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Crise financière: que faire ?»

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Crise financière: que faire ?» Empty Crise financière: que faire ?»

Message  livaste Mar 7 Oct - 19:30

Au moment où l’UE s’efforce de trouver une parade à la crise, des économistes dans le monde prennent ensemble la parole pour demander aux dirigeants européens d’«unir leurs efforts» contre la crise financière «avant qu’elle ne devienne incontrôlable».

«Le problème n’est pas que nous ne savons pas comment arrêter les crises financières. Le problème est un manque de volonté politique», affirment des experts de diverses universités et instituts européens ou américains, dans un appel intitulé «crise financière: que faire?».

Cet appel, lancé notamment à l’initiative de Charles Wyplosz, de l’Institut des Hautes Etudes de Genève et diffusé sur internet dans plusieurs langues, a déjà été signé, selon eux, par 250 de leurs collègues. (Cliquez ici pour lire l'appel des économistes)

«Les dirigeants européens doivent unir leurs efforts pour mettre un terme à cette crise avant qu’elle ne devienne incontrôlable, cela leur évitera d’avoir ensuite à se disputer sur la manière d’en gérer les conséquences», écrivent-ils.

«En Europe, ne sauver qu’une banque à la fois signifie soit qu’un seul pays s’engage, bien que les dégâts s’étendent aussi aux pays voisins, soit qu’une coordination improvisée débouche sur un accord de dernière minute sur le partage du fardeau budgétaire», analysent ces experts. Pour eux, il est «essentiel que les différentes autorités nationales s’entendent et coordonnent leurs réponses pour développer des solutions à l’échelle européenne là où il le faut.»

Protection bancaire minimum

Alors que cet appel circulait sur la toile, les Européens ont pris ce mardi une première initiative concrète en décidant de renforcer à l’unisson la protection bancaire minimum de leurs épargnants pour éviter la panique.

Lors d’une réunion à Luxembourg, ils sont en revanche restés divisés sur l’opportunité d’un grand plan de secours paneuropéen pour les banques, comme aux Etats-Unis.

A l’instar des signataires de l’appel, d’autres économistes réclament une intervention concertée de l’Europe. Ainsi, pour Elie Cohen, le «lundi noir» vécu par les Bourses est notamment lié au «constat que les Européens réunis en catastrophe» le week-end dernier par le président Nicolas Sarkozy «n’ont été capables de se mettre d’accord sur rien pour sauver les institutions européennes».

«Il faut absolument donner des garanties en montrant que les autorités publiques peuvent agir. On ne peut plus se permettre d’attendre alors qu’il y a un sentiment d’urgence», résume-t-il.

Plan de relance budgétaire

La «défiance» envers l’euro, attaqué sur les marchés monétaires, est liée à «l’incapacité des dirigeants européens à mettre en place en catastrophe un mécanisme qui puisse traiter ce type de difficultés», analyse aussi M. Cohen, favorable à un fonds européen pour secourir les entreprises menacées.

«Il faut un plan européen de la même ampleur que celui du plan Paulson» aux Etats-Unis, doté d’environ 700 milliards de dollars, renchérit Michel Aglietta, professeur d’économie à Paris X-Nanterre.

Mais ce dispositif doit, selon lui, s’accompagner d’un vaste plan de relance budgétaire qui permettrait aux gouvernements de soutenir la croissance par la dépense publique, «élément essentiel de résolution de la crise».

Lundi à Paris, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a lui aussi averti que pour passer «l’épreuve du feu», les autorités de la zone euro devaient se montrer capables «d’apporter des réponses concertées, quelque chose de stabilisant», sous peine de se voir plus «désemparées qu’elles n’auraient été» sans l’instauration de la monnaie unique.
(Source AFP)
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Message  livaste Mer 8 Oct - 12:02

Les banques centrales frappent un grand coup


08/10/2008 | Mise à jour : 13:55 | Commentaires 1 .
Les principales banques centrales ont abaissé de façon concertée leurs taux d'un demi-point. Les bourses remontent.

La Réserve Fédérale américaine, la Banque Centrale Européenne, la Banque d'Angleterre, la Banque Nationale Suisse, la banque du Canada et la banque de Suède ont baissé conjointement leurs taux directeurs de façon concertée, d'un demi-point. Les Fed Funds passent ainsi de 2% à 1.5%. En zone euro, les taux passent de 4.25% à 3.75%. La Banque d'Angleterre baisse de son côté son taux directeur à 4,5%.

Les bourses, qui évoluaient dans le rouge vif à la mi-journée, sont brusquement passées dans le vert suite à cette annonce. Le secteur de la construction est notamement en forte hausse à Paris.

Les grands argentiers avaient préparé le terrain. Jeudi dernier, Jean-Claude Trichet s'était montré nettement plus accomodant dans son discours. Hier, le patron de la Réserve Fédérale, Ben Bernanke avait également changé de ton, ouvrant la porte à une baisse de taux directeurs. La Fed avait par ailleurs annoncé qu'elle achèterait des billets de trésorerie pour enrayer la crise du crédit, en donnant ainsi des liquidités aux entreprises. Cette annonce, tout comme les déclarations du patron de la Fed sur une possible révision de sa politique monétaire, n'avait pas eu l'effet escompté, et tous les indices asiatiques plongaient ce mercredi pour la troisième journée consécutive.
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Message  Invité Mer 8 Oct - 13:04

ça ne semble pas encore suffire..... il semble que la confiance soit en berne .

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Message  livaste Mer 8 Oct - 13:21

Trichet a craqué, à son tour

La crise a du bon. Elle provoque des crises de foi chez les libéraux. Après Henry Paulson, le partisan du laissez-faire obligé de faire voter un plan de 700 milliards de dollars, Gordon Brown le travailliste blairiste qui recapitalise ce matin les banques anglaises pour 50 milliards de Livres, voila la conversion de Jean-Claude Trichet (photo) à une politique monétariste plus coulante.

Depuis des mois, le président de la Banque centrale européenne (BCE) restait arcbouté sur une politique des taux rigoriste. Avec comme argument le fait que l'inflation était importante et que c'est le rôle de la BCE de contrôler la hausse des prix.
Et puis la semaine dernière, alors que la crise atteint l'Europe, premier retournement de tendance: on ne change rien, mais on fait savoir qu'on a discuté d'une éventuelle baisse. "Le conseil des gouverneurs a considéré deux options: garder les taux inchangés et les baisser", expliquait jeudi dernier Trichet. "Finalement, il a choisi à l'unanimité de conserver le principal taux directeur à 4,25%". Et le message sur l'inflation change légèrement: les risques inflationnistes ont "diminué", mais "pas disparu".

Et puis aujourd'hui, changement total. Action coordonnée des banques centrales, en toute urgence. La Fed, la Banque d'Angleterre et la BCE (ainsi que les banques centrales suisse, suédoise, canadienne)
baissent leur taux d'un demi-point. En Europe, le loyer de l'argent passe ainsi à 3,75%.


Pour l'instant, Trichet n'a fait aucune déclaration officielle. Je l'attend avec impatience. Mais je peux imaginer sa justification. Il suffit de s'inspirer de ce que Martin Wolf, éditorialiste du Financial Times, et ma boussole pour comprendre l'état d'esprit des libéraux, écrit ce matin:

"On prête cette expression à John Maynard Keynes: "Quand les faits changent, je change d'avis. Et vous?" Et bien, alors que la panique monte, j'ai changé d'avis."

Wolf parle en fait du plan d'aide britannique, qu'il approuve. Mais sa remarque vaut pour beaucoup de monde.

"Tout au long de la crise financière actuelle, les banques centrales ont engagé des consultations étroites et ont coopéré de manière exceptionnelle dans les actions communes telles que la fourniture de liquidités afin de réduire les obstacles au bon fonctionnement des marchés financiers.


Les pressions inflationnistes ont commencé à être modéré dans un certain nombre de pays, reflétant en partie une baisse marquée des prix de l'énergie et des autres produits de base. Les prévisions d'inflation sont en baisse. La récente intensification de la crise financière a augmenté les risques pour la croissance et donc a diminué les risques liés à la stabilité des prix."

Bref, la semaine dernière, il y avait encore un risque d'inflation. Maintenant, il n'y en a plus. Cela change vite l'économie...

(Photo: Reuters)
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Message  Invité Mer 8 Oct - 13:34

ce serait bien que les grands pontes s'expliquent et fassent leur mea culpa .... intervention de l'etat et des banques centrales certes c'est bien mais , ceux qui sont en cause devraient faire face au monde entier ; tant qu'ils resteront dans le silence , les gens auront du mal a refaire confiance en un système "soigné" par des sanctions sans que les accusés puissent reconnaitre leurs erreurs .

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Message  livaste Ven 10 Oct - 9:52

Publié le 10/10/2008 à 08:18 - Modifié le 10/10/2008 à 10:06 Le Point.fr

Crise financière : pour Strauss-Kahn, "il faut changer les règles du jeu"
Par Clément Daniez (avec agence)

De passage à Paris, Dominique Strauss-Kahn a jugé que la crise financière était "un échec de la supervision, un échec de la régulation, un échec de la croyance que le marché peut se régler tout seul". Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) n'a pas mâché ses mots. "Je n'accepterai pas une chose, c'est qu'une fois que la crise sera passée (...), on en revienne à comme si c'était business as usual (que les affaires restent les affaires, NDLR). Il faut changer le fonctionnement du système, il faut changer les règles du jeu, il faut changer la régulation", a déclaré l'ancien ministre de l'Économie sur France 2 jeudi soir. Pour lui, cette tempête économique démontre la nécessité d'établir "des règles en commun" : "La leçon, c'est que pour bien faire fonctionner le marché, il faut plus d'État et plus de puissance publique, et au niveau international, cela veut dire plus d'institutions internationales."

Le patron du FMI a par ailleurs annoncé la réactivation d'une procédure de prêts d'urgence aux États qui en feraient la demande. Il a indiqué que celle-ci visait à "répondre aux problèmes qui pourraient intervenir dans certains pays émergents". Lancée en 1995, cette disposition "autorise des avances, un accès large, et également une conditionnalité simplifiée, même si parfois des actions préalables peuvent être attendues, ce qui signifie que c'est une situation dans laquelle nous n'allons pas discuter avec les pays pendant des semaines, parfois des mois, pour définir un programme".

Le FMI a déjà utilisé à six reprises ce mécanisme : en 1997 pour les Philippines, la Thaïlande, l'Indonésie et la Corée du Sud, en 2001 pour la Turquie et en 2008 pour la Géorgie. Interrogé sur la possibilité qu'un des États membres les plus riches du FMI demande un prêt, d'urgence ou non, Dominique Strauss-Kahn a répondu : "Personne ne sait si certaines économies développées ou avancées n'auront pas aussi besoin de l'aide du FMI."


il est quand même dommage de devoir supporter cette crise pour enfin revenir à plus de bon sens !
parce que ce ne sont pas ces ultras libéraux qui ont provoqué la crise , qui l'entretiennent et l'accroissent qui en, souffriront le plus !


Lol
vendredi 10 octobre | 10:52
Quand a-t-on déjà vu les rapaces couper la branche de lasquelle ils dominent ? Changer les règles du jeux, seules les révoltes y ont réussi ! Et il n'y a pas que la faim qui mobilise, attention messeigneurs, quand les petits bourgeois se sentent bafoués...


Philippe
Sempiternelle rengaine
vendredi 10 octobre | 10:50
Il faut changer les règles du jeu ? Oui mais pas seulement : les autorités financières des Etats doivent jouer leur rôle et non courir après les évènements. Or, dans beaucoup de cas (USA, Allemagne, GB), cela ne semble pas avoir été le cas. Sinon, le coup de semonce de 2007 (premiers effets de la crise des Subprimes) aurait porté. Au lieu de cela, il y a cette volonté folle de chercher à se "refaire" comme au casino. Voilà où nous en sommes. le Capitalisme ou le Libéralisme ne prônent pas l'abstention absolue de l'Etat d'intervenir dans l'économie, n'interdit pas aux autorités politique d'agir pour réguler le marché et assurer la cohésion de la société. Nous ne sommes plus à l'ère de Zola tout de même. Et si cette impression demeure, c'est que nos classes politiques ont failli. Trois signaux forts doivent être donnés tant aux opérateurs économiques qu'aux ménages : 1) étendre le champ d'application des règles prudentielles à toutes les institutions financières, notamment les ratios relatifs aux fonds propres. Accroître les sanctions (peines privatives de liberté en sus de fortes amendes) à tous ceux qui ont failli. 2) rassurer les agents économiques (entreprises, ménages quant aux garanties de financement, de dépôts) 3) engager automatiquement des poursuites judiciaires, en coopération avec les investigations des autorités de tutelle, envers tous dirigeants d'un établissement qui obtient les aides étatiques. Cela en toute transparence et en étroite coopération entre les Etats (G7, UE). Ce ne doivent pas être des chèques en blanc distribués aux organes de direction des sociétés visées. Seulement à ce prix, la confiance, si vitale en économie, sera restaurée. Le Capitalisme peut être humanisé, étroitement lié qu'il à la notion de liberté. Mais il revient aux hommes politiques d'agir et de pérenniser cette société de confiance, si essentielle et si malmenée depuis trop longtemps.La sévère crise ne faisant qu'accentuer le trait.


lavoine
Le retour de DSK...
vendredi 10 octobre | 10:26
Voilà le vrai leader de gauche ! Lui au moins parle avec compétence et fait des propositions positives.

Il faut rétablir les vraies valeurs
vendredi 10 octobre | 10:15
Peu importe les rapports de force des puissances mondiales, il faut rétablir les vraies valeurs. L'ingénierie financière débridée et folle a provoqué cette bulle et cette crise ; pour réduire la finance à de simples services de l'économie de marché, éviter qu'elle ne récidive dans sa folie et ne détruise l'économie, il faut nationaliser toutes les banques ou du moins les contrôler sous tutelle de l'Etat. Les banques ne devraient pas être cotées en bourse. Les banques sont au service de l'économie de marché, il faut interdire aux banques de participer à l'économie de marché en achetant ou vendant des biens, sinon elles sont juge et partie, et c'est pour ça qu'elles ont créé cette crise. Il faut interdire tous les « produits dérivés » (warrants, swaps ?) qui amplifient artificiellement les plus-values et sont purement spéculatifs. Il faut interdire le marché libre sur les devises et toutes les matières premières, notamment les matières premières alimentaires. Il faut augmenter les salaires en rendant obligatoire la redistribution des bénéfices à l'avantage des salariés et non pas des actionnaires. Autrement dit, toutes les entreprises distribuent un dividende à leurs salariés. Il faut augmenter les bas salaires proportionnellement plus fort que les gros salaires. L'Etat doit imposer par la Loi une échelle de revenus de 1 à 5 dans toutes les entreprises. Toutes les actions ci-dessus sont à coordonner et faire maintenant dans tous les pays européens, et si possible plus largement au niveau mondial (G7 ou G8). Il faut tordre le cou à l'argument disant « oui mais on ne peut rien faire au niveau de la France seule ou au niveau de l'Europe seule », car, d'une part on peut le faire, et, d'autre part, on voit bien que chacun à son niveau aujourd'hui sait faire des actions concertées dans l'urgence : par exemple les banques centrales ont réduit leurs taux de façon concertée.

PAVE
DSK déja ?
vendredi 10 octobre | 09:14
DSK vient de lancer un cri dans le désert de l'hypocrisie capitaliste "business as usual" c'est un social démocrate libéral soft, une sorte de Barre de centre gauche, il prépare tranquillement sa rentrée politique, ce ne sont pas ses collègues socialistes en crise d'égotisme chronique qui vont lui faire de l'ombre, s'il ne fait pas de c...ies au FMI, pour 2012 il est présidentiable, d'ici là, ça va souffler dans la ramure, ce sont quand même les pays riches qui remplissent les caisses du FMI, certains de ses propos sont donc incongrus [...].

Cactus 22
Une nouvelle régulation
vendredi 10 octobre | 09:08
Une nouvelle régulation des marchés financiers supposerait un changement de l'état d'esprit des libéraux. Plus ultras que jamais, et malgré la débâcle dont ils se sont rendus coupables, on peut douter qu'ils soient prêts à entendre le discours de la raison. Il suffit de lire tous les posts que l'on trouve ici pour craindre qu'ils ne se dépêchent de reprendre leurs bonnes vieilles habitudes, 'business as usual", sitôt l'orage passé ! Ils sont tellement obnubilés par leur haine du "gauchisme", haine elle - aussi poussée à l'extrême, qu'ils assimilent à du "gauchisme" la moindre tentative de régulation du système. Quand on lit tous les posts ici, un constat s'impose : ils nous opposeront une fin de non-recevoir. Il n'y a d'autre alternative : sitôt l'orage passé, il n'y aura qu'une chose à faire : attendre la crise suivante et aucun espoir de voir le monde évoluer positivement. C'est comme ça que je vois les choses et je ne vois pas ce qui pourrait me faire changer d'avis. Je ne vois rien de positif à l'horizon ! On vit dans un monde complètement stupide (parce que cupide) et nous ne sommes pas prêts d'en sortir !

J'ai laissé quelques commentaires plein de bon sens mais aussi désabusés !
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