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Areva : l'État ne veut pas de suppression d'emplois

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Message  livaste Mar 22 Nov - 21:11

Areva : l'État ne veut pas de suppression d'emplois


Par lefigaro.fr
Mis à jour le 22/11/2011 à 13:22 | publié le 21/11/2011 à 22:47

Le ministre de l'Economie François Baroin a annoncé qu'il recevrait demain le PDG d'Areva, Luc Oursel, pour «évoquer la situation de l'emploi» au sein du groupe.
u Figaro.fr

L'Etat n'acceptera pas que les entreprises dont il est actionnaire suppriment des emplois, a averti le ministre de l'Economie, en refusant cependant de prendre pareil engagement contre d'éventuelles suppressions de postes.

L'Etat n'acceptera que les entreprises dont il est actionnaire suppriment des emplois, a averti mardi le ministre de l'Economie François Baroin, en refusant cependant de prendre pareil engagement contre d'éventuelles suppressions de postes. Devant les journalistes, le ministre de l'Economie ne tarissait pas d'avertissements à l'adresse des patrons d'entreprises semi-publiques. «L'Etat étant actionnaire n'acceptera pas, quelles que soient les circonstances du ralentissement de l'activité économique, que cela se fasse au détriment de l'emploi», a-t-il prévenu. Il n'y aura pas de «suppressions d'emplois», a-t-il promis, «ni pour Areva ni pour les autres entreprises où l'Etat a une participation, quelle que soit la hauteur de cette participation». Interrogé sur la possibilité de suppressions de postes, en revanche, il a botté en touche, se contentant de marteler que «l'emploi doit être la priorité des priorités» et que «l'emploi ne sera pas une variable d'ajustement».

Le groupe nucléaire français Areva pourrait annoncer en décembre 2700 à 2900 suppressions d'emplois, dont 1300 en Allemagne et plus de 1000 en France, selon des sources proches du dossier citées par l'Agence France Presse (AFP) lundi soir. La direction du groupe a aussitôt «démenti catégoriquement» les informations «sur les suppressions d'emplois en France».

Dans la foulée, le ministre de l'Economie François Baroin a annoncé qu'il recevrait mardi le PDG d'Areva, Luc Oursel, pour «évoquer la situation de l'emploi» au sein du groupe. Dans un communiqué, le ministre «se félicite qu'Areva ait démenti» ces informations concernant la France. «L'objectif d'amélioration de la rentabilité fixé à Areva par l'Etat actionnaire (...) ne sera pas poursuivi au détriment de l'emploi en France».

Dans le brouillard sur son avenir depuis la catastrophe de Fukushima, le groupe nucléaire français pourrait également annoncer, dans son plan stratégique du 13 décembre en cours de finalisation, qu'il ampute de 40% ses investissements dans les cinq prochaines années ainsi que d'importantes cessions pour parvenir à partir de 2013 à des économies de 500 millions d'euros par an, selon les mêmes sources.

Un document interne, dont l'AFP détient une copie, stipule néanmoins qu'«il est prévu de réduire les effectifs des fonctions support en France d'environ 1000 à 1200 personnes. Cela représente 15-18% des fonctions support du groupe et environ 4% des emplois français». «Ce dispositif serait annoncé en décembre 2011 dans le cadre de la présentation du plan stratégique», précise le texte.

Dans un communiqué, le ministre de l'Industrie Éric Besson a pour sa part maintenu qu'«aucune suppression d'emploi n'est prévue en France chez Areva».

Aucune fermeture de site industriel en France
Areva emploie 48.000 personnes dans le monde, dont 28.000 en France. Les réductions d'effectifs dans l'Hexagone visent les «fonctions support» (services juridique, financier, communication, ressources humaines, etc). Elles se feraient par le biais «des départs en retraites et démissions» mais Areva juge «nécessaire de mettre en place un plan de départs volontaires», selon le document de l'AFP.

Aucune fermeture de site industriel n'est prévue à ce stade, mais un éventuel abandon de l'EPR de Penly (Seine-Maritime) pourrait changer la donne.

En Allemagne, où il a subi l'arrêt programmé de l'atome civil d'ici 2022, Areva prépare des «mesures sévères» entraînant 1300 suppressions d'emplois, soit 20% du personnel allemand, avec la «fermeture progressive» d'une usine, des réductions d'effectifs sur deux autres sites et la cession d'un quatrième.

Enfin, le groupe public français veut supprimer 360 postes en fermant trois usines de combustible, deux aux Etats-Unis (Lynchburg, Erwin) et celle de Dessel en Belgique.

Les projets d'investissement amputés
Mais le plan du fleuron nucléaire français, dont la version finale doit être validée en conseil de surveillance le 12 décembre, ne s'arrête pas là. Au niveau des investissements, Areva ampute ses projets actuels, qui prévoyaient 12 milliards d'euros de dépenses d'ici 2016. Il vise à redescendre à 7 milliards d'euros en «reportant» des projets.

Aux suppressions d'emplois s'ajoute également un important plan de cession: Areva veut vendre les 26% qu'il détient dans le groupe minier Eramet (nickel, manganèse, alliages) et qui valent au cours actuel environ 600 millions d'euros.

Areva veut également céder sa participation majoritaire de 63% dans le groupe d'or canadien La Mancha (valant 160 millions d'euros au cours actuel) et céder sa filiale Canberra, numéro 1 mondial de la mesure nucléaire, pour boucler le financement de son plan.

Objectif: parvenir dès 2013 à 500 millions d'euros d'économies annuelles, puis 750 millions d'euros d'ici 2015, soit 9% de ses coûts.

Pour Areva, il y a urgence: la situation financière du groupe est jugée «très difficile» en interne, selon une source proche du dossier, et le gouvernement a donné injonction au groupe public (détenu à 87% par l'Etat) d'améliorer ses résultats.

Les effectifs ont augmenté 11% plus vite que le chiffre d'affaires et Areva prévoit un résultat opérationnel de nouveau «lourdement négatif» cette année, après la perte de 423 millions en 2010. Les investissements ont explosé et amputé la trésorerie, négative depuis 2006, tout en gonflant la dette.

La poursuite de cette trajectoire «n'est pas tenable» selon le document interne d'Areva, qui veut marquer une «inflexion nette à brève échéance», dans un contexte où il est lui difficile d'emprunter avec la baisse de sa note du fait de la catastrophe de Fukushima et la crise financière.

Certains vont réagir , puisqu'il parait que " il faut faire de la production hors Europe pour conserver le maximum d'emplois en France dans l'industrie."
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Areva : l'État ne veut pas de suppression d'emplois  Empty Re: Areva : l'État ne veut pas de suppression d'emplois

Message  livaste Mer 23 Nov - 10:34

Areva pourrait licencier à l'étranger
AFP Publié le 23/11/2011 à 11:13
Figaro.fr
Le ministre de l'Industrie, Eric Besson, a reconnu aujourd'hui qu'il était "possible" que le groupe nucléaire public Areva, qui s'est engagé hier à préserver les emplois en France, supprime des emplois à l'étranger, en particulier en Allemagne. "Il n'y aura pas de plan de restructuration" chez Areva en France, a affirmé le ministre sur RMC et BFM TV. En revanche, "à l'étranger, c'est possible" et "c'est assez cohérent", a-t-il relevé.

"L'une des questions qui se pose pour Areva, c'est l'Allemagne. A partir du moment où l'Allemagne a arrêté d'ores et déjà sept réacteurs (nucléaires) il y a quelques semaines, il est assez logique que les salariés d'Areva ne puissent pas continuer leur travail", a poursuivi le ministre.

Le patron d'Areva, Luc Oursel, s'est engagé hier auprès du gouvernement à épargner les emplois du groupe en France, au lendemain de la révélation par l'AFP d'un projet de suppression de plus de 1.000 emplois dans l'Hexagone. Selon un document interne, Areva (détenu à 87% par l'Etat français) avait prévu un total de 2700 à 2900 suppressions de postes en Allemagne (1.300), Belgique (160), Etats-Unis (200), mais aussi en France, via notamment un plan de départs volontaires.

Mondieu , quelle erreur , c'est en France qu'il faut licencier , Pratt vous le confirmera !!!!
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