Les boulets d'or de janvier

C’est par une température de -10 degrés à Médan, dans les Yvelines, qu’un enfant de deux ans et demi s’est retrouvé enfermé mercredi matin dans la voiture de sa nounou. Cette dernière a claqué la portière en oubliant les clés dans le véhicule recouvert de neige.

Après une vingtaine de minutes à grelotter, le petit Léo a été sauvé par un policier municipal, qui a brisé le déflecteur, la petite vitre de la voiture. C’est une passante qui avait donné l’alerte. L’enfant se porte bien. Les parents ont décidé de ne pas porter plainte.

Le préfet des Bouches-du-Rhône Michel Sappin s'est félicité qu'il n'y ait pas eu de drame hier, lors de l'épisode exceptionnel de neige sur le département et Marseille, rejetant toute critique sur une mauvaise gestion de la crise. "Je trouve qu'il faut être raisonnable. C'était un spectacle tout à fait exceptionnel, a estimé le préfet, sur France 3 Région. On a tout fait pour faire en sorte qu'il n'y ait pas de drame, et il n'y en a pas eu, c'est l'essentiel."

Interrogé sur le manque de moyens déployés pour prévenir l'accumulation de la neige sur les routes et dans les rues, M. Sappin a réagi vivement : "Est-ce que pour un évènement qui se produit statistiquement tous les 20 ans, il faut que la ville et la communauté urbaine investissent des dizaines de millions d'euros dans des équipements qui serviront de façon aléatoire ou est-ce qu'on peut se dire qu'on peut supporter à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône pendant une journée d'avoir une situation un peu atypique ?"

"Peu importe que j'aie le coeur brisé", a dit un divorcé new-yorkais, "mais je veux qu'elle me rende mon rein". Richard Batista, chirurgien à Long Island, affirme qu'il a fait don d'un de ses reins à sa femme Dawell Batista huit ans auparavant et qu'elle l'a remercié en le trompant puis en demandant le divorce. L'avocat de Batista veut que le rein soit rendu à son client ou qu'il soit indemnisé à hauteur de 1,5 million de dollars, rapportent The New York Post et Daily News. La liaison présumée de son ex-femme avec un autre homme "m'a brisé, et me brise encore le coeur", a confié Batista, cité par le Daily News. "En théorie, nous demandons que le rein de mon client lui soit rendu", a dit l'avocat de Batista au quotidien Post. "Mais bien sûr, ce n'est pas vraiment le rein qu'il réclame, mais sa valeur".

Anna a écrit:Je ne comprendrai jamais pourquoi en France des chutes de neige de cette intensité (faible à moyenne) peuvent paralyser à ce point le pays. Parcequ'en plus, à chaque fois que ça arrive, c'est la même. Que ce soit en amont (traiter les infrastructures) ou en aval (donner des informations claires et fiables), tout est fait n'importe comment.
Franchement j'ai habité à Berlin et avec des chutes de neige bien plus importantes et un froid bien plus intense, tout fonctionne (heureusement d'ailleurs), et je pense qu'il en va de même dans d'autres pays où il fait encore plus froid...

La petite Maureen, 6 ans, se souviendra longtemps de cette journée du 8 janvier. Elève à l'école Jules-Verne de Cesson, en Seine-et-Marne, la fillette a été privée de déjeuner jeudi dernier, son inscription à la cantine n'ayant pas été enregistrée. "Quand ma fille s'est présentée à la cantine à 11h30, l'agent lui a dit qu'elle n'était pas inscrite et lui a demandé d'aller jouer dehors en attendant que les autres mangent. Elle est restée dans la cour toute seule par -4°C", raconte son père au Parisien, qui révèle l'affaire.
"Lorsqu'elle est revenue en classe à 13h30, elle a confié à la maîtresse qu'elle n'avait pas mangé. On lui a dit qu'il ne restait plus de nourriture. L'enseignante aurait au moins pu m'appeler ! J'habite à 50 m de l'école, je lui aurais apporté un repas !", renchérit la mère de la petite Maureen.
Toujours selon Le Parisien, la mairie a reconnu "une erreur matérielle et humaine", l'inscription ayant bien été prise en compte au téléphone deux jours plus tôt. L'agent municipal responsable de l'erreur a lui été suspendu trois jours et une procédure disciplinaire est en cours. De leur côté, les parents de l'enfant ont décidé de ne pas en rester là et de prévenir l'inspection d'académie.

De nombreux investisseurs ayant perdu de l'argent à cause de la fraude du financier Bernard Madoff ont choisi d'avoir recours à la justice pour obtenir réparation. Pourtant, une des victimes du scandale Madoff, Marc Rich, ne se présentera pas, selon le New York Times, devant les tribunaux qu'il a fui quelques années plus tôt. Cet homme d'affaires a bâti sa fortune en contournant l'embargo sur l'Iran établi par les Etats-Unis en 1979. En 1983, il est accusé de 50 chefs d'inculpation dont la fraude par la justice américaine puisqu'il avait commercé avec l'ennemi. Les peines de prison étant cumulables outre-Atlantique, le coupable encourait plusieurs centaines d'années de condamnation à la prison ferme mais y a échappé en s'enfuyant en Suisse. Le pays a refusé aux Etats-Unis l'extradition de Marc Rich qui s'y est alors installé et implanté sa compagnie de courtage en matières premières, Glencore. La société est l'instigatrice du mécanisme des préfinancements pétroliers permettant aux pays de s'endetter sur leurs revenus pétroliers à venir.


Recherché par le FBI

Pendant près de vingt ans, Marc Rich figurera donc sur la liste des fugitifs américains recherchés par le FBI. En janvier 2001, juste avant de quitter la présidence, Bill Clinton décide de gracier Marc Rich, déclenchant un scandale qui s'amplifiera à la découverte des dons à hauteur d'un million de dollars que Denise Rich, ex-épouse de l'homme d'affaires, avait versés au parti démocrate et à la fondation Clinton.

Aujourd'hui, c'est l'homme d'affaires aux pratiques sombres qui est exposé à la fraude de Bernard Madoff. Une porte-parole du groupe a précisé que cette exposition indirecte ne mettait pas en péril la situation financière de l'entreprise. Les pertes seraient de 10 à 15 millions de dollars, selon une source proche du financier cité par le New York Times, qui confie que cette perte résulterait de l'association de Marc Rich au gestionnaire J. Ezra Merkin.

Ainsi, au vu de son passé sulfureux, il est peu probable que Marc Rich aille devant les tribunaux pour demander réparation.

Avant de quitter la Maison-Blanche, George W. Bush a décidé de remettre une prestigieuse décoration à ses "amis et fidèles alliés". Mais pas à tous.

Avant son départ de la Maison-Blanche, George W. Bush tient à remercier ses "amis et fidèles alliés"... Ce mardi 13 janvier, soit une semaine avant de passer le relais à Barack Obama, il doit leur remettre la Médaille présidentielle de la liberté, lors d'une cérémonie à la Maison-Blanche.

Les heureux élus? Tony Blair, l'ex-Premier ministre britannique, John Howard, l'ex-Premier ministre australien, et Alvaro Uribe, le président colombien. Parce qu'ils ont "promu la démocratie, les droits humains et la paix" et ainsi "contribué à rendre le monde plus sûr", selon la Maison-Blanche. Ils ont été des "alliés sans faille" à l'égard de Washington, en particulier dans la lutte contre le terrorisme, poursuit Dana Perino, porte-parole de la présidence américaine citée par la quotidien espagnol El Pais.Blair et Howard ont en effet activement soutenu Bush dans le dossier irakien et Uribe est sans doute son allié le plus sûr d'Amérique latine.

Cette médaille, créée par le président Truman au lendemain de la Seconde guerre mondiale, est la plus haute distinction civile que le président des Etats-Unis peut remettre. Jusqu'à présent, Bush en aura décoré 78 "amis", parmi lesquels Paul Bremer, l'ex-administrateur de l'Irak après la chute de Saddam Hussein, et George Tenet, l'ex-directeur de la CIA.

Petit hic, souligné par le quotidien espagnol de droite ABC: Bush semble avoir oublié quelqu'un dans sa liste d'invités à la cérémonie de ce mardi. Un certain José Maria Aznar, ex-président du gouvernement espagnol de 1996 à 2004, qui a "eu un rôle particulièrement important auprès des Etats-Unis entre le 11 septembre et l'invasion de l'Irak".


REUTERS/Pool/Harry PageJV

De gauche à droite, Tony Blair, George W. Bush, et José Maria Aznar, le 15 mars 2003, aux Açores, lors d'un sommet qui fut le prélude à la guerre en Irak.


Il figurait sur la "photo de famille" des Açores, en mars 2003, lorsque Bush cherchait des soutiens internationaux pour la guerre en Irak, par exemple... L'Espagne avait envoyé près de 1500 hommes sur le terrain, avant que José Luis Rodriguez Zapatero ne remporte les élections générales en mars 2004 (trois jours après les attentats islamistes de Madrid) et ne retire les troupes espagnoles d'Irak. Zapatero avait alors déclaré qu'il voulait "sortir l'Espagne d'une guerre illégale, sortir l'Espagne de la photo des Açores"..."

Médaille en chocolat...

Petite consolation pour Aznar, il recevra la "moitié de la Médaille d'or du Congrès des Etats-Unis". Moins prestigieuse mais plus ancienne que la Médaille présidentielle de la liberté, elle fut créée en 1776 par le général George Washington afin de distinguer les plus méritants de la guerre d'Indépendance.

Aznar ne semble d'ailleurs pas tenir rigueur à Bush de cette non-invitation... Dans une interview accordée àVanity Fair, il ne tarit pas d'éloges à l'égard de George W. Bush, estimant que l'heure des adieux pour ce "grand homme d'Etat" est "l'heure de l'ingratitude". "Churchill l'avait dit: 'Les grands peuples ne sont jamais reconnaissants'. Bush vit un de ces moments-là".

Son autobiographie devait sortir dans quelques jours: son éditeur a ajourné. Aucun rapport, jure Michel Lafon, avec la dernière interpellation en date de Samy Naceri, le 8 janvier dernier.

L'éditeur Michel Lafon, qui devait sortir le 29 janvier prochain une autobiographie de l'acteur Samy Naceri, a renoncé à cette publication. La maison d'édition ne souhaite pas s'exprimer sur ce qu'elle appelle un "projet avorté", mais insiste sur le fait que cette décision avait été prise "bien avant" les derniers ennuis judiciaires de la vedette des films Taxi et Indigènes. Naceri a été arrêté, jeudi 8 janvier, après avoir donné un coup de couteau à un ami de son ex-compagne, dans le VIIIe arrondissement de Paris.

Le projet de livre était déjà bien avancé puisque le titre (Sur le fil), la couverture (ici à droite), le nombre de pages (240) et même le prix (17,95 euros) figuraient dans le programme des publications attendues en janvier chez Michel Lafon.

Dans cet ouvrage, Samy Naceri, 47 ans, devait s'exprimer sur sa volonté d'en finir avec les poussées de violence et la prison. Il écrivait notamment, à propos de son incarcération dans une affaire précédente: "Le 27 juin 2008, les portes de la prison se sont ouvertes. Je suis sorti, j'ai respiré et repris ma vie d'homme libre. Durant toute ma détention, j'ai écrit, j'ai réfléchi à ce qu'il me faudrait expliquer. J'avais tout: j'étais célèbre, j'ai eu une Palme d'or, un métier de rêve... Et pourtant j'ai failli tout gâcher, tout planter. Alors j'ai voulu vous dire comment c'est arrivé, sans me chercher d'excuses, sans faire le repenti, sans barrières. Je ne pleure pas sur mon sort, bien des gens souffrent plus que moi. J'ai vécu une descente aux enfers, par ma faute, parce que j'ai été faible, parce que la drogue m'a bouffé, parce que mon caractère impulsif m'a joué des tours."

Les plaignants avaient réclamé en première instance devant le tribunal de grande instance de Lille la démolition des aménagements mais avaient été déboutés et condamnés le 31 janvier 2008 à 3 000 euros de dommages et intérêts pour procédure abusive. Ils avaient fait appel.
Ce mardi, devant la 1ère chambre civile de la cour d'appel de Douai, leur avocat Me Xavier Dhonte n'a plus réclamé la démolition des aménagements mais 10 000 euros de dommages et intérêts en plaidant la « violation des règles d'urbanisme et des règles du lotissement ».


Le jugement a été mis en délibéré au 17 mars.
L'avocat de la famille Bobillier, Me Alexis Ihou, a estimé que l'extension ne constituait pas un préjudice et réclamé également 10 000 euros de dommages et intérêts.
En 2001, les parents de la fillette polyhandicapée, âgé de 10 ans, avaient décidé de transformer leur maison pour leur fille qui nécessite une surveillance permanente. Deux chambres et une salle de bains avaient été aménagées dans le garage. Le permis de construire, validé par la mairie et la direction départementale de l'Equipement (DDE), avait été annulé fin 2004 par le tribunal administratif de Lille, saisi par leurs voisins. La décision avait été confirmée en appel en 2005.

« On ne sait toujours pas pourquoi ils s'acharnent sur nous. C'est un calvaire qui dure depuis sept ans », a déclaré hors audience le père de la fillette, Denis Bobillier, présent à l'audience avec son épouse et leur fille. « Il y a quand même des choses positives qui ressortent de cette affaire », a-t-il ajouté en évoquant le projet de loi sur le logement adopté en octobre dernier par le Sénat et qui doit être examiné à partir du 27 janvier par l'Assemblée.
L'article 13 du projet permet en effet aux maires d'accorder des dérogations aux règles d'urbanisme pour pouvoir effectuer des travaux et rendre une habitation accessible aux personnes handicapées.

En fait, c'est juste de l'eau sucrée. Censée réduire les risques de maladies et renforcer les défenses immunitaires, la VitaminWater se retrouve sur le banc des accusés. Enfin plutôt, l'entreprise Coca-Cola qui la commercialise.




Autant de sucres que dans un Coca

Un Américain, James Koh, a décidé de poursuivre le géant américain de la boisson pour "publicité mensongère". Défendu par un groupe de nutritionnistes, le Centre pour la Science et l'Intérêt Public (CSPI), il a porté plainte devant un tribunal en Californie (ouest).


Il faut dire que James Koh avait pris la réclame tellement au sérieux qu'après chaque effort, il s'asteignait à boire de la VitaminWater, pensant se faire du bien. "J'étais attiré par l'idée d'avoir des suppléments en vitamine, mais je ne savais absolument pas qu'en fait je consommais presque autant de sucre et de calories qu'en buvant un Coca", a-t-il expliqué.

Mais lorsque Coca imprime en gros caractères sur ses bouteilles VitaminWater les mots "énergie" et "endurance", ce n'est que... du flanc. "VitaminWater, c'est une tentative de Coca Cola d'habiller les sodas avec la blouse blanche d'un médecin. Sous la blouse, c'est toujours de l'eau sucrée, mais de l'eau sucrée", a affirmé le chargé des litiges chez CSPI, Steve Gardner.

Une boisson plutôt nocive

Pire, la boisson prétendûment bonne pour la santé serait en fait plutôt nocive :"En fait, selon les nutritionnistes du CSPI, les 33 grammes de sucre dans chaque bouteille de VitaminWater en font plus pour promouvoir l'obésité, le diabète et d'autres problèmes de santé, que les vitamines contenues dans la boisson n'en font pour les bénéfices promis sur les bouteilles", indique les plaignants dans un communiqué.

"Si j'avais su, je n'aurais jamais dépensé mon argent là dedans", a déploré James Koh.

Vendue pratiquement au même prix que la Coca-Cola, la VitaminWater n'est finalement qu'une banale eau sucrée... hors de prix.