Le poisson français victime de la production européenne
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Le poisson français victime de la production européenne
Le poisson français victime de la production européenne
Cela fait la joie des consommateurs mais pas celle des producteurs.
C'est le moment d'acheter du poisson. L'offre est supérieure à la demande aussi bien sur le marché français, numéro deux en Europe, que dans l'ensemble des pays de l'Union. La première conséquence immédiate pour le consommateur est une baisse des cours.
http://www.lefigaro.fr/economie/2009/03/05/04001-20090305ARTFIG00417-le-poisson-francais-victime-de-la-production-europeenne-.php
Cela fait la joie des consommateurs mais pas celle des producteurs.
C'est le moment d'acheter du poisson. L'offre est supérieure à la demande aussi bien sur le marché français, numéro deux en Europe, que dans l'ensemble des pays de l'Union. La première conséquence immédiate pour le consommateur est une baisse des cours.
Les 26 000 supermarchés et hypermarchés de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD) annoncent des promotions jusqu'à samedi pour relancer la consommation. «Nous allons proposer à nos clients 5 à 10 espèces à moins de 5 euros le kilo, explique une porte-parole de la FCD. Cela concerne la sole, le merlu, le lieu jaune, la lotte, la plie et les langoustines. Les réductions de prix vont de 20 % pour la lotte ou la sole jusqu'à 40 % pour d'autres espèces.» En revanche la coquille Saint-Jacques, ne fait plus partie des promotions, les producteurs comme ceux de Saint-Quay-Portrieux se sont organisés pour réduire l'offre en divisant par deux les jours de pêche autorisés pendant la semaine (nos éditions de samedi).
Ces baisses de prix, si elles sont sympathiques pour le consommateur, traduisent un malaise profond de la pêche française. Celle-ci est doublement affectée par la crise. Sur le marché national, les ménages dont le pouvoir d'achat est en berne réduisent leur train de vie. «C'est dans la restauration que la chute est la plus forte, elle avoisine les 25 %, déplore un commercial de la société Reynaud, mareyeur à Rungis. Les grandes surfaces, qui écoulent 60 % du poisson, se maintiennent mieux, avec une baisse de l'ordre de 15 %. Nous pensions que l'activité allait repartir en mars, mais ce n'est pas le cas, nous sommes en roue libre.»
Moins compétitif
Et la consommation de certains poissons dit nobles, comme la sole, le bar ou la baudroie (la lotte) se reporte au profit d'espèces moins valorisées comme le merlu ou le maquereau. Autre point noir pour la pêche de l'Hexagone : sur un marché international totalement ouvert à la concurrence, le poisson français apparaît moins compétitif. «Avec la baisse de la livre, on voit affluer de la sole de Grande-Bretagne,du cabillaud de Pologne et d'Islande boudés par leurs propres consommateurs, explique le ministère de l'Agriculture . Par ailleurs l'Espagne, très affectée par la crise et premier marché européen, a pratiquement fermé ses frontières aux ventes de poissons.»
Toutefois, il faut relativiser la situation suivant les côtes françaises. «Si les pêcheurs de l'Atlantique sont en concurrence frontale avec leurs rivaux européens, les pêcheurs de la Méditerranée s'en sortent mieux, fait remarquer Bertrand Wedling, opérateur de production à Sète, qui réalise un tiers de la production de la Méditerranée. On constate une baisse de prix moyens de 10 % avec même une légère augmentation pour la sardine et l'anchois. Les taux d'invendus n'explosent pas.» Ce qui n'est pas le cas en Bretagne au Guilvinec. «Aujourd'hui, c'est poubelle, tout est parti pour rien, car il n'y avait pas d'acheteur», déplore Robert Bouguéon, président du comité des pêches au Guilvinec.
La question devient si préoccupante que les pouvoirs publics ont organisé lundi dernier une réunion de concertation au ministère de l'Agriculture. L'une des idées, pour valoriser la production française, serait de mettre en place un éco label comme cela se fait dans la viande.
http://www.lefigaro.fr/economie/2009/03/05/04001-20090305ARTFIG00417-le-poisson-francais-victime-de-la-production-europeenne-.php
Invité- Invité
Re: Le poisson français victime de la production européenne
Il y a un problème avec cette pêche industrielle.
Les poissons de nos contrées, pêchés, sont de plus en plus petit.
Parcequ'on en est réduit à pêcher les jeunes, et les conséquences pour l'équilibre du biosystème ne sont pas à expliciter.
Alors on va pêcher plus loin, jusque dans le eaux indiennes.
Les poissons de nos contrées, pêchés, sont de plus en plus petit.
Parcequ'on en est réduit à pêcher les jeunes, et les conséquences pour l'équilibre du biosystème ne sont pas à expliciter.
Alors on va pêcher plus loin, jusque dans le eaux indiennes.
Nora- sympathisant
- Nombre de messages : 13
Age : 40
Date d'inscription : 04/03/2009
Re: Le poisson français victime de la production européenne
c'est peut-être pour cette raison qu"on a inventé la pisciculture.. pour contrer ce manque ! mais ça coûte cher . Il faut donc qu'ils entrent dans leurs frais en faisant payer le consommateur que nous sommes....
tient...les hyper marchés ont attaqué la taxe sur le poisson .... devant la commission européenne mais aucune suite ...!
http://www.lefigaro.fr/impots/2008/01/23/05003-20080123ARTFIG00276-les-hypers-attaquent-la-taxe-sur-le-poisson.php
a quand déjà une europe cohérente qui harmoniserait les taxes ....? Bruxelles prône la concurrence sans tenir compte des inégalités fiscales entre les 27 .
tient...les hyper marchés ont attaqué la taxe sur le poisson .... devant la commission européenne mais aucune suite ...!
http://www.lefigaro.fr/impots/2008/01/23/05003-20080123ARTFIG00276-les-hypers-attaquent-la-taxe-sur-le-poisson.php
La grande distribution va «déposer une plainte à Bruxelles » contre la taxe de 2 % prélevée sur le poisson pour soutenir la filière pêche. Ce sera fait « dans le mois qui vient » , a précisé hier Jérôme Bédier, président de la Fédération des entreprises du commerce et de la distribution (FCD), estimant que cet impôt est en fait « une aide contraire au droit communautaire ». Cette taxe, appliquée depuis le 1er janvier, touche les grandes surfaces, mais épargne les petites poissonneries. Elle doit rapporter 80 millions d'euros par an pour financer le plan de soutien du gouvernement. « Nous nous battrons contre cette taxe » , assure Jérôme Bédier. Il estime injuste que les consommateurs s'acquittent de cette taxe en hyper, mais pas au restaurant ou chez le poissonnier.
Le Comité national des pêches, qui regroupe les 22 500 marins pêcheurs français, juge le manque de solidarité de la FCD « profondément scandaleux ». Les marins pêcheurs en veulent déjà à plusieurs grandes enseignes (Carrefour, Auchan, Intermarché) qui ne vendent plus ni thon rouge en voie de disparition ni bar de chalut, en raison de la méthode de pêche contestée.
a quand déjà une europe cohérente qui harmoniserait les taxes ....? Bruxelles prône la concurrence sans tenir compte des inégalités fiscales entre les 27 .
Invité- Invité
Re: Le poisson français victime de la production européenne
Le coût écologique de la surpêche dépassera le coût économique.
Le poisson n'est pas renouvelable à l'envi.
Il faudrait développer un système d'aide pour la pisciculture, effectivement.
Le poisson n'est pas renouvelable à l'envi.
Il faudrait développer un système d'aide pour la pisciculture, effectivement.
Nora- sympathisant
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Date d'inscription : 04/03/2009
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