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CRISE - Les jeunes diplômés à l'épreuve du chômage

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Message  livaste Mer 29 Avr - 23:18

Publié le 29/04/2009 à 15:36 - Modifié le 29/04/2009 à 17:27 Le Point.fr

CRISE - Les jeunes diplômés à l'épreuve du chômagePar Jamila Aridj



"Je ne me rendais pas compte avant lorsque je voyais des jeunes qui se retrouvaient à la rue du jour au lendemain... Je comprends aujourd'hui que ça peut arriver très vite". Nathalie a 24 ans, un bac + 5 en poche et ne perçoit aucun revenu faute d'avoir trouvé un emploi. Son parcours est pourtant irréprochable. Après un bac économique et social, elle intègre l'École de management de Normandie où elle décroche son diplôme qu'elle complète avec un master en commerce extérieur à l'Institut des administrations des entreprises (IAE) de Lyon. Elle est sans emploi depuis décembre dernier, après un CDD de trois mois dans un grand groupe.

À l'instar de Nathalie, beaucoup de jeunes ont les plus grandes difficultés à trouver un emploi. Selon une enquête publiée par l'Association pour faciliter l'insertion professionnelle des jeunes diplômés (Afij) en avril 2009, 38 % des jeunes diplômés en 2008 ont un travail contre 60 % à la même période l'année dernière. Sur ces 38 %, un tiers a décroché un CDI, un autre tiers un CDD ou un CTT (contrat de travail temporaire) pouvant osciller entre 6 et 24 mois. Mais seule la moitié occupe un emploi en adéquation avec leur projet professionnel. Des "emplois d'attente" en somme. "Des expériences qu'il est pourtant nécessaire de renouveler", recommande Olivier Gélis, Managing Director du cabinet de recrutement Robert Half International spécialisé dans les métiers de la finance. "Les jeunes diplômés doivent privilégier les missions d'intérim et les CDD. Une façon pour eux de multiplier les expériences et d'avoir un pied dans le monde de l'entreprise. Cela vaut toujours mieux que d'inscrire sur son CV une longue période de recherche d'emploi. Depuis octobre 2008, nous avons un marché qui s'est totalement inversé et la reprise n'est pas pour demain !", prévient Olivier Gélis qui conseille pourtant aux jeunes de "ne pas accepter d'être bradé".

Inquiétude pour la promotion 2009

Les salaires des jeunes diplômés sont orientés à la baisse. Selon une étude annuelle réalisée par l'école de commerce ESCP-EAP*, ses anciens étudiants sont de moins en moins bien payés. Leur rémunération à l'embauche s'élève à 44.361 euros bruts annuels pour les diplômés 2008 contre 46.571 euros en 2007 (- 4,74 %). En cause ? La diminution des postes occupés à l'étranger, et notamment dans le secteur de la finance en Angleterre, historiquement très rémunérateur. Le taux d'insertion des diplômés dans le monde du travail reste en revanche relativement stable. 94,2 % des étudiants issus de la promotion 2007 étaient en poste en janvier 2008 (dont 84 % sont en CDI) contre 93,5 % de leurs successeurs début 2009. "Une stabilisation qui s'explique par le fait que nos étudiants avaient déjà trouvé un travail avant l'été 2008", avant la crise, explique Anne Gazengel, directrice générale adjointe de l'école. "Nous sommes toutefois plus inquiets pour la promotion 2009. Avec les mois qui passent les entreprises assurent qu'elles ont de moins en moins de visibilité et préfèrent proposer à nos étudiants des stages plutôt qu'un emploi."

L'Essec*, l'une des meilleures écoles de commerce de l'Hexagone, voit son taux d'insertion reculer plus nettement. Les diplômés de 2007 de la Business school étaient 92 % (dont 90 % en CDI) à avoir trouvé un travail en janvier 2008 contre 84 % (85 % en CDI) pour les étudiants ayant décroché leur sésame un an plus tard. Même repli du côté de l'École Centrale Paris, l'une des meilleures grandes écoles d'ingénieurs françaises. Les centraliens de la promotion 2008 sont 63 % à être aujourd'hui en activité contre 67 % pour leurs aînés de la cuvée 2007. Les étudiants diplômés 2008 étaient deux fois plus nombreux à rechercher un emploi trois mois après leur sortie de l'École.

Alors en attendant le passage des nuages noirs de la crise certains étudiants privilégient d'autres pistes comme "approfondir leur cursus académique, tenter l'Ena, sciences Po ou encore accepter un stage à l'étranger dans le bureau new-yorkais d'une banque dans l'espoir d'intégrer le siège français", note Raphaëlle d'Oranano, étudiante à l'Essec.

Reste que le renom des grandes écoles et les diplômes décrochés resteront toujours une excellente carte de visite. Mais pour se démarquer, les cabinets de recrutement s'accordent à dire que la motivation, l'enthousiasme, le dynamisme... bref, toutes les qualités humaines feront toujours la différence.
*L'Essec figure à la deuxième place de notre palmarès 2009 des grandes écoles devant l'ESCP-EAP.

La crise ne facilite pas les choses mais ces difficultés sont bien antérieures à la crise !

mais il se trouvera sans doute des bien pensants pour déclarer que tout le monde peut trouver du travail ?
livaste
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