Toute la Droite
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

La crise , bilan de l'année 2008

Aller en bas

La crise , bilan de l'année 2008 Empty La crise , bilan de l'année 2008

Message  livaste Mar 30 Déc - 22:20

2008, «Annus horribilis» à la Bourse de Paris

Danièle Guinot
30/12/2008 | Mise à jour : 21:35 | .
Depuis janvier, le CAC 40 a perdu plus de 42%. Aucune Bourse dans le monde n'a été épargnée.

Sans conteste, l'année 2008 restera dans les annales comme l'une des pires années boursières de l'histoire. De mémoire d'investisseur, on n'avait pas connu pareil séisme depuis la grande dépression des années 1930. En douze mois, les grandes places boursières internationales ont perdu presque la moitié de leur capitalisation, soit plus de 25 000 milliards de dollars. À Paris, plus de 600 milliards d'euros sont partis en fumée sur les seules valeurs du CAC 40. C'est l'équivalent de la richesse produite en France en un trimestre !

Malgré le rebond ce mardi (+ 2,76 %), l'indice parisien plonge de 42,70 % depuis janvier dernier. Du jamais-vu depuis sa création en 1988 ! Les dégâts sont considérables, puisque tous les titres du CAC 40 terminent dans le rouge. La purge a touché toute la cote parisienne. Trois valeurs seulement ont progressé en un an (Hermès, Harmony Gold, Maroc Telecom). Sans surprise, les valeurs bancaires, automobiles et industrielles (ArcelorMittal) sont les plus durement touchées. A contrario, les titres des secteurs les plus défensifs (GDF Suez, Suez Environnement, France Télécom…) ont le mieux résisté.

Toutes les places mondiales sont logées à la même enseigne. À commencer par Wall Street (- 35,5 % pour le Dow Jones) épicentre de la crise, qui n'avait pas connu pareille débâcle depuis 1931. En Europe, Francfort a plongé de 40,4 % et Londres de 32 %.


Triste record

C'est l'Islande, pays qui s'est retrouvé au bord de la faillite, qui paie le plus lourd tribut : la Bourse de Reykjavik s'est effondrée de 90 % de sa valeur ! Triste record aussi pour la Bourse japonaise, qui a dévissé de 42,1 % en un an. C'est sa plus forte baisse en cinquante-huit ans. Un temps épargnés, les pays émergents ont finalement été parmi les plus touchés par la crise : plusieurs fois fermée, la Bourse de Moscou a plongé de 70 %, celle de Shanghaï de plus de 60 % et celle de Bombay de 52 %. « En 2008, le système financier mondial s'est effondré. Ce tsunami est à l'origine de l'effondrement des Bourses et de la pire crise économique mondiale depuis 1930, entraînant tout sur son passage, y compris dans les pays émergents que l'on croyait épargnés », résume Sébastian Paris-Horvitz, directeur de la stratégie d'investissement chez Axa Investment Managers. Il rappelle qu'à l'exception des obligations d'État, toutes les classes d'actifs (obligations privées, immobilier,) ont beaucoup souffert en 2008.

En Bourse, l'année a mal commencé. La prise de conscience de la gravité de la crise du crédit américain (subprime) et d'une possible récession outre-Atlantique a provoqué le 21 janvier le premier krach de l'année (- 6,83 % à Paris). Trois jours plus tard, la planète financière était secouée par l'annonce d'une perte de 4,9 milliards d'euros par la Société générale, qui l'impute à des transactions frauduleuses d'un de ses traders, Jérôme Kerviel. À la mi-mars, le rachat de la banque américaine Bear Steans par JPMorgan Chase & Co, aidé par la Fed, a provoqué de nouveaux soubresauts sur les marchés. Mais, la tempête s'est calmée alors que les prix des matières premières flambaient, le pétrole atteignant en juillet 147 dollars le baril.


Totalement déboussolés

La tendance a brutalement changé en septembre, avec la faillite de Lehman Brothers et le sauvetage en urgence de l'assureur AIG. Ces deux événements ont eu, au cours des mois suivants, d'importantes répercussions financières, économiques, politiques et sociales. Dans la foulée, de nombreuses banques américaines (comme Merrill Lynch) et européennes (Fortis, Dexia…) ont dû être sauvées de la faillite par leurs États.

Totalement déboussolés, les marchés ont paniqué. Les séances de chutes et de hausses historiques se sont alors succédé avec une volatilité sans précédent. « Les marchés actions qui, contrairement à 2000, n'étaient pas surévalués sont en quelque sorte les victimes collatérales des crises financières et économiques », estime Marc Favard, directeur de la gestion chez Meeschaert AM. Tout comme les épargnants, qui espèrent des jours meilleurs en 2009.
livaste
livaste
Admin
Admin

Féminin Nombre de messages : 31219
Date d'inscription : 14/01/2008

https://toute-la-droite.forumdediscussions.com

Revenir en haut Aller en bas

La crise , bilan de l'année 2008 Empty Re: La crise , bilan de l'année 2008

Message  Invité Mer 31 Déc - 11:25

Un bilan en suicides, dépressions ou chômage? Twisted Evil

Invité
Invité


Revenir en haut Aller en bas

La crise , bilan de l'année 2008 Empty Re: La crise , bilan de l'année 2008

Message  livaste Jeu 1 Jan - 16:48

Assedic: le nombre de chômeurs indemnisés en hausse de 0,8% en octobre

Le nombre de chômeurs indemnisés par l'assurance-chômage ou par l'Etat a augmenté de 1,8% en novembre, mais de 0,1% seulement sur un an, pour atteindre 2.108.600, ont annoncé mercredi Pôle emploi (nouveau nom de l'ANPE et des Assedic fusionnés) et l'Unedic.

Cette progression tient à la forte hausse du nombre de bénéficiaires de l'assurance-chômage (+2,3% sur un mois, +2,1% sur un an) qui s'élève à 1.721.600.

Le nombre de bénéficiaires des allocations de solidarité de l'Etat, principalement des chômeurs en fin de droits, a baissé de 0,4% en un mois et de 7,8% en un an, à 387.000.

Le nombre de préretraités indemnisés a continué de chuter, pour atteindre 17.700, soit un recul de 3,3% en un mois et de 34,9% en un an.

Enfin, le nombre de personnes en formation ou en reconversion indemnisées par les Assedic a progressé de 0,1% sur un mois et de 9,3% en un an pour atteindre 124.500.

Parmi eux, le nombre de bénéficiaires indemnisés du Contrat de transition professionnelle (CTP), expérimenté jusqu'à présent dans sept bassins d'emploi et dont Nicolas Sarkozy a annoncé l'extension à 25, a augmenté de 8,3% en un an (bénéficiant au total à 1.200 personnes).

Le nombre de bénéficiaires de la Convention de reclassement personnalisé (CRP) a augmenté spectaculairement (+43,1% en un an, soit 322.200 personnes). La CRP permet à un salarié d'une entreprise de moins de 1.000 salariés, licencié pour motif économique, de bénéficier de mesures de reclassement personnalisé et d'un régime d'indemnisation plus favorable.
livaste
livaste
Admin
Admin

Féminin Nombre de messages : 31219
Date d'inscription : 14/01/2008

https://toute-la-droite.forumdediscussions.com

Revenir en haut Aller en bas

La crise , bilan de l'année 2008 Empty Re: La crise , bilan de l'année 2008

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum