4 disparitions inquiétantes : y a-t-il un lien entre ces affaires ? Etrange

Selon les enquêteurs, il est trop tôt pour faire un rapprochement entre quatre affaires de disparitions survenues en l'espace de dix jours, à Nantes, Belfort et Calais.

Mais plusieurs internautes pointent du doigt des similitudes troublantes entre ces quatre disparitions. Sur Facebook, des pages ont été créées par les proches des disparus. Selon eux, il ne fait aucun doute que derrière ces disparitions se cachent des actes criminels.

Une hypothèse étudiées par les enquêteurs, indique France Info. Pour autant, les policiers réalisent leur investigation chacun de leur côté.

1. Des similitudes entres les trois affaires

A Nantes, les enquêteurs ont déterminé que les deux jeunes disparus à la sortie d'une discothèque à 24 heures d'intervalle ne se connaissaient pas. Mais tous deux ont été aperçus pour la dernière fois en bord de Loire. Les recherches dans le fleuve n'ont rien données, indique Le Parisien.

Fait troublant : c'est aussi au bord d'une rivière que les enquêteurs ont perdu la trace d'Anthony. Le jeune homme, âgé de 21 ans, a disparu dans la nuit du jeudi au vendredi 9 décembre, lors d'une soirée en boîte de nuit, à Bavans.

Les internautes auraient également mis la lumière sur une troisième disparition : celle de Jérémy, un jeune homme âgé de 26 ans. Toujours selon le même scénario, Jérémy a disparu alors qu'il sortait de boîte de nuit. Une enquête a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer.

Par ailleurs, selon les témoignages des proches des jeunes hommes disparus, tous affirment qu'ils n'avaient pas de raison de disparaître de la sorte.

2. Un mystérieux message publié dans les commentaires

Autre fait troublant pour les enquêteurs : un message publié sur le site Internet SFR. Un individu, qui se prénomme "Montargis", aurait rédigé un commentaire dans un article évoquant la disparition des deux nantais, indique Le Parisien. Les messages mis en ligne le 9 décembre à 23h 17 et le 10 à 0h 10, indiquent : "3jeune", "tony enlever", "demain". Et Anthony a justement disparu dans la nuit du 10 décembre.

Les enquêteurs ont constaté que la ville de Montargis, dans le Loiret, se trouve à distance égale de Nantes, Belfort et Calais.

3. De la parano ?

"Il ne faut pas être parano. Peut-être que l'alcool est en cause dans l'une ou l'autre de ces disparitions, mais quatre à la suite, ça fait beaucoup. Et on est plusieurs à avoir remarqué que Montargis, la ville dont cet internaute a fait son pseudo, se trouve à égale distance de Calais, Belfort et Nantes", soupire un proche d'un des disparus nantais.

L'une des familles a déposé une main-courante vendredi pour qu'un rapprochement soit fait entre les quatre enquêtes. "Nous sommes obligés de faire les vérifications, et cela prend beaucoup de temps !", se défend un enquêteur.

Alors que les recherches se poursuivent pour retrouver deux étudiants, disparus le 3 et le 4 décembre à la sortie d’une discothèque nantaise, les enquêteurs se sont rapprochés de leurs homologues de Belfort et de Montbéliard qui travaillent sur une autre disparition.

Gendarmes et policiers franc-comtois sont en effet mobilisés pour résoudre une étrange affaire.
Cette fois, c’est un étudiant belfortain, Anthony Carteron, âgé de 21 ans, qui n’a plus donné signe de vie depuis une semaine. Inscrit en licence à l’IUT de Belfort, il s’est rendu avec des amis dans une discothèque, le Palace, située à Bavans (Doubs), où il a passé une partie de la nuit du jeudi 9 au vendredi 10 décembre. Alors qu’ils l’ont aperçu à diverses reprises dans l’établissement, ses amis ne l’ont pas retrouvé au moment de partir. Une battue, effectuée avec le renfort d’un hélicoptère, n’a pas permis d’en savoir plus.

Des messages inquiétants sur un site Internet

Concrètement, les forces de l’ordre s’intéressent notamment à des messages postés sur le fil info du site Internet SFR. Dans les commentaires d’un article consacré à la disparition des étudiants nantais, un mystérieux internaute, dont le pseudo est Montargis, aurait mis en ligne entre le 9 décembre à 23h17 et le 10 décembre à 0h10 trois commentaires : « 3jeune », « tony enlever », « demain ». Deux seulement sont encore visibles, mais de nombreux internautes se sont émus de ces curieux e-mails, ainsi que d’autres messages du même Montargis, n’hésitant pas à y voir l’annonce de la disparition d’Anthony, et prévenant les autorités.

A leur tour, les parents d’Anthony devaient déposer hier une main courante pour signaler ces faits. « On vérifie d’éventuels rapprochements, commentait hier après-midi à Belfort une source proche du dossier. Toutes les informations sont bonnes à prendre et nous ne devons négliger aucune piste. Ce qui est sûr, c’est qu’Anthony semblait équilibré et n’avait aucune raison de disparaître de la sorte. »

Sur les pages Internet consacrées aux différents disparus, les commentaires sont légions. Certains n’hésitent pas à évoquer une quatrième disparition, celle de Jérôme Cano, un Calaisien de 26 ans qui s’est évanoui dans la nature samedi dernier, là encore à la sortie d’une discothèque. Une enquête a été ouverte par le parquet de Boulogne-sur-Mer.

« Il ne faut pas être parano, soupire un proche des disparus nantais. Peut-être que l’alcool est en cause dans l’une ou l’autre de ces disparitions, mais quatre à la suite, ça fait beaucoup. Et on est plusieurs à avoir remarqué que Montargis (Loiret), la ville dont cet internaute a fait son pseudo, se trouve à égale distance de Calais, Belfort et Nantes. »