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Message  livaste Jeu 13 Sep - 18:55

L'Élysée renoue avec les commandes de sondages

Par lefigaro.fr
Mis à jour le 13/09/2012 à 16:50 | publié le 13/09/2012 à 12:31 Réactions (115)




Confronté à une baisse de popularité, François Hollande renonce à l'engagement qu'il avait pris de ne pas commander d'enquête d'opinion. Une pratique répandue du temps de Nicolas Sarkozy.

«L'Élysée ne commandera plus de sondages», promettait François Hollande en avril dernier.
Un engagement confirmé, une fois le socialiste élu, par le secrétaire général de l'Élysée, Pierre-René Lemas. Des promesses qui témoignaient de la volonté du «président normal» de rompre avec la frénésie sondagière de Nicolas Sarkozy, qui a commandé pour 9,4 millions d'euros de sondages au cours de son quinquennat. C'était sans compter sur une rentrée difficile. Confronté à une baisse de popularité, François Hollande renoue avec les enquêtes d'opinion, quitte à renier un engagement de campagne.

SelonLe Parisien, la présidence de la République va signer dans les prochains jours une convention avec le Service d'information du gouvernement (SIG), organisme sous la tutelle de Matignon, pour pouvoir commander par son intermédiaire des sondages sur l'image et l'action du chef de l'État. Interrogé par le quotidien, le nouveau patron du SIG, le sociologue Philippe Guibert, promet «une pratique raisonnée et raisonnable» et «pas de dépenses excessives». Matignon, pour sa part, évoque une pratique «propre, claire et transparente» et assure que les sondages commandés seront entièrement «remboursés» au SIG.

Les précédents de l'ère Sarkozy
Une précaution nécessaire après les différentes polémiques liées à la commande d'enquêtes d'opinion sous la présidence de Nicolas Sarkozy. En 2009, la Cour des comptes avait dénoncé un contrat de 1,5 million d'euros passé sans appel d'offres avec Publifact, la société de Patrick Buisson, alors conseiller à l'Élysée. Un an plus tard, les sages de la rue Cambon avaient épinglé l'Élysée pour avoir puisé à sa guise dans les ressources du SIG pour ses sondages. La présidence avait dû rembourser au SIG près de 370.000 euros pour la seule année 2009.

Ce qui n'empêche pas Thierry Saussez, l'ex-patron du SIG de 2008 à 2010, de railler le revirement de François Hollande: «Une fois de plus, ils font des annonces pour faire le contraire de Sarkozy, pour ensuite se rendre compte que c'était une erreur et revenir en arrière. Bienvenue sur terre, il est temps d'atterrir.»

moi je .. moi je .... mal

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Message  livaste Ven 14 Sep - 20:48

Les petits renoncements symboliques de François Hollande
Le Monde.fr | 14.09.2012 à 14h17 • Mis à jour le 14.09.2012 à 16h12

Par Samuel Laurent




Ce sont des petits symboles, dont aucun n'a en soi une importance majeure. Pour autant, ce sont aussi des petits renoncements pour le chef de l'Etat. Après un été mal perçu par l'opinion, François Hollande a remisé au vestiaire, pour cette rentrée, ses habits de président "normal". Annonces à la télévision, ministres envoyés au devant des médias... tout est fait pour mettre en scène un gouvernement et un président au travail. Mais cette attention nouvelle portée à la communication s'accompagne aussi de petites entorses aux bonnes résolutions.

- Le retour des sondages de l'Elysée.
La chose a été abondamment commentée : François Hollande avait promis qu'à la différence de son prédécesseur, il ne commanderait pas d'enquêtes d'opinion sur son image : "Je réduirai les frais de communication, et l'Elysée ne commandera plus de sondages" (une interview au Journal du dimanche le 15 mai 2012). Comme le relève @arretSurImages.net, la phrase sera coupée de la version papier de l'interview, mais figure bien dans une version envoyée à l'AFP. En outre, la promesse a été répétée par l'entourage du nouveau président, notamment au Monde.

Promesse non tenue :
selon Le Parisien, le Service d'information du gouvernement (SIG) va signer une convention avec l'Elysée, afin que ce dernier puisse lui passer commande d'enquêtes d'opinion. Une information confirmée par le SIG, qui insiste sur une "pratique raisonnée et raisonnable" et "pas de dépenses excessives". Sous Sarkozy, les dépenses sondagières de l'Elysée ont atteint jusqu'à 10 millions d'euros par an.


- Le retour des avions présidentiels.
Durant la campagne, François Hollande en avait fait un argument là encore : contrairement à Nicolas Sarkozy, qui usait et abusait de la flotte gouvernementale, et a fait acheter et transformer un Airbus A330, pour quelque 176 millions d'euros au total, lui prendrait le plus souvent possible d'autres moyens de transport.

Pour bien marquer cette décision, M. Hollande avait ainsi mis en scène sa venue à un sommet européen à bord d'un TGV avec le premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, puis son retour en voiture en respectant feux rouges et limitations de vitesse. Même chose pour le départ en vacances du couple présidentiel, qui a effectué le trajet entre Paris et Brégançon en train.

Là encore, la promesse n'a pas tenu sur la durée.
Selon Ouest-France, c'est bien en avion que M. Hollande s'est rendu à... Rennes (à environ 2 heures de Paris en train) le 11 septembre dernier, pour inaugurer le salon agricole Space. Autre information du quotidien régional, un second avion avait atterri un peu plus tôt pour emmener le ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll. Là encore, en contradiction avec les propos de campagne du chef de l'Etat, qui promettait que ses ministres prendraient le train dès que possible.



- Le retour de l'intervention dans les affaires du PS.
Troisième symbole mis à mal : la non intervention dans les affaires internes du PS. Là encore, en réaction à son prédécesseur, qui suivait de très près la vie de l'UMP, François Hollande avait promis à plusieurs reprises qu'il ne répéterait pas cette pratique. "Moi président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l'Elysée", avait-il lancé au milieu de sa tirade "Moi, président", à Nicolas Sarkozy, lors de leur duel de l'entre-deux-tours.

Mais une fois de plus, M. Hollande n'a pu tenir cette promesse. Un premier accroc avait été commis lors des législatives, lorsque le chef de l'Etat avait dû soutenir Ségolène Royal alors qu'il avait promis de ne pas se mêler de cette élection. On se souvient évidemment de la réaction de sa compagne sur Twitter, qui avait fait couler beaucoup d'encre.

La question de la succession de Martine Aubry a été un nouveau renoncement à sa promesse de l'entre-deux-tours. Si l'Elysée n'a été en rien mêlé officiellement à l'affaire, nombre d'échos de presse laissent entendre clairement qu'en réalité, il n'est pas pour rien dans le choix de Harlem Désir. Là encore, c'est un petit renoncement.

En 2007, Nicolas Sarkozy avait souhaité marquer une "rupture" par rapport à la pratique présidentielle de ses prédécesseurs. Au vu de l'effet négatif de cette tentative dans l'opinion, il avait fini par y renoncer, et par retrouver une pratique plus classique de la fonction. A contrario, François Hollande a joué durant sa campagne sur sa volonté de retour à une pratique "classique", ou "normale", pour reprendre son slogan. Pourtant, il semble que lui aussi ne parvienne pas à se défaire de certains usages pas tous "normaux", mais pratiqués par d'autres avant lui.

Samuel Laurent




Après les petits renoncements viendront les grands : le président le plus menteur de la Vème République ?




Des "détails" qui ont été le principal grain à moudre des anti-Sarkosy pendant 5 ans: Le Fouquet's , le yacht de Bolloré, l'avion avec une douche à 3 milliards d'euros, etc. Idéologie de pissotières à la Pagnol. Quant aux engagements sur l'environnement, demandez aux écologistes ce qu'ils en pensent, avec le nucléaire fillière d'avenir.Au fait, un avion entre Paris et Rennes, ça en bouffe, du kérosène, par rapport à l'énergie utilisée par un train.



Ne nous inquiétons pas: après les "petits" renoncements viendront les grands, comme par exemple le matraquage fiscal annoncé des classes moyennes. D'ailleurs, la signature en l'état du traité européen ou l'abandon de PSA Aulnay font ils partie des "petits" ou des "grands" renoncements ? Décidément, M. Hollande fait preuve d'un excès de trop plein d'abondance de normalitude présidentielle: promettre et ne pas tenir...



C'est tout à fait à la même échelle que Sarkozy. Si ce dernier prenait un avion pour aller à Rennes, ce n'étaient que cris d'orfraie. Désolé, juste retour des choses. Quand on se pose en exemple, il fait être exemplaire. "On s'en fout" maintenant que c'est Normal 1° qui est au pouvoir. Lui, il a le droit, car il est de gôôôche.



non. On ne s'en fiche pas. Il a fait le demagogue sur bien des points.
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Message  livaste Jeu 20 Sep - 23:39

Hollande reçoit discrètement les dictateurs
Mots clés : Diplomatie, Politique Étrangère, François Hollande

Par Thomas Vampouille
Mis à jour le 20/09/2012 à 15:48 | publié le 20/09/2012 à 14:58 Réactions (164)

Le président de l'Azerbaïdjan Ilham Aliev a été reçu mardi à l'Élysée.



Alors que la gauche a reproché à Nicolas Sarkozy les visites de Kadhafi ou d'el-Assad, François Hollande, rattrapé par la realpolitik, a reçu depuis mai plusieurs dirigeants de régimes peu démocratiques.


François Hollande a-t-il renié sa promesse d'un changement de politique à l'égard des régimes dictatoriaux?
«Présider la République, c'est ne pas inviter les dictateurs en grand appareil à Paris», assénait le candidat à la présidentielle dans son discours du Bourget, en janvier 2012. Avec, en creux, le rappel des visites de Mouammar Kadhafi et de Bachar el-Assad au temps de Nicolas Sarkozy. Quelques mois plus tard, du président gabonais Ali Bongo au fils du roi d'Arabie saoudite, la liste des chefs d'États peu démocratiques reçus à l'Élysée est déjà conséquente.

Dernier en date, invité mardi au palais pour un entretien d'une demi-heure: le président azerbaïdjanais Ilham Aliev. Pas tout à fait un démocrate, puisque la dynastie des Aliev, au pouvoir dans ce pays depuis vingt ans, est accusée par les ONG de défense des droits de l'homme de réprimer l'opposition et la liberté d'expression. Quant à Ilham Aliev lui-même, il a ravivé début septembre les tensions avec l'Arménie, en graciant un officier condamné pour le meurtre d'un militaire arménien. «On ne peut pas accepter qu'Aliev, un dictateur, puisse être en France, et en plus être reçu à l'Élysée», s'est insurgé mardi Hratch Varjabedian, directeur du Bureau français de la cause arménienne, tandis que 600 manifestants accueillaient le chef d'État au cri d'«Aliev fasciste, hors de France!»

«C'est quand la France est silencieuse qu'elle recule»
Conscient du caractère sensible de cette visite, l'Élysée a interdit ce jour-là aux photographes de presse d'accéder à la cour du palais. Et a pris soin, après la rencontre, de publier un communiqué affirmant que «le président de la République a appelé l'Azerbaïdjan à prendre les mesures nécessaires pour rétablir un climat de confiance avec l'Arménie». Une discrétion qui avait été poussée encore plus loin deux mois plus tôt, le 23 juillet, lors de la visite du roi de Bahreïn. Cette rencontre n'avait même pas été inscrite à l'agenda présidentiel. Et pour cause: le roi Hamad Ben Issa al-Khalifa est accusé d'avoir maté dans le sang, grâce au soutien de l'Arabie saoudite, un début de révolte en 2011. Soixante morts, selon Amnesty International, qui a dénoncé «le caractère quasi secret» de la rencontre de juillet.

«C'est quand la France est frileuse ou silencieuse qu'elle recule», affirmait pourtant le président dans son discours aux ambassadeurs, le 27 août, ajoutant qu'il fallait encourager «l'aspiration démocratique» des peuples, notamment «des printemps arabes». Alors, la realpolitik l'a-t-elle déjà emporté face à ces principes?

«C'est l'éternel débat entre la nécessaire politique des droits de l'homme et les tout aussi nécessaires contacts avec tous les dirigeants de la planète», analyse Didier Billion, directeur des études à l'Iris. Pour ce spécialiste des relations internationales, le fait que le président de la République rencontre des dictateurs ne pose pas de problème en soi. À deux conditions: «D'abord, il faut veiller à ne pas décrédibiliser la parole présidentielle en faisant des déclarations tonitruantes sur les droits de l'homme aussitôt contredites par les faits. Ensuite, la manière a son importance: on peut effectivement organiser ces rencontres plus discrètement, sans le décorum qui avait entouré par exemple la venue de Kadhafi». De ce point de vue, l'engagement formulé de manière ambiguë par François Hollande au Bourget paraît respecté: les dictateurs ne sont plus reçus «en grand appareil».


paroles paroles , pour lui rien n'est que paroles , mensonges , truquages !
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