Les ouvriers polonais d'une société marseillaise privés de salaire

Arrivés à la mi-juin dans les Bouches-du-Rhône pour travailler dans le bâtiment, une dizaine de Polonais sont repartis, vendredi 8 août, sans avoir reçu leur salaire. La Direction départementale du travail (DDT), qui a été saisie de l'affaire, veut que le préjudice soit réparé ; elle tente d'éclaircir les conditions dans lesquelles ces hommes ont été recrutés. "Une enquête est en cours", indique Jean-Pierre Bouilhol, "patron" de la DDT.


D'après lui, cet incident pourrait être lié à un "litige commercial dont les salariés ont fait les frais". Au printemps, l'entreprise française de bâtiment S2TP Méditerranée entre en contact avec le bureau polonais d'Euro Work pour trouver de la main d'oeuvre. Cette société "fournit" une quinzaine de personnes, qui sont ensuite aiguillées sur différents chantiers à Marseille, à Aix-en-Provence et au Rousset, d'après la CGT qui est intervenue dans le dossier.

Quel est le cadre juridique dans lequel sont employés ces Polonais ? La DDT n'a pas encore pu l'établir avec certitude. Sollicitée par Le Monde, la direction de S2TP n'a, pour sa part, pas souhaité répondre. Selon Joël Ellen, secrétaire régional de la CGT-construction, il semble que les ouvriers ont signé un contrat avec Euro Work ; il prévoit une rémunération d'environ 1 200 euros par mois (en tenant compte de la prime de panier, de 15 euros par jour).

Rapidement, les relations entre S2TP et Euro Work se tendent, notamment parce que les salariés dépêchés en France n'auraient pas le niveau de qualification annoncé : à deux exceptions près, "ils ne savent pas poser un "agglo"", a déclaré un responsable de S2TP au quotidien régional La Provence du 9 août. De son côté, Euro Work se plaint de ne pas être payée par l'entreprise marseillaise. Découragés, les ouvriers quittent la région par vagues successives, selon la CGT. Une solution pourrait toutefois être trouvée, puisque Joël Ellen dit avoir reçu un e-mail de la société Euro Work dans lequel elle s'engage à verser les salaires.

franline a écrit:il me semble que de construire des barraques, immeubles , constructions en dure en gros qui sont sensé loger des humains se doivent d'être construit de manière strictement professionnelle ! dès lors qu'un type ne connait pas son job il est dangereux pour la société de faire appel a des incompétents notoires et qui plus est de les rémunérer avecl'aide de syndicats enclin a faire parler d'eux sans se soucier de la réelle raison de ce litige !

Quel est le cadre juridique dans lequel sont employés ces Polonais ? La DDT n'a pas encore pu l'établir avec certitude. Sollicitée par Le Monde, la direction de S2TP n'a, pour sa part, pas souhaité répondre. Selon Joël Ellen, secrétaire régional de la CGT-construction, il semble que les ouvriers ont signé un contrat avec Euro Work ; il prévoit une rémunération d'environ 1 200 euros par mois (en tenant compte de la prime de panier, de 15 euros par jour).

The Shadow a écrit:

franline a écrit:il me semble que de construire des barraques, immeubles , constructions en dure en gros qui sont sensé loger des humains se doivent d'être construit de manière strictement professionnelle ! dès lors qu'un type ne connait pas son job il est dangereux pour la société de faire appel a des incompétents notoires et qui plus est de les rémunérer avecl'aide de syndicats enclin a faire parler d'eux sans se soucier de la réelle raison de ce litige !

Mais si l'entreprise utilisatrice a été escroquée, elle peut porter plainte et se faire rembourser. En attendant, ces gens ont effectivement travaillé, et méritent leur salaire. A noter toutefois la décadence du système mondialiste/immigrationniste: une entreprise fait venir des étrangers pour faire pression sur les salaires, les gens ne sont pas compétents; du coup, l'entreprise est mécontente, et les salariés non rémunérés....Vraiment un rêve, l'Europe mondialiste!

Pastaga a écrit:Malheureusement vous avez tous les 3 raisons. Faire venir des étrangers non qualifiés pour baisser les salaires est anormal. Construire de la merde tout autant.