Un détenu tué par balle à la prison de Grenoble
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Un détenu tué par balle à la prison de Grenoble
28.09.2008, 19h43 | Mise à jour : 22h32
Leparisien.fr avec AFP
fait rarissime , reste à déterminer les motivations du tireurs !
Un détenu a été tué par balles dimanche après-midi dans la cour de la prison de Varces-Grenoble (Isère) par un tireur posté à l'extérieur de l'établissement pénitentiaire, a-t-on appris dimanche auprès du ministère de la Justice. Les tirs ont atteint un second détenu, qui a été blessé, a précisé dans la soirée l'administration pénitentiaire.
Aucune précision n'a été donné sur l'identité et la personnalité des victimes.
Dans la soirée, un homme armé a été interpellé dans les environs de la prison. «L'homme a été interpellé dimanche en fin de journée en possession d'une arme à proximité de la maison d'arrêt», a indiqué une source proche de l'enquête, précisant qu'il pourrait s'agir de l'auteur des coups de feu. Cet homme ne serait pas connu des services de police.
Auparavant, le chef d'état-major de la sécurité de l'Administration pénitentiaire, Martin Parkouda, avait déclaré à l'AFP : «Un tireur posté sur une colline à l'extérieur de la maison d'arrêt a fait feu au moment de la promenade, touchant mortellement un des détenus et en blessant un autre qui a été admis à l'hôpital». Selon lui, «certains détenus ont refusé de regagner leur cellule après les tirs, et d'autres ont envoyé des flammèches depuis leur cellule sur l'atelier, ce qui a causé un incendie». L'incendie n'était toujours pas maîtrisé dimanche vers 21H30, a-t-il ajouté, précisant que pompiers et gendarmes étaient présents en nombre dans la maison d'arrêt. Selon M. Parkouda, l'établissement de Varces-Grenoble, créée en 1972, accueille «environ 300 détenus pour environ 200 places».
Peu après les coups de feu, centaine de gendarmes du groupement de l'Isère étaient arrivés sur lieux. Certains d'entre eux se sont déployés autour de l'établissement, d'autres à l'intérieur. Vers 20H30, un groupe de gendarmes mobiles a pénétré dans la maison d'arrêt. Un véhicule de commandement et une voiture de secours médical (VSM) sont entrés peu après 20H00 dans l'établissement pénitentiaire, d'où est sorti peu après un véhicule du Samu.
Le préfet de l'Isère, Michel Morin, le commandant du groupement de gendarmerie de l'Isère, le colonel Jean-Philippe Lecouffe étaient aussi sur place ainsi que le procureur de la République de Grenoble. La ministre de la Justice, Rachida Dati, devait arriver dimanche soir, après une réunion avec les responsables pénitentiaires au ministère. La police judiciaire (PJ) de Grenoble a été saisie de l'enquête.
Leparisien.fr avec AFP
fait rarissime , reste à déterminer les motivations du tireurs !
Re: Un détenu tué par balle à la prison de Grenoble
Meurtre - Le détenu tué était lié au grand banditisme
Rachida Dati a précisé que l'homme abattu dans la cour de la prison de Varces devait être entendu dans une affaire d'assassinat.
La ministre de la Justice a indiqué que c'était "la première fois" en France qu'un détenu était abattu par un tireur posté à l'extérieur d'une prison.
- le 29/09/2008 - 10h51
D'après agence
ce n'est qu'un règlement de compte entre truands !
Rachida Dati a précisé que l'homme abattu dans la cour de la prison de Varces devait être entendu dans une affaire d'assassinat.
La ministre de la Justice a indiqué que c'était "la première fois" en France qu'un détenu était abattu par un tireur posté à l'extérieur d'une prison.
- le 29/09/2008 - 10h51
Quelques heures après l'incroyable assassinat d'un détenu par un tireur isolé depuis une colline surplombant la maison d'arrêt de Varces-Grenoble, en Isère, Rachida Dati s'est rendue dans la nuit de dimanche à lundi sur les lieux. La ministre de la Justice y a tenu une conférence de presse pour apporter des précisions sur les circonstances du drame. Au total "cinq coups de feu" ont été tirés depuis l'extérieur de la prison, depuis une colline surplombant la cour de promenade où se trouvaient les victimes. Né en 1979, le détenu décédé était "lié au grand banditisme et devait être entendu dans une autre affaire d'assassinat", selon Rachida Dati qui a refusé de préciser son identité. Dans son édition de lundi, le Dauphiné libéré affirme qu'il s'agit de Sghaïr Lamiri, qui purgeait une peine de 8 ans de prison pour des braquages commis en 2001 et 2002.
Un autre détenu a également été blessé. Il est aussi connu pour des faits de banditisme, et "était lié" au décédé. Il a tenté de le secourir avant d'être blessé à la main, a ajouté la ministre. Le tireur présumé a été interpellé avec son arme à proximité de la maison d'arrêt. Agé de 58 ans et cambrioleur "multirécidiviste", il a été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de Grenoble, saisie de l'enquête. "Il nie les faits mais a été interpellé au moment où il récupérait sa moto, portant une fausse plaque d'immatriculation, et il avait un fusil à lunette encore chaud", a précisé la ministre. La Garde des Sceaux a ensuite précisé que c'était "la première fois" en France qu'un détenu était abattu par un tireur posté à l'extérieur d'une prison. "C'est un drame à chaque fois que quelqu'un décède en prison pour la famille, pour l'institution judiciaire et pour l'administraton pénitentiaire", a-t-elle déclaré.
Le calme "règne"
Le tireur a fait feu d'une colline accessible par un chemin public, a expliqué le délégué général de FO pénitentiaire, en soulignant que son syndicat avait dénoncé à plusieurs reprises ce danger potentiel. "Si un tireur peut tirer depuis la colline, il peut aussi bien tirer sur un détenu que sur un membre du personnel pour exercer des pressions ou une évasion", a-t-il dénoncé. Rachida Dati a annoncé une série de mesures pour améliorer la sécurité de la maison d'arrêt de Varces comme notamment l'installation de caméras de surveillance au-delà des murs, qui seront aussi surélevés.
Peu après les tirs, une centaine de gendarmes du groupement de l'Isère avaient été dépêchés sur les lieux et déployés autour et à l'intérieur de l'établissement. Certains détenus ont refusé de regagner leur cellule et d'autres ont envoyé des flammèches depuis leur cellule sur l'atelier, provoquant un incendie et d'importantes fumées noires au-dessus de la maison d'arrêt. Au cours des incidents, de nombreux détenus ont agité, depuis leurs cellules, des mouchoirs blancs tandis que d'autres poussaient des cris. Inquiètes pour leurs proches, des familles de détenus étaient arrivées par petits groupes devant la maison d'arrêt avant d'être bloquées par les gendarmes. Lundi matin, l'Administration pénitentiaire assure tout est rentré dans l'ordre et que le "calme" règne à la maison d'arrêt.
D'après agence
ce n'est qu'un règlement de compte entre truands !
Re: Un détenu tué par balle à la prison de Grenoble
exact! mais s'ils pouvaient s'entretuer avant qu'un d'entre eux rentre en prison , ça ferait des économies !!!
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