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(B)rèves d'étudiants

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Message  Invité Dim 7 Déc - 13:24

Etudiants le jour, squatteurs le soir : la galère ordinaire
Par Hélène Franchineau | Etudiante en journalisme | 07/12/2008 | 13H17



Ils ont enlevé les tracts et les articles de journaux collés sur la vitrine sale de l’ancienne pharmacie, au rez-de-chaussée de l’immeuble qu’ils occupent. Tout a été nettoyé en une journée pour faire place à une exposition temporaire de peintures d’une voisine qui les soutient activement.

Au-delà du projet artistique, c’est aussi dans le but de faire connaître leur situation que Jean Marc, Adeline, Elise et les cinq autres squatteurs ont transformé, en face du Bon Marché, l’ancienne officine inoccupée en petite galerie d’art. (Voir la vidéo)


Début mars, quelques étudiants repèrent cet immeuble inoccupé de 250 m2, rue de Sèvres, et s’y installent après s’être attelés aux travaux de rénovation. Plomberie, peinture, meubles et téléphone: tout était à refaire.

L’immeuble est vacant depuis dix ans; la pharmacie qui occupe le rez-de-chaussée depuis sept ans. La propriétaire, domiciliée en Belgique, refuse de vendre sans pour autant donner d’explication. A la mairie du VIe, l’affaire embarrasse depuis longtemps, car un immeuble vide, ce sont des logements en moins, surtout pour un arrondissement qui compte seulement 2% de logements sociaux.

La Ville a tenté de contacter la propriétaire, mais sans succès. Personne ne sait pourquoi elle laisse son immeuble inoccupé, ni pourquoi elle refuse obstinément de vendre ou d’accepter le loyer de 300 euros que chacun des huit squatteurs se propose de payer.

En juillet, elle assigne tout le monde en justice. Les jeunes sont condamnés à une procédure d’expulsion immédiate. Un deuxième procès les condamne à payer 150 000 euros de frais d’"immobilisation de biens" et 30 000 euros pour les "dégradations".

"Une mesure d’expulsion immédiate est assez rare, je me demande comment la propriétaire a pu obtenir une telle sentence", s’interroge Joël Retailleau, directeur adjoint du cabinet du Maire UMP, Jean-Pierre Lecoq. Leur avocate a fait appel de la mesure (audience le 10 décembre):

"C’est inadmissible qu’en France des étudiants sérieux, avec un travail à côté, mais ne venant pas de milieu aisé, en soient réduits à squatter."

En attendant, la vie s’organise. Entre les cours, les travaux et les procès, il ne reste pas beaucoup de temps libre aux squatteurs pour les recherches de logement. Sans revenu ni garant, leurs possibilités sont minces.

Et la situation risque d’empirer, puisque l’eau vient de leur être coupée. Ils ont quand même droit au "puit", sorte de robinet disgracieux qu’on leur a sorti de terre, sur le trottoir. Plusieurs fois par jour, ils se relaient et viennent remplir leurs bidons d’eau. "Le soir, on va souvent faire les poubelles dans le supermarché du coin", avoue non sans gêne Jean Marc, étudiant en journalisme à l’IPJ.

Avec la trêve hivernale, leur expulsion est repoussée au 15 mars. "Une véritable épée de Damoclès", déclare Elise, étudiante aux Beaux-Arts:

"Si l’on ne nous remet pas l’eau, ça risque de devenir difficile à vivre. Alors on a demandé aux voisins et au couvent à côté de nous aider."

Les habitants du quartier, pas mécontents que l’immeuble soit enfin occupé, soutiennent majoritairement leur cause. Mais rien ne peut se faire sans la propriétaire. Selon Joël Retailleau:

"Au départ, la Ville de Paris ne voulait pas racheter l’immeuble car les pièces sont trop petites pour faire du logement social. Mais vu la situation, si la propriétaire décide de vendre, la Ville préemptera vraisemblablement l’immeuble."

Les squatteurs ne s’avouent pas vaincus, mais dans leurs paroles transparait une certaine lassitude:

"Le problème c’est la propriétaire. Nous passons notre temps à chercher un logement ailleurs. Notre but, c’est bien sûr de partir."

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Message  livaste Dim 7 Déc - 15:56

Les biens vacants et dans maître ne doivent pas être confondus avec des biens à l'abandon, dont le propriétaire peut être connu et qui peuvent ne pas être vacants. La procédure est menée à la diligence de la commune qui mène la procédure "d'état d'abandon" dont l'objet est de faire cesser cet abandon (travaux, mutation, location ….); la commune ne peut prendre possession du bien qu'après expropriation.
La réforme opérée par l'article 147 de la loi du 13 août 2004 va vraisemblablement inciter les maires à préférer le régime des biens vacants et sans maître à celui des biens en état d'abandon manifeste; cependant, celui-ci garde son intérêt lorsque le propriétaire est connu, mais défaillant, car la procédure permet de l'obliger à faire des travaux ou à vendre, sans acquisition nécessaire du bien par la commune.


Qu'attendent donc les élus pour mettre en pratique les textes ?
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Message  livaste Dim 7 Déc - 16:01

Les biens en état d’abandon peuvent, à la demande du conseil municipal, faire l'objet de la part du maire d'une procédure de déclaration en état d'abandon manifeste. . Il faut pour cela que les biens soient situés dans l'agglomération d'une commune et qu'ils ne soient ni régulièrement occupés ou entretenus.
Le maire constate cet abandon par un procès-verbal provisoire affiché pendant trois mois à la mairie et sur les lieux concernés; ce procès- verbal, qui détermine la nature des travaux indispensables pour faire cesser l’état d’abandon, est également publié dans deux journaux locaux et est notifié aux propriétaires (ou en mairie lorsque ceux-ci sont inconnus). Si, à l’issue d’un délai de six mois, les propriétaires n’ont pas mis fin à l’état d’abandon ou n’en ont pas manifesté l’intention, le maire constate par un procès-verbal définitif l’état d’abandon manifeste.

Le conseil municipal, saisi par le maire, doit alors décider s’il y a lieu de déclarer la parcelle en état d’abandon manifeste et d’en poursuivre l’expropriation au profit de la commune.
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Message  Invité Jeu 17 Sep - 10:14


Après la contestation du printemps, les étudiants ne désertent pas les universités
LE MONDE | 17.09.09 | 10h41 • Mis à jour le 17.09.09 | 11h00

'était la grande inconnue de la rentrée universitaire. Les étudiants seront-ils présents sur les campus après l'imposant mouvement universitaire de ce printemps ? Selon les prévisions d'inscriptions en première année collectées, au 11 septembre, par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche, les universités résistent à la baisse tendancielle du nombre des étudiants. La ministre, Valérie Pécresse, a confirmé cette tendance, jeudi 17 septembre, lors de sa conférence de presse de rentrée: après une baisse de 10 % depuis cinq ans, le nombre d'inscrits à l'université semble se stabiliser à – 0,5 %, hors instituts universitaires de technologie (IUT).


Environ 1,4 million d'étudiants rejoignent les rangs des universités, des IUT ou des instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM). "Après le mouvement qui a perturbé un certain nombre d'établissements au début de l'année, il n'y pas eu d'évitement des universités par les bacheliers", estime l'entourage de Mme Pécresse. Le ministère n'est pour le moment pas dans la capacité de donner le détail des effectifs par université.

La nouvelle procédure d'inscription des bacheliers permet de discerner les filières les plus attractives. Le succès des filières sélectives ne se dément pas : les IUT (119 300 étudiants, +1 % par rapport à 2008), les classes préparatoires aux grandes écoles (82 000, +2,5 %) et les sections de techniciens supérieurs (244 000, +0,3 %) augmentent leurs effectifs. En revanche, ceux des universités baissent de 1 % (1 251 700 étudiants, hors IUFM), avec une glissade problématique en sciences et sciences humaines.

La dépense moyenne par étudiant, à l'université, est estimée cette année à 9 132 euros, contre 7 120 euros en 2006. Cette augmentation s'explique à la fois par la stabilisation des effectifs et par les efforts du gouvernement (150 millions d'euros supplémentaires dans le budget 2009, 170 millions issus du plan de relance).

Si ces données peuvent rassurer des universitaires à peine remis de la contestation du printemps, un dossier risque d'empoisonner les campus cet automne. L'actuelle mouture de la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire est rejetée par la majorité des universitaires.

Philippe Jacqué
Article paru dans l'édition du 18.09.09

Le temps qu'ils fasset quelques coloques pour décider de ce qui ne va pas dans cette réforme et de comment on va l'expliquer à tout le monde, puis ensuite le tmeps qu'ils décident de coment qu'on agit très fermement mais sans rien faire de trop voyant, on a le temps.

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Message  The Shadow Jeu 17 Sep - 19:19

Ah, les logements étudiants....Mais que fais donc la très socialiste UNEF, qui tient le Crous depuis des décennies? (à part augmenter chaque année le prix du repas au restaurant universitaire....)

The Shadow
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Message  Invité Jeu 17 Sep - 23:59

L'UNEF n'est qu'une bande de branleurs, machine à socialos, qui va à la soupe dès qu'il le faut, je les HAIS.

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