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Comment la police a retrouvé les tireurs de Villiers-le-Bel

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Message  livaste Mar 19 Fév - 10:04

Comment la police a retrouvé les tireurs de Villiers-le-Bel

Jean-Marc Leclerc
19/02/2008 | Mise à jour : 09:42 | .

Au plus près de l'enquête, Le Figaro a pu retracer les trois mois d'investigation de la PJ.
Quelques traces d'ADN. L'enquête sur les tireurs de Villiers-le-Bel s'annonçait difficile. Le quartier ayant été plongé dans l'obscurité par les émeutiers deux soirs durant, aucune photo n'a permis de les identifier formellement. Et celles fournies par la presse montraient surtout des policiers en action… La PJ ne disposait au départ que de quelques traces d'ADN et d'empreintes digitales sur des pierres et des bouteilles incendiaires, ainsi que sur un ou deux étuis de feu d'artifice de type «mortier» qui avaient été remplis de grenaille. Des douilles de fusil de chasse et des plombs avaient également été recueillis sur place. Mais pour que ces éléments «parlent», encore fallait-il que les tireurs aient conservé chez eux armes et munitions du même lot. Très vite, la police a compris qu'il ne fallait pas trop y compter. Dans des cités aussi fermées, elle ne pouvait louer un appartement pour épier les allers et venues des délinquants sans être repérée. Et l'enquête de voisinage se heurtait au mutisme des habitants. Une seule certitude : les tirs sont partis de neuf endroits différents.

Deux appels à témoins. Pour briser la loi du silence, un premier appel a été diffusé le samedi 1 er décembre 2007 auprès de la population. Mais la rumeur s'est aussitôt répandue que ce texte était diffusé par les émeutiers eux-mêmes pour débusquer les «balances». «C'est dire le climat de peur dans ces quartiers !», commente, effaré, un policier. Le mardi suivant, un nouveau texte a donc été distribué dans les boîtes aux lettres, visant deux catégories de personnes : les «témoins», grâce à l'anonymat garanti, et les «tontons» ou indicateurs, qui se voyaient promettre une prime de «plusieurs milliers d'euros» par le directeur régional de la PJ.

Dix dépositions sous X. En trois semaines, pas moins de cent personnes vont se signaler, parmi lesquels bon nombre de voyous. Une dizaine va accepter de témoigner sous X, dont trois livreront des témoignages capitaux. Ils ont révélé des noms, des adresses, diverses connexions entre les uns et les autres. «Ils ne l'ont pas fait seulement pour l'argent», explique un enquêteur. Selon lui, «celui qui dénonce veut souvent profiter de la mise au frais d'un concurrent pour développer ses propres affaires».

Il n'est pas impossible que se trouvent parmi ces témoins providentiels des hommes qui auraient pu être renvoyés aux assises. Un policier fait cette confidence : «La terreur régnait au sein même du groupe de ceux qui ont tiré.»

Un noyau dur identifié. Sans at­tendre, la police va réaliser à tout-va écoutes téléphoniques et filatures. Le profil qui se dessine est celui d'une «équipe à tiroirs» d'une quinzaine d'individus, au­tour desquels gravitent nombre de jeunes. D'origine principalement africaine ou antillaise, les plus vieux ont une trentaine d'années. Ils auraient guidé l'«assaut» contre les forces de l'ordre, les entraînant dans de véritables guets-apens. «Comme les boucliers des CRS arrêtaient les plombs, ils tiraient au visage et aux jambes !»,

Ils se méfiaient des mobiles. À la mi-janvier, la police était en mesure de les arrêter. Les éléments de police scientifique n'avaient rien de déterminant, mais les témoignages étaient accablants. Pour les magistrats cependant, le fruit n'était pas mûr. Il fallait s'assurer notamment que parmi les objectifs figuraient bien des individus qui étaient également mêlés à l'agression du commissaire Illy, le 25 novembre.

Jusqu'à l'arrestation massive d'hier, la PJ aura observé dans l'ombre l'incroyable organisation de ces équipes qui communiquait avec des téléphones volés. «La cité était leur île de la Tortue, dit un enquêteur. Ils y rackettaient en toute impunité. Lors des émeutes, curieusement, certains magasins ont été épargnés par les saccages.» Quatre jours de garde à vue doivent permettre de cerner les responsabilités de chacun. Mais un policier le dit : «Les aînés seront coriaces.»


La police a fait du bon travail mais on peut constater à quel point ,ce lieu était une zone hors de France où règnait la terreur !
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Message  livaste Jeu 21 Fév - 10:33

L'enquête sur les tirs contre les policiers a progressé

Jean-Marc Leclerc
20/02/2008 | Mise à jour : 23:50 | Commentaires 16 .

[quote]Sur les trente-six personnes interpellées depuis lundi à Villiers-le-Bel, quatorze subissaient mercredi encore un interrogatoire.
Les langues se sont déliées en garde à vue. Au final, plus d'un tiers des interpellés devraient répondre devant la justice.
Pourtant difficile au départ, un dossier s'est révélé le mieux étayé. Dans l'instruction ouverte sur les tirs contre les forces de l'ordre les soirs d'émeute, la police ne disposait en effet d'aucun signalement, les auteurs ayant agi de nuit, le visage masqué. Mais les vieilles méthodes de la PJ ont porté leurs fruits. La balistique tout d'abord, qui a permis de déterminer, d'après l'étude des douilles recueillies sur place, que trois armes avaient été utilisées. Elles n'ont certes pas été retrouvées, mais les juges savent désormais que quatre tireurs ont pu s'en servir. Quatre tireurs présumés qui figuraient mercredi parmi les suspects encore interrogés. Et devraient être déférés jeudi.

En outre, la PJ ne pensait pas que les personnes placées en garde à vue depuis lundi passeraient à table facilement. «Et pourtant, elles parlent», se félicite un policier. «Quatre-vingt-seize heures de garde à vue, c'est long», ajoute un magistrat, certain que, dans cette affaire, «la montagne n'accouchera pas d'une souris».

Là où les investigations de la sécurité publique sur l'agression contre le commissaire Illy, le 25 novembre 2007, n'ont abouti qu'à un seul témoignage sous X, la PJ a pu en susciter plusieurs. Ce qui lui a permis de les recouper. Et ces témoignages pèseront lourd.

Sur les trente-six personnes au total interpellées depuis lundi, quatorze subissaient mercredi encore un interrogatoire dans le cadre de l'instruction sur les tirs. Les enquêteurs avaient bon espoir d'en «accrocher» une «petite dizaine». Leur profil correspondrait bien à ceux de la «pègre locale» décrite dans les rapports de police sur Villiers-le-Bel : des individus violents, plutôt âgés, autour de 30 ans, et connus pour régner sur leur clan par la terreur. La PJ a notamment «ciblé» les frères K. ou un certain Abdelkader comme étant les «meneurs».


« Rapport de forces renversé»

Un dossier a aussi été ouvert sur la tentative d'homicide contre le commissaire Illy et l'incendie de son véhicule, le 25 novembre 2007. Il a conduit à la mise en examen de deux individus pour destruction de bien d'autrui. Ceux-là ont été placés sous contrôle judiciaire. Un troisième homme a été placé sous le statut de témoin assisté dans cette affaire. Concernant la tentative d'homicide proprement dite, un seul mandat de dépôt a été requis contre un quatrième suspect. Reste l'instruction sur les incendies du 26 novembre au soir contre une école maternelle et une bibliothèque. Elle a déjà abouti mercredià la mise en examen de deux suspects, tandis que deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire.

Au final, un bon tiers des personnes interpellées lundi devraient avoir à répondre de leurs actes après les émeutes de Villiers-le-Bel. Leurs complices sont passés au travers des mailles du filet judiciaire. Mais ils sont policièrement démasqués. Un commissaire expliquait mercredique «l'opération de Villiers a permis de renverser le rapport de forces entre la police et les voyous». Depuis trois mois, les noms de certains délinquants circulaient dans les cités. «Les habitants qui savaient étaient d'autant plus terrorisés que ces voyous agissaient avec la morgue de celui qui croit que la police ne viendra jamais l'arrêter», confiait mercredi un policier. «Certes, ces petites frappes ne tomberont pas toutes, renchérissait un collègue, mais toutes savent désormais que nous les connaissons et que nous viendrons les débusquer à chaque fois que la justice l'estimera nécessaire.»




voilà qui prouve amplement qu'il suffisait de le vouloir pour mettre fin à ces bandes de racailles !
et on remarque que ce sont de véritables gangs , pas seulement des jeunes , qui terrorisent les quartiers et les habitants !
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Message  livaste Ven 22 Fév - 20:27

Villiers-le-Bel - Mises en examen en série

Au total, 18 personnes ont été mises en examen et 11 écrouées dans l'enquête sur les violences à Villiers-Le-Bel fin novembre.
Vendredi encore, 4 personnes ont été mises en examen pour les tirs contre les forces de l'ordre.
D.H. (avec agence) - le 22/02/2008 - 19h48

Villiers-le-Bel: Sarkozy salue une opération "exemplaire"

Des primes offertes à ceux qui acceptent de parler, la possibilité de venir témoigner anonymement... La police a eu recours à des moyens inédits pour retrouver ceux qui ont tiré, il y a 3 mois, sur des forces de l'ordre à Villiers-le-Bel. Cela a conduit au spectaculaire coup de filet lundi. Cinq jours après, la procureure de Pontoise a fait le bilan vendredi, à l'occasion d'une conférence de presse.

Au total, 18 personnes ont été mises en examen et 11 écrouées dans les différents volets de l'enquête. Vendredi pour la première fois depuis le coup de filet de lundi, quatre personnes ont été mises en examen dont trois écrouées dans le volet de l'enquête portant sur les tirs de coup de feux contre les forces de l'ordre en bande organisée. La procureure a souligné le fait que l'enquête ne se terminait pas à l'issue des gardes à vue des interpellés de lundi et qu'il pourrait y avoir d'autres interpellations dans les jours ou les semaines à venir.

Plusieurs volets

Selon la procureure, trois personnes ont par ailleurs été mises en examen et écrouées pour la tentative de meurtre d'un commissaire de police. Cinq personnes ont été mises en examen, dont trois écrouées, pour le caillassage des forces de l'ordre. De plus quatre ont été mises en examen et deux d'entre elles écrouées pour les incendies d'une bibliothèque et d'une école de Villiers.

Enfin, deux personnes ont été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire pour l'incendie du véhicule du commissaire de Sarcelles, dont le frère de Lakamy, 16 ans, l'un des deux adolescents morts. Une troisième personne déférée dans ce dossier a été entendue sous le régime de témoin assisté, à mi-chemin entre le statut de mis examen et celui de simple témoin.

Interpellée par un des frères de la victime

"Une vingtaine de mises en examen pour une quarantaine d'interpellés, c'est un ratio normal dans ce genre d'enquête", a estimée l'avocate qui défend plusieurs inculpés dans les enquêtes sur les tirs de coup de feux et sur l'agression du commissaire de police. La procureure a pour sa part estimé que l'enquête avait "permis d'obtenir des résultats et d'élucider des faits criminels et correctionnels". S'efforçant de désamorcer d'éventuelles réactions de colère à Villiers-le-Bel, elle avait convié à s'exprimer lors de cette conférence de presse l'avocat d'un des prévenus et avait autorisé les "grands frères" de Villiers-le-Bel, présents en nombre au tribunal, à assister à la conférence. Elle a souligné que 11 "seulement" sur 18 mis en examen avait été écroués, "ce qui veut bien dire que (...) la détention qui a été requise dans les différentes procédures l'a été avec discernement". Elle a en outre déclaré qu'il n'y avait pas de "justice à deux vitesses", et que l'enquête sur la mort des deux jeunes "se (poursuivait) activement".

Deux expertises, l'une sur le véhicule, l'autre sur les conversations des policiers, sont en cours.

Alors qu'un des grands frères l'interpellait, demandant quelles "preuves" avaient permis de mettre en cause les mis en examen, elle a refusé de répondre, soulignant qu'une "instruction (était) en cours", qu'il y aurait vraisemblablement d'autres interpellations. Elle lui a proposé d'être entendu par un juge d'instruction. Devant la véhémence du jeune homme l'accusant de "réveiller la banlieue", elle a rapidement mis fin à la conférence de presse sans répondre aux questions des journalistes.

La vaste opération de lundi, qui a mobilisé un millier de policiers, visait à retrouver les auteurs des violences survenues les 25 et 26 novembre à la suite de la mort de deux adolescents dans la collision de leur mini-moto avec un véhicule de police.

on peut constater les " grands frères " ne reconnaissent pas notre justice , ni nos lois !
et on peut s'attendre à ce qu'ils le fassent savoir par la violence !
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