Paris , officiellement territoire musulman

Polémique autour de la nuit de ramadan de la mairie de Paris
Mots clés : Ramadan, Islam, Laïcité, PARIS, Bertrand Delanoë

Par Cécilia Gabizon
Mis à jour le 24/08/2011 à 09:50 | publié le 24/08/2011 à 09:49 R

Mercredi soir, la mairie de Paris organise une soirée à l'occasion du ramadan. Elle y proposera un «Iftar léger», un repas de rupture de jeûne... Une collation qui passe mal.

Après les associations laïques et des députés, comme Jerome Dubus du Nouveau Centre, le préfet de Paris s'est lui aussi inquiété de voir la mairie organiser cette cérémonie «religieuse».

Dans un courrier du 19 août, que Le Figaro s'est procuré, il a même jugé que cette soirée de ramadan heurtait le principe de laïcité. «Après examen de la jurisprudence administrative et consultation de la direction des libertes publiques et des affaires juridiques du ministère de l'Intérieur, il apparaît que votre décision d'organiser une telle soirée à caractère cultuel semble contraire au principe de neutralité des services publics», met en garde le préfet.

La direction juridique proposait même de faire annuler la manifestation car la soirée du ramadan organisée par la Mairie de Paris et explicitement axée sur la fête du ramadan et la rupture du jeune imposé aux musulmans ne répond à aucun des cas de dérogation, précise leur note. «Il n'existe aucun interêt public local à l'organiser, celle ci pouvant être organisée dans le cadre des mosquées. En outre, aucune autre fête de cette nature n'a été organisée pour d'autres cultes (rupture de jeune pour kippour, Pâques...), ce qui ne respecte pas le principe d'égalité entre les cultures», écrivent les auteurs. Le préfet a préféré questionner le maire Bertrand Delanoë sur le financement de cette nuit du ramadan.

La mairie s'est défendue le 22 août, insistant sur le fait qu'il s'agissait d'une «soirée culturelle», s'ouvrant par un concert, se poursuivant par des chants. «Elle ne correspond à aucune fête musulmane et n'a pas pour l'objet de permettre l'accomplissement de certaines pratiques à caractère rituel, mais bien au contraire, d'organiser des festivités, ouvertes à tous, qui ne relèvent pas de la sphère religieuse», précise-t-elle.

La mairie rappelle d'ailleurs qu'elle participe «à des manifestations traditionnelles de différentes confessions ou communuatés représentées à Paris telles qu'Hanouka, Vesak, la saint Maroun, le nouvel an chinois, le nouvel an berbère, l'arbre de Noël...», une longue liste qui ne manquera de faire polémique, elle aussi. L'arbre de Noël est-il du même statut que la rupture de jeûne ?

Le maire de Paris détaille également le coût de ce marché public pour le repas de l'iftar de 29.000 euros et de près de 70.000 euros pour la partie culturelle. Les années passées, des entreprises sponsorisaient l'événement, entretenant le flou sur un lien désormais sur la sellette entre les religions et les institutions publiques.

Par Cécilia Gabizon



c'est un bon début Delanoé , maintenant va falloir penser rapidement à changer les couleurs de Paris !!

!

Nous sommes d'accord .

Jeanclaude a écrit:

C'est n'importe quoi ! Je ne suis pas contre ceux qui pratiquent une autre religion que le catholicisme mais de là à leur donner de telles prérogatives est lamentable ! Si ces gens veulent fêter la fin de "leur ramadan" qu'ils le fassent entre eux ( sans tapages exagérés ) et à l'intérieur de leur domicile ou dans leurs mosquées

!

N'empêche que c'est pas des bons Français de souche catholiques qui vont égorger des moutons dans leur baignoire et faire du tapage le jour de Noel ou le jour de l'an !

Bon alors voilà, cela fait plusieurs semaines avant ces événements que l'on entend comme des coups de feu pas très loin de mon centre ville, ça fait aussi depuis plusieurs semaines qu'il y a une montée en équipement armé des délinquants, là où j'habite en Seine Saint Denis. Il y a, et je l'entends depuis chez moi, une augmentation d'utilisation des armes à feu. On entend ensuite hurler la sirène de la police qui arrive longtemps après, puisqu'ils sont moins nombreux. Certains laissent délibérément construire des écoles dont l'éducation nationale n'a pas le contrôle. Et bien oui on laisse construire des écoles salafistes, dont les financement sont obscure, et aussi en partie associatives, donc en partie financées par l'état et par des mécènes. Ces écoles religieuses sont neuves et sortent de terre comme des champignons pour former les combattants de demain. Et oui ont y formate des jeunes enfants pour la religion.
Bref rien qu'au vu de déjà cela, moi qui était traditionnellement de droite modérée, je pense que je vais voter Marine. Mon choix se fait petit à petit. Mais comme je vois aussi que la France cède aussi en premier abord, et c'est un projet futur des gouvernements, cèdent donc aussi la réhabilitation et la gestion de biens nationaux au qatar, ou bien aux Emirats, ou encore à l'arabie saoudite.

Alors oui je m'attends bien entendu à la réponse et aux réponses langue de bois: mais on on le sait et puis cela existe depuis plusieurs dizaines de décennies, ça a toujours été comme ça et on a toujours fait avec et on a toujours su gérer.
Bien je dois dire que on a rien gérer du tout, on a tout simplement laissé faire et on continue à laisser faire.
Et on commence à voir pourquoi cela se passe comme ça; et oui il faut le dire, on laisse entrer sur le territoire des gens qui ont envie de déplacer leur conflit en europe, et d'autre qui ont envie de former les futurs combattants avec des méthodes simples d'endoctrinement au nez et à la barbe de tous, c'est à dire au coin de la rue dans des bâtiments tout neufs et qu'une partie de Mes impôts ont financé. D'autant plus qu'il m'arrive aussi de m'occuper à mon corps défendant de quelques personnes dont j'ignore forcément les activités puisque travaillant pour le service public et bien je me dois de respecter cette tache, bien que c'était exactement pareil quand j'étais dans le privé avec en plus gratis le service digne du service hôtelier pour que ma boîte ne perde pas de bons clients.