Toute la Droite
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-50%
Le deal à ne pas rater :
-50% Baskets Nike Dunk Low
64.99 € 129.99 €
Voir le deal

L'Allemagne ne cache pas son scepticisme face à la politique économique de son partenaire

Aller en bas

L'Allemagne ne cache pas son scepticisme face à la politique économique de son partenaire Empty L'Allemagne ne cache pas son scepticisme face à la politique économique de son partenaire

Message  livaste Sam 3 Nov - 16:47

Le Point.fr - Publié le 02/11/2012 à 18:04 - Modifié le 02/11/2012 à 20:49
L'Allemagne ne cache pas son scepticisme face à la politique économique de son partenaire. Gerhard Schröder tire la sonnette d'alarme.





Il n'y a pas qu'en France que les doutes s'accumulent sur la stratégie de François Hollande. Les Allemands commencent eux aussi à se demander s'il y a un pilote dans l'avion. Le très populaire quotidien Bild n'y va pas par quatre chemins. Le journal à plus gros tirage de la presse allemande se demandait mercredi : "La France sera-t-elle la nouvelle Grèce ?" L'article, consultable en ligne, assène que la France est "en chute libre" et que "le président nouvellement élu, François Hollande, ne réagit pas".



C'est notamment l'ancien chancelier Gerhard Schröder qui a inspiré le journaliste Nikolaus Blome, auteur de l'article. Le père de l'agenda 2010, un train de réformes d'inspiration libérale qui a fait passer l'Allemagne du statut d'"homme malade de l'Europe" à une machine à exporter, ne s'est pas privé de douter publiquement du chef de l'État français, en marge de la conférence européenne du Berggruen Institute, qui rassemblait à Berlin de nombreux responsables et ex-responsables politiques et économiques. "Les promesses de campagne du président français vont voler en éclats face à la situation économique", a lâché Gerhard Schröder, pourtant social-démocrate. Il a notamment critiqué le retour de l'âge de la retraite à 60 ans pour certaines catégories de salariés, un "mauvais signal", "non finançable". Il s'est aussi inquiété de l'augmentation de la pression fiscale, qui aura pour effet, selon lui, de provoquer une fuite des capitaux.

Des statistiques dignes de l'Europe du Sud

Cet alarmisme allemand peut paraître en décalage avec la réalité. La crise de la zone euro semble s'être calmée depuis que la Banque centrale européenne (BCE) a présenté un programme destiné à racheter de manière "illimitée" la dette de moyen terme (trois ans maximum) émise par les États qui en feraient la demande, en échange de conditions très strictes. Surtout, notre économie, la deuxième de la zone euro, se finance depuis quelques mois sur les marchés à des taux très bas, y compris à long terme (10 ans). Plutôt confiants, les investisseurs ne font pas payer au Trésor français une prime de risque beaucoup plus élevée que celle réclamée à Berlin pour financer son endettement. C'est sur ce début de sortie de crise que François Hollande compte justement pour tenir ses objectifs de réduction des déficits et commencer à inverser la courbe du chômage en 2013. "Nous en sommes à la troisième année de crise. La reprise va arriver, c'est une question de cycle", a-t-il récemment confié au Monde dans une interview exclusive.

Cette foi en la capacité de rebond de l'économie est-elle justifiée ? Coincée entre le premier élève de la classe, allemand, et les pays du Sud qui ont engagé des réformes structurelles et semblent gagner en compétitivité grâce à la dévaluation interne (compression des salaires et donc des coûts salariaux), la France ne ferait pourtant pas mieux qu'eux si l'on en croit Bild : "Les statistiques [françaises] rappellent celles des pays en crise d'Europe du Sud : plus de 25 % de chômage chez les jeunes, déficit budgétaire de 5 %, croissance nulle."

Moody's en embuscade

Le retour de l'appétit pour le risque sur les marchés en zone euro pourrait faire remonter légèrement les taux réclamés à la France par les investisseurs, lorsque ceux-ci diversifieront de nouveau leur portefeuille au détriment des obligations d'État. L'augmentation des taux pourrait même être beaucoup plus forte s'ils considèrent que le gouvernement ne fait rien pour améliorer la compétitivité du pays ou si la croissance, aux abonnés absents, ne revenait pas. Tenir l'objectif de retour à 3 % de déficit l'année prochaine deviendrait alors très difficile, sauf à prendre de nouvelles mesures de rigueur qui pourraient se répercuter sur la croissance et provoquer un effet boule de neige. "Lorsque le refinancement de la dette va devenir difficile, les vrais problèmes vont commencer pour la France", a d'ailleurs averti Gerhard Schröder.

L'agence de notation Moody's est en embuscade, elle qui a averti qu'elle reconsidérerait le triple A de la France à la fin du troisième trimestre. Son verdict pourrait tomber dans les prochaines semaines. Une mauvaise nouvelle pourrait fragiliser l'ensemble de la zone euro, alors que l'Hexagone constitue le deuxième apporteur de fonds au Mécanisme européen de stabilité (MES), censé être le rempart contre la crise... L'Allemagne ne pourrait pas porter seule l'édifice à bout de bras...

Pas de "choc"

Alors, bien sûr, François Hollande réclame du temps pour redresser la situation. "On ne peut pas faire en six mois ce que les autres n'ont pas fait en dix ans", a-t-il plaidé lundi devant la presse, après une rencontre avec les dirigeants des principales organisations internationales. Il n'empêche, l'heure de vérité approche.

Lundi, l'ancien patron d'EADS Louis Gallois remet son rapport sur la compétitivité au Premier ministre Jean-Marc Ayrault. Le gouvernement devrait ensuite dévoiler un premier train de mesures censées s'attaquer au problème, symbolisé par le déficit commercial record accumulé en 2011 (plus de 70 milliards d'euros). Mais pas question pour autant de céder à la demande des grands patrons d'un véritable "choc" par une baisse de 30 milliards d'euros des charges patronales. Des allègements - non encore chiffrés - devraient bien être décidés pour alléger le coût du travail, mais ils seront étalés sur toute la durée du quinquennat. Et ils pourraient n'être dévoilés qu'en janvier, lorsque le Haut Conseil du financement de la protection sociale aura rendu son rapport.

Dans ces conditions, "la France peut-elle s'en sortir (avec les réformes engagées) ? s'interroge Bild. De nombreux experts de la conférence en doutent."

Par MARC VIGNAUD ET GUERRIC PONCET



La méthode Coué triomphe chez les godillots PS !
"Hollande va réussir... ! " psalmodient sans vraiment y croire les godillots du président, tels des lamas tibétains faisant tourner leurs moulins à prière pour chasser les mauvais sorts !
La lucidité n'est pas une qualité de gauche, mais il est réjouissant de voir que FH et JMA ne recueillent du soutien que chez 1/3 des Français : voici venu le temps des regrets !


Rien compris !
Les socialistes n'ont rien compris ! Ils ne voient pas que la politique de rigueur budgétaire et la politique de diminution des dépenses publiques, d'assouplissement du droit du travail, de productivité des entreprises par la modération salariale, du maintien du temps de travail etc. Ne sont que LES DEUX VOLETS D'UNE MÊME POLITIQUE !
Les socialistes veulent le pacte de stabilité budgétaire mais ils veulent aussi sauver leur soif de dépenses publiques, les 35 heures, le droit du travail archaïque !


MERCI
Au Point cette photo de Schroder et la Présidente du Medef souriants tous les deux car je crois que leurs conversations vont être en accord sur beaucoup de points. Elle n'est dans un sens pas rassurante mais pourra peut-être nous faire un peu avancer.
Je ne crois pas comme Hollande que le chariot de la reprise va passer
comme cela et même s'il en est ainsi il sera incapable de sauter dedans"
trop lourd " il a repris quelques kilos !(simple blague!)
J'ai lu presque tous les commentaires (base 200) certains sont sévères plus que sévères même à la limite de l'injure!Mais le comprendre et d'y être receptif relève du Normal(jeu de mots)
Mon souhait une reprise en main avec l'élection du 18 Novembre celle-ci concerne la droite à partir des résultats et suivant... Il deviendra possible
de s'affirmer vis à vis du P. S car actuellement c'est tout et n'importe quoi (souvent) avec des politiques qui agressent un peu... Mais un coup d'épé dans l'eau. Il y a des positions à tenir impérativement et cela ne sera possible qu'après ces élections suivant l'homme élu !
A partir de là il peut y avoir vraiment la bagarre avec des comparaisons de toutes sortes pour contrer la politique du P. S
Il faut un attaquant maintenant nous les électeurs nous n'y pouvons plus rien ou pas grand chose nous sommes en face de l'accompli et croyez bien que le parti en place va en profiter au maximum...



Ce n'est pas en critiquant l'Allemagne, ou Sarkozy, ou Schroder, ou le libéralisme, que l'on va résoudre nos maux !
Il y en a assez des leçons de morale à la terre entière, il faut identifier nos maux, comme la Cour des Comptes l'a fait et mettre en oeuvre les réformes courageuses, même si elles ne sont pas compatibles avec la morale socialistes, que la sauvegarde de l'économie exige.
De toute façon, si la France est ruinée, si les investisseurs quittent la France, si les marchés ne lui prêtent plus, le modèle que vous défendez bec et ongles périclitera, car sans argent, il est mort !
Le socialisme n'a jamais nourri personne, n'a jamais assuré la prospérité d'un pays, dans l'histoire économique des cent dernières années.
Il faudrait donc commencer à changer de logiciel, au lieu de nous servir le bréviaire, qui ne fait plus illusion, sauf pour ceux qui ont été endoctrinés dès la maternelle à la supériorité de la morale égalitariste et redistributrice.
Je préfère un pays avec des inégalités mais du travail, de la croissance, qu'un pays égalitaire, mais ruiné et sans aucune perspective sociale, à part les allocations chômage, qui se tariront, de toute façon, faute de financement.
Le socialisme ne marche pas et n'a jamais marché, pourquoi s'entêter à le défendre contre vents et marées ?
Je sais, comme disaient les soixanthuitards, "nous préférons avoir tort avec Jean-Paul Sartre, que raison avec Raymond Aron"...
La fin du socialisme français, de droite comme de gauche et ses "exceptions" est proche, car la vache à lait économique est à terre.




livaste
livaste
Admin
Admin

Féminin Nombre de messages : 31219
Date d'inscription : 14/01/2008

https://toute-la-droite.forumdediscussions.com

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum