'entre elles, y compris allemandes, n'ont pas d'autres choix que de se délocaliser pour survivre. Ce sont les sociétés souvent les plus dynamiques qui exportent en dehors de la zone euro qui sont pénalisées. Notre société, L'Occitane en Provence, deviendra ainsi probablement un groupe américain ou asiatique.»
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excellent !
Parallèlement, les entreprises doivent continuer à développer leur capacité à aller chercher la croissance là où elle est ; lorsqu'on investit à l'international, le pays d'origine en bénéficie, et somme toute, chacun est gagnant.»
comment les salariés licenciés par total qui aurait délocalisé en Asie ou en Afrique peuvent bénéficer de la croissance de total ...
Invité- Invité
Re: Les idées des patrons pour sortir de la crise
Encore une fois, vous reprochez à M. Trichet de mettre en place une politique qui n'est pas défini par lui mais par les objectifs et missions de la BCE. Ces objectifs et missions ont été défini juridiquement par différents traités. Ces différents traités ont été voté par M. Sarkozy. Vous ne pouvez pas faire une déconnexion entre la création du SME, la BCE et les différents traités de l'union européenne. C'est le politique qui a défini la BCE en tant qu'institution, son indépendance et ses missions. Pour vous donnez une image, quand on a mis un âne dans un champs, on ne peut pas lui reprocher de manger de l'herbe...
saco
saco
Invité- Invité
Re: Les idées des patrons pour sortir de la crise
En fait, quand on observe un peu les taxes, on s'aperçoit qu'elles sont souvent peu élevées... Le problème, et les patrons en parlent souvent, mais pas forcémment avec le bon vocabulaire, ce qui peut poser des problèmes de compréhension, c'est que les taxes sont trop nombreuses, et selon des critères parfois idiots. Alors il est possible qu'un patron pète rapidement les plombs. A mon sens, il faudrait moins de taxes, peut-être plus élevées...
Oui, effectivement. Et pour les entreprises la seule fiscalité juste serait celle qui prend en compte les externalités (à commencer par la pollution) et l'impact social.
Invité- Invité
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