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Une étrange affaire

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Message  livaste Dim 3 Juil - 8:05

La fille voit sa mère tuée en rêve, son père condamné


Par Flore Galaud

02/07/2011 | Mise à jour : 17:01

C'est un cauchemar récurrent de la fille de Christian Carrié, qui avait assisté au meurtre à l'âge de 2 ans, qui a permis aux enquêteurs de retrouver sa trace. Condamné à 30 ans de réclusion, il compte faire appel.

Pour les assises du Gard, cela ne fait aucun doute : Christian Carrié a bien tué sa compagne Djamella, mystérieusement disparue en 1998. Àgé aujourd'hui de 50 ans, il a été condamné vendredi soir à trente ans de réclusion criminelle, assortie d'une peine de sûreté des deux tiers. Une peine bien plus lourde que celle demandée par l'avocat général, qui avait requis vingt ans. Christian Carrié a déjà annoncé son intention de faire appel.

Cette condamnation met fin à près de quinze ans d'une bien étrange affaire. Car pendant longtemps, les proches de Djamella ont cru qu'elle s'était enfuie du domicile conjugal pour suivre un autre homme. Régulièrement, ils recevaient des lettres d'elle confortant cette théorie. Des lettres qui, l'ignoraient-ils à l'époque, étaient en réalité rédigées par Christian Carrié lui-même.

Les gendarmes, eux-aussi, privilégiaient cette hypothèse : Djamella avait eu un passé difficile, ballottée de foyers en foyers. Pendant près de dix ans, l'enquête ouverte pour disparition a donc piétiné. Avant de connaître un incroyable coup de théâtre, en 2005. Cette année-là, Laura*, la fille du couple que Christian Carrié élève seul, est placée dans un foyer. La justice pense qu'elle est victime d'inceste.

«Mon papa plante un couteau dans le cou de ma maman»
Un soir, alors âgée de 9 ans, Laura confie à ses éducateurs être hantée par un cauchemar. «Mon papa prend un couteau, il le plante dans le cou de ma maman. Je vois mon papa. Je vois ma maman. Ma maman tombe par terre sur le dos et le sang coule par terre». La fillette est aussitôt entendue par un juge d'instruction et les investigations concernant la disparition de sa mère reprennent.

De nombreux témoignages rapportent alors que Christian Carrié est un homme jaloux, alcoolique et violent. Qui allait jusqu'à séquestrer, parfois, sa compagne. Que cette dernière voulait le quitter, et qu'elle avait bien l'intention de partir avec sa fille, âgée de 2 ans au moment de sa disparition. Interrogé, Christian Carrié, qui entre-temps a été condamné à quatre ans de prison ferme pour avoir sexuellement abusé de sa fille, nie les faits. Djamella, martèle-t-il, a bien quitté la région pour s'enfuir avec d'autres hommes.

Le 12 décembre 2008, il craque devant le juge, à qui il livre cette confession terrifiante : «Elle est venue un soir et on s'est disputé. Elle a tapé Laura, elle a attrapé un couteau à la cuisine et voulait me tuer et, manque de pot, je l'ai poignardée. Laura était par terre et pleurait. J'ai enlevé le couteau comme ça et le sang a giclé partout». Christian Carrié raconte ensuite comment il s'est débarrassé du corps : «J'ai découpé le corps en morceaux, ça a duré toute la nuit. J'en ai mis dans des conteneurs publics, j'en ai donné aussi aux chiens. De la viande crue et j'en ai aussi fait cuire pour les chiens».

Un personnage inquiétant
Un mois plus tard, l'homme se rétracte. «Il a fait ses aveux dans des conditions particulières. Après s'être reposé, il est revenu sur ses déclarations. Il nie désormais toute implication dans ce crime», explique son avocat, Me Antoine Garcia, dans les colonnes du Parisien. Des investigations scientifiques poussées se sont déroulées dans la maison et il n'a pas été trouvé de sang, il n'y a pas de corps. En fait, il ne reste que les rêves d'une gamine», poursuit-il.

Tout au long de la semaine, c'est toutefois un personnage inquiétant qui a été dépeint aux jurés gardois. «Il saignait les moutons vivants dans sa cuisine. Il les découpait en morceaux et les congelait... Un jour, il a pendu un petit chien qui aboyait trop, selon lui. Comme il ne mourait pas assez vite, il l'a achevé à coups de pelle... Une autre fois, il a pendu une chèvre par les pattes arrières et l'a éviscérée vivante...», est ainsi venu témoigner un ancien proche à la barre.

Pour autant, Christian Carrié a continué à marteler son innocence. Sans vraiment convaincre. Au procès était présente Laura, aujourd'hui âgée de 15 ans, venue avec sa famille d'accueil. La jeune fille s'était constituée partie civile. Si c'est bien elle qui a raconté aux enquêteurs son cauchemar récurrent, pour autant, confiait son conseil, Me Françoise Delran, juste avant le début du procès, elle «ne parvient pas à croire à la culpabilité de son père et imagine que sa maman va revenir». Les assises du Gard en ont décidé autrement.

Certes le bonhomme semble une brute mais , condamner sans preuve si ce n'est le rêve d'une gamine qui aurait un souvenir enfoui acquis à l'âge de 2 ans , c'est quand même étrange .
livaste
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