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Seule la pensée de gauche a le droit d'être exprimée , pour les autres c'est l'interdit , la censure , le tribunal

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Seule la pensée de gauche a le droit d'être exprimée , pour les autres c'est l'interdit , la censure , le tribunal  Empty Seule la pensée de gauche a le droit d'être exprimée , pour les autres c'est l'interdit , la censure , le tribunal

Message  livaste Mer 21 Jan - 19:33

L’immunité de Philippe Tesson a pris fin le 13 janvier 2015…

Il est évidemment plus facile de réprimer les libres propos d’un homme libre que d’empêcher des massacreurs de transformer une salle de rédaction en boucherie.

Dominique Jamet
Journaliste et écrivain
Il a présidé la Bibliothèque de France et a publié plus d'une vingtaine de romans et d'essais. Co-fondateur de Boulevard Voltaire, il en est le Directeur de la Publication

Seule la pensée de gauche a le droit d'être exprimée , pour les autres c'est l'interdit , la censure , le tribunal  Philip10

Leurs origines familiales n’avaient pas suffi à protéger Alain Finkielkraut ou Eric Zemmour des accusations les plus violentes et les plus saugrenues. En dépit de son immense talent de romancier et de sa totale allergie à tout engagement, notamment politique, Michel Houellebecq est depuis peu désigné par la grande famille des gens comme il faut à la vindicte publique. Tous trois ont rejoint sur la liste noire des infréquentables Richard Millet, Renaud Camus, Alain de Benoist, Elisabeth Lévy ou Ivan Rioufol. Philippe Tesson avait jusqu’à présent échappé à la vigilance des chasseurs de sorcières. Il devait ce privilège aussi bien à la singularité de son parcours qu’à celle de sa personnalité.

Journaliste, et rien d’autre que journaliste, Tesson bénéficiait du réseau de connaissances et d’amitiés qu’il a tissé au long de plus d’un demi-siècle d’une vie entièrement consacrée à sa profession. Il est peu de « grandes plumes » contemporaines qui n’aient débuté ou transité par le légendaire Combat ou par Le Quotidien de Paris, les deux journaux dont il fut le rédacteur en chef, le directeur et l’animateur entre 1960 et 1994. Il n’est aucun connaisseur de la presse écrite qui ne garde la nostalgie du climat de liberté, de diversité, d’attachement au pluralisme de l’expression et de la pensée qui firent, tant qu’il en fut l’âme et le patron, l’originalité de ces deux titres. Les centaines de milliers de bonnes gens qui les regardaient de loin, je veux dire sans les acheter, n’en déplorèrent pas moins, et le plus sincèrement du monde, leur disparition. Ainsi va la vie.
Redevenu simple pigiste dans des journaux qui ne lui appartenaient pas, Philippe Tesson n’a cessé depuis vingt ans, sans jamais manifester la moindre amertume, d’y déployer, comme sur les plateaux de télévision ou de radio où il est régulièrement invité, une inlassable activité. Acrobatique funambule, impulsif, incisif, léger, charmeur, spirituel, mais surtout, mais d’abord, mais avant tout inclassable et indépendant, il restait l’inlassable danseur de corde de l’actualité à qui l’on pardonnait tout, bien que, de notoriété publique, il fût considéré comme un homme « de droite ». Ses rides d’expression et son regard pétillant avaient accentué sa saisissante ressemblance avec Voltaire. Il est de pires références. L’âge venu, du moins s’il faut en croire l’état-civil auquel il ne cessait d’apporter le plus insolent et le plus quotidien des démentis, il faisait figure de saint patron d’un journalisme à l’ancienne où l’on mettait du style non seulement dans ses écrits mais dans sa vie.
L’immunité de Philippe Tesson a pris fin le 13 janvier 2015, lorsque, sur Europe 1, dans le cours d’un débat qui tournait autour des légères infractions à l’ordre public commises ces derniers temps par des fans de Mahomet, il s’est emporté jusqu’à dire : « Ce ne sont pas les musulmans qui amènent la merde ? » Interrogation apparemment scandaleuse dans un pays où il est bien entendu qu’il n’existe aucun lien entre les musulmans et l’islam, entre l’islam et les islamistes, entre les islamistes et le terrorisme, entre le terrorisme et l’assassinat de dix-sept innocents.

Certes, en d’autres temps, et sous d’autres climats, une telle assertion aurait seulement relancé la discussion. Tel aurait pu approuver totalement, tel autre contester absolument, un troisième faire valoir que si tous les terroristes sont musulmans, tous les musulmans ne sont pas terroristes… Nous n’en sommes plus là. À peine l’émission terminée, un quidam outré portait plainte (!), de bonnes âmes sommaient la radio de la rue François 1er et Le Point d’interdire le fautif de plume et de parole, le Conseil supérieur de l’audiovisuel était saisi, et le Parquet, enfin, ouvrait une enquête préliminaire pour « incitation à la haine raciale », une imputation doublement étonnante.
Il est en effet pour le moins surprenant, dans un contexte où l’on nous affirme constamment que le concept de race est une invention du racisme, que des magistrats, confondant race et religion, semblent considérer que les musulmans ont une morphologie ou une couleur particulières.
Il est surtout choquant que le cadre de la liberté d’expression, menacée par des tueurs fanatiques, mais garantie par la Déclaration des droits de l’homme, la Constitution, la loi, solennellement réaffirmée par le président de la République, ne cesse dans les faits de se rétrécir. Des propos comme celui de Philippe Tesson, tenus journellement dans le privé, à tort ou à raison, par des millions de Français, doivent-ils être attaqués, poursuivis et éventuellement condamnés par la justice ? Tout est possible quand Arno Klarsfeld, pour avoir énoncé la triste évidence d’un nouvel antisémitisme, se voit accuser d’avoir porté atteinte « à l’honneur et à la considération de la jeunesse des banlieues ».
La France qu’on nous fabrique au nom de la paix sociale serait-elle ce pays où, pourvu que l’on ne parle « ni de l’autorité ni de la politique ni de la morale ni des gens en place ni de personne qui tienne à quelque chose, on peut tout imprimer sous l’inspection de deux ou trois censeurs » ? Rien n’aurait donc changé depuis Le Mariage de Figaro ?
Il est évidemment plus facile de réprimer les libres propos d’un homme libre que d’empêcher des massacreurs de transformer une salle de rédaction en boucherie.

Dominique Jamet


La liberté d'expression ??
Elle est morte et enterrée par la gauche , mais il est plus que regrettable que nul politicien de droite ne trouve à s'élever contre cette censure digne de Goebbels et de Staline !
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Seule la pensée de gauche a le droit d'être exprimée , pour les autres c'est l'interdit , la censure , le tribunal  Empty Re: Seule la pensée de gauche a le droit d'être exprimée , pour les autres c'est l'interdit , la censure , le tribunal

Message  livaste Mer 21 Jan - 19:36

C’est une dictature mentale qui règne en France !

Non seulement la liberté d’expression n’est pas de retour en France, mais les meurtres des caricaturistes font apparaître plus clairement encore la dictature mentale qui règne dans notre pays.

Christian Vanneste

Homme politique
Ancien député UMP, Président du Rassemblement pour la France
Les Français ne sont pas racistes. Ils sont à bout.Au secours ! La France se noie !François Hollande, bientôt déchu ?


C’était trop beau. Pour être franc, je n’ai jamais aimé Charlie Hebdo. Mais je me disais que le lâche assassinat de quelques provocateurs impertinents aurait le grand mérite de faire taire les commissaires politiques et les inquisiteurs mal refoulés qui remplissent la vie publique française de leurs interdits, de leurs condamnations véhémentes et couvrent leurs adversaires d’injures haineuses le plus souvent fondées sur des amalgames hâtifs. Etant une de leurs cibles, je me sentais un lien fraternel avec des dessinateurs dont je ne partageais aucune idée, coupables comme moi d’oser en exprimer. Je m’étais lourdement trompé. Il faut s’y faire. Non seulement la liberté d’expression n’est pas de retour en France, mais les meurtres des caricaturistes font apparaître plus clairement encore la dictature mentale qui règne dans notre pays.
Définitivement propriétaire du camp du « Bien », la gauche va utiliser à son profit la distinction et l’amalgame. Ainsi, il y a le bon amalgame, celui qui va assimiler la préférence nationale ou la critique d’une religion au racisme, par exemple. Le racisme consiste à hiérarchiser les hommes selon leur origine, à leur attribuer une valeur dès la naissance. Le fait de souhaiter qu’un citoyen ait des droits qu’un étranger ne possède pas en vertu d’une solidarité nationale ou l’expression d’un jugement de valeur sur une religion n’ont rien à voir avec le racisme. Par exemple, si je dis que l’interdiction de l’apostasie par l’islam et la peine de mort qu’elle entraîne dans certains pays ne sont pas compatibles avec une démocratie libérale, la critique raisonnable ainsi formulée n’est pas de l’islamophobie. De même, rappeler que la violence n’est pas étrangère à l’islam, même s’il ne se confond pas avec elle, n’est nullement un amalgame condamnable. C’est le produit d’un savoir. Ce n’est pas un préjugé islamophobe.
À force de prétendre protéger tel ou tel groupe plus ou moins réel ou réellement menacé, on a multiplié les interdits et les censures. Le bon sens appelle à juger les hommes pour ce qu’ils font et non pour ce qu’ils sont, à préférer la raison et l’équité au racisme. La Justice devrait condamner des actes et non des intentions qu’elle ne peut pas toujours déceler. Or, la gauche pratique une sorte de racisme qui, à la manière d’un tribunal céleste, répartit les hommes en deux camps, à ceci près qu’ici, contrairement à la tradition chrétienne, ou musulmane d’ailleurs, les bons sont à gauche, et les méchants à droite. On se souvient de Jospin provoquant un tollé à l’Assemblée en assimilant la droite à l’esclavagisme. Plus récemment, Mme Duflot n’hésitait pas à fustiger les propos « abjects » et « l’islamophobie puante » de Philippe Tesson.
La gauche dénonce la haine, mais c’est pour mieux projeter celle dont elle déborde. Tous ses adversaires sont mis au bûcher de Dieudonné à Finkielkaut en passant par Zemmour. Le fils Bedos, héritier de la vertueuse intolérance paternelle n’hésite pas à placer Dieudonné et Zemmour au même banc d’infamie ! L’humoriste est impertinent ou sulfureux selon la direction de ses traits. Le journaliste, l’historien, le politique ou le philosophe sont désormais soumis à un retour de la loi des suspects. Il ne suffira pas qu’ils énoncent des faits ou des arguments, il faudra qu’ils prouvent leurs bonnes intentions, dont les juges décideront. L’onction de gauche lave toute injure de son péché. La présomption de droite charge tout raisonnement d’un soupçon d’hérésie.
L’assassinat de caricaturistes libertaires n’aura donc pas sorti la liberté de pensée de sa léthargie, elle aura seulement permis de rappeler qu’une outrance de gauche est sacrée et que tout raisonnement appuyé sur des faits, mais de droite, risque d’être sacrilège.

Christian Vanneste
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