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PS : Qui a ses chances ?

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Message  Bertolt_Brecht Jeu 15 Sep - 7:16

Hollande toujours largement en tête

BVA et ses partenaires ont décidé d'interroger les Français juste avant le premier grand débat sur la primaire, en interrogeant un échantillon très important de la population.
Les enseignements de cette dernière enquête réalisée avant le vrai démarrage de la campagne sont riches.

Deux informations principales se dégagent :

- A moins d'un mois du second tour, le potentiel de participation à la primaire est très spectaculaire. Un quart des Français (25%) envisage d'y participer et 15% se déclarent aujourd'hui absolument certains d'y participer (note de probabilité de 10/10), soit un potentiel de 6,5 millions d'électeurs. Charge au PS désormais de bien informer l'opinion sur les modalités techniques et pratiques de participation (encore largement méconnues) pour approcher ce chiffre impressionnant.
En fournissant ces efforts et en proposant des débats de qualité, le PS pourrait dépasser la fourchette haute de l'objectif de participation qu'il s'était initialement fixé. Pour obtenir 3 millions de participants le mois prochain il suffirait au PS de ne mobiliser que la moitié des actuels « certains ».

- Le fait de disposer d'un très important échantillon de départ (2645 Français, 1265 sympathisants de gauche, 676 répondants envisageant de participer et 402 se déclarant absolument certains de le faire) nous permet de proposer une photographie d'avant campagne beaucoup plus précise que la plupart des sondages réalisés jusqu'à présent. Ce rapport de force confirme que deux candidats sont bien nettement devant les autres, Hollande et Aubry, qui réunissent à eux seuls plus des trois-quarts des intentions de vote et montre bien une réelle percée du premier sur la deuxième avec 47% des intentions de vote pour Hollande contre 29% pour Aubry (auprès des « certains »). Une telle avance au premier tour garantirait à Hollande la victoire au 2nd tour. Dans sa dynamique actuelle il peut même espérer finalement l'emporter dès le premier tour. Mais la campagne ne fait que démarrer, Aubry peut encore rattraper Hollande comme elle y était parvenue après son annonce de candidature avant l'été. Pour cela il faudra faire vite et marquer des points lors des débats télévisés à venir.

1) Un potentiel de participation très impressionnant : un quart des Français (25%) envisagerait de participer et 15%, soit 6,5 millions de personnes, se déclarent même absolument certains de voter (probabilité de 10/10)

La photographie commence à être de plus en plus nette. A moins d'un mois de la primaire un quart des Français (25%) envisage toujours d'y participer s'attribuant une note de probabilité de participation de 8/10, 9/10 ou 10/10.

Si l'on ne conserve que ces derniers, les « 10/10 », aujourd'hui absolument certains de participer à la primaire, cela représente un peu plus d'une personne sur sept en France (15%), soit 6,5 millions d'électeurs potentiels si l'on rapporte ce chiffre à la population adulte inscrite sur les listes électorales.

Pour transformer ce potentiel, encore faudra-t-il que le PS communique largement sur les modalités techniques et pratiques de participation à sa primaire. Qui peut voter ? Sous quelles conditions ? Où ? Quand ? Comment ? Beaucoup de Français les ignorent, y compris parmi les plus motivés.
A cette condition, même partiellement remplie, et, si les débats télévisés ne rebutent pas trop les électeurs (il faudra exposer ses idées, se distinguer, intéresser MAIS sans se diviser), le PS pourra tabler, au pire, sur un corps électoral de plus de 3 millions d'électeurs (soit la moitié des « certains » actuels). En clair, ce qui était affiché initialement comme son hypothèse haute constituerait à cette condition plutôt une hypothèse basse. Inversement, atteindre comme l'espère Arnaud Montebourg 4 à 4,5 millions d'électeurs n'est pas du tout extravagant.

Le profil sociologique des électeurs ? qu'ils soient aujourd'hui certains ou probables ? est particulièrement typé. Le taux de participation est corrélé à l'âge (montant, en composition, de 12% chez les 18-24 ans à 27% chez les plus de 65 ans) un électeur sur deux ayant plus de 50 ans et 46% étant inactif (retraités pour l'essentiel). Parmi les actifs, la catégorie socio-professionnelle montre une origine très populaire de l'électorat (65% des votants actifs seront ouvriers ou employés contre 17% de cadres). Enfin, au niveau politique, le profil est clairement celui d'électeurs de gauche avec 73% des « certains » qui se reconnaissent dans un parti de gauche dont 52% qui se définissent comme socialistes. La primaire pourrait compter autant d'électeurs d'extrême-gauche qu'écologistes (11% contre 10%). Enfin, si un entrisme d'électeurs de droite n'est pas exclu (15% des électeurs se revendiquent UMP ou FN) il reste d'autant plus marginal que ceux-ci semblent choisir en fonction de leur préférence sincère (près de 50% optent pour Hollande qui est par ailleurs le candidat PS qu'ils rejettent le moins dans les sondages de popularité) plutôt que pour biaiser la primaire en choisissant celui ou celle qui serait à leurs yeux le pire candidat possible pour le PS.

2) Avec 47% auprès des électeurs certains d'aller voter, Hollande est en nette pôle position et relègue Aubry à près de 20 points . Si elle peut encore le rattraper avec la campagne et les débats TV, les autres candidats semblent pâtir d'un trop important retard

Beaucoup de polémiques sur les sondages d'intentions de vote ou de préférence à la primaire ont eu lieu ces dernières semaines. Les principales limites ? réelles ? pointées portant sur la faiblesse des échantillons et l'incertitude sur ce que sera le corps électoral (les « certains » ? les « probables » ? Les sympathisants de gauche finalement tous potentiellement électeurs ?)

Plus de doute ici : d'une part, les grandes tailles d'échantillons (2645 Français, 1265 sympathisants de gauche,676 électeurs probables, 402 électeurs se déclarant « certains ») garantissent de faibles marges d'erreurs statistiques, d'autre part, le fait que les hiérarchies comme les scores observés pour chaque candidat soient largement identiques quelle que soit la population concernée (sympathisants, électeurs probables, électeurs certains) sont autant de garanties que la photographie prise avant le premier grand débat est peu pixellisée et même assez nette. Rien ne dit évidemment qu'elle n'évoluera pas avec la campagne.

Deux favoris se sont détachés depuis des mois : Hollande et Aubry qui réunissent sur leurs noms plus des trois-quarts des intentions de vote (aussi bien auprès des « certains » que des « probables »). Le premier a pris en cette rentrée un très sérieux ascendant sur la seconde, la dominant désormais de 18 points avec 47% contre 29% des intentions de vote des électeurs les plus certains d'aller voter. Dans sa dynamique actuelle, il peut même briguer une victoire au premier tour, dépassant déjà les 50% auprès électeurs certains et socialistes (53%).

Martine Aubry a donc pris du retard durant l'été, mais peut encore espérer rattraper son adversaire durant la campagne et notamment grâce aux débats télévisés. Elle y était déjà parvenu avant l'été après son annonce officielle de candidature. Il faut dire que si l'animosité entre les deux candidats est réputée forte, elle ne touche nullement leurs électorats respectifs. Les sondages d'avant l'été ont assez bien montré combien la porosité entre les deux votes était grande, un même électeur passant aisément de l'un à l'autre au fil des semaines.

Au contraire, leurs profils sociologiques d'électorats, qui s'étaient un temps rapprochés, sont de nouveau assez distincts : Hollande séduit nettement plus les quadras (45% contre 34%) et surtout les plus de 50 ans (55% contre 24%), mais aussi les cadres (43% contre 29%) et les employés (50% contre 28%) alors qu'Aubry le bat auprès des jeunes (36% contre 32% auprès des moins de 34 ans) des professions intermédiaires (42% contre 30%) et l'égale auprès des salariés du public (38%).

D'un point de vue stratégique, ce décalage sociologique et générationnel explique sans-doute la volonté récente de Hollande de donner des gages (les 70 000 postes d'enseignants) à cet électorat encore davantage attaché à Aubry. Réciproquement, la domination d'Aubry auprès des jeunes et le fait que la domination de Hollande soit un peu moins forte auprès de l'ensemble des sympathisants de gauche (13 points d'avance) qu'auprès des Français certains d'aller voter (18 points d'avance) devrait plutôt inciter l'entourage de Martine Aubry à communiquer le plus largement possible auprès des « populations du silence » (jeunes, catégories populaires) afin de les inciter à participer au vote.

Avec des scores respectifs de 13% (Royal), 6% (Montebourg), 4% (Valls) et 1% (Baylet), les autres candidats démarrent très loin des deux favoris. Ce n'est pas une surprise, les sondages précédents le soulignaient déjà.

En revanche notre sondage confirme bien que l'écart actuel entre Royal et les deux favoris est bien plus important (16 points) que celui la séparant du quatrième (Montebourg n'est qu'à 7 points). Ce faible niveau par rapport au statut médiatique qui lui est toujours conféré est valable quelle que soit la catégorie d'électeurs (certains, probables, etc.)
Disposant d'un électorat réputé plus fidèle, elle peut toutefois espérer être mécaniquement la principale bénéficiaire de l'effondrement de d'un des deux favoris au profit de l'autre. Mais dans ce cas, elle ne pourra plus guère être « l'arbitre » de la primaire, celui ayant « fait le trou » ? comme Hollande pour le moment ? n'ayant plus besoin de ses reports de voix pour l'emporter.
Outre une certaine singularité quant au rapport à leur championne, les électeurs Royalistes ne se distinguent guère sociologiquement. Tout au plus peut-on noter que si cet électorat n'est pas plus féminin que masculin (14% auprès des hommes et 12% auprès des femmes), les Royalistes sont particulièrement nombreux parmi les plus jeunes (29% des 15-24 ans), et sont plus nombreux que la moyenne auprès des sympathisants de droite (avec 20%, Royal est la deuxième auprès d'eux après Hollande), qui, pourtant (ou parce que ?) l'apprécient très peu dans les sondages de popularité.

GAEL SLIMAN - Directeur Général Adjoint de BVA

Enquête réalisée auprès d'échantillons de Français interrogés par téléphone et internet du 7 au 14 septembre 2011. Echantillon de 2 645 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l'échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l'interviewé après stratification par région et catégorie d'agglomération.

Bientôt ils vont réussir le tour de force d'avoir plus de votants lors de leur primaire que lors de l'élection présidentielle...

Enfin, s'ils atteignent vraiment ce taux de participation, on ne pourra pas leur reprocher une primaire élitiste au moins et le candidat qui en ressortira... ben candidat mais pas pareil bénéficiera d'une certaine légitimité.
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Message  Bertolt_Brecht Jeu 15 Sep - 7:42

Primaire socialiste: premier débat télévisé des six candidats

A 24 jours du premier tour de la primaire PS, les six candidats débattront face aux Français lors d'une première confrontation télévisée, jeudi soir sur France 2, où chacun compte marquer sa différence, dans une mise en scène réglée au cordeau.

Réunis en arc de cercle, les six candidats - quatre hommes et deux femmes - seront debout derrière des pupitres pour le débat qui débutera à 20H35. De gauche à droite: Arnaud Montebourg, Jean-Michel Baylet, François Hollande, Martine Aubry, Manuel Valls et Ségolène Royal.

Preuve de la minutie de la préparation: leur place a été tirée au sort sous contrôle d'huissier, sous l'oeil de l'avocat Jean-Pierre Mignard, porte-parole de la "haute autorité des primaires citoyennes", mise en place au PS.

Le décor est celui du magazine "Des paroles et des actes" présenté par David Pujadas.

France 2, en partenariat avec Le Monde, prévoit un scénario réglé comme du papier au musique pour ce débat de 119 minutes : une minute de présentation pour chaque candidat, puis dix minutes d'interview successivement sur leur programme lors de "grands oraux" devant trois journalistes, avec thème imposé, la crise et un thème choisi par le candidat. Dans la troisième partie, de 50 minutes, ils pourront s'interpeller et répondre. Avant un mot de conclusion pour chacun.

Pour Benoît Hamon, porte-parole du PS, "là où les Français peuvent considérer que c'est encore flou entre les uns et les autres, ce débat leur apportera des clarifications". Harlem Désir, premier secrétaire par intérim, attend "un échange de très grande qualité", portant "sur le fond".

Marquer sa différence sur la crise, la défense, l'éducation, la fiscalité ou les retraites, trouver la petite phrase qui sera percutante sans être insultante pour le camarade: tel est le défi lancé aux candidats, qui ont obligation de respecter la charte éthique de la primaire et de se retrouver unis au soir du second tour le 16 octobre.

Le risque : un débat lénifiant, où tous s'observeraient, de crainte d'un dérapage fatal ou d'une faute.

Est-ce un débat clé ? "S'il y a une faute oui. Vous gagnez lorsque d'autres ont perdu", juge François Hollande, favori des sondages. Pour lui, "la difficulté de l'exercice tient au nombre de participants. Le "plus intéressant sera la troisième partie". "Il ne faut pas apparaître comme étant assiégé, il faut plutôt dire ce qu'on ferait dans telle ou telle position", selon lui.

Pour l'entourage de Martine Aubry, sa challenger, l'émission "va être l'occasion de sentir l'épaisseur" des candidats, qui auront une "visibilité" d'autant plus "forte" qu'il y aura de l'audience. Pour autant, "il y a des débats qui changent les choses et d'autres non".

Manuel Valls est plus offensif: se voulant "respectueux" mais aussi "agitateur d'idées", il affirme dans le gratuit vouloir savoir la "position de chacun sur la façon dont on réforme les retraites, sur la dépense publique, sur la fiscalité".

L'ex-candidate à la présidentielle, Ségolène Royal, la seule qui a connu l'exercice en 2006, assure avoir "beaucoup changé" depuis, gagnant "en maturité, en profondeur".

Arnaud Montebourg espère qu'il s'agira d'abord d'un débat d'idées et pas "de personnes".

Quant à Jean-Michel Baylet, candidat PRG, il veut croire qu'il pourra à cette occasion "expliquer en quoi son projet est différent" de celui des socialistes.

AFP

Ça semble bien organisé, bien lissé, à voir ce que ça donnera sur le vif et s'ils pourront retenir les petites piques pour se tenir au fond.
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Message  erictron Ven 16 Sep - 18:29

et soudain la droite est devenu ringarde

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Message  livaste Ven 16 Sep - 19:15

Ça semble bien organisé, bien lissé,

d'après les commentaires que j'ai lu sur tous les quotidiens , ça ne cassait pas 3 pattes à un canard !!! Very Happy
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Message  Bassai Dai Sam 17 Sep - 5:39

Hollande semble être le favori ...pour l'instant .

Mefiez vous de la mère Aubry , elle peut créer la surprise .

J'ai cru comprendre que le peuple de gauche la préfère au flamby et la juge plus capable de mettre en place le projet socialiste dans le contexte économique actuel .
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Message  Invité Sam 17 Sep - 8:53

Je ne suis pas PS, mais je préfère, sans compraison, Aubry à Hollande, effectivement.

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Message  livaste Sam 17 Sep - 10:43

y aurait pas d'autres choix possibles ???? Very Happy
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Message  Invité Sam 17 Sep - 17:09

aucun n'a le charisme du poste à pourvoir...c'est affligeant!
si, un pourrait l'avoir c'est Valls mais, quand on voit l'équipe PS(qui sera la même pour tous les candidats quoiqu'il arrive)... c'est kit kit bourricot!

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