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Les élus UMP font le choix de l'union derrière Sarkozy

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Message  livaste Mar 30 Mar - 12:09

Les élus UMP font le choix de l'union derrière Sarkozy
Mots clés : Sarkozy, Ump, Majorité, UMP

Par Bruno Jeudy

30/03/2010 | Mise à jour : 11:11 Réactions (26)



Tout a été fait pour éviter le déballage public. Ce lundi à la Maison de la chimie, l'heure n'était plus à la «reconstruction psychologique », selon la formule de Jean-François Copé mais à celle de la «construction politique». Les quelque 220 députés et sénateurs de la majorité sur un total de 466, réunis à huis clos pour un séminaire inédit consacré à l'après-régionales, ont vidé leur sac en présence du premier ministre. Pendant deux heures et demie, François Fillon les a écoutés. Une semaine après la déroute des régionales, les élus UMP ont globalement affiché leur soutien au président de la République qu'ils rencontreront, mercredi soir, à l'Élysée.

À l'issue de ce huis clos minutieusement préparé, le chef du gouvernement a pris la parole pendant quarante minutes. Une sorte de discours de politique générale. François Fillon n'a rien lâché. Il n'a pas repris à son compte le terme de «nouveau pacte majoritaire» martelé par Copé. «Nous allons et nous devons poursuivre les réformes malgré les critiques, malgré les doutes», a-t-il promis sans abandonner la moindre réforme engagée. «Je ne prétends pas que nous ayons tout réussi, a-t-il concédé. Mais nous sommes sur la bonne voie.» Sans surprise, il a placé la réforme des retraites au cœur de ses priorités ainsi que la lutte contre les déficits. Il a promis de mettre à l'ordre du jour la proposition de résolution UMP rappelant le principe de dignité de la femme. Quant au projet de loi sur l'interdiction du port du voile intégral, il a assuré : «Je vais proposer d'aller le plus loin possible dans l'interdiction générale», a-t-il conclu sous les applaudissements de la salle, en dépit des réserves formulées par le Conseil d'État. Certains élus sont cependant restés sur leur faim car le premier ministre ne leur a pas fourni de feuille de route précise d'ici à 2012. «Fillon est resté dans les clous. Il ne pouvait pas encore se faire acclamer comme la semaine dernière. Sarkozy ne l'aurait pas accepté», décrypte une élue sarkozyste déçue par le choix du président ne pas remanier davantage.

Les deux présidents de groupes parlementaires ont fait, au préalable, des interventions fondées sur l'union de la majorité autour du chef de l'État. Pour Jean-François Copé, «nous devons être au côté du candidat futur, le président de la République, face à une gauche rassemblée. Nous n'avons pas le droit de prendre le risque de la division». Le député maire de Meaux a défendu encore une fois l'idée d'un «nouveau pacte majoritaire» pour avoir «deux années utiles» avec «2012 en ligne de mire». Il a plaidé pour l'élaboration d'une «règle constitutionnelle afin de nous contraindre à l'équilibre des finances publiques». Seule nouveauté du jour. Quant à Gérard Longuet, il a estimé que «dans toute famille politique, il peut y avoir des différences, des divergences». Le patron des sénateurs UMP a reconnu que «tout ne peut pas être prioritaire» et qu'il fallait faire la pédagogie des réformes «très en amont sur le terrain».

Avant les discours de clôture, les élus ont enchaîné les interventions, de manière «sereine», selon le villepiniste Jacques Le Guen. Soixante-trois parlementaires ont pris la parole pour évoquer leurs préoccupations : les retraites, la maîtrise des déficits dont «les Français commencent à avoir l'angoisse», selon Valérie Rosso-Debord, le financement de la dépendance, mais aussi la sécurité et la laïcité. Le sénateur Jean-Pierre Fourcade a réclamé, sous les applaudissements, la suspension du bouclier fiscal, «tant que la situation budgétaire n'est pas assainie». Rapporteur du budget à l'Assemblée, Gilles Carrez a, lui, plaidé pour des «aménagements» dans les niches fiscales.

Beaucoup ont concentré leurs interventions sur le style de gouvernance du chef de l'État. La députée de Mulhouse Arlette Grosskost a regretté que le président «soit coupé de la base». Mais son analyse reste isolée. La majeure partie des élus UMP savent qu'ils ne doivent leur salut, autrement dit leur réélection, en 2012 qu'à la réélection de Sarkozy. «Si on est là, c'est grâce à lui», a reconnu l'ancien ministre Éric Raoult, qui a ajouté : «Je ne veux ni le Titanic ni le Bounty», autrement dit, ni le naufrage ni la révolte. Ce qui n'a pas empêché Bernard Debré de conclure : «Il nous avait dit : vous avez été élus grâce à moi. On lui dit maintenant : si tu veux être réélu, ce sera grâce à nous.»

et oui , Patriote , faudra t'y faire .

Et j'ajouterait qu'il faudrait être fou pour agir autrement , dans une fmille normale , dans les difficultés , on se serre les coudes , on s'entraide ,faisant taire les mésentente , seuls des égoistes des égocentriques , ne se plient pas à cette règle , valable pour les familles des hommes comme pour les familles politiques .
livaste
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