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Suicide d'un mineur : «graves lacunes» de l'établissement pénitentiaire

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Suicide d'un mineur : «graves lacunes» de l'établissement pénitentiaire Empty Suicide d'un mineur : «graves lacunes» de l'établissement pénitentiaire

Message  livaste Mar 25 Nov - 14:08

25.11.2008, 13h43 | Mise à jour : 13h59


Julien, 16 ans, avait été retrouvé pendu le 2 février dans sa cellule de l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieu (Rhône). LaCommission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS), a relevé de «graves lacunes» au sein de l'EPM.

Incarcéré le 17 décembre 2007 après une condamnation à deux mois de prison pour vols avec violences, l'adolescent avait fait plusieurs tentatives de suicide.

Il est décédé le 4 février à l'hôpital. Sa mort avait déclenché une polémique sur les conditions d'incarcération des mineurs au sein des EPM, des établissements d'un nouveau type dont celui de Meyzieu est le premier à avoir ouvert en juin 2007.

Quatre tentatives de suicide

Saisie, la CNDS, autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect de la déontologie au sein des métiers de la sécurité, a rendu le 17 novembre un avis confidentiel, dont l'AFP a eu une copie mardi. Ce document, transmis à la ministre de la Justice Rachida Dati, relève «de graves lacunes» de la direction de l'EPM en raison notamment d'une «absence de réunion spécifique consacrée à la situation pourtant alarmante» de Julien, qui avait fait depuis son incarcération quatre tentatives de suicide.

Leparisien.fr avec AFP


Si le cas du jeune n'avait pas été évoqué , si aucune prise en charge spécifique n'avait été mise en place , il est certain qu'il y a eu plus que des lacunes , mais des fautes caractérisées .
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Message  livaste Mar 25 Nov - 18:31

25/11/2008
Suicide d'un mineur à l'EPM de Meyzieu : un rapport détaille les "graves lacunes"
Photo : Sébastien Erome

SOCIÉTÉ- La Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS) vient de publier un rapport qui détaille de "graves lacunes" au sein de l'établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieu (Rhône), après le suicide en février d'un mineur de 16 ans. Libération a obtenu copie de ce rapport, qui raconte un suicide annoncé après de multiples alertes, de nombreux passages à l'acte…

C'était avant la vague de suicides très médiatisée de ces derniers mois. Le 2 février dernier, Julien était retrouvé pendu dans sa cellule de l'EPM, où il était incarcéré depuis le 17 décembre 2007, après une condamnation à deux mois de prison pour vols avec violences. Il est décédé le 4 février à l'hôpital. Premier suicide à l'EPM de Meyzieu, pionnier de ce type d'établissement.

Saisie par une sénatrice, la CNDS, autorité administrative indépendante chargée de veiller au respect de la déontologie au sein des métiers de la sécurité, a rendu le 17 novembre un avis confidentiel, qui s'appuie pour l'essentiel sur un rapport de l'Inspection générale des services pénitentiaires. Libération en a obtenu copie lundi. Le document, transmis à la ministre de la Justice Rachida Dati, relève "de graves lacunes" de la direction de l'EPM. Celle-ci a par ailleurs menti sciemment après les faits. Le directeur, à plusieurs reprises, a affirmé qu'il n'y avait pas de signes préalables, et que Julien n'avait commis "qu'une" tentative de suicide. Le garçon était en réalité passé au moins quatre fois à l'acte. Le responsable contestait par ailleurs la première tentative, le 27 décembre 2007. Le rapport révèle que le directeur a lui-même signé un rapport signalant le suicide.

L'inspection des services pénitentiaires a repris dans le détail les semaines qui ont précédé le suicide de Julien. Le résultat est accablant. Les tentatives de suicide ont été nombreuses, signalées, et l'administration savait pertinemment qu'il existait un risque important pour cet adolescent. Mais elle a visiblement choisi, tout comme la Justice, de réprimer ces gestes d'autodestruction, jugés comme autant d'actes capricieux ou délinquants.

Le 27 décembre 2007, Julien avait déjà tenté de s'étrangler et l'hôpital où il avait été conduit avait souhaité l'hospitaliser pour faire un bilan physique et psychiatrique. Mais le directeur adjoint de l'EPM avait ordonné aux surveillants qui accompagnaient le jeune détenu de signer une décharge et de le ramener à l'EPM. Le 29 décembre, Julien, qui avait passé les fêtes de Noël sans visite (l'administration avait refusé celle de son père car il manquait un papier) s'était pendu une première fois. Des surveillants l'avaient décroché immédiatement, puis il avait été laissé seul dans sa cellule. Il avait recommencé une demi-heure plus tard, et avait cette fois été hospitalisé.

De retour à l'EPM le soir du Nouvel an, Julien avait été placé sous "surveillance spéciale". Ce qui ne l'a pas empêché de se passer une cordelette autour de son cou le 5 janvier. Un surveillant est parvenu à le plaquer contre un mur avant qu'il ne se jette dans le vide. L'adolescent lui a reproché de l'avoir sauvé. Il affirmait vouloir recommencer "le plus vite possible", et un premier surveillant s'alarmait de ce "comportement significatif". Une fois de plus, Julien a été replacé seul dans sa cellule, au milieu de la nuit.

Un surveillant a ensuite noté sur un logiciel : "J'attire votre attention sur le risque suicidaire de ce détenu qui vient de faire sa troisième tentative". La commission souligne le comportement exemplaire des éducateurs et surveillants du centre. Elle n'épargne en revanche pas la direction.

Le 15 janvier, Julien avalait d'un coup tous ses cachets et se scarifiait les bras. Une nouvelle note, dans le cahier de consigne, soulignait le lendemain : "Il n'est vraiment pas bien". Le juge des enfants qui le suivait jusque-là à Valence, alerté par des éducateurs, avait alors décidé de le faire libérer, pour l'envoyer dans un centre d'éducation renforcé où une place avait été réservée, en Haute-Loire. Mais une vice-présidente chargée des enfants à Lyon, informée, lui avait rappelé qu'il n'était pas compétent pour l'EPM de Meyzieu.

Prenant l'affaire en main, la magistrate lyonnaise avait décidé de traiter les tentatives de Julien par la répression. Elle avait supprimé une partie de ses réductions de peine, ce qui repoussait son incarcération jusqu'au 4 février (il s'est pendu le 2). Le 26 janvier, l'adolescent avait ensuite incendié sa cellule et un surveillant l'avait sauvé de justesse. Une nouvelle consigne recommandait de faire preuve avec lui d'une "extrême vigilance", pendant que le directeur demandait des "sanctions pénales". Le garçon se retrouvait à partir de ce moment-là consigné dans sa cellule, fenêtre bloqué, lumière neutralisée, sans activité. Quatre jours plus tard, il avalait un litre d'eau mélangée à du shampoing et du gel douche. Le lendemain, nouvelle alerte, d'un éducateur cette fois : "Julien est suicidaire, en souffrance, à la recherche de repères".

Le directeur le faisait transférer dans une nouvelle unité, avec ce rapport, remis à l'adolescent : "Vous êtes fortement incité à travailler autour de la question du suicide". Le samedi 2 février, Julien passait une nouvelle fois aux travaux pratiques. Un surveillant le trouvait pendu dans sa cellule. Pour la dernière fois.

c'est tout simplement scandaleux , le directeur , le jige soi disant compétent ont commis des erreurs manifestes ,je me demande s'ils ont un jour ouvert un quelconque bouquin de psych patho !
je pense que le directeur va être lourdement sanctionné , quant au juge , malheureusement , nous savons tous qu'elle n'est jamais responsable de rien !
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Message  Invité Mar 25 Nov - 18:35

On dirait bien que ce directeur veut faire interdire le suicide, à défaut de prendre les mesures qui s'imposent... Que de nullité! Rolling Eyes

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Message  livaste Mar 25 Nov - 18:40

Le directeur et la juge compétente sur cet établissement !
Elle devrait pourtant savoir en tant que juriste , que les tentaives de suicides ne sont pas des délits en France !
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Message  Invité Mar 25 Nov - 18:41

Ah oui, au temps pour moi (et du coup c'est encore plus grave)... Eh ben dis donc, ça fait peur des psychorigides comme ça. Va falloir combien d'autres suicidés pour qu'on les dégage?

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Message  livaste Mar 25 Nov - 19:00

je suppose que le directeur aura une sanction pour la juge , elle est à l'abri de tout dans un tel cas .
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Message  Invité Mar 25 Nov - 20:01

l'affaire ne dit pas si ce gamin avait deja tenté de se suicider avant d'être incarcéré ....même si ça n'excuse aucunement les lacunes décelés au sein de l'etablissement .
Pour en venir a des actes de violences parfois gratuites , ces gamins sont deja dans un état psychologique fragile ... ça devrait être pris en compte dès le départ !

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Message  livaste Mar 25 Nov - 20:16

La pratique normale aurait voulue que le directeur accepte la proposition d'un'un suivi psychiatrique , au lieu d'exiger que l'éducateur signe une décharge .
Si au lieu d'être atteint de maladie mentale , ce gamin avait été ateint d'une cardiopathie , voire même d'une maladie contagieuse , aurait il fait de même ?
Ce type est un âne bâté , probablement est il bardé de diplomes, mais il a oublié de passer les diplomes du bon sens , de l'intelligence et de l'humanisme le plus élémentaire !
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