Velib : une cata !
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Velib : une cata !
Vélib: JC Decaux veut faire payer Paris
Le Parisien
09/02/2009 | Mise à jour : 09:14
.
JC Décaux estime aujourd'hui que le contrat qui le lie à Paris est déséquilibré: "C'est simple: toutes les recettes sont pour la Ville de Paris, toutes les dépenses sont pour nous", explique Rémi Pheulpin, directeur général de l'entreprise: "L'ampleur du vandalisme n'était pas prévisible, poursuit-il. Elle est telle qu'une entreprise privée ne peut pas l'assumer toute seule, d'autant qu'il s'agit également d'une problématique d'ordre public".
78 000 parisiens utilisent quotidiennement le Vélib'. Sur une flotte de 20 000 vélos au total, 7800 ont disparu et 11 600 ont été vandalisés.
Non seulement ils nous emmerdent à rouler sur les trottoirs, à griller les feux rouges, et à nous obliger à rester derrière eux dans les rues étroites, mais en plus, il va falloir payer pour eux !
shimmy- Président du Conseil Général
- Nombre de messages : 4651
Age : 80
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Velib : une cata !
en gros il ne reste que 600 vélos en bon état ! .... la facture va être salé !
20 000 vélos au total - 7800 disparus - 11600 vandalisés = 600 vélos intacts.
20 000 vélos au total - 7800 disparus - 11600 vandalisés = 600 vélos intacts.
Invité- Invité
Re: Velib : une cata !
les effets kiss cool de la gratuité...
sarkonaute- Maire
- Nombre de messages : 904
Date d'inscription : 23/06/2008
Re: Velib : une cata !
JC Décaux estime aujourd'hui que le contrat qui le lie à Paris est déséquilibré: "C'est simple: toutes les recettes sont pour la Ville de Paris, toutes les dépenses sont pour nous
c'est le socialisme , tout ce qui est à toi est à moi , ce qui est à moi ,est à moi !!
Re: Velib : une cata !
Quelques informations sur les relations Ville de Paris et JC DECAUX :
Relations entre la ville de PARIS et JCDecaux
Conditions du marché
Le contrat de l'affichage publicitaire dans la Ville de Paris expirant bientôt, cette dernière décida de lancer un appel d'offre en automne 2006. Suivant le modèle de Lyon, la Ville décida de coupler le marché publicitaire au marché des vélos. Le marché serait attribué pour 10 ans.
La ville ne subit alors pas la charge financière et logistique du service de location de vélos. En prime, l'exploitant devra lui verser une redevance de 3,5 millions d'euros ainsi que les recettes des abonnements et des locations.
Attribution du marché
L'attribution du marché à JCDecaux a eu lieu au terme d'une bataille juridique et financière avec la société américaine Clear Channel.
En effet, la ville exigeait 6 600 vélos minimum, 26 000 maximum. JCDecaux présente un projet avec 7 500 vélos en libre service, Clear Channel 14 000. Le marché revient de droit à Clear Channel. JCDecaux anticipe cette décision en analysant juridiquement le montage du dossier et parvient à faire annuler l'appel d'offre. En janvier, l'appel d'offre est relancé, JCDecaux propose cette fois-ci 20 600 vélos. Le groupe JCDecaux remporte le marché : la publicité devrait lui rapporter 60 millions d'euros par an et les vélos coûter entre 40 à 50 millions d'euros.
Point faible de ce choix, l'implantation de stations à proximité immédiate des gares. Celle-ci pourrait être compromise, la société américaine étant propriétaire des espaces publicitaires des parvis jusqu'à fin 2007.
Débat sur la liaison du marché vélos et de la publicité
Des voix se sont élevées contre le jumelage des deux marchés (vélos/publicité) dans le cadre d'un même appel d'offres :
• en raison des risques juridiques du montage, un recours préventif (de JCDecaux, voyant le marché presque attribué à ClearChannel) avait fait retarder l'attribution du marché, et un deuxième recours a été lancé (par ClearChannel, après attribution du marché à JCDecaux),
• les opposants à la publicité regrettent que la ville tisse un lien très fort entre ses services et la publicité pour les dix ans à venir,
• les problèmes d'exclusivité publicitaire empêchent la mise en place de Vélib' à proximité des grandes gares parisiennes, et sont un frein à l'extension en banlieue.
• Le logiciel de gestion, propriété de JCDecaux, interdit toute interopérabilité avec un système concurrent dont pourrait éventuellement s'équiper une ville limitrophe de banlieue. Cette situation de monopole supprime la concurrence dans les appels d'offres pour l'extension du réseau.
À l'inverse :
• la ville s'octroie les revenus des abonnements et récupère une bonne image politique, sans payer les frais de fonctionnement du dispositif.
• JCDecaux a déjà une grande expérience dans le domaine (plusieurs brevets déposés, succès des Vélo'v lyonnais).
• En encourageant un tel système, la Ville progresse à moindre frais dans sa politique de promotion des moyens de transports propres
Relations entre la ville de PARIS et JCDecaux
Conditions du marché
Le contrat de l'affichage publicitaire dans la Ville de Paris expirant bientôt, cette dernière décida de lancer un appel d'offre en automne 2006. Suivant le modèle de Lyon, la Ville décida de coupler le marché publicitaire au marché des vélos. Le marché serait attribué pour 10 ans.
La ville ne subit alors pas la charge financière et logistique du service de location de vélos. En prime, l'exploitant devra lui verser une redevance de 3,5 millions d'euros ainsi que les recettes des abonnements et des locations.
Attribution du marché
L'attribution du marché à JCDecaux a eu lieu au terme d'une bataille juridique et financière avec la société américaine Clear Channel.
En effet, la ville exigeait 6 600 vélos minimum, 26 000 maximum. JCDecaux présente un projet avec 7 500 vélos en libre service, Clear Channel 14 000. Le marché revient de droit à Clear Channel. JCDecaux anticipe cette décision en analysant juridiquement le montage du dossier et parvient à faire annuler l'appel d'offre. En janvier, l'appel d'offre est relancé, JCDecaux propose cette fois-ci 20 600 vélos. Le groupe JCDecaux remporte le marché : la publicité devrait lui rapporter 60 millions d'euros par an et les vélos coûter entre 40 à 50 millions d'euros.
Point faible de ce choix, l'implantation de stations à proximité immédiate des gares. Celle-ci pourrait être compromise, la société américaine étant propriétaire des espaces publicitaires des parvis jusqu'à fin 2007.
Débat sur la liaison du marché vélos et de la publicité
Des voix se sont élevées contre le jumelage des deux marchés (vélos/publicité) dans le cadre d'un même appel d'offres :
• en raison des risques juridiques du montage, un recours préventif (de JCDecaux, voyant le marché presque attribué à ClearChannel) avait fait retarder l'attribution du marché, et un deuxième recours a été lancé (par ClearChannel, après attribution du marché à JCDecaux),
• les opposants à la publicité regrettent que la ville tisse un lien très fort entre ses services et la publicité pour les dix ans à venir,
• les problèmes d'exclusivité publicitaire empêchent la mise en place de Vélib' à proximité des grandes gares parisiennes, et sont un frein à l'extension en banlieue.
• Le logiciel de gestion, propriété de JCDecaux, interdit toute interopérabilité avec un système concurrent dont pourrait éventuellement s'équiper une ville limitrophe de banlieue. Cette situation de monopole supprime la concurrence dans les appels d'offres pour l'extension du réseau.
À l'inverse :
• la ville s'octroie les revenus des abonnements et récupère une bonne image politique, sans payer les frais de fonctionnement du dispositif.
• JCDecaux a déjà une grande expérience dans le domaine (plusieurs brevets déposés, succès des Vélo'v lyonnais).
• En encourageant un tel système, la Ville progresse à moindre frais dans sa politique de promotion des moyens de transports propres
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
Re: Velib : une cata !
Controverses sur « vélib »
Dysfonctionnements informatiques
Des écarts de synchronisation entre les horloges des différentes bornes, parfois jusqu'à une vingtaine de minutes, peuvent entraîner une surfacturation indue. La Mairie de Paris a toutefois assuré que tout prélèvement excessif serait remboursé.
Le système d'exploitation des bornes, Microsoft Windows, donne parfois lieu à des plantages, affichant l'écran bleu caractéristique.
Usure et Vandalisme
Les paniers sont en tiges fines de métal soudé : sur beaucoup de vélos certaines soudures ont cédé.
Casse, vandalisme et vol : au 17 octobre 2007, l'utilisation intensive des vélos et des actes de vandalisme ont rendu 500 vélos hors-service. 1 000 autres ont « disparu ». Il est prévu que l'on puisse signaler qu'un vélo est endommagé (mais cette fonction n'est pour l'instant pas mise en place) ; de nombreux utilisateurs retournent les selles des vélos hors d'usage pour permettre de les identifier rapidement.
Dysfonctionnements informatiques
Des écarts de synchronisation entre les horloges des différentes bornes, parfois jusqu'à une vingtaine de minutes, peuvent entraîner une surfacturation indue. La Mairie de Paris a toutefois assuré que tout prélèvement excessif serait remboursé.
Le système d'exploitation des bornes, Microsoft Windows, donne parfois lieu à des plantages, affichant l'écran bleu caractéristique.
Usure et Vandalisme
Les paniers sont en tiges fines de métal soudé : sur beaucoup de vélos certaines soudures ont cédé.
Casse, vandalisme et vol : au 17 octobre 2007, l'utilisation intensive des vélos et des actes de vandalisme ont rendu 500 vélos hors-service. 1 000 autres ont « disparu ». Il est prévu que l'on puisse signaler qu'un vélo est endommagé (mais cette fonction n'est pour l'instant pas mise en place) ; de nombreux utilisateurs retournent les selles des vélos hors d'usage pour permettre de les identifier rapidement.
Jeanclaude- Député
- Nombre de messages : 7476
Age : 77
Date d'inscription : 26/09/2008
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