Grèves aujourd'hui

Anna a écrit:Bon je laisse tomber, sur le fond comme sur la forme de ce fil, on ne se comprend pas.
Inutile de polémiquer pour rien.

Aurélie a écrit:Les propos de Shadow sont quand même insultants, traiter les grévistes de pourritures bolchéviques revient à nier le droit de grève, faut en être conscients...

Depuis lundi 22 septembre, les 700 000 voyageurs qui empruntent quotidiennement la ligne B du RER sont à la peine en raison d'une grève des conducteurs. Même s'il était prévu que la situation s'améliore au cours de la journée de mercredi, avec la circulation d'un train sur trois, contre un sur cinq en début de semaine, le trafic pourrait encore connaître des soubresauts dans les jours à venir.


Un train sur deux mercredi Malgré une amélioration (un train sur deux), le trafic est toujours perturbé, mercredi 24 septembre, sur la ligne B du RER . La grève se poursuit sur le tronçon exploité par la SNCF, tandis que le trafic revient à la normale côté RATP.


L'interconnexion RATP/SNCF est toujours suspendue mercredi à la gare du Nord, a indiqué un porte-parole de la SNCF, qui souligne une "amélioration sensible sur les branches Aéroport Charles de Gaulle et Mitry-Claye avec un train sur deux". La partie nord de la ligne, exploitée par la SNCF, est perturbée depuis lundi par une grève reconductible lancée par SUD-Rail, FO, l'UNSA et la Fgaac, visant à dénoncer un projet de réforme des modalités de travail des conducteurs. La CGT avait rejoint le mouvement mardi pour vingt-quatre heures seulement.

Sur le tronçon exploité par la RATP – au sud de Paris en direction de Robinson et Saint-Rémy-les-Chevreuses –, où le mouvement de grève n'était prévu que pour la journée de mardi, "la circulation sera totalement normale", a indiqué une porte-parole de la Régie.


La particulité de la ligne b

L'origine du conflit est liée à la particularité de cette ligne qui traverse Paris et sa banlieue, du nord au sud en passant par le coeur de la capitale. Sur le tronçon nord, exploité par la SNCF, elle relie l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et Mitry-Claye à la Gare du Nord. Sur le tronçon sud, exploité par la RATP, elle dessert, depuis la Gare du Nord, Robinson et Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Cette exploitation conjointe n'est pas sans poser problèmes : le principal porte le nom barbare d'"interopérabilité" dont la traduction cheminote est la "relève" : chaque conducteur SNCF de train, parti de Roissy ou de Mitry, qui arrive à la Gare du Nord laisse les commandes à son homologue de la RATP. Et vice-versa.


Outre ce système de co-exploitation, la ligne B a une autre caractéristique : elle manque de fluidité et cela se ressent sur la régularité des trains. Pour y remédier, il a été un moment envisagé de doubler le tunnel Châtelet-Gare du Nord, mais la solution était à la fois coûteuse - de l'ordre d'un milliard d'euros - et très longue.

La réforme engagée


La solution retenue a consisté à supprimer la relève systématique des conducteurs. Ainsi, chaque agent du RER B conduira un train d'un bout à l'autre de la ligne après avoir été formé à la réglementation du tronçon sur lequel il n'opérait pas jusque-là.

Annoncée depuis 2007, cette suppression de la relève a été mise en place au mois de juillet 2008 sur quatre trains par jour. La montée en puissance prévoyait que le système soit appliqué à 80 trains par jour au mois de septembre, pour être pleinement opérationnel au mois de mars 2009.


Les raisons de l'hostilité syndicale

Cette réforme avait été mise en place après plus de vingt réunions de concertation avec toutes les instances du personnel. Mais elle suscite toujours une vive opposition syndicale.


Les syndicats redoutent une mise en concurrence des agents de conduite des deux entreprises qui n'ont ni les mêmes acquis sociaux, ni les mêmes déroulements de carrière, ni les mêmes formations. "Chaque entreprise redoute, en fait, que ce soit l'autre, qui, in fine, assure la conduite de la ligne", ironise un cadre de la SNCF.

Les conditions proposées aux conducteurs


Pourtant plaide-t-on à la SNCF, l'amplitude de travail quotidienne a baissé de 5 minutes, passant de 5h55 à 5h50. En revanche, le temps de conduite a augmenté de 10 minutes par jour. Ce qui modifie les conditions de travail, protestent les syndicats qui refusent de travailler moins pour conduire plus.


L'augmentation de la charge de travail a pourtant trouvé sa traduction dans les salaires : chaque agent touchera une prime annuelle de 1000 euros. Un niveau de salaire qui les place, assure-t-on à la SNCF, pas très loin de celui des conducteurs de TGV.

on croit rêver !!
les syndicats s'opposent à une simple amélioration du service , service qui fut sans doute imaginé par un quelconque shadok , ou par un énarque !!!
C'est inimaginable , alors quand on vient pleurer sur le sort des pauvres grévistes , payés quasiment comme des conducteurs de TGV , on on comprend que les clients , vouss avez ceux qui payent les salaires de ces rigolos , en aient plein les bottes et deviennent agressifs !!!

franline a écrit:

Anna , la colère des usagés vient du fait qu'ILS PAIENT ET SONT CLIENTS !!!!!

Anna a écrit:Ahhhh, je ne suis donc pas une affabulatrice gôchisante qui invente des scènes pour tendre des perches aux grêvistes.
Ces scènes se multiplient, mais que les usagers en aient marre, je le comprends, je suis dans ce cas, mais la faute n'incombe pas réellement à la RATP, encore moins aux chauffeurs, il y a des raisons structurelles à cela que j'ai explicitées plus haut.

The Shadow a écrit:@ David: tu ne me connais pas, et tu te permets de me juger... Enfin, ça n'est pas grave. Mais pour ton information, je n'ai pas de chauffeur, pas de voiture, j'en ai rien à taper de me mélanger aux "gens du peuple" (j'en fais pas partie, moi du peuple? Ah, bon....); en revanche, quand le peuple m'écrase parce que le bus est bondé, là, je le prends assez mal, que veux-tu, je suis agoraphobe et claustrophobe. Et pour ce qui est des pourritures bolchéviques, désolé, mais faire la grève pour une simple réforme sur l'interopérabilité des agents, je trouve que c'est vraiment de l'abus. Tu vois, à la rigueur, je comprends tout à fait l'énervement des salariés de Renault Guyancourt dont le patron se fout vraiment de la gueule. En revanche, la SNCF et la RATP, c'est sans cesse qu'ils font la grève et pour des motifs bien moins graves. rappelons aussi que c'est des grèves de cheminots que sont nés les bolchéviques SUD et autres CNT, ces staliniens violents et imbéciles. Donc je ne les aime pas trop, c'est de bonne guerre.

Aurélie a écrit:

Anna a écrit:Ahhhh, je ne suis donc pas une affabulatrice gôchisante qui invente des scènes pour tendre des perches aux grêvistes.
Ces scènes se multiplient, mais que les usagers en aient marre, je le comprends, je suis dans ce cas, mais la faute n'incombe pas réellement à la RATP, encore moins aux chauffeurs, il y a des raisons structurelles à cela que j'ai explicitées plus haut.

Ouaip. En fait, ce que je n'apprécie pas, en plus de la communication défaillante des grévistes c'est que la politique de la SNCF consiste aussi à mentir aux usagers concernant les divers incidents. Si je les écoutais, je devrais prendre peur au vu du nombre faramineux d'accidents de personnes qui sont annoncés sur ma ligne. La vérité c'est que l'entretien de ma ligne (comme d'autres) est confiée à des sous-traitants de merde qui n'en foutent pas une.
Du coup, y'a toujurs des merdes et c'est tous les jours que les trains sautent. Et les gens s'énervent

livaste a écrit:Les raisons du conflit sur le RER B
LE MONDE | 24.09.08 | 09h27 • Mis à jour le 24.09.08 |

Depuis lundi 22 septembre, les 700 000 voyageurs qui empruntent quotidiennement la ligne B du RER sont à la peine en raison d'une grève des conducteurs. Même s'il était prévu que la situation s'améliore au cours de la journée de mercredi, avec la circulation d'un train sur trois, contre un sur cinq en début de semaine, le trafic pourrait encore connaître des soubresauts dans les jours à venir.


Un train sur deux mercredi Malgré une amélioration (un train sur deux), le trafic est toujours perturbé, mercredi 24 septembre, sur la ligne B du RER . La grève se poursuit sur le tronçon exploité par la SNCF, tandis que le trafic revient à la normale côté RATP.


L'interconnexion RATP/SNCF est toujours suspendue mercredi à la gare du Nord, a indiqué un porte-parole de la SNCF, qui souligne une "amélioration sensible sur les branches Aéroport Charles de Gaulle et Mitry-Claye avec un train sur deux". La partie nord de la ligne, exploitée par la SNCF, est perturbée depuis lundi par une grève reconductible lancée par SUD-Rail, FO, l'UNSA et la Fgaac, visant à dénoncer un projet de réforme des modalités de travail des conducteurs. La CGT avait rejoint le mouvement mardi pour vingt-quatre heures seulement.

Sur le tronçon exploité par la RATP – au sud de Paris en direction de Robinson et Saint-Rémy-les-Chevreuses –, où le mouvement de grève n'était prévu que pour la journée de mardi, "la circulation sera totalement normale", a indiqué une porte-parole de la Régie.


La particulité de la ligne b

L'origine du conflit est liée à la particularité de cette ligne qui traverse Paris et sa banlieue, du nord au sud en passant par le coeur de la capitale. Sur le tronçon nord, exploité par la SNCF, elle relie l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle et Mitry-Claye à la Gare du Nord. Sur le tronçon sud, exploité par la RATP, elle dessert, depuis la Gare du Nord, Robinson et Saint-Rémy-lès-Chevreuse.

Cette exploitation conjointe n'est pas sans poser problèmes : le principal porte le nom barbare d'"interopérabilité" dont la traduction cheminote est la "relève" : chaque conducteur SNCF de train, parti de Roissy ou de Mitry, qui arrive à la Gare du Nord laisse les commandes à son homologue de la RATP. Et vice-versa.


Outre ce système de co-exploitation, la ligne B a une autre caractéristique : elle manque de fluidité et cela se ressent sur la régularité des trains. Pour y remédier, il a été un moment envisagé de doubler le tunnel Châtelet-Gare du Nord, mais la solution était à la fois coûteuse - de l'ordre d'un milliard d'euros - et très longue.

La réforme engagée


La solution retenue a consisté à supprimer la relève systématique des conducteurs. Ainsi, chaque agent du RER B conduira un train d'un bout à l'autre de la ligne après avoir été formé à la réglementation du tronçon sur lequel il n'opérait pas jusque-là.

Annoncée depuis 2007, cette suppression de la relève a été mise en place au mois de juillet 2008 sur quatre trains par jour. La montée en puissance prévoyait que le système soit appliqué à 80 trains par jour au mois de septembre, pour être pleinement opérationnel au mois de mars 2009.


Les raisons de l'hostilité syndicale

Cette réforme avait été mise en place après plus de vingt réunions de concertation avec toutes les instances du personnel. Mais elle suscite toujours une vive opposition syndicale.


Les syndicats redoutent une mise en concurrence des agents de conduite des deux entreprises qui n'ont ni les mêmes acquis sociaux, ni les mêmes déroulements de carrière, ni les mêmes formations. "Chaque entreprise redoute, en fait, que ce soit l'autre, qui, in fine, assure la conduite de la ligne", ironise un cadre de la SNCF.

Les conditions proposées aux conducteurs


Pourtant plaide-t-on à la SNCF, l'amplitude de travail quotidienne a baissé de 5 minutes, passant de 5h55 à 5h50. En revanche, le temps de conduite a augmenté de 10 minutes par jour. Ce qui modifie les conditions de travail, protestent les syndicats qui refusent de travailler moins pour conduire plus.


L'augmentation de la charge de travail a pourtant trouvé sa traduction dans les salaires : chaque agent touchera une prime annuelle de 1000 euros. Un niveau de salaire qui les place, assure-t-on à la SNCF, pas très loin de celui des conducteurs de TGV.

François Bostnavaron

on croit rêver !!
les syndicats s'opposent à une simple amélioration du service , service qui fut sans doute imaginé par un quelconque shadok , ou par un énarque !!!
C'est inimaginable , alors quand on vient pleurer sur le sort des pauvres grévistes , payés quasiment comme des conducteurs de TGV , on on comprend que les clients , vouss avez ceux qui payent les salaires de ces rigolos , en aient plein les bottes et deviennent agressifs !!!

Aurélie a écrit:The shadow y va quand même gaiement.
Bon, je pense aussi qu'il n'est pas légitime de râler contre kes grévistes au seul prétexte qu'ils font usage de leur droit de grève. Par contre, je déteste la façon dont les grévistes de la SNCF se conduisent, en refusant systématiquement (sauf en cas de conflit national) de donner le motif du conflit (qui a posteriori, quand on l'apprend, peut se révéler grotesque aussi). Il n'y a pas d'excuses à cela, après tout un mouvement de grève se doit d'être expliqué aux usagers, qui ne sont pas des ânes, et qui peuvent donc comprendre.
Cette désinvolture finit par leur coûter cher, c'est normal.
Donc au final, je suis tout autant contre une diabolisation que contre tout refus d'une critique envers les grévistes, quels qu'ils soient.

Aurélie a écrit:Hum tu cites mon message là David!

Pastaga a écrit:Héhéhé.
Tu vas utiliser quel mot David ? Les "crapules capitalistes" ?