Les Français préfèrent Fillon à Sarkozy pour 2012!

Selon un sondage BVA, 43% d'entre eux préfèrent le premier ministre au chef de l'Etat (29%) comme candidat UMP pour la prochaine élection présidentielle.

François Fillon confirme son entrée dans le clan des présidentiables. Les Français plébiscitent en effet le premier ministre à 43% contre 29% pour Nicolas Sarkozy comme candidat UMP à l'élection présidentielle en 2012, selon l'observatoire de BVA* pour Orange, L'Express et France Inter publié mardi. 28% des personnes interrogées ne se prononcent pas entre les deux têtes de l'exécutif.

Si la préférence en faveur du premier ministre est encore plus nette chez les sympathisants de gauche (48% contre 17%), l'actuel président de la République garde toutefois les faveurs des Français de droite (52% contre 34% à François Fillon) et des proches de l'UMP (59% contre 25%).

«Le président pâtit d'un désamour auprès de son électorat»

«Certes, le potentiel électoral de l'un et de l'autre doit en réalité surtout se mesurer auprès des sympathisants UMP. (...) Mais le haut niveau de ceux qui citent tout de même François Fillon souligne le désamour dont pâtit le président auprès d'une proportion importante de son électorat», souligne Gaël Sliman de l'institut BVA.

Dès lors, en cas de confirmation du «revers électoral» des régionales au second tour, «cette situation compliquerait singulièrement la tâche de Nicolas Sarkozy», explique Gaël Sliman. «Si jamais celui-ci entendait finalement envoyer un signal fort à l'opinion, il lui serait difficile, malgré ses démentis les plus formels, de s'éviter un remaniement ministériel d'autant plus fourni qu'il ne pourrait se servir du premier ministre comme du classique fusible qu'il est sous la Ve (république, ndlr)», décrypte-t-il.

Autre enseignement du sondage : Nicolas Sarkozy et François Fillon font quasiment jeu égal chez les personnes interrogées se déclarant sans proximité partisane (29% pour le chef de l'Etat, 25% pour le chef du gouvernement). Enfin, les catégories professionnelles : le premier ministre est de très loin préféré par les cadres supérieurs, les professions libérales et les professions intermédiaires (48% contre 26%). Il l'emporte également chez les employés et les ouvriers (41% contre 31%).

Ecart de popularité record entre Sarkozy et Fillon

Déjà début mars, un sondage Ispos-Le Point avait montré que le premier ministre avait gagné ses galons d'homme d'Etat. L'étude le consacrait comme «le meilleur président» potentiel dans son camp aux yeux des sympathisants UMP... Si Nicolas Sarkozy ne se représentait pas. Une condition qui ne figure pas dans le dernier baromètre BVA, selon lequel François Fillon apparaît donc de plus en plus comme présidentiable. Un nouveau désaveu pour Nicolas Sarkozy - déjà las de voir Fillon «surfer» loin devant lui dans les sondages depuis janvier 2008 - après l'échec du premier tour des régionales.

Par ailleurs, Nicolas Sarkozy obtient son plus bas niveau d'approbation (36%, -4 points) depuis son élection en 2007, selon le tableau de bord Paris Match-Ifop réalisé juste avant le premier tour des régionales et publié mardi. L'écart de popularité entre le chef de l'Etat et François Fillon (54%) a donc doublé en deux mois, passant de 9 à 18 points depuis janvier dans ce baromètre. Un niveau qui n'avait jusque là jamais été atteint.

* Sondage réalisé les 12 et 13 mars par téléphone auprès d'un échantillon national représentatif de 950 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas).

Je considère qu'à droite, n'importe qui constituerait un meilleur leader que le Président actuel

Le Premier ministre présente, effectivement un profil plus sérieux, austère, et bosseur que le Président actuel, par conséquent, il serait, avec d'autres des candidats sérieux pour la droite Française.

Cela étant dit, la qualité du candidat ne fonde pas nécessairement la qualité du projet, partageant tous l'idéologie mondialiste et responsable, chacun à son niveau des orientations actuelles, je vois mal quelle pourrait être les différences entre une politique proposées par la même famille politique.