Audition de 2 super-flics au Parlement
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Audition de 2 super-flics au Parlement
Espionnage de journalistes : audition de deux super-flics au Parlement
04.11.2010, 13h15 | Mise à jour : 14h15
La Délégation parlementaire aux Renseignements (députés et sénateurs) a auditionné le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et le directeur de la DCRI, Bernard Squarcini, sur les affaires d'espionnage de journalistes. L'audition conjointe, à huis clos, a duré deux heures et demie, jeudi matin, dans une salle de l'Assemblée nationale.
Initialement dédié au terrorisme, l'ordre du jour en a été modifié en raison de l'actualité.
Elle intervient en effet après les révélations du Canard Enchainé concernant l'existence d'une cellule, dirigée depuis l'Elysée, chargée de surveiller les journalistes enquêtant sur des sujets supposés sensibles.
Dans la matinée, invité sur France 2, Brice Hortefeux avait démenti l'existence d'une telle officine en marge des services officiels.
De son côté, Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a affirmé à l'AFP qu'"il n'existe pas de cabinet noir à la DCRI". Des élus de gauche ont réclamé une enquête.
Les propos échangés lors de l'audition n'ont pas été dévoilés, certains participants invoquant le "secret défense".
Dans le même temps, le site d'information Mediapart, dirigé par Edwy Plenel, qui a joué un rôle important dans la révélation de l'affaire Bettencourt, a annoncé jeudi que deux de ses journalistes, enquêtant sur les affaires Karachi et Bettencourt, ont fait l'objet d'une surveillance des services français.
"Géolocalisés" lors de leurs déplacements
"Nous avons appris que nous avons été géolocalisés lors de nos déplacements en mars-avril, alors que nous enquêtions sur les rétrocommissions et l'attentat de Karachi avec Fabrice Arfi, explique Fabrice Lhomme, l'un des deux journalistes de Mediapart concernés. A l'époque, nous avions des rendez-vous aussi bien avec Claude Guéant, Brice Hortefeux ou Bernard Squarcini, mais aussi avec des informateurs discrets comme d'ancien responsables des services secrets".
Les deux journalistes ont enquêté pour leur livre publié en mai, "Le contrat, Karachi l'affaire que Sarkozy voudrait oublier" (éditions Stock. "Ces opérations "ont été réactivées quand, à partir de juin, nous avons commencé à travailler sur l'affaire Bettencourt", ajoute Fabrice Lhomme.
Dans un éditorial mis en ligne sur le site, son fondateur Edwy Plenel interpelle jeudi Nicolas Sarkozy sous le titre "Espionnage d'Etat des journalistes: Monsieur le Président, cela vous concerne".
http://www.leparisien.fr/politique/espionnage-de-journalistes-audition-de-deux-super-flics-au-parlement-04-11-2010-1135854.php
04.11.2010, 13h15 | Mise à jour : 14h15
La Délégation parlementaire aux Renseignements (députés et sénateurs) a auditionné le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard, et le directeur de la DCRI, Bernard Squarcini, sur les affaires d'espionnage de journalistes. L'audition conjointe, à huis clos, a duré deux heures et demie, jeudi matin, dans une salle de l'Assemblée nationale.
Initialement dédié au terrorisme, l'ordre du jour en a été modifié en raison de l'actualité.
Elle intervient en effet après les révélations du Canard Enchainé concernant l'existence d'une cellule, dirigée depuis l'Elysée, chargée de surveiller les journalistes enquêtant sur des sujets supposés sensibles.
Dans la matinée, invité sur France 2, Brice Hortefeux avait démenti l'existence d'une telle officine en marge des services officiels.
De son côté, Bernard Squarcini, patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), a affirmé à l'AFP qu'"il n'existe pas de cabinet noir à la DCRI". Des élus de gauche ont réclamé une enquête.
Les propos échangés lors de l'audition n'ont pas été dévoilés, certains participants invoquant le "secret défense".
Dans le même temps, le site d'information Mediapart, dirigé par Edwy Plenel, qui a joué un rôle important dans la révélation de l'affaire Bettencourt, a annoncé jeudi que deux de ses journalistes, enquêtant sur les affaires Karachi et Bettencourt, ont fait l'objet d'une surveillance des services français.
"Géolocalisés" lors de leurs déplacements
"Nous avons appris que nous avons été géolocalisés lors de nos déplacements en mars-avril, alors que nous enquêtions sur les rétrocommissions et l'attentat de Karachi avec Fabrice Arfi, explique Fabrice Lhomme, l'un des deux journalistes de Mediapart concernés. A l'époque, nous avions des rendez-vous aussi bien avec Claude Guéant, Brice Hortefeux ou Bernard Squarcini, mais aussi avec des informateurs discrets comme d'ancien responsables des services secrets".
Les deux journalistes ont enquêté pour leur livre publié en mai, "Le contrat, Karachi l'affaire que Sarkozy voudrait oublier" (éditions Stock. "Ces opérations "ont été réactivées quand, à partir de juin, nous avons commencé à travailler sur l'affaire Bettencourt", ajoute Fabrice Lhomme.
Dans un éditorial mis en ligne sur le site, son fondateur Edwy Plenel interpelle jeudi Nicolas Sarkozy sous le titre "Espionnage d'Etat des journalistes: Monsieur le Président, cela vous concerne".
http://www.leparisien.fr/politique/espionnage-de-journalistes-audition-de-deux-super-flics-au-parlement-04-11-2010-1135854.php
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
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Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Audition de 2 super-flics au Parlement
encore un pseudo-scoop pour faire passer Sarkozy comme un chien de garde ...un berlusconi bis ... c'est risible.
Invité- Invité
Re: Audition de 2 super-flics au Parlement
Comme argumentation on ne peut pas dire mais on doit pouvoir trouver mieux !franline a écrit:encore un pseudo-scoop pour faire passer Sarkozy comme un chien de garde ...un berlusconi bis ... c'est risible.
Il ne s'agit pas d'un pseudo scoop mais d'une réalité ... ! Je ne vois pas matière à rire ... mais je sais que je n'ai pas d'avis à donner !
Jeanclaude- Député
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Re: Audition de 2 super-flics au Parlement
ah bon ; les journalistes peuvent prouver leurs dires ? c'est encore un coup de manipulation avant les prochaines présidentielles .
Invité- Invité
Re: Audition de 2 super-flics au Parlement
franline a écrit:ah bon ; les journalistes peuvent prouver leurs dires ? c'est encore un coup de manipulation avant les prochaines présidentielles .
Non seulement ils doivent pouvoir prouver leurs dires mais ils doivent le faire !
Des coups de manip' avant les présidentielles on en aura d'autres ... ne te fais aucune illusion la-dessus !
Jeanclaude- Député
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