Un couple sur six ne survivra pas à la crise

Un sur six! Voilà le nombre de couples qui vont se séparer à cause de la crise financière en Grande-Bretagne. Je n’invente rien, c’est Metro qui a publié ce sondage cette semaine. 17% des personnes interrogées considèrent leur séparation comme “probable” cette année. Pour 3%, c’est d’ailleurs “extrêmement probable”.

Mais qu’est-ce qui fait qu’en période de crise, les histoires d’A. finissent mal ? Selon le journal, la faute est à trouver du côté des sorties. Pour faire des économies, les couples sortiraient moins. Fini les petits restos à tout-va. Un tiers privilégieraient les repas à la maison, moins coûteux. Une tendance particulièrement visible chez les 25-34 ans dont la moitié a abandonné les diners au restaurant.

Qui sont ces couples ? Difficile de le savoir. Des “vous et moi” dont la tension du boulot rejaillit sur la vie à la maison ? Des couples aux finances hasardeuses qui n’ont pas les ressources morales pour se soutenir dans des moments difficiles ? Des stéréotypes “lui banquier, elle profiteuse” dont la rencontre s’est faite un jeudi soir dans l’un des bars de la City (ne rigolez pas, vous les avez vues vous aussi une coupe de champagne à la main) et qui clashent quand la pompe à fric se bloque ?

Moins de restos, moins de sexe.

Quoi qu’il en soit, 11% avouent que la crise financière a provoqué plus de disputes avec leur partenaire. C’est d’ailleurs peut-être pour cela que les couettes s’agitent moins! Si l’on en croit toujours ce sondage (qui n’en finit pas de nous captiver), 10% des couples font moins l’amour depuis le début de la crise. Une proportion qui atteint 20% au pays de Galles (???).

Mais ne soyons pas si négatifs. Le même sondage nous apprend que 4% des personnes interrogées font davantage l’amour. Un chiffre bien maigre qu’il faut pourtant mettre en relation avec les statistiques des sites de rencontre. J’en discutais l’autre jour avec le patron de Meetic et il me soutenait que depuis septembre (enfin disons depuis que la récession touche les personnes physiques), les inscriptions étaient plutôt plus nombreuses ! Et cela semble se confirmer partout dans le monde à chaque fois qu’il y a une crise.

La crise, un moment pas facile à passer. Tout ça me rappelle cette quote publiée par un journal britannique il y a quelques mois. Un banquier dépité disait (parlant de la crise financière) : “c’est pire qu’un divorce. J’ai perdu la moitié de ma fortune et j’ai toujours ma femme!“.