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bettencourt : des enveloppes d'argent à Woerth et Sarkozy

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Message  Jeanclaude Mar 6 Juil - 11:17

L'ex-comptable des Bettencourt accuse: des enveloppes d'argent à Woerth et à Sarkozy
Comptable de Liliane Bettencourt et de la société Clymène, qui gère la fortune de la milliardaire, Claire T., louée par ceux qui ont travaillé avec elle pour sa rigueur, est devenue, à son corps défendant, la femme qui en sait trop. Les policiers de la sous-direction des affaires économiques et financières de la préfecture de police de Paris, qui agissent dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nanterre à la suite de la révélation des enregistrements pirates réalisés au domicile de l'héritière de L'Oréal, ne s'y sont pas trompés.
Lundi 5 juillet, ils ont une nouvelle fois interrogé (elle avait déjà été placée en garde à vue à la mi-juin) cette femme au caractère bien trempé. Après l'avoir questionnée toute la matinée au siège de la police financière, dans le XIIIe arrondissement de Paris, ils ont décidé de la réinterroger, à son domicile cette fois, en fin d'après-midi, sur instruction expresse du procureur de Nanterre, Philippe Courroye, qui estimait qu'elle avait sans doute encore des choses à dire. L'intuition du magistrat était bonne.
Devant la PJ, elle a relaté une scène mettant en cause Eric Woerth et, à travers lui, le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, en 2007. A Mediapart, elle en a raconté beaucoup plus...
Au départ, les enquêteurs souhaitaient surtout savoir ce que sont devenus trois "carnets de caisse", ces cahiers dans lesquels Claire T. consignait méticuleusement, année après année, les retraits d'espèces qu'elle réalisait, à la demande de Liliane et André Bettencourt (décédé en novembre 2007). Elle les a tenus entre le mois de mai 1995, date de son embauche par le couple, et le mois de novembre 2008, lorsqu'elle a été licenciée, moyennant une indemnité de 400.000 euros.
Claire T. est, de fait, détentrice de très lourds secrets, qu'elle a confiés à Mediapart, juste après son audition, lundi soir. C'est un témoignage accusatoire, qu'elle reconnaît volontiers ne pas pouvoir étayer de preuves matérielles définitives et qui devra être soumis par les enquêteurs à un méticuleux travail de recoupements et de vérifications. Claire T. s'explique sur sa décision de parler à la police et à un journal: " J'en ai marre de voir tous ces gens ne pas assumer leurs responsabilités, raconter n'importe quoi. Il est temps de dire ce qu'il s'est passé. Et puis, après tout, moi je n'ai rien à me reprocher. "
Si elle est furieuse, c'est d'abord parce qu'elle est visée par une plainte pour " vol " - objet de sa convocation par la police judiciaire - déposée par l'avocat de Liliane Bettencourt, Me Georges Kiejman, qui l'accuse notamment de ne pas avoir restitué, au moment de son départ, divers documents comptables.
" Dédé "arrosait" large"Parmi ceux-ci, trois carnets de caisse donc, correspondant aux "exercices" 2006, 2007 et 2008. Claire T. s'insurge : elle affirme au contraire les avoir remis à la milliardaire, par l'entremise de l'ex-avocat fiscaliste de cette dernière, Me Fabrice Goguel. Interrogé par nos soins la semaine dernière, Me Goguel nous avait confirmé la version de la comptable : "Claire m'avait effectivement remis une liasse de documents, dont trois cahiers de caisse. Je n'ai même pas regardé ce qu'ils contenaient, c'était le cadet de mes soucis, je me suis empressé de les remettre à leur destinataire, Liliane Bettencourt, qui a dû les ranger dans ses archives, dans son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine."
Ces fameux carnets nourrissent tous les fantasmes depuis que le conseil de Claire T., Me Antoine Gillot, a déclaré sur les ondes de RMC, vendredi 2 juillet, que les fonds en espèces retirés par la comptable et remis au couple Bettencourt pourraient avoir profité à des hommes politiques. "Ça fait partie des possibilités", avait-il lâché, énigmatique, au micro de Jean-Jacques Bourdin. En précisant toutefois que sa cliente n'avait jamais remis d'argent directement à qui que ce soit. Sur ce point, les confidences de Claire T. sont explosives. Son témoignage, que nous avons recueilli en exclusivité, confère définitivement au dossier Bettencourt le statut d'affaire d'Etat.
Elle raconte : " Je disposais de ce qu'on appelle un "accréditif" à la BNP. D'abord à l'agence Saint-James de Neuilly-sur-Seine, puis à celle de l'avenue de la Grande-Armée , dans le XVIe. Cette autorisation me permettait de retirer en liquide 50.000 euros par semaine. Pendant longtemps, je remettais ces sommes directement à André Bettencourt. Puis à partir de début 2007, du fait de la dégradation de l'état de santé de "Dédé" - c'est comme ça que nous le surnommions dans la maison -, je les confiais à Patrice de Maistre. "
Gestionnaire de la fortune de la milliardaire, Patrice de Maistre est au cœur des enregistrements clandestins effectués au domicile de Mme Bettencourt par son majordome. A qui étaient destinés ces fonds en liquide ? " Une partie servait à payer des médecins, des coiffeurs, du petit personnel, etc. Et une autre, c'était pour les politiques ", assène Claire T. Qui se fait plus précise : " Dédé, et il ne s'en cachait pas, a toujours financé la droite. C'était un vrai défilé d'hommes politiques dans la maison, ils venaient surtout au moment des élections. Dédé "arrosait" large. Chacun venait toucher son enveloppe Certaines atteignaient même parfois 100.000, voire 200.000 euros. "
150.000 euros pour la campagne de Sarkozy via WoerthSelon la comptable, " les visiteurs les plus assidus étaient des responsables du Parti républicain. Il leur remettait une enveloppe tous les deux ou trois mois. Parfois 10.000, 20.000 ou 30.000, d'abord en franc, puis en euro, car là aussi, tout augmente !Je sais que Dédé avait contribué, juste avant mon arrivée, au financement en liquide de la campagne d'Edouard Balladur. Cela dit, comme il était généreux, il ne m'étonnerait pas qu'il ait aussi financé les activités politiques de Jacques Chirac ".
S'agissant du financement politique, on en vient au point sensible. Très sensible, même. Celui concernant Eric Woerth. Le seul que Claire T. ait évoqué devant les policiers, car le seul sur lequel elle a été interrogé. " C'était à la fin du mois de mars 2007. Patrice de Maistre, qui était devenu celui qui "s'occupait" des politiques du fait de la maladie de Dédé, m'a convoqué pour me demander d'aller retirer à la banque une somme trois fois supérieure à l'habitude, à savoir 150.000 euros. J'ai refusé, en expliquant que mon accréditif ne me le permettait pas. Il s'est énervé, en me disant que la banque ne nous refuserait pas ce service. Je lui ai demandé la raison pour laquelle il lui fallait absolument récupérer un tel montant, et là, il m'a répondu : "Mais enfin, c'est pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy ! Je dois donner de l'argent à celui qui s'occupe du financement de la campagne, Eric Woerth. Et 50.000 euros, ce n'est pas suffisant.""
Claire T. reprend son récit : "Malgré l'insistance de Maistre, qui a quasiment piqué une crise de nerfs, j'ai refusé. Je me souviens même avoir appelé Eva, mon interlocutrice à la BNP de la place Vendôme, l'agence où Liliane Bettencourt a son compte principal, pour lui demander son avis. Je ne lui ai pas parlé du financement de Sarkozy, mais elle a bien compris... Elle m'a dit que je devais refuser, qu'il ne fallait pas que je dépasse mon accréditif, sinon cela risquait d'alerter Tracfin (le service anti-blanchiment de Bercy, NDLR). Donc je me suis rendue comme d'habitude avenue de la Grande-Armée, j'ai retiré 50.000 euros, que j'ai remis à Liliane Bettencourt, qui a ensuite donné l'enveloppe à Maistre, devant moi. Et j'ai rempli le carnet de caisse, avec, en regard de la somme, la mention "Bettencourt", que j'ai écrite moi-même. Je faisais toujours comme ça lorsqu'il s'agissait de l'argent destiné aux politiques, car il ne fallait pas de trace écrite. Si Liliane Bettencourt leur donne les carnets de caisse, les policiers pourront vérifier mes dires. Je me souviens de la date de ce retrait destiné à la campagne de Sarkozy : c'était le 26 mars 2007. "
"Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent". Comme libérée de pouvoir enfin soulager sa conscience, Claire T. poursuit son récit. " Comme les 50.000 euros ne suffisaient pas, Maistre s'est rendu - ou a envoyé quelqu'un, je ne sais pas - en Suisse, pour prélever en urgence le complément, à savoir 100.000 euros. D'après ce que j'ai compris, il n'a pas puisé dans le compte de Vevey mais plutôt dans celui de Genève. De toute façon, il allait toutes les semaines en Suisse... Ensuite, Maistre m'a dit qu'il allait très vite dîner avec Eric Woerth afin de lui remettre, "discrètement" comme il m'a dit, les 150.000 euros. Et le dîner a bien eu lieu très rapidement... "
Les fonds, à en croire la comptable, étaient donc destinés à la campagne du candidat de l'UMP lors de la dernière présidentielle, avec qui elle assure que Patrice de Maistre avait également dîné, dans les mois précédant son élection. " Maistre était très fier de côtoyer Sarkozy ", se souvient Claire T. Nicolas Sarkozy. Un nom que l'on entendait souvent dans le superbe hôtel particulier des Bettencourt, et ce bien avant que Claire T. ne se mette au service du richissime couple.
Maire de Neuilly-sur-Seine entre 1983 et 2002, M. Sarkozy était souvent l'hôte des Bettencourt. " Il venait déjeuner ou dîner avec Cécilia ", se souvient Claire T. Lui aussi avait-il droit aux " attentions " accordées aux personnalités politiques en visite chez les Bettencourt ? Un brin hésitante d'abord, mesurant sans doute la gravité de ses propos, Claire T. confirme :
" Nicolas Sarkozy recevait aussi son enveloppe, ça se passait dans l'un des petits salons situés au rez-de-chaussée, près de la salle à manger. Ça se passait généralement après le repas, tout le monde le savait dans la maison. Comme M. et Mme Bettencourt souffraient tous les deux de surdité, ils parlaient très forts et de l'autre côté de la porte, on entendait souvent des choses que l'on n'aurait pas dû entendre. Encore une fois, tout le monde savait dans la maison que Sarkozy aussi allait voir les Bettencourt pour récupérer de l'argent. C'était un habitué. Le jour où il venait, lui comme les autres d'ailleurs, on me demandait juste avant le repas d'apporter une enveloppe kraft demi-format, avec laquelle il repartait. Je ne suis pas stupide quand même, inutile de me faire un dessin pour comprendre ce qu'il se passait... "
13.000 euros par mois pour Florence WoerthOn en revient au cas Woerth, qui intéresse tant les policiers. Et à sa femme, Florence, qui travaillait depuis fin 2007, sous l'autorité de Patrice de Maistre au sein de Clymène, la structure financière qui gère les actifs de l'héritière de L'Oréal. Florence Woerth a-t-elle été, à ce titre, informée des pratiques d'évasion fiscale révélées par les enregistrements clandestins ? Une question que se pose désormais ouvertement le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, à en croire un rapport évoqué par Le Monde dans son édition datée du 6 juillet.
Claire T. n'est pas certaine de détenir la réponse. " Florence Woerth était au courant des placements, pas forcément des fraudes fiscales. Et pour cause : elle n'était pas souvent là. Elle prenait souvent de longs week-ends, se rendait régulièrement en Suisse où elle disait avoir une propriété. En fait, il apparaissait évident qu'elle avait été uniquement placée là parce que son mari était ministre du budget. Patrice de Maistre ne s'en cachait pas d'ailleurs, mais il a vite regretté son choix, il n'était pas content d'elle. " En bonne comptable, Claire T. se souvient que l'épouse de l'actuel ministre du travail " avait un bon salaire : environ 13.000 euros par mois, plus une prime de fin d'année de l'ordre de 50.000 euros ".
Claire T. confirme par ailleurs que Liliane Bettencourt a bien bénéficié en 2008 d'un remboursement de 30 millions d'euros de l'Etat français au titre du bouclier fiscal, mais aussi, autre révélation de Mediapart, que la milliardaire " n'a jamais eu à subir le moindre contrôle fiscal depuis au moins 1995. Je n'ai jamais vu le moindre inspecteur des impôts, je peux le certifier. Ça, on peut dire que nous étions tranquille par rapport au fisc ! Je me souviens même, un jour de 2008, avoir téléphoné, paniquée, à la personne des impôts qui s'occupait de Mme Bettencourt. En arrêt maladie, j'avais oublié d'envoyer la déclaration d'impôt sur le revenu, je n'avais envoyé que l'ISF... C'était une grosse bévue. J'avais peur que l'on nous sanctionne d'une lourde amende. Logiquement, on aurait dû nous infliger une pénalité de 10%, soit environ 4 millions d'euros. Mais mon interlocuteur a rigolé, il m'a dit de ne pas m'en faire, que Liliane ne subirait aucune pénalité, ce qui a été le cas ".
Partie en mauvais termes avec ses employeurs, qui lui reprochaient - comme au majordome, qui a du coup décidé de placer un dictaphone espion dans la maison - d'avoir " mal " témoigné devant la police dans le cadre de la plainte pour " abus de faiblesse " déposée par la fille de la milliardaire, Claire T. n'en veut pourtant pas à Liliane Bettencourt. Elle se dit au contraire " choquée qu'elle soit tombée sous la coupe de personnes qui ne pensent qu'à la dépouiller de ses biens ".
Ainsi, s'agissant de la fameuse île d'Arros, aux Seychelles, dont elle n'ignore aucun secret, la comptable assure que " c'est bien François-Marie Banier, via une fondation, qui en est l'ayant droit ". Prise dans un ouragan politique dont elle ne soupçonne manifestement pas la portée, Claire T., sur les conseils de son avocat, va sans doute se " mettre au vert ", le temps que la tempête se calme. Il lui faudra à l'évidence être patiente.

http://www.mediapart.fr/journal/france/060710/lex-comptable-des-bettencourt-accuse-des-enveloppes-dargent-woerth-et-sarkozy

Jeanclaude
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Message  livaste Mar 6 Juil - 11:25

Mediapart

Pays France
Langue(s) Français
Périodicité Quotidienne
Genre Presse nationale
Diffusion Internet ex. (2008)
Fondateur Edwy Plenel
Date de fondation 2008


Directeur de publication Edwy Plenel
ISSN -

Site Web mediapart.fr
Mediapart est un journal d'information numérique créé à l'initiative de François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit et Edwy Plenel1. Il se veut indépendant2 et participatif. Figurent en outre parmi les fondateurs, au nombre total de six, Godefroy Beauvallet, ingénieur et chercheur à l’École nationale des télécommunications de Paris, et Marie-Hélène Smiéjan.

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Le titre initialement projeté, MediaPart, a rencontré l’hostilité de la holding Media Participations, vaste groupe d’édition comprenant entre autres une agence de presse religieuse et une activité éditoriale dans le domaine de la bande dessinée, de la vie pratique et de l’édition religieuse. Une action en justice fut même entamée pour contrefaçon, qui n'a toutefois pas dépassé le stade de la conciliation. Media Participations qui espérait concourir pour le rachat d'Editis a jugé qu'il valait mieux qu'on ne parle pas trop d'elle. Ce qui n'était qu'un nom de code temporaire est devenu, de fait, à ce moment-là, le nom du site. Devant la campagne d’appel à l’opinion publique de MediaPart, Media Participations, en effet, a renoncé à son action judiciaire et accepté la transformation du titre du journal en Mediapart. Un accord est intervenu sur la délimitation des champs d’activité de chacune des entreprises3. Certains ont pu voir paradoxalement dans cette affaire une campagne de promotion de ce nouveau projet journalistique4.
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Capital social : 1 958 930 €. Immatriculée sous le numéro 500 631 932 RCS PARIS.
Conseil de direction : François Bonnet, Jean-Louis Bouchard, Michel Broué, Laurent Mauduit, Edwy Plenel (Président), Marie-Hélène Smiéjan, Thierry Wilhelm.
Actionnaires directs et indirects : Godefroy Beauvallet, François Bonnet, Gérard Desportes, Laurent Mauduit, Edwy Plenel, Marie-Hélène Smiéjan ; Laurent Chemla, F. Vitrani ; Société Ecofinance, Société Doxa ; Société des Amis de Mediapart.
Hébergeur : le site Web de Mediapart est hébergé par la société CURSYS, société à responsabilité limitée au capital de 10 000 €, immatriculée sous le numéro B452237290 RCS Paris, siège social : 16, rue Moreau, 75012 Paris. C'est la société de Laurent Chemla, ex-patron de Gandi, ex-pionnier du Net français
Conception du site : le site Mediapart.fr a été conçu et développé, fonctionnellement et graphiquement, par l'Agence Internet La Netscouade. Il a été réalisé à partir du CMS Drupal, publié sous licence libre et distribué gratuitement.
Les soutiens de Mediapart [modifier]

Mediapart a reçu pendant sa campagne d’abonnements initiale de nombreux soutiens qui se sont manifestés dans une série de vidéos publiées sur le pré-site (voir entre crochets les interviews de chacun de ces soutiens sur Dailymotion).
De nature diverse, beaucoup viennent de femmes et d’hommes politiques d’horizons variés : Noël Mamère, de François Bayrou, Dominique de Villepin ou François Hollande à Arnaud Montebourg, Olivier Duhamel et Catherine Trautmann, de Malek Boutih et Khiari Bariza à Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Olivier Besancenot.

Le soutien qui fit le plus de bruit18 fut celui de Ségolène Royal, l’ancienne candidate à l’élection présidentielle de 2007, qui recommanda l’abonnement19 à tous les adhérents de son association Désirs d’avenir. Le directeur Edwy Plenel fut accusé de créer, sans l’avouer, un quotidien à son service. Ce fut l'objet de débats nombreux à l'intérieur et à l'extérieur de Mediapart. L’un des arguments les plus utilisés fut la collaboration entre Mediapart et l’agence Internet La Netscouade20, créée par Benoît Thieulin qui fit partie de l’équipe de campagne de Ségolène Royal. Le débat a repris avec la phase préparatoire du Congrès de Reims du PS21 . En effet, de nombreux médias[réf. nécessaire] ont vu dans la prise de parole d'Edwy Plenel22 au cours d' un événement organisé par Ségolène Royal à la Maison de la Chimie le samedi 28 juin 200823 une affiliation du président de Médiapart à la ligne politique de la candidate socialiste. Edwy Plenel a répondu aux critiques ainsi :« Je serai là samedi pour intervenir sur la liberté de la presse, pas pour appeler à voter Ségolène Royal. Je réponds à toutes les invitations pour évoquer ce sujet. Et je répondrai positivement à toutes les autres têtes d'affiche du PS (et des autres partis), si elles me demandaient de venir parler d'indépendance des médias à leurs militants. »24. Suite à cette affaire, le Club de Mediapart a longuement polémiqué dans un article signé « Serval » de manière très passionnée concernant le bien-fondé de la candidature « Royal » à l’élection présidentielle de 200725. « Serval » a depuis résilié son abonnement, ne souhaitant pas, selon ses propres termes[réf. nécessaire] « être cantonné au rôle de caution « indépendante » vu qu'il existe, au sein du Club, une zone de non-droits d'expression dès que l'on porte un regard critique sur Ségolène Royal ».

A côté des politiques, on relève des hommes de médias comme Michel Field26, des syndicalistes comme Jean-Claude Mailly27, le secrétaire général de la CGT-FO, ou Patrick Pelloux28, président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (AMUHF) ; mais aussi des avocats (Jean-Pierre Mignard, William Bourdon29), des historiens (Jean-Pierre Azéma30, Gérard Noiriel31, André Burguière32, Benjamin Stora33, Patrick Weil34), des chercheurs comme le spécialiste des sciences de l’éducation Philippe Meirieu35 ou le mathématicien Michel Broué36, des femmes et hommes de lettres (Jorge Semprún37, Stéphane Hessel38, Marie Darrieussecq39, Thomas Gunzig40, Jean-Marc Roberts41, Patrick Rotman42, ...), des artistes de cinéma (Cédric Klapisch43) ou de la mode (Muriel Mesguich44), des militants associatifs, des étudiants...

c'est vrai qu'un canard entièrement gauchiste doit être écouté comme parole d'évangile !!!!!!!!!
Avec en plus dans ses soutiens le galoureau , le faussaire , c'est encore mieux , !

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Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire .
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Message  Jeanclaude Mar 6 Juil - 12:16

Je n'ai fait que reprendre le texte de ce journal ... mais les mêmes propos ont été cités sur TF1 ce midi et je ne pense pas TF1 de gauche ! bettencourt : des enveloppes d'argent à Woerth et Sarkozy Icon_biggrin

Jeanclaude
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Message  Jeanclaude Mar 6 Juil - 17:16

La chronologie de l'affaire Woerth-Bettencourt
06/07/10 - 16H30 - Les Echos - actualisé à 16:51:47
Le ministre du Travail et son épouse, Florence, sont au coeur d'une tempête médiatico-politique en raison des liens qu'ils entretiendraient avec l'entourage de la femme la plus riche de France, héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal. Retour sur 13 jours émaillés de déclarations, révélations et rebondissements.
16 juin 2010 : Le site Médiapart et l'hebdomadaire "Le Point" révèlent des enregistrements pirates réalisés par le maître d'hôtel de Liliane Bettencourt entre mai 2009 et mai 2010. Ils mettent au jour des opérations financières destinées à échapper au fisc, des immixtions de l'Elysée dans une procédure judiciaire (Françoise Bettencourt-Meyers accuse le photographe François-Marie Banier d'avoir profité de la fragilité de sa mère pour obtenir 1 milliard d'euros de dons, le procès s'ouvre à Nanterre le 1er juillet) et des liens troubles entre la milliardaire, le ministre du Travail, Eric Woerth, et son épouse Florence, qui travaille depuis 2007 pour Clymène, la société gérant la fortune Bettencourt.
17 juin : Eric Woerth dénonce des "allégations dénuées de fondement". Il affirme n'être "jamais, en aucune façon" intervenu ni pour l'embauche de son épouse, ni pour la situation fiscale de Liliane Bettencourt, réaffirmant n'avoir "reçu d'argent à titre personnel" de sa part.
18 juin : Martine Aubry, première secrétaire du PS, demande de la "transparence" et de la "clarté" dans cette affaire.
19 juin : Sur le site de "L'Express", Arnaud Montebourg juge "extrêmement difficile qu'Eric Woerth puisse se maintenir politiquement dans un gouvernement qui a affiché comme objectif de lutter contre les paradis fiscaux". "Nous avons un ministre du Budget (Eric Woerth jusqu'en mars dernier), en même temps trésorier de l'UMP, dont la femme travaille à organiser la fraude fiscale de Mme Bettencourt. En retour, cette dernière finance l'UMP. Nous sommes là dans le conflit d'intérêt, qui s'il était avéré, serait pénalement répréhensible", affirme le député socialiste.
20 juin : Eric Woerth contre-attaque. Il dénonçe dans une interview au " Journal du dimanche " une "tentative de déstabilisation" et des accusations "fausses" et "scandaleuses". "Je n'ai aucune information sur une quelconque évasion fiscale et je n'ai donné aucune instruction de quelque nature que ce soit à l'administration fiscale", assure-t-il. Lors du Grand Rendez-Vous d'Europe 1-"Aujourd'hui en France", il annonce que son épouse va "porter plainte" contre Arnaud Montebourg. "Trop c'est trop", déclare le ministre du Travail, en se disant "très choqué" par les propos de l'élu socialiste, "dérive extraordinaire où on passe du politique au personnel".
L'eurodéputée Eva Joly (Europe Ecologie), estime sur Mediapart qu'Eric Woerth devrait démissionner du gouvernement. L'ancienne juge d'instruction considère aussi qu' "une enquête fiscale" doit être immédiatement diligentée par Bercy.
21 juin : Eric Woerth annonce que sa femme va démissionner "dans les prochains jours" de la société Clymène. Liliane Bettencourt annonce la régularisation fiscale de ses avoirs à l'étranger.
22 juin : Eric Woerth annonce le matin sur RMC et BFM-TV que son épouse Florence va porter plainte contre Eva Joly bettencourt : des enveloppes d'argent à Woerth et Sarkozy Icon_mad . Il reçoit le "soutien" du groupe UMP à l'Assemblée qui dénonce un "amalgame". Arnaud Montebourg (PS) revient à la charge et parle de "sentiment de collusion assez révoltante", en évoquant des "intérêts personnels" d'Eric Woerth dans "la première fortune de France", et demande "une enquête judiciaire".
En début d'après-midi, Eric Woerth qualifie sur France 3 de "charlatans" ceux qui accusent son épouse d'avoir fermé les yeux sur de supposées fraudes fiscales dans l'affaire Bettencourt, ajoutant qu'il n'y avait pas en ce qui le concerne de "conflit d'intérêts". "Je suis au coeur d'une réforme majeure [celle des retraites] que le président de la République et le Premier ministre m'ont demandé de conduire. Je n'ai rien à me reprocher, mon épouse n'a rien à se reprocher. Notre intégrité est totale. Je suis très à l'aise pour le dire", déclare-t-il, soulignant qu'il "n'a pas du tout pensé à démissionner".
Lors de la séance de questions d'actualité au gouvernement, l'affaire Bettencourt enflamme l'Assemblée nationale. Face à des socialistes qui, au cours de trois questions successives demandent de la transparence, François Fillon monte au créneau : Eric Woerth est "un homme intègre qui n'a commis aucune faute" et "a toute ma confiance", lance le Premier ministre, qui dénonce "un long cortège de dénonciations anonymes, de calomnies, de corbeaux, de petits calculs politiques". Il annonce, sans plus de précisions, que l'exécutif va prendre de "nouvelles décisions" pour assurer "l'exemplarité" des politiques.
Florence Woerth nie avoir eu connaissance d'une possible fraude fiscale de Liliane Bettencourt, affirmant avoir appris dans la presse les soupçons pesant sur l'héritière de L'Oréal, selon des extraits d'un entretien à Europe 1.
Le Bureau national du PS demande "solennellement" à Nicolas Sarkozy de "faire toute la lumière" et d'en tirer "toutes les conséquences".
23 juin : Florence Woerth assure, dans un entretien au "Parisien", que son mari ne s'est jamais occupé de sa carrière. Elle confirme qu'elle va démissionner de ses fonctions. "Mon départ était de toute façon prévu car je ne m'entendais pas avec mon patron". Par ailleurs, interrogée sur Europe 1, elle assure avoir appris avec un "peu de dégoût" que Patrice de Maistre, conseiller de Liliane Bettencourt et directeur général de Clymène, aurait dit l'avoir engagée pour faire plaisir à son mari.
L'entourage d'Eric Woerth confirme des informations du site lepoint.fr, selon lesquelles il a remis les insignes de chevalier de la Légion d'honneur à Patrice de Maistre, gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, en janvier 2008 alors qu'il était ministre du Budget.
Lors du Conseil des ministres, Nicolas Sarkozy renouvelle "toute sa confiance" à Eric Woerth pour mener la réforme des retraites.
"L'administration fiscale sera intraitable" sur le dossier de Bettencourt, promet le ministre du Budget, François Baroin. Des personnalités de l'opposition réclament l'ouverture d'une information judiciaire, mais la garde des Sceaux, Michèle Alliot-Marie, répond que la justice ne peut s'autosaisir et qu'il appartientt à l'administration fiscale de dénoncer les faits.
24 juin : Alors que de 800.000 (police) à 1,9 million de personnes manifestent en France contre la réforme des retraites, le PS appelle le gouvernement à retirer son projet de loi, jugeant Eric Woerth trop "affaibli".
25 juin : François Fillon affirme sa "totale confiance" dans son ministre du Travail, lors de son "point d'étape" sur la réforme des retraites.
La tourmente s'amplifie avec une cascade de communiqués. Soupçonné par l'hebdomadaire "Marianne" d'avoir étouffé le volet fiscal de l'affaire Bettencourt, le procureur de Nanterre, Philippe Courroye, indique avoir alerté le fisc dès janvier 2009, date à laquelle Eric Woerth était à Bercy et donc chargé de la lutte contre la fraude fiscale. Mais, selon l'entourage du ministre, il s'agissait de la situation fiscale de François-Marie Banier, le protégé de Liliane Bettencourt, qui doit comparaître jeudi pour "abus de faiblesse" devant le tribunal de Nanterre. Eric Woerth réplique en annonçant avoir lui-même demandé un contrôle fiscal du photographe et en réclamant l'intervention de "tiers extérieurs", comme le président de la commission des Finances de l'Assemblée ou celui de la Cour des comptes, pour prouver qu'il n'avait pas entravé de procédure concernant Liliane Bettencourt.
26 juin : L'Elysée affirme que "le président de la République n'a strictement rien à reprocher à Eric Woerth". Le soir, lors d'une conférence de presse au G8 d'Huntsville, au Canada, Nicolas Sarokozy confirme qu'il maintient sa "confiance" "totalement et complètement" à Eric Woerth, qui "conduit la réforme des retraites avec beaucoup de professionnalisme et de calme et c'est précieux".
27 juin : Eric Woerth est accusé par le "Journal du dimanche" d'avoir favorisé Robert Peugeot dans une nouvelle affaire fiscale. Le journal affirme que l'ancien ministre du Budget et l'héritier du constructeur ont dîné ensemble juste après un cambriolage chez ce dernier le 5 décembre 2009 à Paris, où avaient été volés des lingots d'or dans un coffre, ainsi que des pièces d'or et des montres de valeur. Le préjudice était estimé initialement à 500.000 euros, montant mentionné aux journalistes par la police, mais il est passé ensuite à 150.000 euros, ce qui pourrait avoir épargné à Robert Peugeot un redressement fiscal et une enquête sur l'origine de l'or, avance le "JDD". Un conseiller d'Eric Woerth nie toute négociation et assure que le montant de 150.000 euros a été vérifié. Le montant initial de 500.000 euros résulterait d'une erreur de calcul de la police.
L'opposition de gauche se montre virulente, Jean-Marc Ayrault, président du groupe PS à l'Assemblée, demandant qu'Eric Woerth démissionne de son poste de trésorier de l'UMP et le député des Verts Noël Mamère parlant de "voyous au sommet de l'Etat". Ce dernier de la création par Florence Woerth d'une société avec l'épouse du patron du PMU, quelques mois avant la présentation par son mari d'une loi sur l'ouverture des jeux en ligne.
Invité du Grand jury RTL-"Le Figaro"-LCI, Eric Woerth se défend longuement, affirmant n'avoir jamais empêché un contrôle fiscal et assurant n'être pas affaibli pour piloter la réforme des retraites. Il reconnaît que Liliane Bettencourt donnait à l'UMP mais a nié toute faveur et annoncé qu'il garderait le dossier des retraites comme le poste de trésorier de l'UMP. "Je n'ai rien à me reprocher. Je suis une cible politique dans cette affaire parce qu'on veut ralentir le rythme et la réussite de la réforme des retraites", dit-il.
"Eric Woerth est un homme qui a toute ma confiance, voilà. Mais je vous l'ai déjà dit hier. Heureusement qu'on ne se voit pas demain parce que, si vous m'aviez posé la question, je me serai un peu répété", répond Nicolas Sarkozy lors d'une conférence de presse en conclusion du G20 de Toronto.
28 juin : Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, accuse le "Parti socialiste d'orchestrer une chasse à l'homme honteuse" contre Eric Woerth pour "empêcher" le ministre du Travail et "le gouvernement de parler des retraites". Entre ministre et trésorier de l'UMP, Eric Woerth "devrait choisir", déclare Alain Juppé.
29 juin : L'affaire bouscule la majorité. Le centriste François Sauvadet souhaite qu'Eric Woerth quitte son poste de trésorier de l'UMP. Christine Lagarde et Bernard Accoyer tiennent des propos ambigus.
Les députés socialistes réclament une commission d'enquête parlementaire. Ségolène Royal affirme sur TF1 que le "système Sarkozy" est "corrompu". "Dans quel autre pays, un ministre serait encore en place dans les conditions que les Français connaissent aujourd'hui? Il serait au moins suspendu en attendant qu'une enquête impartiale ait lieu" lance l'ex-candidate PS à l'Elysée.
En cherchant à savoir à quel titre Liliane Bettencourt avait pu verser de l'argent à Eric Woerth, Mediapart a découvert l'existence, dans l'oise, d'une "Association de soutien à l'action d'Eric Woerth" qui a " le statut de parti politique à part entière " et peut donc recevoir des dons de personnes privés. Sans être à même de prouver que la milliardaire ai fait un don à cette structure, le site publie les comptes 2008 de cette structure qui a perçu, cette année-là, 19.650 euros de "dons de personnes physiques" mais ne semble pas avoir d'adhérents puisqu'il n'y a aucun chiffre au titre des cotisations.
30 juin : Nicolas Sarkozy, qui reçoit les députés UMP à l'Elysée, défend longuement Eric Woerth. François Baroin saisit l'Inspection générale des finances pour mener une enquête qui sera disponible "dans une dizaine de jours". Le site du " Nouvel observateur " fait de nouvelles révélations sur des chèques de Liliane Bettencourt à l'UMP.
1er juillet : Le président de l'Assemblée, Bernard Accoyer, juge " recevable " la création d'une commission d'enquête parlementaire.
" Le Monde " fait état d'un dîner entre Liliane Bettencourt et Eric Woerth en janvier 2008, confirmé par l'entourage du ministre. Selon " Mediapart ", la milliardaire a reçu de l'Etat 30 millions d'euros au titre du bouclier fiscal en mars 2008 et " n'a été l'objet d'aucune enquête fiscale depuis au moins quinze ans ".
6 juillet : L'ex-comptable de Mme Bettencourt affirme dans un entretien au site Mediapart que M. Woerth a reçu, comme trésorier de l'UMP, 150.000 euros en liquide pour financer la campagne de Nicolas Sarkozy au printemps 2007. Ces propos sont démentis par le cabinet du ministre du Travail qui se déclare " outré ".
M. Woerth déclare qu'il n'est " pas question " de " démissionner pour donner raison à ceux qui (l')attaquent ".

-20100706]http://www.lesechos.fr/info/france/020633045040.htm?xtor=EPR-1000-[la_une_soir]-20100706

Rien de bien clair ... un parti politique qui reçoit des subventions mais qui n'a aucun adhérent ... fallait y penser quand même ! bettencourt : des enveloppes d'argent à Woerth et Sarkozy Icon_biggrin

Jeanclaude
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Message  livaste Mar 6 Juil - 21:25

Pour le moment Jean Claude , nous n'avons pas entendu de preuve , n'importe qui , je l'ai déjà dit , peut balancer n'importe quoi quand un homme politique dérange , et dieu sait si ce ministre dérange la gauche , le fn , et galouzeau !
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Message  livaste Mar 6 Juil - 21:30

Woerth sur TF1 : "C'est insupportable"
le 06 juillet 2010 à 20h11, mis à jour le 06 juillet 2010 à 22:55
t
"Je ne savais pas qu'il y avait autant de haine dans ce pays" a déclaré Eric Woerth démentant avec force et émotion les affirmations du site Mediapart. "C'est insupportable" a-t-il encore déclaré à plusieurs reprises.

"Je ne savais pas qu'il y avait autant de haine dans ce pays, alors que je n'ai rien à me reprocher !" Lui d'oridinaire si calme est apparu véhément et excédé. Invité mardi soir du 20h de TF1, le ministre du Travail a démenti vigoureusement les dernières révélations du site Médiapart.


"C'est pour moi insupportable (...) c'est inacceptable. C'est une cabale politique orchestrée aussi par le parti socialiste qui sans arrêt souffle du chaud pour essayer de nuire à la vie politique" et vise à "m'affaiblir et a affaiblir le président de la République, au moment ou je mène l'une de réformes les plus importantes, la réforme des retraites", a-t-il dit, avant d'ajouter : "cela fait trois semaines que tous les jours j'entends des torrents d'insultes, des torrents de haine alors que je n'ai rien à me reprocher".

"Je n'ai jamais reçu le moindre euro illégal"

Sur Mediapart, l'ex comptable de Liliane Bettencourt a accusé le ministre d'avoir reçu de l'héritière de L'Oréal, en tant que trésorier de l'UMP, 150.000 euros en espèces pour la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en mars 2007.

"Je n'ai jamais reçu le moindre euro illégal. Je n'ai jamais reçu de l'argent de cette manière-là dans la campagne présidentielle. J'ai tenu les comptes de cette campagne. Cette campagne a été vérifiée. Elle est vérifiée par des contrôleurs, par des magistrats. Chaque facture est vérifiée (...) Et je suis scandalisé (...) quand j'entends et je regarde ce qui est dit aujourd'hui", a-t-il dit. "Mais cette dame qui m'accuse et accuse le président de la République, je ne la connais pas".

"Il n'y a pas de raison de démissionner"

Le ministre a également démenti que sa femme possède une résidence en Suisse. "Nous avons un appartement de 60 m² à Chamonix. Ce n'est pas la Suisse mais la Haute-Savoie". "Ce qui est vérifiable, c'est bien cela (...) pour le reste tout est faux, c'est de la calomnie". "C'est faux, archi-faux", a-t-il insisté.

"Je suis mis au pilori par une forme de presse et par le PS, il n'y a pas de raison de démissionner, je ne démissionnerai pas. Si je démissionne je leur donne raison et à ce moment-là plus personne n'est jamais protégé en France contre n'importe quelle rumeur ou ignominie", a dit Eric Woerth.

Pourquoi pas des poursuites

Rappelant que sa femme avait attaqué en diffamation à la fois Arnaud Montebourg (député PS), et Eva Joly (eurodéputée Europe Ecologie), il n'a pas exclu d'engager lui-même des poursuites en diffamation, disant vouloir "aller jusqu'au bout" et ne pas avoir peur de la transparence "bien au contraire".

"Je suis un garçon calme mais cela commence à suffire", a-t-il tonné, en évoquant les répercussions de l'affaire sur sa famille. "J'ai une femme, des enfants, des parents (...) tout ça est extrêmement lourd (...) Je ne le souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi", a-t-il ajouté, assurant qu'il présenterait, comme prévu, "la réforme des retraites au Conseil des ministres le 13" juillet, puis à l'Assemblée nationale à la rentrée de septembre.

Eric ! Eric !

Excédé donc, Eric Woerth a dû avoir du baume au coeur en Seine-Saint-Denis, juste après cette interview. Le ministre du Travail a été ovationnépar plus de 200 sympathisants UMP lors d'une réunion sur les retraites au Raincy, a constaté un journaliste de l'AFP. Accueilli par des "Eric ! Eric !" scandés par le public et des applaudissements nourris, Eric Woerth a reçu une standing ovation au moment de prendre la parole.

"C'est vrai que j'en prends plein la figure, et tous les jours", s'est plaint Eric Woerth. "Il faut que je prouve que ma femme n'habite pas en Suisse", où "je suis l'ennemi public numéro un", a également ironisé l'ex-ministre du Budget. Mais "mon devoir c'est de tenir et c'est aussi d'être digne de cette majorité", a-t-il ajouté, en présence du patron de l'UMP Xavier Bertrand.



Contrôle fiscal : audition d'un responsable de Bercy mercredi à l'Assemblée

Un responsable de Bercy spécialiste des procédures de contrôle fiscal sera auditionné mercredi en commission des Finances à l'Assemblée nationale, selon une source parlementaire. Il s'agit de Philippe Parini, directeur général des finances publiques. Une audition qui intervient donc en pleine affaire Woerth/Bettencourt. "Je n'ai jamais déclenché de contrôle fiscal (...) comme je n'ai jamais empêché un contrôle fiscal", avait assuré le 27 juin Eric Woerth, ex-ministre du Budget.
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Message  Invité Mer 7 Juil - 13:19

toute cette histoire sent le coup monté et bien préparé ....et sachant maintenant que médiapart est financé par des tordus du genre villepin ou MAMERE ... que cela ne m'étonne pas ! ça pu même la tentative de coup d'état .

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Message  Georges Mer 7 Juil - 15:18

L'avenir dira si c'est bien un coup monté.

"et sachant maintenant que médiapart est financé par des tordus du genre villepin ou MAMERE"

C'est quoi tes sources ?

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Message  Jeanclaude Mer 7 Juil - 15:57

franline a écrit:toute cette histoire sent le coup monté et bien préparé ....et sachant maintenant que médiapart est financé par des tordus du genre villepin ou MAMERE ... que cela ne m'étonne pas ! ça pu même la tentative de coup d'état .
Je confirme .... la tolérance n'est réellement pas ton fort ! Mis à part Sarkozy les autres sont tous des "tordus" ... ! le problème est que ton post ne veut rien dire en soi si ce n'est reflèté tes états d'âme belliqueux et provocateurs ( donc sans intérêt ) !

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