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Le chômage espagnol à son plus haut niveau depuis 12 ans

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Le chômage espagnol à son plus haut niveau depuis 12 ans Empty Le chômage espagnol à son plus haut niveau depuis 12 ans

Message  Invité Jeu 5 Fév - 15:43

AFP - Le nombre de chômeurs a de nouveau fortement augmenté en janvier en Espagne pour atteindre un total de 3,327 millions de personnes, au plus haut depuis au moins 12 ans, a annoncé mardi le ministère espagnol du Travail.



Le nombre de chômeurs a augmenté de 198.838 personnes en janvier par rapport à décembre 2008, soit une hausse de 6,35%, selon un communiqué du ministère.

Au total fin janvier, l'Espagne comptait précisément 3.327.801 personnes au chômage, soit un plus haut depuis au moins 1996, date du début du calcul du nombre de demandeurs d'emplois selon cette méthode.

Le nombre des chômeurs a augmenté de 1,065 million soit une hausse de 47,12% en l'espace de 12 mois, entre janvier 2008 et janvier 2009, précise le ministère.

"La contraction de l'activité économique et l'augmentation du chômage en janvier confirme l'intense processus d'ajustement que connaît l'économie espagnole", souligne la responsable de l'emploi au ministère, Maravillas Rojo, citée dans le communiqué.

L'économie espagnole "continue d'être influencée par la grave crise financière internationale, le manque de liquidité (financière, ndlr) et la chute de la consommation", commente encore Mme Rojo.

Le ministère, qui diffuse mois après mois les statistiques sur le nombre de sans emplois, ne calcule pas le taux de chômage national.

En revanche l'Institut de la statistique (Ine) diffuse une fois par trimestre son calcul du taux de chômage.

Selon la dernière annonce de l'Ine, datant de fin janvier, le taux de chômage espagnol s'est établi à 13,91% de la population active au quatrième trimestre, soit le niveau le plus élevé de l'Union européenne.

Après plus de 10 ans de forte croissance économique, alimentée notamment par une activité frénétique dans le secteur immobilier, l'Espagne a brutalement plongé dans la crise économique en 2008.

Les entreprises du bâtiment ainsi que les constructeurs automobiles implantés en Espagne multiplient les mesures de chômage technique ou de réductions d'effectifs.

La situation devrait continuer d'empirer cette année. En janvier, le gouvernement a fortement revu à la baisse ses prévisions économiques pour cette année.

Il prévoit un taux de chômage de 15,9% à la fin de l'année, soit exactement le double de celui de l'été 2007 (7,95%) quand il avait touché un niveau plancher.

http://www.france24.com/fr/20090203-chomage-espagne-plus-haut-12-ans-travail-taux-crise-financiere

il semble que l'Espagne soit bien plus touchée que nous !!!! plus de 3 millions de chômeurs, presque 4 fois plus de chômeurs en 1 mois que la France .....dans un pays dirigé par des socialistes!

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Message  Invité Jeu 5 Fév - 16:02

Le gouvernement va consacrer 1,1 % de son PIB à un programme de travaux publics. Il compte ainsi créer 300 000 emplois.

Les remèdes à la crise doivent être «rapides et immédiats» : tel est le mot d'ordre du chef du gouvernement espagnol qui a présenté, jeudi, à Madrid, un «puissant arsenal» pour faire front au ralentissement économique. Il s'agit de la cinquième batterie de mesures annoncée par José Luis Rodriguez Zapatero depuis le début de l'année pour pallier les conséquences du retournement du marché immobilier et de la crise financière internationale.

Cette dernière initiative, baptisée «Plan espagnol d'activation économique», est, de loin, la plus ambitieuse. Son coût est estimé à 11 milliards d'euros (environ 1,1 % du produit intérieur brut espagnol). Ce plan entend dynamiser jusqu'en 2010 l'investissement public dans les infrastructures et l'équipement. L'objectif est de produire un effet immédiat sur le marché du travail, avec la création de 300 000 emplois en 2009. Une façon de freiner l'envolée du chômage, qui atteint désormais 11,1 %.

Dans le détail, le gouvernement va mobiliser 8 milliards d'euros, mis à la disposition des municipalités, pour relancer les travaux publics (rénovation des centres-villes). Une enveloppe de 600 millions d'euros sera allouée aux projets environnementaux. S'y ajoutent 500 millions pour la recherche et le développement, 400 millions pour la modernisation des casernes, 120 millions pour la réhabilitation de logements et 30 millions pour le «tourisme social».


Fonds d'aide à l'automobile

Jeudi, José Luis Zapatero a mis l'accent sur le secteur de l'automobile, gravement affecté par la crise alors qu'il représente 20 % des exportations. L'État y injectera 800 000 euros afin de compenser la baisse des ventes (- 25 % depuis janvier) et d'éviter ainsi de nouveaux licenciements. Enfin, 400 millions d'euros seront transférés aux régions pour financer les allocations en faveur des personnes dépendantes.

La lutte contre le chômage, qui pourrait atteindre 15 % en 2009, reste la priorité absolue du gouvernement. José Luis Zapatero a récemment approuvé une mesure permettant aux chômeurs de longue durée de geler 50 % du remboursement de leur emprunt immobilier pendant deux ans, lorsque celui-ci ne dépassait pas le montant maximal de 170 000 euros. Autre initiative pour favoriser l'emploi : le versement de 1 500 euros par an à toute entreprise qui embauche en CDI un chômeur ayant charge de famille. Entre la suppression de l'impôt sur la fortune, les chèques de 400 euros distribués aux ménages au printemps, l'Espagne de Zapatero s'enorgueillit d'être le pays européen le plus généreux sur le plan des aides fiscales.

Au total, l'État espagnol a déjà déboursé 16 milliards d'euros pour relancer l'économie. Avec ce dernier train de mesures à 11 milliards d'euros, le gouvernement prévoit un déficit public de 3,4 % du PIB en 2009.

http://www.lefigaro.fr/economie/2008/11/28/04001-20081128ARTFIG00299-zapatero-ajoute-milliards-a-son-plan-de-relance-.php

-le versement ANNUEL de 1500€ aux entreprises embauchant un père de famille.... ici on supprime les charges (sans tenir compte qu'il soit ou non père de famille ..pas de discrimination !)

-la supression de l'ISF ...excellente initiative!

-distribution aux ménages de 400€ au printemps...ici il y aura 200€ pour les plus démunis et le RSA en + afin de compléter ses revenus mensuels et percevoir donc plus que le fruit de l'assistanat !(la relance des travaux permettra l'embauche!)

-geler les emprunts de moitié pour l'immobilier , excellente initiative après avoir permis des prêts a taux variables semblables a ceux des USA !

-nous avons accusé une chute d'environ 8% des ventes de voitures ...l'Espagne 25% !!!

-nous attendons de voir si ce soir sera annoncé la hausse des petites retraites ....

-en attendant , l'Espagne relance par l'investissement , la rénovation ! comme la France !

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Message  Invité Dim 8 Mar - 22:57

ESPAGNE • Climat social très perturbé
Alors que le pays subit de plein fouet les conséquences de la crise économique, le mécontentement est de plus en plus grand au sein de la population.



Des milliers de manifestants protestent contre la crise économique, Séville, 1 février 2009

AFP




Attention aux courants d'opinion que génère la crise. Il y en a trois. Le premier, qui inonde le pays, peut être résumé par un mot : "peur". Presque tout le monde – à l'exception notable, peut-être, du fonctionnaire dont l'emploi et le salaire sont assurés – a peur de ce que le lendemain lui réserve. Le deuxième, élitiste et sectoriel, envisage rien moins que la nationalisation ou l'intervention de l'Etat dans les banques. Il suscite un débat chaotique, le gouvernement et son parti [le PSOE, socialiste] se contredisant plusieurs fois par jour. Le troisième, enfin, bien qu'historiquement moins transcendant, appelle à rompre la tranquillité sociale insolite d'un pays qui s'achemine vers les 4 millions de chômeurs [3,3 millions fin janvier]. Il tient en une question posée de plus en plus fréquemment de jour en jour : mais que font les syndicats ?

Permettez-moi de m'attarder sur ce dernier courant. Cándido Méndez [secrétaire général de l'Union générale des travailleurs, UGT], Fernández Toxo [secrétaire général de l'autre grand syndicat, Commissions ouvrières] et les autres dirigeants syndicaux sont soumis à une pression énorme. On leur reproche leur calme apparent face à la dégradation de l'emploi. On les accuse de passivité, lorsque ce n'est pas de connivence avec le gouvernement, voire de "copinage" avec ce dernier. On les incite dans le même temps à encourager la mobilisation sociale. Et on les tente parfois avec la grève générale, en leur rappelant qu'ils en ont fait d'autres pour moins que ça. Ceux qui exercent cette pression viennent, étonnamment, des deux côtés de l'échiquier politique, des formations de gauche et d'importants leaders d'opinion de droite. Certains, comme Gauche unie, agissent par conviction idéologique. D'autres sont mus par cette logique étrange : il ne manquerait plus que José Luís Rodríguez Zapatero échappe au châtiment d'une grève générale ! On entend parfois des déclarations qui semblent exprimer un regret que les choses n'explosent pas.

Patience. Malheureusement, tout peut arriver. Au Royaume-Uni, les ouvriers ont déjà commencé à protester contre les étrangers qui prennent leur travail. La France a déjà organisé sa première grève générale contre Sarkozy. Une ministre française a parlé d'un risque d'affrontements violents. Le contre-sommet de Davos a prévenu d'un danger de violence sociale à cause des licenciements. En Russie, les communistes reprennent du poil de la bête et parlent à nouveau de révolution. Et on recommence à voir des incidents dans la rue.
Comment ne pas comprendre tout cela ? Comment recommander le calme à un père de famille qui a été licencié et qui risque de perdre sa maison ? Comment dire à un chômeur en fin de droits de rester serein ? Comment contenir la colère de ceux qui ont perdu tout espoir de trouver un travail rémunéré ? Le problème de l'Espagne est bien entendu le nombre d'emplois détruits [198 000 pour le seul mois de janvier 2009
]. Il faut bien entendu déterminer les causes de cette destruction. Mais les questions qui se posent sont surtout de savoir combien de temps les fonds publics pourront financer le chômage. Combien de temps résistera la paix sociale. Et même combien de temps résistera la sécurité citoyenne.
J'ai l'impression d'être devant un matériau très fragile qui peut se briser entre mes mains. Un combustible qui n'a besoin que d'une allumette pour s'enflammer. Je me tourne vers les syndicats et je leur dis merci pour votre modération. Merci de ne pas céder à la tentation de la grève générale.
Fernando Onega
La Vanguardia


http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=94459

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Message  livaste Dim 8 Mar - 23:16

j'ai hâte de voir comment cela va se trasuire dans les votes aux européennes .
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