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EUROPÉENNES - Le quitte ou double nordiste de Marine Le Pen

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Message  Invité Lun 1 Juin - 19:06

EUROPÉENNES - Le quitte ou double nordiste de Marine Le Pen





Marine Le Pen est sur tous les fronts. En campagne pour les européennes dans la région Nord-Ouest, elle a une idée derrière la tête : la bataille pour la conquête éventuelle d’Hénin-Beaumont, commune industrieuse du Pas-de-Calais privée de son maire socialiste depuis son incarcération pour corruption.

La victoire lui semble plus que jamais à portée de main. Mais chaque chose en son temps : la fille du président du Front national doit d’abord convaincre les électeurs d’aller voter le 7 juin pour sa liste.

« L’abstention bénéficie aux grands partis et nous est défavorable, observe-t-elle. Depuis un an et demi, nous manquons de visibilité. On nous a donné pour mort. » Elle ne s’avoue pas vaincue pour autant dans cette circonscription s’étirant d’ouest en est du Mont-Saint-Michel à Maubeuge, et au sud jusqu’à Senlis (Oise).

« J’ai fait plus de 20 000 kilomètres depuis le mois de janvier », note la candidate frontiste. Le marathon la conduit dans dix départements. Visites de marchés, conférences de presse, distribution de tracts aux sorties d’usine. Elle va même jusqu’à se lever aux aurores pour rencontrer les pêcheurs de Boulogne-sur-Mer et les saluer quand ils rentrent au port pour la criée à 4 heures et demie du matin. Pas de grand meeting prévu-« c’est trop cher, entre 60 000 et 70 000 euros », précise-t-elle-, mais une campagne de terrain « près des Français ». Une ambiance familiale préside aux rencontres organisées ici et là. Les enfants sont bienvenus. Il y a des jeux. Les gens paraissent apprécier. Idem lorsqu’à la mi-journée elle se rend à l’usine métallurgique de tubes Vallourec à Aulnoye-Aymeries, dans le bassin de la Sambre-un millier d’ouvriers. Son programme se décline sur le mode : « Mon emploi avant l’Europe », « Ma sécurité avant l’Europe », etc. Le cortège de voitures des ouvriers de l’équipe de l’après-midi marque un arrêt avant de s’engouffrer dans l’enceinte de l’usine dont l’accès lui est interdit. Sous l’oeil attentif des vigiles en uniforme, elle profite du ralentissement de la circulation pour leur remettre un tract en mains propres. Pas le temps pour les palabres. Un sourire. C’est à peu près tout. Les vitres se baissent et quand, par malheur, elles restent coincées, les portes s’ouvrent et les mains se tendent. « Bonjour, Marine ». « Ça va, Marine ? » Et le tour est joué.

Au volant de sa Renault 19 turbo, un quadragénaire décline le prospectus : « Non merci. » Mais, dans l’ensemble, l’accueil se veut plutôt bienveillant.
« Elle a fait le déplacement exprès, c’est un candidat qui se montre, au moins. Pas comme certains », concède Cédric, un agent de sécurité de 32 ans. Cinq ans de maison, dont quatre en tant que manutentionnaire. François, pontier de 26 ans, cinq ans passés à l’usine, gagne 1 100 euros par mois. « On n’a pas le temps de discuter », regrette-t-il. Quand Jonathan, un fileteur de 26 ans, aperçoit la blondeur de Marine Le Pen, décontractée dans son jean, le rouge lui monte carrément aux joues. Soutenue par une poignée de militants et d’élus locaux, la candidate du Front nat ional est persuadée que « ces marques d’intérêt » à leur égard lui sont profitables. « Après, dans la salle de repos, ils en parlent entre eux », dit-elle sur la foi d’une confidence d’un frontiste salarié de l’usine Renault à Douai.

Pas bégueule

Le matin même, à la ferme de Cerfmont, à Maroilles, un village de 2 000 habitants entouré de vastes prairies où se fabrique le fromage du même nom, elle a pu à loisir tester l’exaspération d’un couple qui se tue à la tâche à raison de « soixante-dix heures par semaine » pour soigner une centaine de vaches et croule sous le poids des « contraintes, réglementations et autres paperasseries imposées par Bruxelles ». « L’Europe veut faire de la France un pays de tourisme, compatit Marine Le Pen, ouvertement « contre la mondialisation », mais « pour la préférence communautaire ». Appelant à la « révolte par les urnes », elle se réjouit que le film de Dany Boon ait « boosté » de 30 % les ventes de maroilles, servi, dans « Bienvenue chez les ch’tis », le matin au petit déjeuner. Pas bégueule, elle savoure celui que lui sert la fermière et, un verre de cidre sec de l’Artois à la main, trinque « à la disparition des technocrates de Bruxelles ».

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-05-28/europeennes-le-quitte-ou-double-nordiste-de-marine-le-pen/917/0/347265

qui disait que le FN n'attirait pas les ouvriers déjà ???

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