et dans le monde , la même guerre sévit.
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et dans le monde , la même guerre sévit.
"Je n'ai pas arrêté de marcher sur des cadavres" : Boko Haram plonge le nord-est du Nigeria dans l'horreur
Des centaines voire des milliers de personnes ont été tuées par les islamistes la semaine dernière. Les témoignages affluent pour raconter l'horreur.
A Baga, une femme passe devant des maisons brûlées après une attaque en avril 2013. Boko Haram a à nouveau attaqué cette ville en janvier 2015, tuant des centaines, voire des milliers, de personnes. ( REUTERS)
Par Francetv info avec Reuters
Mis à jour le 13/01/2015 | 06:00 , publié le 13/01/2015 | 06:00
pas damalgame ...vivre ensemble .
Des centaines voire des milliers de personnes ont été tuées par les islamistes la semaine dernière. Les témoignages affluent pour raconter l'horreur.
A Baga, une femme passe devant des maisons brûlées après une attaque en avril 2013. Boko Haram a à nouveau attaqué cette ville en janvier 2015, tuant des centaines, voire des milliers, de personnes. ( REUTERS)
Par Francetv info avec Reuters
Mis à jour le 13/01/2015 | 06:00 , publié le 13/01/2015 | 06:00
Après plusieurs jours de fuite éperdue, les survivants de ce qui serait la pire attaque de Boko Haram racontent l'horreur qu'ils ont vécue sur les rives du lac Tchad, à l'extrême nord-est du Nigeria. De la ville de Baga, et une quinzaine d'autres localités dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres, il ne reste presque rien. Elles ont été incendiées, rasées, et les populations qui n'ont pas pu fuir ont été massacrées. Les attaques ont débuté le 3 janvier et ont duré plusieurs jours. Aucun bilan précis pour le moment, mais Amnesty International avance le chiffre de 2 000 morts, quand d'autres, plus prudents, parlent de plusieurs centaines de victimes. Francetv info revient sur ces attaques sans précédent.
Une position stratégique
Baga, 10 000 habitants, s'est développée autour de son marché aux poissons et de sa communauté de pêcheurs. Aujourd'hui, le lac Tchad a reculé, mais la ville est restée le grand carrefour agricole et commercial du nord-est du Nigeria. Elle abritait aussi une caserne de la force sous-régionale supposée protéger les populations contre ce type d'attaques. Mais depuis plus d'un mois, les troupes nigériennes et tchadiennes s'étaient retirées. Il ne restait que des Nigérians.
Samedi 3 janvier, des dizaines de véhicules chargés de plusieurs centaines de combattants islamistes de Boko Haram déferlent sur cette base militaire. L'attaque, venue du Nigeria et du Tchad simultanément, est coordonnée, selon le chef de district, Alhaji Baba Abba Hassan, au Daily Trust (en anglais). Les troupes nigérianes sont submergées. Elles prennent la fuite.
"C'est le chaos total"
Les assaillants s'en prennent alors à la ville et aux villages environnants. Cela dure plusieurs jours. "C'est le chaos total", déclare le lendemain de l'attaque, à RFI, un sénateur de l'Etat du Borno, Maina Ma'aji Lawan. "Les gens ne savent plus dans quelle direction fuir ni vers qui se tourner pour être protégés."
Cinq jours après l'attaque, Alhaji Baba Abba Hassan affirme que "depuis le jour de l'attaque, ils [les combattants de Boko Haram] n'ont pas bougé d'un pouce. Ils sont dans Baga et ils vont de maison en maison, cherchant les gens et tuant ceux qui n'ont pas de chance". Les habitations sont rasées. Des centaines de corps jonchent les rues de la ville, selon des témoignages recueillis par le site Sahara Reporters. Parmi eux, des femmes, des enfants. Personne n'ose les enterrer. Un habitant, parvenu à entrer dans la ville pour aller chercher ses économies, confie à l'AFP, lundi 12 janvier, que "toute la ville empeste l'odeur des cadavres en décomposition". Dans une édition locale de la BBC, un responsable local constate : "Baga est anéantie. Ils ont brûlé entièrement Baga."
La fuite par le lac
Membre d'une milice d'autodéfense, un survivant rencontré par le Premium Times (en anglais) se souvient : "Boko Haram a surgi dans Baga de tous les côtés, tirant, tuant. Nous n'avions pas d'autre choix que de fuir avec les autres." Acculés sur les rives du lac, des centaines d'habitants tentent de s'échapper en bateau, en pirogue, vers les îles du lac. "Nous avons vu un grand bateau qui transportait 25 personnes. Tous avaient été abattus."
Un autre survivant explique que les assaillants se "couchaient en embuscade dans l'eau et quand une embarcation arrivait avec des habitants tentant de fuir, ils les attaquaient et les abattaient tous". Isolés sur des îles infestées de moustiques, sans nourriture, des rescapés meurent. Ce survivant dit avoir vu beaucoup de corps sur les îles du lac Tchad : "De nombreuses personnes ont été tuées là-bas comme des insectes." Il ajoute que "les tueries n'ont pas duré un jour, mais le premier jour, elles étaient massives, les soldats et les habitants étaient tués. Même après [que les combattants de Boko Haram] aient pris Baga, ils ont continué à attaquer des villages voisins."
Tenter sa chance en brousse
Quand ils ne fuient pas par le lac, d'autres tentent leur chance en brousse. Les transports sont coupés, les routes dangereuses. Un témoin dit à l'AFP être resté tapi entre un mur et la maison de son voisin, écoutant les massacres autour de lui, sortant la nuit pour "avaler rapidement des graines de manioc, boire de l’eau".
Trois nuits après le début de l'attaque, Boko Haram commence à brûler la ville. L'étau s'est un peu desserré. Le témoin cité par l'AFP en profite, se glisse dans la nuit, en direction opposée des bruits des islamistes, et découvre l'horreur : "Sur cinq kilomètres, je n’ai pas arrêté de marcher sur des cadavres, jusqu’à ce que j’arrive au village de Malam Karanti, qui était également désert et brûlé." Il doit la vie à un vieux berger peul qui lui indique la direction à prendre pour éviter les bandes islamistes. Marchant, courant, il arrive le lendemain à 65 km de son point de départ, avant de prendre un bus pour Maiduguri, à 200 km de Baga.
D'autres, poursuivis en brousse, ont eu moins de chance. Le milicien rencontré par le Premium Times affirme avoir croisé "de nombreux corps, certains en groupes, d'autres seuls, dans la brousse. J'ai vu des enfants et des femmes morts et même une femme enceinte avec son ventre ouvert."
De nouveaux enjeux
Désormais, Boko Haram, en plus d'avoir remporté une victoire symbolique sur les puissances de la sous-région, contrôle toute une région stratégique aux frontières de plusieurs pays. Comme le résume le sénateur de l'Etat du Borno : "Vous n'avez qu'à étendre le bras et vous êtes au Niger, vous faites un pas dans une autre direction et vous êtes au Tchad." Quant au Cameroun, Boko Haram a menacé personnellement son président, Paul Biya, le mois dernier. En clair, toute la région risque désormais l'embrasement.
De plus, en prenant possession d'un territoire ayant accès au lac Tchad, l'organisation terroriste s'est dégagée une nouvelle voie de ravitaillement. Des armes en provenance de Libye transiteraient déjà par le lac et Boko Haram dispose désormais d'un point d'atterrissage.
Enfin, cette nouvelle attaque coïncide avec le lancement de la campagne pour les élections législative et présidentielle de février. Le scrutin ne pourra pas se dérouler dans l'état du Borno, à cause de l'insécurité. Et, pour la première fois depuis le retour de la démocratie en 1999, le Parti démocratique populaire, le PDP, n'est pas assuré de remporter la victoire. Le président Goodluck Jonathan est vivement critiqué pour son incapacité à contenir la menace de Boko Haram, alors que le conflit a fait plus de 10 000 morts en 2014. Il pourrait être battu par Muhammadu Buhari, un ancien général. Un homme qui a la réputation d'être un dirigeant à la poigne de fer.
pas damalgame ...vivre ensemble .
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
Actualité > Monde > Boko Haram sème la terreur au Nigeria et au Cameroun
Boko Haram sème la terreur au Nigeria et au Cameroun
Par L'Obs avec AFP
Publié le 13-01-2015 à 12h03
"Il y a des corps partout. Toute la ville empeste l'odeur des cadavres en décomposition", témoigne un pêcheur de Baga, au Nigeria.
Des enfants dans la ville de Baga, déjà détruite en avril 2013, au Nigeria. (AFP PHOTO / STR)
Chut , faut pas en parler , on pourrait faire des amalgames !
Donc , les islamistes peuvent en toute tranquillité tuer sur tous les continents , nos politiques qui ont des oeillères continuent à prétendre qu'il faut " vivre ensemble " et qu'il suffit d'une manifestation pour les terrifier !
Boko Haram sème la terreur au Nigeria et au Cameroun
Par L'Obs avec AFP
Publié le 13-01-2015 à 12h03
"Il y a des corps partout. Toute la ville empeste l'odeur des cadavres en décomposition", témoigne un pêcheur de Baga, au Nigeria.
Des enfants dans la ville de Baga, déjà détruite en avril 2013, au Nigeria. (AFP PHOTO / STR)
Après avoir semé la terreur dans le secteur de Baga sur les rives nigérianes du lac Tchad, le groupe islamiste Boko Haram a lancé une attaque d'envergure lundi 12 janvier contre une base militaire à Kolofata, dans l'extrême-nord du Cameroun.
Le gouvernement camerounais a reconnu l'attaque, donnant lundi soir un bilan de "143 terroristes de la secte criminelle Boko Haram tués" pour seulement un soldat camerounais décédé. Aucun bilan de source indépendante n'a pu être établi.
Si le groupe avait déjà attaqué ce secteur à plusieurs reprises ces derniers mois, c'est la première fois qu'il s'en prend à Kolofata depuis que le Bataillon d'intervention rapide (BIR), l'unité d'élite de l'armée camerounaise, s'y est déployé. "Les combats étaient intenses, mais ils ont été repoussés, a affirmé un responsable du BIR.
"Tes soldats ne peuvent rien contre nous"
Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement camerounais, Issa Tchiroma Bakary, a déclaré que les combats avaient duré "plus de 5 heures à proximité du camp militaire et sur d'autres points névralgiques de la localité", et que l'armée camerounaise avait mis les combattants islamistes "en débandade vers la frontière avec le Nigeria".
Cette attaque à l'intérieur même du territoire camerounais démontre que le groupe islamiste met en application ses récentes menaces contre le Cameroun qui, pour la première fois, a mené en décembre des frappes aériennes contre Boko Haram. Dans une vidéo postée sur YouTube, le chef du groupe islamiste, Abubakar Shekau s'en est pris au président camerounais Paul Biya, début janvier.
"Paul Biya, si tu ne mets pas fin à ton plan maléfique, tu vas avoir droit au même sort que le Nigeria [...]. Tes soldats ne peuvent rien contre nous", a-t-il déclaré.
Le groupe contrôle un large territoire de plus en plus élargi dans le nord-est du Nigeria, mais il est très actif sur les zones frontalières avec le Cameroun, le Tchad et le Niger, ce qui inquiète les autorités et populations voisines. "On peut apercevoir le drapeau noir des djihadistes flotter de l'autre côté" de la frontière, déplorait ainsi début janvier le maire de Diffa au Niger, Hankaraou Biri Kassoum.
A Baga, "des corps partout"
Côté nigérian, le groupe est toujours présent à Baga, plus d'une semaine après avoir pris d'assaut ce carrefour commercial du nord-est, et "il y a des corps partout" dans la ville, a rapporté un habitant lundi.
"Je suis entré dans Baga vers 2 heures du matin aujourd'hui [lundi] et la ville est toujours occupée par Boko Haram", a affirmé Borye Kime, un pêcheur de Baga âgé de 40 ans, joint par téléphone à Dubuwa, au Tchad voisin, où il a trouvé refuge.
Les insurgés ont monté des barricades dans les points stratégiques de la ville. Il y a des corps partout. Toute la ville empeste l'odeur des cadavres en décomposition", a-t-il poursuivi.
Le groupe islamiste a lancé un premier assaut sur Baga, sur les rives du lac Tchad, au nord de l'Etat de Borno, le 3 janvier, avant de revenir plusieurs jours plus tard pour raser entièrement la ville et une quinzaine de villages aux alentours.
Des responsables locaux ont fait état d'un très grand nombre de morts mais aucun bilan n'a pu être confirmé. Quelque 20.000 personnes ont fui vers Maiduguri, la capitale de l'Etat de Borno, à moins de 200 km au sud, ou vers les pays voisins, selon les secours.
"Pas un seul soldat à Baga"
L'armée nigériane a estimé samedi qu'il était "approprié" de considérer l'attaque contre Baga comme "la plus meurtrière" depuis le début de l'insurrection islamiste, qui a fait plus de 13.000 morts depuis 2009.
Elle a promis une riposte militaire mais "il n'y a pas un seul soldat à Baga", a toutefois observé Borye Kime.
Toutes ces déclarations sur les soldats qui combattent pour reprendre Baga sont fausses."
Boko Haram multiplie aussi les attentats dans le nord-est. Deux femmes kamikazes se sont fait exploser dimanche sur un marché, tuant quatre personnes à Potiskum. Un attentat a marqué les esprits samedi à Maïduguri : une bombe placée sur une fillette de 10 ans a fait au moins 19 morts.
L'armée nigériane est totalement dépassée et, ce week-end, elle a appelé à une coopération internationale contre les djihadistes qui veulent instaurer une stricte application de la charia, et ont proclamé un califat dans le nord-est.
Chut , faut pas en parler , on pourrait faire des amalgames !
Donc , les islamistes peuvent en toute tranquillité tuer sur tous les continents , nos politiques qui ont des oeillères continuent à prétendre qu'il faut " vivre ensemble " et qu'il suffit d'une manifestation pour les terrifier !
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
État islamique : une vidéo montre un enfant exécutant deux hommes
Le Point - Publié le 13/01/2015 à 18:07
Les deux hommes de nationalité russe étaient accusés d'appartenir aux services secrets russes. Ils ont été tués avec un pistolet.
Une nouvelle vidéo de l'État islamique montre un enfant de 10 ans exécutant deux hommes de nationalité russe. © Gail Orenstein/NurPhoto/AFP
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Le groupe djihadiste de l'État islamique (EI) a diffusé mardi une vidéo affirmant montrer un jeune garçon exécutant avec un pistolet deux hommes accusés de travailler pour les services de renseignements russes. La vidéo de sept minutes montre deux hommes agenouillés qui sont abattus par un enfant d'une dizaine d'années après avoir été filmés durant leur interrogatoire sur leurs prétendues tentatives d'infiltrer l'EI en Syrie. Titrée en anglais "Découverte d'un ennemi intérieur", la vidéo est commentée en russe et débute par l'interrogatoire de l'un des deux hommes qui dit être un citoyen kazakh. Il affirme avoir été recruté par les services de renseignements russes (FSB) pour se rapprocher d'un combattant de l'EI, dont le nom n'est pas donné.
Le second, dont la nationalité n'est pas révélée mais qui dit avoir travaillé auparavant pour le FSB en Russie, déclare avoir été chargé de tuer un combattant de l'EI qu'il ne nomme pas. Les deux hommes affirment qu'il leur a été demandé de collecter et de transmettre des informations sur les membres de l'EI en Syrie. Après les interrogatoires, la vidéo est coupée pour reprendre sur une scène extérieure où l'on voit un combattant de l'EI en treillis, portant une barbe, debout à côté d'un jeune garçon armé d'un pistolet. L'homme récite des versets religieux et déclare que les deux hommes "sont détenus par des lionceaux du califat" autoproclamé par l'EI.
Le garçon porte de longs cheveux et est vêtu d'un sweater et d'un pantalon militaire. Les deux accusés, portant une tenue grise, sont agenouillés devant l'homme et l'enfant. Ce dernier tire sur chacun d'eux, d'abord à la tête puis plusieurs autres fois après qu'ils se furent effondrés. À la fin, le garçon apparaît sur une autre vidéo de propagande diffusée en 2014 dans laquelle il dit vouloir tuer des "infidèles". Il s'agit de prises de vue dans un camp d'entraînement pour enfants qui apprennent à démonter et à remonter des armes. Le garçon déclare s'appeler Abdallah et venir du Kazakhstan. Aucun commentaire n'était disponible dans la soirée de la part du FSB sur cette vidéo.
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
NIGERIA Selon Amnesty Internaional, des centaines de personnes, si ce n'est plus, pourraient avoir été tuées dans cette offensive lancée le 3 janvier...
Nigeria: Boko Haram tue une femme en plein accouchement
M.C. avec AFP
Créé le 15.01.2015 à 03:37
Mis à jour le 15.01.2015 à 03:37
Les combattants islamistes de Boko Haram ont tué une femme en train d'accoucher au cours de l'offensive la plus «destructrice» de leur six années d'insurrection dans le nord-est du Nigeria, a affirmé jeudi Amnesty International.
Pasdamalgammmmme !
Nigeria: Boko Haram tue une femme en plein accouchement
M.C. avec AFP
Créé le 15.01.2015 à 03:37
Mis à jour le 15.01.2015 à 03:37
Les combattants islamistes de Boko Haram ont tué une femme en train d'accoucher au cours de l'offensive la plus «destructrice» de leur six années d'insurrection dans le nord-est du Nigeria, a affirmé jeudi Amnesty International.
Dans un communiqué de presse, l'organisation de défense des droits de l'Homme relate le récit d'un témoin de l'attaque de la ville de Baga, sur les rives du lac Tchad. Cette personne, dont le nom n'a pas été révélé, affirme qu'une femme enceinte a été abattue en plein travail, en même temps que plusieurs jeunes enfants. «La moitié du bébé (était) sortie et elle est morte dans cette position», raconte ce témoin cité par Amnesty.
Le village de Doron Baga photographié par satellite le 2 janvier (en haut) puis le 7 janvier 2015 (en bas). Ces deux images montrent les maison et commerces rasés, ainsi que les arbres, colorés en rouge. - MICAH FARFOUR/DIGITALGLOBE/AMNESTY INTER/AFP
Selon l'organisation, des centaines de personnes, si ce n'est plus, pourraient avoir été tuées dans cette offensive lancée le 3 janvier qui semblait viser les milices civiles d'auto-défense assistant l'armée contre Boko Haram. «Ils ont tué tellement de gens. J'ai peut-être vu 100 personnes tuées à un moment à Baga. J'ai couru dans la brousse. Alors que nous courions, ils mitraillaient et tuaient», décrit aussi un quinquagénaire non-identifié. Une autre femme ajoute: «Il y avait des cadavres partout où je regardais».
Ces témoignages corroborent les propos de responsables locaux, selon lesquels le bilan des victimes est extrêmement élevé, ainsi que ceux de témoins contactés par l'AFP, qui décrivaient des rues parsemées de cadavres en décomposition. Un homme échappé de Baga après être resté caché trois jours avait ainsi déclaré avoir «marché sur des cadavres» sur cinq kilomètres dans sa fuite à travers la brousse.
De nombreuses habitations et commerces rasés
Amnesty a également publié jeudi des images satellites de Baga et Doron Baga, à 2,5 kilomètres de distance, qui montrent l'ampleur des ravages. Prises à cinq jours d'écart, la veille de l'attaque et quatre jours après, les photographies aériennes montrent que de nombreuses habitations et commerces ont été rasés.
Pour Amnesty, les témoignages et images satellites tendent à prouver que l'offensive de Boko Haram est «la plus grande et la plus destructrice» jamais perpétrée par le groupe dans son combat pour établir un califat islamique dans le nord-est du Nigeria.
Pasdamalgammmmme !
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
Les islamistes enlèvent 80 Camerounais, renforts tchadiens
Quelque 80 personnes, dont de nombreux enfants, ont été enlevées dimanche dans le nord du Cameroun lors d'un raid attribué aux islamistes nigérians de Boko Haram, ont indiqué des responsables camerounais. Pendant ce temps, 2000 personnes ont protesté contre Boko Haram à Paris.
"D'après les premières informations, environ 30 adultes, pour la plupart des bergers, et une cinquantaine de jeunes filles et garçons âgés de 10 à 15 ans ont été enlevés", a déclaré un officier de haut rang camerounais déployé dans le nord du pays.
L'attaque s'est déroulée tôt dimanche matin dans le village de Mabass et d'autres villages voisins, proches de la frontière avec le Nigeria. L'armée est intervenue et les échanges de tirs avec les assaillants ont duré environ deux heures, a dit l'officier.
Le porte-parole du gouvernement camerounais Issa Tchiroma a confirmé l'incident mais a dit ne pas être en mesure de préciser le nombre de personnes enlevées. Il a en revanche cité le chiffre de 80 maisons détruites.
Militaires tchadiens sur place
Le ministère camerounais de la Défense avait annoncé un peu plus tôt l'arrivée dans cette région troublée d'un contingent de militaires tchadiens qui vont être rapidement déployés le long de la frontière nigériane pour aider à repousser les incursions de plus en plus fréquentes et violentes de Boko Haram.
Le convoi de soldats tchadiens est arrivé tard samedi soir à Maroua, la grande ville du nord du Cameroun, a dit le colonel Didier Badjeck, porte-parole du ministère de la Défense, sans préciser le nombre de soldats concernés.
Le président camerounais Paul Biya, qui a demandé l'aide de la communauté internationale, a dit cette semaine s'attendre à l'arrivée d'un important contingent tchadien.
Pour une force multinationale
Considérée comme la plus efficace de la région sahélienne, l'armée tchadienne a contribué de manière significative à l'opération militaire française contre les islamistes au Mali en 2013. Son implication en Centrafrique, où elle a été accusée de servir les intérêts des combattants majoritairement musulmans de la Séléka, a en revanche été plus contestée, la poussant à se retirer de ce pays.
Vendredi, le président ghanéen John Mahama a annoncé que les dirigeants de l'Afrique de l'Ouest demanderaient la semaine prochaine à l'Union africaine l'autorisation de créer une force multinationale pour combattre Boko Haram.
Manifestation à Paris
Dimanche après-midi, plus de 2000 personnes ont manifesté à Paris contre les violences du mouvement salafiste djihadiste créé au Nigeria. Quelques participants brandissaient des pancartes, dont une portait ces mots "Je suis Nigérian - Stoppons Boko Haram". Sur une autre on pouvait lire: "Halte aux massacres au Nigeria".
chut ps d'amalgame !
D'abord c'est pas grave , ce n'est pas chez nous, et puis ça n'arrivera pas chez nous ...quoique ??alors ce sera la faute à Charlie hebdo et aux caricatures , à moins que ce soit la faute à Zemmour ou à Tesson ...
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
Jeudi 05 Février 2015 à 17:56 (mis à jour le 05/02/2015 à 17:31)
Enfants crucifiés, enterrés vivants... les horreurs de l'Etat islamique
Par valeursactuelles.
L'Etat islamique fait subir l'horreur absolue aux enfants.
Ils ont dit religion de paix et d'amour !
Enfants crucifiés, enterrés vivants... les horreurs de l'Etat islamique
Par valeursactuelles.
L'Etat islamique fait subir l'horreur absolue aux enfants.
Horreur. Un rapport dévoilé par l’ONU montre toute l’horreur de l’Etat islamique. L’ONU dénonce que le groupe djihadiste islamique «tue en grand nombre» des enfants, y compris handicapés, et leur fait subir les pires horreurs.
Des enfants torturés
Dans un rapport, l’ONU dénonce les exactions que subissent les enfants, de la part de l’Etat islamique. Les djihadistes vendent des enfants irakiens comme esclaves sexuels et en tuent d’autre, les crucifient, les enterrent vivants.
Le Comité des droits de l’enfant aux Nations Unies affirme que l’Etat islamique «recrute un grand nombre d’enfants» en Irak, y compris des handicapés, pour en faire des combattants, des kamikazes, des boucliers humains, pour les enrôler comme informateurs ou pour leur faire subir les pires sévices sexuels et les pires tortures.
«Nous avons des informations selon lesquelles des enfants, en particulier des enfants déficients mentaux, sont utilisés comme kamikazes, très probablement sans qu'ils s'en rendent compte» a déclaré un des dix-huit experts membre du Comité des droits de l’enfant aux Nations Unies. «Une vidéo diffusée montre de très jeunes enfants, d'environ huit ans et moins, qui sont entraînés pour devenir des enfants soldats» a-t-elle ajouté.
Des enfants décapités et crucifiés[b]
Le Comité des droits de l’enfant aux Nations Unies a également dénoncé les cas de jeunes enfants, appartenant pour la plupart à des minorités, qui subissent les violences sexuelles et les actes de torture de l’Etat islamique, quand ces enfants ne sont pas assassinés. Le comité dénonce «plusieurs cas d'exécutions de masse de garçons, ainsi que des décapitations, des crucifixions et des ensevelissements d'enfants vivants». Le rapport explique : «les enfants de minorités ont été capturés dans nombre d'endroits, vendus sur des marchés avec sur eux des étiquettes portant des prix, ils ont été vendus comme esclaves». Le Comité demande aux autorités irakiennes d’intervenir dans les plus brefs délais pour faire cesser ces horreurs.[/b]
Ils ont dit religion de paix et d'amour !
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
L'Etat islamique exhibe des peshmergas dans des cages en Irak
Mots clés : Irak, Guerre, Djihadistes, Etat Islamique, Peshmergas
Par Le Matin | Il y a 7 heures 53 minutes |
Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle il exhibe dans des cages des hommes présentés comme des peshmergas (combattants kurdes). L'EI y profère des menaces à leur encontre.
Il ne faut surtout pas stigmatiser ces abrutis , n'est ce pas !
Mots clés : Irak, Guerre, Djihadistes, Etat Islamique, Peshmergas
Par Le Matin | Il y a 7 heures 53 minutes |
Le groupe extrémiste Etat islamique (EI) a diffusé dimanche une vidéo dans laquelle il exhibe dans des cages des hommes présentés comme des peshmergas (combattants kurdes). L'EI y profère des menaces à leur encontre.
Les djihadistes jouent sur l'image pour frapper les consciences.
La mise en scène de ce document rappelle celle du pilote jordanien brûlé vif dans une cage, selon une vidéo diffusée par le groupe EI le 3 février. La vidéo de dimanche, reprise par le centre américain de surveillance des sites islamistes (SITE), ne montre aucune exécution.
Les 21 hommes sont présentés comme étant seize peshmergas, deux officiers de l'armée irakienne et trois policiers de Kirkouk, ville à 240 km au nord de Bagdad. Cette vidéo ne précise ni le lieu ni la date des événements filmés.
Des sources kurdes ont toutefois affirmé à l'AFP que les scènes ont été tournées il y a une semaine. Elles auraient été filmées sur le marché principal du district de Hawija, tenu par l'EI, à une cinquantaine de kilomètres de Kirkouk.
Le film montre chacun des 21 otages, en tenue orange et la tête basse. Ils sont emmenés vers des cages sur une place entourée de murs de béton et devant lesquels se trouvent des combattants encagoulés de l'EI portant un pistolet.
Un homme barbu adresse alors un message aux peshmergas, les appelant à cesser leur combat contre l'EI. "Sinon votre sort sera comme ceux-là, soit dans des cages ou sous terre", prévient-il. Par la suite, ces otages, toujours dans les cages, sont exhibés sur des camionnettes dans une rue au milieu de dizaines d'habitants et d'hommes armés. Enfin, la vidéo montre les otages agenouillés avec derrière eux un homme cagoulé portant une arme automatique ou un revolver.
En Libye, des personnes se réclamant de l'EI ont revendiqué dimanche deux attentats. L'un a visé les intérêts iraniens à Tripoli, et l'autre, survenu dans la nuit de vendredi à samedi, était dirigé contre l'aéroport de Labraq, dans l'est du pays.
AFP
Il ne faut surtout pas stigmatiser ces abrutis , n'est ce pas !
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
L'Etat islamique enlève 90 chrétiens en Syrie
Home ACTUALITE Flash Actu
Par LeFigaro.fr avec Reuters
Mis à jour le 24/02/2015 à 09:44
Publié le 24/02/2015 à 09:41
Des combattants de l'organisation Etat islamique ont enlevé au moins 90 chrétiens assyriens dans des villages du nord-est de la Syrie, rapporte mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
Ces enlèvements se sont produits dans le secteur de Tel Hmar.
pas grave pour le gouvernement , ce ne sont que des chrétiens , donc il ne faut pas s'attendre aux protestations , ni aux pleurs de nos politiques ni des associations !
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
L'État islamique enlève au moins 90 chrétiens en Syrie
Home ACTUALITE International
Par lefigaro.fr
Mis à jour le 24/02/2015 à 13:54
Publié le 24/02/2015 à 13:39
Des milliers de personnes ont dû fuir leurs villages, des maisons ont été brûlées et beaucoup de femmes et d'enfants ont été kidnappés, selon plusieurs sources locales.
Très tôt lundi, aux alentours de 5h00 du matin, des djihadistes du groupe État islamique (EI) arrivés dans des véhicules lourds ont attaqué plusieurs villages chrétiens sous contrôle des forces kurdes dans le nord-est de la Syrie et ont enlevé au moins 90 habitants, a affirmé mardi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). D'autres sources locales ont indiqué que des civils avaient été tués, des maisons incendiées et que des centaines de personnes avaient fui la région de Khabur vers les villes d'Hassaké et de Kameshli, principalement détenues par les Kurdes. La plus ancienne église du pays à Tal Hermez aurait même été ravagée par les flammes, selon l'agence de presse catholique Misna.
«3000 personnes ont dû quitter leurs villages», a indiqué Nuri Kono, responsable de l'ONG «A demand for action» (ADFA), qui s'occupe des populations assyro-chaldéennes. Parmi les otages, il y aurait beaucoup de femmes et d'enfants. Toujours selon l'ONG interrogée par l'International Business Times, ils auraient été séparés des hommes, qui ont été emmenés dans les montagnes d'Abd al-Aziz.
Une zone stratégique pour l'EI
Le groupe terroriste s'est attaqué à plusieurs villages assyriens situés le long de la rivière Khabur, dans la province de Hassaké. Plusieurs villages, dont celui de Tal Chamiram et Tal Hermoz ont été balayés par le groupe terroriste, non loin de la ville de Tell Tamer, qui a connu de violents affrontements entre les combattants islamiques et les Kurdes.
Cette partie de la Syrie est d'une importance capitale dans la lutte contre l'Etat islamique parce qu'elle est d'une part riche en pétrole, et d'autre part, parce qu'elle borde le territoire contrôlé par le groupe terroriste en Irak. Là où Daech avait commis des atrocités contre la communauté Yazidi l'année dernière.
Déjà massacrés en 1933
Ces derniers jours, les Unités de protection du peuple kurde (YPG), la principale milice kurde syrienne, mènent l'offensive dans la région. Elles se sont emparées de 24 villages et hameaux avec pour objectif de prendre la localité de Tal Hamis, aujourd'hui aux mains des djihadistes et visée par des raids de la coalition, conduite par les Etats-Unis, qui ont tué 14 membres de l'EI. L'YPG a également lancé une offensive dans la province de Raqa, fief de l'EI plus à l'ouest, et s'est emparée de 19 villages après avoir réussi à repousser les djihadistes de la ville frontalière de Kobané et des environs.
Très présents en Irak et en Syrie, les Assyriens sont les chrétiens nestoriens, un courant du christianisme condamné par le Concile d'Éphèse en 431 en raison de divergences sur la nature du Christ. Les chrétiens assyriens de cette région, où il y a environ 35 villages, sont les survivants du Massacre de Simele commis en août 1933 par le gouvernement irakien. A cette époque, entre 600 et 3000 personnes ont été tuées par les troupes irakiennes. Aujourd'hui, les Assyriens ayant pris la fuite ont notamment trouvé refuge à Hassaké, capitale de la province éponyme.
(Avec agences)
Pas grave , cela ne va pas affecter nos politiciens gauchistes encore moins les associations budgétivores , on ne va pas entendre brailler sos Racisme , ce ne sont que des chrétiens qui sont enlevés , massacrés !
C'est normal , faudrait pas faire d'amalgame , valls vous le dira , c'est normal , c'est la faute aux chrétiens .
Silence de mort de nos dirigeants !
Etre chrétien aujourd'hui cela n'intéresse personne, il y a mieux à faire avec les minorités.
Peuple de France réveille toi !
Va t'on lire cela dans la presse pendant longtemps encore, sans jamais réagir ??
Et toujours pas de réaction de la part de nos politiques ?
Qui soutient donc ces terroristes de l'EI? Qui protège ces groupes islamistes? qui les entraîne qui les finance: toujours les mêmes: pauvres chrétiens d'orient, ils ne sont pas aidés
Hollande reçoit cet après midi les responsables du culte musulman et juif. Les chrétiens, il les ignore
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
Publié le 26/06/2015 à 18:49 - Modifié le 26/06/2015 à 21:47
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Au moins 164 civils ont été tués par le groupe Etat islamique à Kobané depuis le début jeudi d'une attaque surprise contre cette ville syrienne kurde frontalière de la Turquie, une ONG dénonçant l'un des "pires massacres" de l'EI en Syrie.
SILENCE N'EN PARLONS PAS , C'EST UNE RELIGION DE PAIX , À NE PAS CONFONDRE AVEC LE CHRISTIANISME !
PAS D"AMALGAME, PAS D'AMALGAME .
26/06/2015 21:46:23 - Beyrouth (AFP) - Par Rana MOUSSAOUI - © 2015 AFP
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Au moins 164 civils ont été tués par le groupe Etat islamique à Kobané depuis le début jeudi d'une attaque surprise contre cette ville syrienne kurde frontalière de la Turquie, une ONG dénonçant l'un des "pires massacres" de l'EI en Syrie.
La situation restait très tendue vendredi à Kobané, où des jihadistes étaient retranchés dans des immeubles et utilisaient des civils comme boucliers humains, ont indiqué des militants et l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Un correspondant de l'AFP du côté turc de la frontière pouvait entendre le bruit des tirs indiquant la poursuite des affrontements dans la ville.
"Il y aurait au moins 70 civils pris en otage", a précisé Mostafa Ali, un journaliste originaire de Kobané qui se trouve aux abords de la ville. Les combattants kurdes "encerclent les immeubles mais n'osent pas tirer pour ne pas mettre en péril la vie des civils".
L'EI a lancé jeudi une attaque sur la ville où il avait subi en janvier son premier revers depuis le début de son expansion en Syrie. L'essentiel de ses combattants se trouvaient vendredi soir dans et autour d'une école du sud-ouest de la ville.
L'attaque inattendue de l'EI est, selon des analystes, une "vengeance" et une "opération de diversion" de la part des jihadistes qui ont subi une série de défaites ces derniers jours face aux Unités de protection du peuple kurde (YPG) dans le nord de la Syrie.
Après avoir pris aux jihadistes Tall Abyad, ville frontalière de la Turquie, les forces kurdes se trouvent en effet à seulement 56 km au nord de Raqa, principal fief de l'EI en Syrie.
- 'Juste pour tuer' -
"Selon des sources médicales et des résidents dans la ville de Kobané, 120 civils ont été exécutés par l'EI dans leurs maisons, tués par les roquettes du groupe ou par ses tireurs embusqués" depuis jeudi, a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH, qui a accusé le groupe jihadiste d'avoir perpétré l'un de ses "pires massacres" en Syrie.
L'OSDH a également indiqué que "18 corps de civils, tués par balles à courte distance, ont été retrouvés vendredi dans les rues de la ville". Des enfants figurent parmi les morts, le corps de l'un d'entre eux ayant été criblé de cinq balles.
En outre, 26 civils exécutés jeudi dans un village proche de Kobané, d'après l'organisation basée en Grande-Bretagne et qui dispose d'un large réseau de sources en Syrie.
"Les jihadistes ne veulent pas contrôler la ville, ils viennent juste pour tuer le plus grand nombre de civils de la pire manière", a affirmé de son côté Mostafa Ali.
D'après l'OSDH, les YPG ont interdit aux habitants restés en ville de circuler en raison de la présence de nombreux tireurs embusqués de l'EI.
En janvier, avec l'aide des frappes aériennes de la coalition menée par les Etats-Unis, les YPG avaient chassé l'EI de cette ville frontalière de la Turquie, après quatre mois de combats.
- 60.000 déplacés à Hassaké -
Dans le nord-est et le sud du pays, le régime syrien était toujours en difficulté dans deux capitales provinciales.
A Hassaké, chef-lieu de la province éponyme frontalière de la Turquie et de l'Irak, au moins 20 membres des forces de sécurité ont été tués vendredi soir par un attentat suicide à la voiture piégée de l'EI, selon l'OSDH.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, les jihadistes sont entrés pour la première fois dans cette ville et ont pris le contrôle de deux quartiers tenus jusqu'alors par le régime, qui partage le contrôle de la cité avec les forces kurdes.
L'offensive jihadiste a poussé 60.000 habitants de Hassaké à fuir leur foyer selon l'ONU.
Vendredi, l'armée de l'air bombardait toujours les positions jihadistes et le ministre de l'Information a appelé "quiconque capable de porter un fusil" à protéger la ville, selon l'agence officielle Sana.
Dans la ville méridionale de Deraa, berceau de la révolte de 2011 contre le président Bachar al-Assad, des groupes rebelles ont lancé jeudi une bataille pour le contrôle de la totalité de la cité. Les combats ont fait jusqu'à présent plus de 70 morts, dont 40 dans les rangs rebelles, parmi lesquels des combattants du Front Al-Nosra, la branche syrienne d'Al-Qaïda.
Le pouvoir de Damas, qui enregistre une série de revers depuis trois mois, a déjà perdu deux capitales provinciales, Raqa (nord) et Idleb (nord-ouest).
SILENCE N'EN PARLONS PAS , C'EST UNE RELIGION DE PAIX , À NE PAS CONFONDRE AVEC LE CHRISTIANISME !
PAS D"AMALGAME, PAS D'AMALGAME .
26/06/2015 21:46:23 - Beyrouth (AFP) - Par Rana MOUSSAOUI - © 2015 AFP
Re: et dans le monde , la même guerre sévit.
Koweït : l'Etat islamique frappe une mosquée chiite et tue 27 personnes
Publié à 16h31, le 26 juin 2015, Modifié à 21h16, le 26 juin 2015
DOSSIERS :terrorisme
27 personnes sont mortes vendredi dans un attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI) contre une mosquée chiite au Koweït.
C'est la première fois que le Koweït est la cible d'une action violente des djihadistes de l'Etat islamique. Le groupe terroriste a revendiqué vendredi une attaque suicide contre une mosquée de ce riche émirat pétrolier. Au moins 27 personnes ont été tuées et 222 autres ont été blessées.
Pendant la grande prière. Le groupe ultraradical sunnite a revendiqué l'attaque, perpétrée pendant la grande prière dans la mosquée Al-Imam al-Sadeq à Koweït City, au second vendredi du mois de jeûne sacré du ramadan.
Il s'agit du premier attentat suicide contre une mosquée chiite dans ce petit Etat pétrolier du Golfe. Mais l'EI a déjà visé deux fois des mosquées chiites en Arabie saoudite.
Un kamikaze à l'origine de l'attaque. Un jeune kamikaze a fait sauter sa charge à l'intérieur de la mosquée Imam al Sadek, dans le quartier de Saouaber, où plus de 2.000 fidèles étaient rassemblés. Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, l'EI précise que le kamikaze, Abou Souleiman al Muwahed, a frappé "un temple des déviants". Pour les djihadistes de l'Etat islamique, les chiites sont des hérétiques. La semaine dernière, le porte-parole officielle du groupe avait appelé les musulmans dans le monde à engager la guerre sainte durant le ramadan, qui a débuté le 17 juin, pour en faire "un mois de malheur pour les mécréants".
Vendredi, le même jour, la Tunisie a également été frappée par un attentat particulièrement meurtrier, tandis qu'en France un homme était décapité lors d'une attaque djihadiste contre un site industriel sensible et qu'en Somalie des dizaines de soldats étaient tués dans une base de la force de l'Union africaine (UA) par les islamistes shebab.
et pendant ce temps là , la France , l'UE , font entrer des centaines de milliers de migrants dont beaucoup , comme l'avaient promis leurs chefs , sont des fanatiques prêts à commettre attentats et décapitations !
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