En août les boulets ne sont pas en vacances

Monde 12/08/2009 à 13h02
La police accuse un journaliste d’avoir commandité ses crimes


Course à l'audience, manipulation politique et complicité de meurtre. La police brésilienne enquête actuellement sur une affaire cumulant ces trois ingrédients. Directement impliqué, Wallace Souza, un homme politique et journaliste de la ville de Manaus, en Amazonie.

Agé de 50 ans, cet ancien officier de police est suspecté d'avoir commandité, avec son fils Rafael, au moins cinq meurtres pour doper ses audiences et servir son discours politique. Dans sa populaire émission quotidienne, Canal Livre, déprogrammée fin 2008, Souza avait pris l'habitude de dénoncer la violence et l'industrie du crime dans la région. Il en avait même fait un argument de campagne. Avec succès, puisqu'il venait d'être réélu pour la troisième fois consécutive à des fonctions régionales.
Stock d'armes illégales

Sauf que la présence ultra-rapide des équipes de Canal Livre sur les scènes de crime commençait à intriguer. Comme le raconte le Guardian, les choses se gâtent en octobre, quand un homme autrefois chargé de la sécurité de Souza est arrêté et inculpé pour neuf meurtres. Il déclare alors à la police qu'au moins un de ces assassinats a été commis afin d'en faire un sujet pour l'émission de son patron.

Une enquête est menée, et récemment, une descente de la police au domicile de Souza permet de découvrir plus de 100.000 dollars ainsi qu'un arsenal d'armes illégales. Des liens avec les trafiquants de drogue sont également mis en évidence.
«L'ordre d'exécution venait toujours de Souza et de son fils»

Aujourd'hui, la police n'a plus de doutes: Souza avait mis en place des équipes de tueurs. Particulièrement visés, les trafiquants de drogue ainsi éliminés ne gênaient plus les propres trafics de Souza, dynamisaient l'audience de son émission et servaient son discours politique.

«L'ordre d'exécution venait toujours de Souza et de son fils, qui alertaient ensuite les journalistes de l'émission pour arriver sur les lieux du crime avant la police», raconte à l'agence Associated Press le policier chef Thomaz Vasconcelos.
Cabale

Wallace Souza, qui n'est pas directement inculpé pour les meurtres, est toujours libre. Selon la BBC, son statut d'élu lui confère une immunité. Son avocat a balayé les accusations à l'encontre de son client, évoquant une cabale de ses anciens collègues policiers.

L'intéressé s'est défendu, indiquant avoir «organisé des enquêtes parlementaires sur le crime organisé, le système carcéral, la corruption, le trafic de drogue par la police et la pédophilie».

Un contrôleur aérien a été suspendu, ainsi que son supérieur, parce qu'il discutait au téléphone quand un petit avion et un hélicoptère sont entrés en collision à New York le week-end dernier. "Nous avons appris que le contrôleur aérien qui avait la charge du petit avion était occupé par une conversation téléphonique apparemment déplacée au moment de l'accident", a annoncé dans un communiqué l'agence américaine de l'aviation civile, la Federal Aviation Administration (FAA).

L'aiguilleur et son supérieur, qui a enfreint les règles en étant absent de son bureau, ont été suspendus, indique le communiqué. La FFA a estimé qu'il n'y avait "pas de raison de penser", à ce stade de l'enquête, que "le comportement des deux contrôleurs ait pu jouer un rôle dans l'accident". Cependant, "ce genre de conduite est inacceptable", ajoute l'agence.

Neuf morts

Neuf personnes, donc cinq touristes italiens, ont été tués le 8 août dans une collision entre un petit avion et un hélicoptère au-dessus de l'Hudson. C'était le premier accident mortel de ce type dans le ciel congestionné de New York depuis le 11 octobre 2006, quand deux personnes sont mortes à bord d'un petit avion qui s'était écrasé dans un gratte-ciel.

En janvier dernier, un Airbus A320 de la compagnie USAirways dont les moteurs étaient endommagés par des oiseaux, s'était miraculeusement posé sur l'Hudson quelques minutes après son décollage de l'aéroport de La Guardia, sans faire de victime.

Le PDG d'EDF Pierre Gadonneix avait demandé en juillet une hausse de 20% sur trois ans (Sipa)
La CFE-CGC des industries électriques et gazières a jugé, samedi 15 août, la hausse de 2,3% en moyenne des tarifs de l'électricité "insuffisante", selon un communiqué. Cependant, la centrale syndicale des cadres CFE-CGC "salue dans cette décision des pouvoirs publics la prise de conscience de la nécessité de relancer les investissements dans le système électrique", indique-t-elle. L'augmentation, selon elle, est "indispensable à l'avenir du système électrique français". Cependant, "ce mouvement tarifaire n'est pas à la hauteur des besoins actuels du système électrique français et moins encore des enjeux majeurs de préparation de l'avenir énergétique du pays", déplore le syndicat.
La CFE-CGC est le premier syndicat chez les cadres d'EDF.

Une hausse "modérée" d'après EDF
EDF avait annoncé vendredi que les tarifs réglementés de l'électricité allaient augmenter de 1,9% en moyenne pour les particuliers à compter du samedi 15 août, et de 4 à 5% pour les entreprises, soit une hausse de 2,3% en moyenne.
Ce chiffre est conforme à la volonté du gouvernement, qui avait saisi pour avis la Commission de régulation de l'énergie.
En août 2008, la hausse avait été de 2%.
EDF, qui voulait une augmentation bien supérieure, juge que la hausse annoncée est "modérée".
La hausse est en moyenne de 0,2 centime d'euros toutes taxes comprises par kilowatts/heure (tarif bleu), a indiqué EDF.

Une période difficile

"A titre d'illustration, l'impact de ce mouvement tarifaire pour un foyer logeant dans une habitation de 100 mètres carrés est compris entre 0,5 et 1,5 euros TTC par mois en moyenne, selon les usages et la consommation d'électricité", a expliqué EDF.
"1,9%, c'est quand même une mauvaise nouvelle", a déclaré Thierry Saniez, délégué général de l'association de consommateurs CLCV. "C'est un coût qui n'est pas anodin pour les consommateurs dans une période difficile".
"Nous déplorons cette hausse qui va impacter de manière négative le compte d'exploitation des entreprises", a déclaré Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, secrétaire général de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME). Il a évoqué des risques de "défaillance d'entreprises".
Les entreprises vont voir leur facture augmenter de 4 à 5% en moyenne.



Attentif aux dividendes

La CFDT d'EDF n'est pas spécialement opposé à cette hausse, "dans la mesure où elle est nécessaire à la politique de relance des investissements" de l'entreprise publique. "Mais nous serons extrêmement vigilants à la politique de dividendes car il faut que l'effort soit partagé", explique Patrick Larradet, administrateur CFDT chez RTE (filiale d'EDF).
En 2008, près de 2.5 milliards d'euros ont été versés en dividendes, ce qui représente 73% du bénéfice de l'entreprise. L'Etat, principal actionnaire avec 85% du capital, a reçu une grande partie de ces dividendes.
"L'Etat actionnaire serait mieux inspiré d'alléger les contraintes financières de l'entreprise publique en cessant de prélever près de deux milliards d'euros de dividendes par an, soit quatre fois l'effet de cette augmentation des tarifs", dénonce la CGT.
Le projet de hausse des tarifs de l'électricité, souhaité par le PDG d'EDF Pierre Gadonneix, qui a demandé en juillet une hausse de 20% sur trois ans, avait suscité des protestations de la part des associations de consommateurs et des syndicats. Un tel chiffre représenterait une hausse des prix de 6 à 7% par an.
(Nouvelobs.com avec AFP)

Qui gère ?
Devinez pourquoi même des syndicats ne regimbent pas à une hausse des prix à la consommation ? Parce que l'assiette des cotisations à leurs comités d'entreprise est assise précisément sur le chiffre d'affaires de ladite entreprise...Comment croire, sinon, des propos à portée économique dans la bouche de syndiqués qui ont plutôt l'habitude de dénigrer les actions de nuisance de pouvoir d'achat ? Comme quoi, la crédibilité des uns s'arrête vite où l'hypocrisie des autres prend le relais. CQFD.

ABUS
Les syndicats à E.D.F. SONT UN ÉTAT DANS L'ÉTAT

Avec moins de personnel celà marcherait aussi et même nombreux ils ne font pas leur travail

UN MOIS POUR UN BRANCHEMENT DE COMPTEUR

Ils se foutent du public !!!!

Réveillez vous bordel.

Facile lorsque on ne paie quasiment pas l'énergie
Facile de décreter une hausse mais pour les autres car il n'y a pas un seul employé edf qui paie le kw/h le tarif "normal".
Vive la justice sociale.

fafine c'est honteux !!!
c'est honteux!...le livret A descendu à 1,25% (et ce n'est pas fini !), l'EDF augmente de mini.2,3% (et ce n'est sûrement pas fini!).
Dés que quelque chose commence à s'améliorer (soit disant, l'emploi) selon FILLON et LAGARDE...l'etat nous sort toujours autre chose pour nous "plumer".
parce qu'il est sûr que: l'état veut nous "plumer" jusqu'à l'os !!!
C'est honteux !!!

rbpb reaffectation des investissements internationaux
l'article parle de pression de l'etat sur les dividendes ce qui est contraire a son role puisqu'il est ici pour gerer pour le peuple.Lagarde doit demander le remboursement des 7.5 milliards d'euros de trop payé pour l'achat du l'homologue britanique d'autant que cet achat ne sert que l'actionnaire et non le financeur historique qu'est le contribuable.lagarde est une pietre image de la politique, de l'usage de son poste non pas dans l'interet du peuple puisque meme l'entretien est negligé sur le territoire, non dans l'interet des actionnaire car 2 milliards lorsque l'on sait que ce gouvernement prefere se voir condanné a payer 1.5 milliards pour ne pas vouloir divulgue les noms des beneficiaires des ventes des navettes de taiwan, le pouvoir semble bien corrompu.

sertorius un sou par ci, un sou par là
cette augmentation est somme toute assez faible, mais voila, elle s'empile sur d'autres hausses tout aussi anodines et cela finit par faire beaucoup. Ceux qui prennent ces décisions payent certes les mêmes tarifs que mr tout le monde mais soit ils les font supporter par la collectivité soit cela ne représente pas la même part de leur budget. La vie quotidienne des Français, nos dirigeants ne la connaissent pas. Ceux ci ne redeviendront intéressants qu'au moment des élections et là nous reverrons les belles promesses et les petits cadeaux. Puis les ponctions reprendront.

Idiotie
La plus grande majorité des salariés jugent eux aussi la hausse de leur salaire insuffisante, alors un peu de décence !

Oy en est l'enquête sur le détournement
Augmentation de 1,9% du pris de l'électricité , et un employé EDF du forum trouve normal de pas payer son éle"ctricité , mais ou va t-on ? trouverait il normal qu'un Policier ou Gendarme ne payent pas leurs P.V ? je lui pose la question . Et au fait ou en est l'enquête sur le CE de cette entreprise pour l'Argent détourné par la CGT pour les banquets du Parti Communiste et de son financement ? C'est bizarre nous n'en entendons plus parler , cette augmentation est peut être décidée pour rembourser l'Argent détourné .

CFE-CGC CFE-CGC
En tant que délégué syndical CFE-CGC je voudrais que vous soyez persuadé que nos actions au sein des entreprises visent à défendre toutes les catégories professionnelles. Mes collègues et moi-même ne comptons plus nos heures dans cette période difficile, pour défendre nos emplois et notre pouvoir d'achat. Nous sommes soutenus en cela par un syndicat qui mérite toute notre confiance. Il est nécessaire de connaître le contexte et les causes d'une telle déclaration de la part du CE d'EDF. Cependant un peu plus de retenu et surtout plus d'explications auraient été nécessaires. Ce que l?on parvient à obtenir difficilement en négociant, pour soulager les plus fragilisés, on ne peut accepter que d'une autre main, on le leurs reprenne. Je vous présente mes excuses en mon nom et au nom du syndicat que je représente.

cadres edf
Il n'est pas question d'être jaloux des avantages, mais un syndicat de gens qui ne payent pas l'électricité est mal placé pour se réjouir d'une hausse des tarifs. C'est une manière de cracher à la gueule de ceux qui ne bénéficient pas de ces avantages, et elle justifie pleinement que l'ensemble des clients d'EDF demandent leur suppression avant toute autre augmentation. Le boulanger paie sa farine et l'énergie de son four, ceci à l'attention de "solidarité44 à sens unique". Désormais, ta solidarité, tu peux te la carrer où je pense.

le coureur scandale
si l augementation est insufisante vous n avez qu a faire contribué les agents edf qui ne paye pratiquement rien et nous reduire la contribution au comite d entreprise qui un vrai scandale

PRIVILEGES
se ne sont pas des avantages!mais des privilèges!même à la retraite ils bénéficient de ce tarif (ok pour ceux qui travaille ou on travaillés sur les lignes à HT ) mais pas pour les glandeurs des bureaux !!!

les syndicats EDF trouvent l'augmeentation insuffi
évidemment, que pour eux c'est insuffisant, les employés et retraités EDF ont le moral en baisse, vous vous rendez compte, EDF car fermer des centres de vacances,il y en a partout en France (et en Corse ...) pour trois fois rien, car payés par nos factures, alors il faut augmenter et encore augmenter, de toute façon eux ils ne paient pas leurs factures,leur seule préoccupation, c'est leurs avantages sociaux. merde alors.

solidarité44 Stop à la jalousie
Je suis salarié d'EDF et ne commenterais pas la hausse des prix du Kwh car en fait, sur ce forum, peu d'entre-vous y font référence. La seule chose que je vois, c'est le déferlement de rage ou de jalousie contre les personnels d'EDF.
Soit, on bénéficie d'un avantage en nature sur le prix du Kwh. Mais demandez aux gens du privé s'ils n'ont pas eux aussi des avantages... le boulanger ne paie pas son pain, et je trouve ça normal. Le garagiste ne paie pas ses réparations auto, c'est normal ! le banquier n'a pas le même taux d'intérêt que le quidam quand il emprunte.... Alors arrêtons cette chasse à la sorcière !
Qu'est-ce que cela vous retire qu'un agent edf, en exécution payé 1000 ?/mois, bénéficie d'un avantage en nature de 500 ?/an... rien, rien, rien.
Que la france m'attriste quand elle est aussi jalouse !c'est nul, petit, minable....

L'incendie qui a fait 43 morts au Koweit serait le fait d'une femme à la vengeance meurtrière. L'ex-femme d'un Koweïtien, dont le mariage se déroulait à Jahra, dans le nord-ouest du pays dans la nuit de samedi à dimanche, aurait avoué avoir mis le feu à une tente qui abritait des convives.

Selon le quotidien Al-Qabas de ce lundi, l'ex-femme de 23 ans a avoué à la police avoir mis le feu à la tente, où se trouvaient les femmes et les enfants invités à la cérémonie, en utilisant de l'essence pour se venger des «mauvais traitements» subis de la part de son ex-mari.

Lundi matin, cette information n'avait pas été confirmée officiellement.

Le premier bilan faisait état dimanche de 41 personnes, tous des femmes et des enfants, a été porté à 43 après le décès de deux femmes, très gravement brûlées.

Un médecin de 42 ans, en poste dans un grand hôpital près de Paris mais non inscrit à l'Ordre des médecins depuis 1995, a été interpellé ce week-end pour une présumée agression dans une pharmacie parisienne, a-t-on appris mardi de source policière.

Il a été déféré mardi devant la justice pour ces "faits de "violences" et fait l'objet d'une enquête complémentaire de la police urbaine de proximité (PUP) afin de déterminer s'il "pourrait lui être reproché un exercice illégal de la profession de médecin".

Le suspect a tenté d'obtenir un médicament prohibé à la vente dans une pharmacie du IVe arrondissement de Paris, arguant de sa qualité de médecin. Il s'est emporté et est présumé avoir frappé des policiers lors de l'intervention de ceux-ci, selon la source, les blessant très légèrement.

La police a vérifié qu'il était bien en poste dans un grand hôpital de la région parisienne depuis 1995, mais a découvert qu'il n'était pas connu ni inscrit à l'Ordre des médecins. Les enquêteurs ont en outre retrouvé sur lui un peu de cocaïne, a-t-on indiqué de même source.

livaste a écrit:Il a bidonné ses références et l'hôpital n'a rien vérifié !

Anna a écrit:

livaste a écrit:Il a bidonné ses références et l'hôpital n'a rien vérifié !

Enfin l'hosto n'a rien vérifié...les practiciens en hôpital sont contrôlés, c'est donc qu'il avait quand même plus que de simples notions de médecine, s'il avait vraiment fait n'importe quoi y'aurait eu des plaintes ou des morts, héhé.
C'est un mec qui a été radié ou qui a échoué au dernier moment. C'est comme cette femme qui était psy pour la justice mais qui n'était pas psy quoi. J'aimerais bien savoir qui fabrique ses faux diplômes/concours:P

L'affaire n'en finit plus d'émouvoir le village d'Espira-de-l'Agly dans les Pyrénées-Orientales. La semaine dernière, un petit chien perdu, sans doute abandonné, a été aspergé d'essence puis grièvement brûlé. Un jeune homme de 17 ans et une jeune femme de 22 ans ont, depuis, été interpellés.


L'affaire a provoqué de très nombreuses réactions sur le site du Parisien.fr.

Présentés à un juge des libertés et de la détention ce jeudi, les deux principaux suspects comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Perpignan en décembre.

Le jeune chien errant, probablement abandonné, avait été brûlé au troisième degré sur la moitié du corps. A Espira, une réelle mobilisation s’est faite autour de l’animal qui a été baptisé Mambo. De nombreux dons et des médicaments ont été adressés au refuge SPA de Perpignan où se trouve le chien martyrisé d’Espira. Lundi, une manifestation avait même réuni dans les rues d'Espira-de-l'Agly une soixantaine de personnes choquées par cet acte de cruauté à l'encontre d'un animal.

C'est sûr, il a fait chaud, à Rouen, dans la nuit de mercredi à hier. Mais cette histoire ne dit pas si c'est à cause de la température élevée qu'un riverain du centre-ville a été interpellé nu comme un ver sur un échafaudage.
Il est 3 h 30 du matin lorsque la police reçoit un appel pour se rendre rue Cauchoise : un homme se trouve dans le plus simple appareil sur un échafaudage. Sur place, les gardiens de la paix se font « recevoir » par l'exhibitionniste, qui leur montre le bracelet électronique accroché à sa cheville droite en guise d'explication. Il ajoute à son geste des injures, mais finit par rentrer chez lui. Les policiers s'en vont.
Une demi-heure plus tard, ils reçoivent un nouvel appel pour se rendre à la même adresse. L'exhibitionniste veut cette fois rentrer chez ses voisins, toujours par l'échafaudage.
Les policiers retournent donc rue Cauchoise. Ils entendent une femme crier et constatent que le « perturbateur » a le visage ensanglanté. Pour protéger sa compagne enceinte de huit mois et empêcher l'homme de briser la fenêtre dans laquelle il ne cesse de mettre des coups de pieds, le voisin vient de frapper l'exhibitionniste à la tête avec une lampe torche. Pourtant blessé, celui-ci continue à taper dans le carreau et à insulter les policiers, obligés de passer par l'appartement des voisins pour récupérer l'agitateur sans le faire tomber.
Menotté et - après moult injures et crachats - finalement emmené au commissariat, ce Rouennais de 40 ans, gérant d'un débit de boisson, a été transféré à l'hôpital. Quant au bracelet électronique, c'est pour des violences en état d'ivresse que le juge d'application des peines le lui a imposé.

Une touriste britannique, peu rompue aux subtilités de la langue française, a passé la nuit de vendredi à samedi enfermée dans la mairie de Dannemarie (Haut-Rhin) après avoir pris «l'hôtel de ville» pour «un hôtel», a-t-on appris dimanche auprès du maire. La mésaventure de cette jeune femme d'une trentaine d'année, rapportée par les Dernières nouvelles d'Alsace, a débuté vendredi soir.

D'après Paul Rumbach, maire de cette localité de 2.500 âmes du sud de l'Alsace, la jeune femme voyageait seule.

«Il y avait une réunion de responsables d'associations à la mairie ce soir-là. En sortant, ils ont entendu du bruit dans les toilettes mais, sans trop y prêter attention, ont verrouillé la porte derrière eux, a expliqué l'élu. Lorsque l'infortunée touriste s'est rendu compte qu'elle était enfermée dans le bâtiment, elle a allumé les lumières afin d'attirer l'attention «mais dehors, personne n'a rien remarqué».

Une pharmacienne a donné l'alerte le lendemain matin

En guise d'appel au secours, la jeune anglaise a scotché sur la vitre de la porte de la mairie une affiche, rédigée dans un français pour le moins approximatif: «22.08.2009 Je suis fermer ici. Est ce possible la porte en ouvrir?». Puis, elle a fini par s'endormir sur les fauteuils disposés dans le hall d'accueil, selon l'édile.

Finalement, la jeune femme a été «délivrée» par le maire samedi matin. Une pharmacienne ayant donné l'alerte après avoir remarqué l'affichette. Libérée, la touriste a pu expliquer sa mésaventure: de passage à Dannemarie vendredi soir, elle a vu l'inscription «hôtel de ville»... et en a déduit qu'il s'agissait d'un hôtel où elle pouvait passer la nuit.

«Elle m'a demandé où elle pouvait trouver un hôtel. Je lui en ai indiqué un pas très loin et elle partie, toute penaude», a dit le maire de Dannemarie qui se demande s'il ne va pas «faire traduire +hôtel de ville+ en anglais et en allemand», histoire de ne plus enfermer de touristes.

Cinq plongeurs de nationalité italienne ont été interpellés après avoir été surpris en train de piller un champ d'amphores entre l'île de Cavallo et les îles Lavezzi, dans la Réserve Naturelle des Bouches de Bonifacio (extrême-sud de la Corse), a-t-on appris samedi de source judiciaire.

Les cinq hommes - dont les identités n'ont pas été communiquées - ont été repérés par des agents de la réserve. En plongeant à leur tour, les agents ont découvert les cinq hommes occupés à ratisser un champ d'amphores dont ils s'employaient à extraire quelques exemplaires en bon état.

"Les cinq hommes seront poursuivis et convoqués devant le tribunal où ils risquent une forte amende", a indiqué samedi à l'AFP le vice-procureur, Valérie Tavernier, qui a déjà ordonné la confiscation de leur matériel de plongée, ainsi que des bateaux et scooters des mers qu'ils utilisaient.

Ils devraient être poursuivis pour plusieurs infractions, notamment ramassage sur épaves, entrée et plongée avec bouteilles dans une zone interdite.

"Les contrevenants affirment qu'ils ne savaient pas qu'ils n'avaient pas le droit de ramasser des amphores, ce qui est a priori peu crédible. Pour le moment, nous ne disposons pas d'éléments laissant supposer qu'ils se livraient à un trafic", a ajouté la magistrate.

L'explication du conseiller de Poitiers est simple. Il répond toute la journée aux appels téléphoniques de clients d'EDF, mécontents des hausses de tarifs du 15 août dernier et qui voudraient bien faire baisser leur facture. Il doit en théorie calculer les meilleures options pour eux. Mais, apparemment, ce n'est pas toujours le cas. Selon France Info, qui révèle mercredi matin l'affaire, un document de travail, consistant en un ensemble de consignes écrites, a été envoyé le 14 août dernier, par EDF à ses 5000 conseillers clientèle. Un exemple de consignes : si pour le client, le gain de changement tarifaire est inférieur à 100 euros, le conseiller décide, sans l'en informer, que ce n'est pas rentable et ne lui propose aucun choix. "Je vous confirme que l'option tarifaire dont vous bénéficiez actuellement est toujours la meilleure pour vous." C'est, selon France Info, la phrase type proposée par le document aux conseillers clientèle.

Interrogé par France Info, un porte-parole d'EDF assure pourtant que les "tarifs les plus adaptés et les moins chers sont toujours proposés". Il précise que lorsqu'il y a moyen d'économiser sur sa facture, le conseiller doit s'assurer que le gain potentiel doit couvrir et dépasser la somme forfaitaire de 50 euros, tarif appliqué pour le dépacement d'un technicien dans le cas d'un modification d'abonnement. C'est d'ailleurs sur ce point précis que le porte-parole reconnaît qu'il y a pu avoir une mauvaise intrprétation de la consigne par les conseillers et assure que cette consigne sera "revue" si elle pose problème.

"Notre priorité, c'est la continuité du service public. Mais, en cas de pandémie forte, seuls les agents exerçant une activité indispensable continueront à être présents sur leur lieu de travail", déclare-t-il.

Eric Woerth précise néanmoins que "s'ils ne sont pas malades, les agents n'assurant pas une mission indispensable pourront, dans la mesure du possible, travailler depuis chez eux".

Prié de dire quelles sont ces fonctions indispensables, il explique que "chaque service a des missions qui doivent être exercées en permanence et d'autres qui peuvent prendre un retard exceptionnel de quelques jours".

"Par exemple aux douanes, certaines taches administratives peuvent attendre que le pic de la pandémie soit passé. En revanche, les missions de surveillance et de sécurité dans les aéroports doivent être assurées en permanence."

Le centre interministériel de crise spécialisé sur la grippe A se réunit jeudi, en présence des ministres de la Santé, du Travail, de l'Education et de plusieurs secrétaires d'Etat.

Patrick Minot voulait tester dans l’avion le boîtier électronique qu’il allait présenter aux Etats-Unis. Mal lui en a pris. A 53 ans, cet ingénieur de Melun (Seine-et-Marne) a été pris pour un terroriste par les passagers et le personnel de bord. Son vol Paris-Boston a alors été dérouté d’urgence à Terre-Neuve au Canada.

Arrêté pendant soixante-douze heures, il a été condamné à 32 000 $ d’amende (23 000 € environ).

Cette incroyable histoire commence le samedi 15 août, à 15 heures. Patrick Minot, installé en classe économique, s’apprête à décoller pour Boston avec American Airlines. Il va participer à un salon consacré aux accessoires automobiles. Sur les accoudoirs de son siège, il a fixé, à l’aide de deux petites boules de Patafix, l’Eco Gyzer, un appareil que sa société commercialise, et qui calcule la vitesse et la consommation d’essence des voitures et des camions. Il veut profiter du voyage pour le tester sur un avion. Il attache aussi son agenda électronique muni d’un calculateur de vitesse.
« Un mauvais rêve »

Ce qu’il ne sait pas, c’est que son voisin, un adolescent américain assis un siège plus loin, trouve son comportement bizarre . Le personnel de bord est alerté. On lui confisque son agenda, qu’il a allumé en mode GSM. A son retour des toilettes, son Eco Gyzer a également disparu. Et lorsqu’il sort son ordinateur portable, une hôtesse le lui prend. Il proteste mais s’exécute, pensant qu’on lui rendra son matériel à l’arrivée. Peu après, les passagers sont prévenus que le vol se déroute « sur le Canada à cause d’un problème informatique à la tour de contrôle de Boston ».

L’avion se pose sur le premier aéroport au Canada. Deux policiers montent à bord, et emmènent Patrick Minot. « Je me suis demandé si j’étais pas dans un mauvais rêve », se rappelle Patrick Minot. Il va vite déchanter. Placé en cellule, il est fouillé, puis interrogé sur le fonctionnement de ses appareils. On lui retire sa montre, ses lacets, son alliance. Après trois jours de détention, il est emmené au tribunal entraves aux pieds et est présenté à un juge pour « désobéissance » au Code de l’aviation internationale. Le lendemain, à l’audience, il plaide coupable, suivant les conseils de son avocat commis d’office. Verdict : 32 000 $ d’amende et une interdiction de territoire au Canada pour dix ans.

Patrick Minot ne souhaite alors qu’une seule chose : revenir en France le plus vite possible. Une autre bagarre s’amorce : trouver une compagnie qui accepte de le transporter. Après trois départs avortés, American Airlines lui propose le 17 août. En transit à New York, mauvaise surprise : deux douaniers l’attendent et l’emmènent, menotté, attendre sa correspondance pour Paris en cellule. Après dix jours d’enfer, il débarque enfin à Paris et retrouve sa famille. Patrick Minot a maintenant quatre mois pour payer son amende.