Chômage : hausse de 0,4%3

Le nombre de chômeurs inscrits à l'ANPE en catégorie 1, qui sert de baromètre officiel, a enregistré une hausse de 0,4% en septembre par rapport à août, soit 8 000 demandeurs d'emploi de plus. Cette augmentation est de 0,8% sur un an, selon un communiqué du ministère de l'Economie publié jeudi.

Fin septembre 2008, 1 957 600 demandeurs d'emploi étaient inscrits à l'ANPE dans la catégorie 1, qui ne retient que les personnes cherchant un emploi à temps plein en CDI et n'ayant pas travaillé plus de 78 heures dans le mois écoulé.



7e hausse mensuelle depuis janvier

Le chômage des jeunes, lui, augmente nettement : +1,4% en septembre. La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a estimé qu'il était «sans doute dû à une fin de période estivale». Elle y voit également «le signe de fins de CDD, de fins de mission d'intérim et de licenciements». «Ce sont les plus récemment entrés qui sont les premiers à sortir», a-t-elle expliqué

Sur un an, la tendance à la baisse des inscriptions à l'ANPE que l'on observait depuis 2005 s'est renversée et le nombre de demandeurs d'emploi est en hausse de 0,8% par rapport à septembre 2007 (+2% pour les hommes, -0,5% pour les femmes). Depuis le début de l'année, c'est la septième hausse mensuelle des inscriptions à l'ANPE, après janvier (+0,7%), mars (+0,4%), mai (+0,3%), juin (+0,2%), juillet (+0,1%) et août (+2,2%), et la cinquième hausse consécutive depuis le mois de mai.

«Je ne me contenterai pas d'engagements verbaux», avait déjà averti mardi le chef de l'Etat. Jeudi, Nicolas Sarkozy a reçu une nouvelle fois les banques à l'Elysée, rappelant qu'un «pacte moral» a été passé entre elles et la Nation pour faire face à la crise financière.

Devant les préfets, trésoriers-payeurs généraux (TPG) et représentants des principales banques, le chef de l'Etat a affirmé qu'on ne pourra «pas éviter qu'il y ait des licenciements», liés aux difficultés économiques.

«A l'égard des grandes entreprises, votre rôle est néanmoins d'en limiter le nombre au maximum en poussant à fond l'utilisation par les entreprises et par leurs salariés de l'outil de la mobilité et des reclassements internes.».

Les trésoriers-payeurs généraux ont été chargés de vérifier que l'engagement des banques de faire progresser le montant des crédits accordés aux entreprises et aux particuliers de 3 à 4% d'ici un an était bien respecté sur le terrain.

Selon Nicolas Sarkozy, «les grandes entreprises, quand elles ne peuvent éviter le licenciement, devront financer et mettre en oeuvre les moyens d'accompagner le retour à l'emploi de leurs anciens salariés. Je vous demande de veiller personnellement au respect scrupuleux de ces obligations».

Georges a écrit:Cela ne va pas s'arrêter là ! Surtout que les patrons ont compris que ça coûtait moins cher d'utiliser les heures suplémentaires plutôt qu'embaûcher, et ces heures suplémentaires sont pour eux plus rentable que l'emploi d'intérimaires; à la crise économique s'ajoute donc la politique de Sarkozy.

Georges a écrit:Cela ne va pas s'arrêter là ! Surtout que les patrons ont compris que ça coûtait moins cher d'utiliser les heures suplémentaires plutôt qu'embaûcher, et ces heures suplémentaires sont pour eux plus rentable que l'emploi d'intérimaires; à la crise économique s'ajoute donc la politique de Sarkozy.

utilisable pendant les crises mais certainement pas un outil de la droite en temps normal contrairement à la gauche qui en avait abusé du temps de Jospin

franline a écrit:les contrats aidés sont une "propriété" gauchiste inventés par le centre droit VGE !...utilisable pendant les crises mais certainement pas un outil de la droite en temps normal contrairement à la gauche qui en avait abusé du temps de Jospin.

David a écrit:Plus sérieusement, cela pue très fort en ce moment concernant le chômage. Chez moi c'est lourd l'ambiance... Et vous ?