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l'ONU ne parvient pas à un accord concernant l'Ossétie

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Message  livaste Dim 10 Aoû - 7:38

dimanche 10 août 2008, mis à jour à 00:34

Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est séparé samedi à New York après avoir échoué pour la troisième fois à s'entendre sur un appel à une trêve en Ossétie du Sud entre la Géorgie et la Russie.

"Nous sommes arrivés à la conclusion qu'il était très difficile, voire impossible, de trouver un terrain commun pour une déclaration", a déclaré à la presse le président en exercice du Conseil de sécurité, le Belge Jan Grauls.

"Il est clair que le conflit s'étend à présent à d'autres régions de Géorgie, en particulier à l'Abkhazie", région séparatiste située à l'ouest de la Géorgie en bordure de la Mer Noire, a-t-il admis.

Edmond Mulet, secrétaire général adjoint de l'ONU pour les opérations de maintien de la paix, a indiqué qu'un communiqué du Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon allait être publié dans les prochaines heures.


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Pour sa part, l'ambassadeur de Russie à l'ONU Vitaly Tchourkine a réitéré l'exigence que les Géorgiens "s'engagent à ne pas recourir à la force et se retirent d'Ossétie du Sud", région séparatiste ayant déclaré unilatéralement son indépendance au début des années 90 et soutenue par Moscou.

Tbilissi assure depuis vendredi contrôler presque totalement la petite république sécessionniste et notamment sa capitale Tskhinvali après des affrontements meurtriers.

"Le cessez-le-feu n'est pas une solution, cette aventure a échoué et la seule solution est de revenir au statu quo ante", a ajouté M. Tchourkine. "La Russie pour sa part ne retirera pas ses forces" de maintien de la paix présentes en Géorgie depuis 1992, a-t-il ajouté.

"La plupart des habitants d'Ossétie du Sud sont Russes, et le seul moyen d'arrêter le massacre est que les troupes géorgiennes se retirent", a poursuivi le diplomate russe.

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili a affirmé samedi sur CNN que la Géorgie était "prête" à un cessez-le-feu si la Russie mettait fin à ses bombardements, estimant qu'"il devrait y avoir un désengagement" et appelant à "une internationalisation" de ce processus. M. Tchourkine a estimé que cette interview était "complètement inadéquate". "Il s'attendait sans doute à une victoire rapide", a-t-il ajouté.

Les inquiétudes de la communauté internationale sont montées d'un cran après le bombardement par la Russie du port géorgien stratégique de Poti, où se trouve un terminal pétrolier.


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Les dirigeants occidentaux ont exhorté samedi Moscou à mettre fin aux violences qualifiées de "crime de guerre" par M. Saakachvili.

Toutefois la Géorgie porte une part de responsabilité dans ce conflit, a estimé samedi un responsable du département d'Etat américain sous le couvert de l'anonymat.

La Pologne a demandé à la présidence française de l'UE de convoquer de façon urgente un sommet européen extraordinaire sur l'Ossétie du Sud.

Mais plusieurs diplomates à l'ONU ont indiqué que la Russie, qui dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité, pourrait faire en sorte que les discussions piétinent afin de laisser à ses troupes suffisamment de temps pour déloger les forces géorgiennes d'Ossétie du Sud.

Le président américain George W. Bush s'est inquiété samedi depuis Pékin de la "dangereuse escalade" dans le conflit et a demandé la cessation immédiate des combats tout en indiquant que les Etats-Unis oeuvraient "avec (leurs) partenaires européens pour lancer une médiation internationale".

Dans une conversation téléphonique avec M. Bush, le président russe Dmitri Medvedev a insisté sur les "actions barbares" de la Géorgie qui ont fait des "milliers de victimes" selon lui tandis que le Premier ministre Vladimir Poutine dénonçait "la politique criminelle" de la direction géorgienne, parlant de "crime contre le peuple ossète".

L'Ossétie du Sud compte quelque 70.000 habitants, dont beaucoup se sont vu accorder la citoyenneté russe.

il est évident que la Russie n'allait pas permettre une quelconque décision la mettant en cause !
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Message  Invité Dim 10 Aoû - 13:10

Oui, on voit les limites du droit de véto...

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Message  livaste Dim 10 Aoû - 15:09

Ossétie du Sud - Kouchner attendu à Tbilissi, Les USA haussent le ton


Le chef de la diplomatie française a quitté Paris dimanche en fin d'après-midi avec son homologue finlandais, dont le pays préside actuellement l'OSCE.
Washington a mis en garde dimanche Moscou contre le risque de conséquences "importantes" sur leurs relations si le conflit devait s'étendre.
-
le 10/08/2008 - 16h09


Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner doit entamer dimanche en fin de journée à Tbilissi une mission au nom de l'Union européenne pour tenter de mettre fin aux hostilités dans la république géorgienne indépendantiste d'Ossétie du Sud entre la Géorgie et la Russie, qui cherche à conserver son influence dans la région, point de passage des hydrocarbures.

Sur TF1, le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a appelé dimanche à "arrêter la tuerie" en Géorgie, à l'issue d'une réunion de crise et avant de partir pour Tbilissi. "Je crois que nous pèserons", a-t-il ajouté.
Il a quitté Paris en milieu d'après-midi, en compagnie de son homologue finlandais Alexander Stubb, dont le pays préside actuellement l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Bernard Kouchner s'entretiendra à Tbilissi avec les principaux dirigeants géorgiens avant de se rendre, probablement lundi, à Moscou. La France, qui préside jusqu'à la fin de l'année l'Union européenne, a proposé samedi un plan de sortie de crise qui prévoit une cessation immédiate des hostilités (lire notre article), le "plein respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale de la Géorgie", et le "rétablissement de la situation qui prévalait antérieurement sur le terrain, qui implique le retrait des forces russes et géorgiennes sur leurs positions antérieures, avec des formules d'accompagnement international".

La Russie "n'est plus médiateur"

La France doit par ailleurs réunir mercredi prochaine les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept et n'exclut pas de convoquer ultérieurement un sommet des chefs d'Etat et de gouvernement européens. Alexander Stubb a quant à lui déclaré samedi que la Russie ne pouvait plus jouer désormais "un rôle de médiateur" dans le conflit puisqu'elle était de fait partie prenante dans la crise. "Il est clair qu'il n'y aura pas de retour au statu quo", a-t-il souligné. La Russie entretenait auparavant une force de maintien de la paix entre la Géorgie et l'Ossétie du sud.

Mise en garde européenne

Samedi soir, l'Union européenne avait déjà lancé une mise en garde inattendue à son partenaire russe, en le prévenant qu'une poursuite de ses opérations militaires sur le territoire géorgien "affecterait" leur relation tout juste sortie du dégel. L'Union européenne "déclare avec force son attachement à la souveraineté et à l'intégrité territoriale de la Géorgie dans ses frontières internationalement reconnues et exhorte la Russie à respecter celles-ci", avait ainsi prévenu la présidence française de l'UE dans une déclaration écrite. La voix de l'Europe pourrait prendre d'autant plus de poids que la voix de l'ONU risque de ne pas pouvoir se faire entendre, la Russie dispoant d'un droit de veto. Le Conseil de sécurité des Nations unies devait tout de mêmes se réunir dimanche pour des consultations sur la crise russo-géorgienne.

Navires russes interdits en Ukraine

Ailleurs, sur le front diplomatique, les Etats-Unis et l'Ukraine ont également commencé à faire montre d'une relative fermeté. Côté américain, la Maison Blanche a mis en garde dimanche la Russie contre le risque de conséquences "importantes" à long terme sur les relations avec les Etats-Unis qu'aurait la poursuite d'une "escalade disproportionnée et dangereuse" de la part de la Russie dans le conflit avec la Géorgie. A Kiev, les autorités ukrainiennes ont menacé dimanche d'interdire aux navires de la Flotte russe de la mer Noire engagés contre la Géorgie (lire notre article) de revenir à leur port d'attache ukrainien de Sébastopol dans le sud de la Crimée,. "La partie ukrainienne se reconnaît le droit, conformément aux normes du droit international et de la législation ukrainienne d'interdire le retour sur le territoire de l'Ukraine jusqu'à la fin du conflit (russo-géorgien, ndlr) de navires qui peuvent prendre part" aux opérations militaires, précise un communiqué du ministère ukrainien des Affaires étrangères. La Russie loue à l'Ukraine le port de Sébastopol pour y stationner des navires de guerre.

(D'après agence)
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