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David Cameron mène sa croisade pour moins de dépenses étatiques.

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David Cameron mène sa croisade pour moins de dépenses étatiques. Empty David Cameron mène sa croisade pour moins de dépenses étatiques.

Message  La bête blonde Teuton Sam 30 Oct - 6:01

http://www.lefigaro.fr/international/2010/10/29/01003-20101029ARTFIG00624-le-train-de-vie-de-l-europe-dans-le-collimateur.php



Le train de vie de l'Europe dans le collimateur
CLAIRE GALLEN
29/10/2010 | Mise à jour : 23:38 Réagir
David Cameron, vendredi à Bruxelles, a mené le mouvement pour refuser la hausse de 6% du budget de l'UE.
David Cameron, vendredi à Bruxelles, a mené le mouvement pour refuser la hausse de 6% du budget de l'UE. Crédits photo : STRINGER BEIJING/REUTERS
Bruxelles va à son tour devoir se mettre à la diète.

Sous la pression de la Grande-Bretagne, les Vingt-Sept ont a appelé vendredi l'UE à limiter ses dépenses à l'heure de la crise. Il est «essentiel» que le budget «reflète les efforts de consolidation menés par les États membres» pour réduire leur déficit et leur dette, ont-ils souligné à l'issue du sommet.

Le premier ministre britannique avait affiché la couleur dès son arrivée à Bruxelles: pas question d'accepter la hausse des dépenses de près de 6% pour 2011 proposée par la Commission et par le Parlement européen. Après un aparté remarqué avec Nicolas Sarkozy et Angela Merkel en début de sommet, David Cameron a peu à peu réussi à gagner les autres pays à sa cause. «Ces propositions sont particulièrement inacceptables au moment où nous devons prendre des décisions difficiles au niveau national pour contrôler les dépenses publiques», martèle un texte à trois, repris par les Vingt-Sept. Les États membres ont proposé une hausse de 2,9% en septembre, et «nous n'accepterons pas d'aller plus loin».

L'initiative, annoncée dans la foulée des grandes manœuvres pour la réouverture du traité de Lisbonne, a été ­diversement appréciée, le président du Parlement ­Jerzy Buzek allant jusqu'à traiter le Britannique d'«anti-européen» selon des ­diplomates. Londres bénéficie déjà d'un confortable ­rabais au financement communautaire. Et au-delà de l'annonce médiatique qui fait l'unanimité, il faudra décider où l'on ­limite les dépenses, ce qui s'annonce délicat. Mardi par exemple, Paris, Rome et Berlin avaient rejeté l'idée d'une suppression des aides directes aux exploitants dans le cadre de la PAC.

Les contestataires ont pourtant des arguments à faire valoir - la Grande-Bretagne ne vient-elle pas de s'imposer à elle-même une cure d'austérité sans précédent? Bruxelles peut-elle raisonnablement faire la leçon aux capitales sans montrer l'exemple ? Sur ce point, les retraites confortables des anciens commissaires et l'entêtement des fonctionnaires européens à obtenir leur hausse contractuelle de salaire ont laissé une image désastreuse.


Retraites confortables



Le budget européen s'est élevé en 2010 à 123 milliards d'euros de paiements. C'est à la fois peu (1% de la richesse totale de l'Union) et beaucoup pour les États membres, qui assurent les trois quarts de ce financement.

Côté européen, on fait valoir que Bruxelles a mieux su maîtriser ses dépenses que les États membres ces dernières années. Surtout, on rappelle qu'avec le traité de Lisbonne l'Europe se trouve dotée de nouvelles prérogatives en matière d'affaires étrangères ou de recherche par exemple, qu'il faudra bien financer. La logique voudrait qu'au lieu d'empiler les compétences, les Vingt-Sept délèguent une partie de leurs pouvoirs. Un renoncement délicat pour des États jaloux de leurs prérogatives.

Pourtant il faudra sans doute une remise à plat du système de financement. Le Parlement semble prêt à accepter de limiter la hausse des dépenses en 2011 si en échange le chantier des ressources propres est ouvert. La Commission a lancé des pistes, comme la création d'une TVA européenne ou d'un impôt sur les sociétés. Il s'agit là d'un sujet explosif, reconnaît Alain Lamassoure, qui préside la commission budgétaire du Parlement européen. «Si on agite le chiffon rouge de l'impôt européen, on a 27 taureaux qui nous foncent dessus.»
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